| | | Albriech ( Solitaire - 100% ) |    |
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Invité
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  |  Sujet: Albriech ( Solitaire - 100% )  26.02.10 11:45 | |
| ------------------------------------------------------------------Albriech (Solitaire)
Mustang of Darkness, à demi Arcane.  [Musique correspondant a votre personnage (http://www.mixpod.com/) -Facultatif-]
---------------------------------------------_ ------------ Parce que c'est moi et pas les autres. » Âge : 10 ans
» Grade : Bouffon de la Princesse. Assassin à temps partiel.
» Pourquoi celui-ci ? : Son petit grade personnel, dont il est très fier. Très très fier. Et vous savez pourquoi ? Parce que le Bouffon est amoureux de la Princesse. Alors il veille sur elle, la protège, la fait rire. Son rire, c'est la chose la plus merveilleuse que l'on puisse entendre. Par ailleurs, Albriech est un assassin -plus exactement, un Mercenaire du Chaos. Mais ne le dites pas à la petite Princesse, son rire se briserait.
» Pourquoi cette meute ? : Hum. Quête de pouvoir et de puissance, sans aucun doute. L'attraction de l'élitisme. A être exceptionnel, rang exceptionnel. Quoi de mieux que la formation des Haschins ? De plus, Albi aurait certainement eu du mal à supporter une autre autorité. Trop indépendant, trop... expérimental. Les règles de la Guilde sont peu nombreuses, simples, et laissent beaucoup de liberté. En plus, on n'est pas obligé de côtoyer les autres zigogtos, c'est à peine si on en connaît certains. Le pied, point barre. ---------------------------------------------_ ----- Parce que vous ne pouvez pas tout savoir. » Famille : La famille ? Ah, voici au moins un loup pour lequel ce sujet présente un certain intérêt, même si lui-même ne s'y est guère intéressé. Sa mère était une Devil. Diédara. Célèbre pour sa cruauté, elle faisait dans le macabre et l'horreur. Née parmi une tripotée de bambins, elle était la fille de Dielrora, une Arcane de sang pur, et de Nightmare, HellChild. Le sang des Arcanes coulait donc dans ses veines, et elle était reconnue comme sang pur par les Devils qui croisaient sa route, une HellChild, l'une des leurs (les Arcanes viennent des Enfers). Raconter son histoire serait long, l'essentiel est que, malgré sa vie de solitaire, elle finit par intégrer les Devils suite à la disparition de son compagnon et de son fils. Là, elle rencontra Méphistophélès, et une idée inspirée par la folie qui la menaçait naquit dans son esprit : elle voulait créer un monstre. Une Bête, l'un des êtres les plus puissants que Wolf Angel ait jamais porté. Et elle vit en Méphistophélès sa lignée pure, ses gènes, sa force, son sang... Le géniteur idéal. L'accord se fit, le loup accepta : du moment que le gosse ne lui courait pas dans les pattes, il s'en fichait. Sans doute l'idée de la louve l'amusa-t-elle. Ainsi, donc, naquit Albriech, de l'union du fils du Diable et d'une HellChild à demi Arcane.
» Amour : Ah, l'amour ! On dit que l'amour est aveugle, mes amis, mais ce que l'on oublie souvent de préciser, c'est que Cupidon est un petit régisseur de théâtre, et qu'il aime les rebondissements. Dans les belles années de sa jeunesse, jusqu'au début de l'âge adulte, Albriech était en quelque sorte un sinistre poète, qui renfermait un monstre terrifiant. Le monstre n'aimait personne ; il tuait, méprisait, n'estimait que lui-même. Mais le poète... Ah, le poète aimait les femelles ! Son air ténébreux, ses propos habiles, ont envoûté plus d'un coeur, aussi pur soit-il. Mais Albriech n'aima qu'une fois. Il conquit maintes louves avant de rencontrer, plus qu'une louve... un Ange. Une louve immaculée, rayonnante, dans la lumière d'un croissant de lune. Une louve adoptée par les étoiles, soutenue par le vent, aimée du ciel autant que des misérables vivants qu'elle côtoyait chaque jour, malgré sa pureté, sa noblesse, sans crainte de se salir. Une louve parée de grandes ailes aussi blanches que neige, accordées par les dieux. Un Ange de douceur et de générosité. Bien que charmé, le mâle tenta tout d'abord de se jouer d'elle, comme il s'était joué des autres. Il lui parlait d'un air supérieur, sûr de lui. Lorsqu'il vit qu'elle était aussi sage que belle, il chercha à la faire faiblir autrement, chercha une brèche dans sa miséricorde, sa compréhension, sa patience. Il tâcha de l'énerver, de l'écoeurer, de la blesser. Mais elle lisait en lui comme dans un livre et rien de ce qu'il pouvait dire ou faire ne semblait l'atteindre. Elle, elle attendait juste qu'il finisse de jouer, qu'il l'écoute et se repente de ses fautes, qu'il devienne bon. Cette louve était l'espoir incarné, la vie. Et c'est ainsi qu'Albriech finit par rendre les armes et, ravi de sa défaite, tomba éperdument amoureux de cet être si pur que nulle perversité, nulle bassesse en ce monde ne semblait pouvoir l'atteindre. Il la vénéra, se coucha à ses pattes. Il serait allé cueillir la lune juste pour la voir sourire. Avalanche, légende portée par le vent, était devenue sa Muse. Puis vint le jour où elle vint à lui, plus troublée que d'ordinaire. Moins sûre d'elle, presque timide. Comme un oiseau farouche. Ce jour-là, elle admit devant lui éprouver le sentiment d'amour. Et à l'instant où elle prononça ces trois mots, les plus beaux qu'il lui ait jamais été donné d'entendre, alors même que le mâle envisageait la possibilité d'une vie à ses côtés, sa Muse fut appelée par le ciel, et s'éleva loin de lui, vers les étoiles qui craignaient de la perdre. Dans une danse de plumes blanches, ses ailes disparurent. Lorsqu'elle lui fut rendue, la louve n'était rien d'autre qu'une enfant au coeur pur, dormant d'un sommeil paisible. A son réveil, elle ne devait plus se souvenir de rien. Et tandis que sa bouche inventait une histoire, un conte, pour préserver sa douceur, tandis que ses mots évoquaient des parents morts tragiquement, un ami prêt à l'élever comme un père, son coeur répétait les trois mots qui avaient tout changé, et qui devaient résonner à tout jamais dans son esprit : « Je t'aime. »
» Relation/Amitié : Pour résumer, il suffirait de dire qu'Albriech n'est pas très sociable. Et c'est encore moins quelqu'un de social. Mais comme il s'agit d'un loup avec beaucoup de classe, ce n'est pas aussi simple. Albi est un loup complexe. Il peut avoir de nombreuses réactions envers autrui, tout dépend évidemment de l'animal qu'il aura en face de lui, mais également de son humeur. Il a généralement sale caractère. Mauvais avec les mâles, il aime se battre et n'a pas de remords à tuer ses adversaires. D'ailleurs, il ne faut pas qu'il perde la patte, pour si la Guilde se manifestait un jour et qu'il ait une mission à remplir, aussi se bat-il régulièrement. Il perd très rarement : c'est comme ça, plus que quiconque, il est bâti pour la bataille... et la victoire. Avec les femelles, il fut un temps où il était plus doux : charmeur, séducteur. Il conservait toujours une part d'ombre, un côté sombre et, parfois, effrayant. Mais ce côté inquiétant, avec ses talents de poètes et son esprit intelligent, le rendaient attirant aux yeux de la plupart de ces demoiselles. A présent, cependant, Albriech ne plaisante plus avec cela. Son coeur est déjà pris, et bien que sa Muse ne se souvienne de rien, il considèrerait comme un acte de trahison que de séduire une autre louve, même si ce n'était pas sérieux. Il ne se le pardonnerait jamais. Il reste cependant plus agréable avec les femelles qu'avec les mâles, par simple galanterie. Mais il se contentera d'être agréable, sans plus, et demeurera toujours soucieux de maintenir une certaine distance entre lui et les femelles. Parfois, il peut réagir au quart de tour et devenir violent sans préavis : il est vaguement susceptible, et s'il sait se faire agneau devant son Ange, il n'en reste pas moins un assassin. En ce qui concerne les loups que pourrait côtoyer Avalanche, son petit Ange blanc, il est très protecteur. Mais il est avant tout soucieux de ne pas la choquer et ne souhaite pas qu'elle se sente surveillée. S'il a à parler avec quelqu'un qu'elle fréquenterait, qui que ce soit, il le fera en son absence.
» Comportement général : Albriech est un loup intelligent. Ce n'est pas un simple tas de muscle, loin de là. Son cerveau a de puissantes facultés, il est capable de réfléchir à de nombreux sujets dans le même temps. Certains vous diraient qu'il est fou, mais si c'est bien le cas (et il le doit sans doute à ses précieux gènes, ça encore), c'est un fou intelligent, un fou dangereux. Poète dans l'âme, il est attiré par le macabre, la violence et les esprits tortueux. Depuis son plus jeune âge, il cherche désespérément à quoi se comparer. Lorsqu'il était petit, ce n'était qu'un défi d'intriguant petit louveteau, un prétexte pour découvrir le monde et ses délicieuses horreurs. Mais, peu à peu, il s'est rendu compte qu'il ne trouvait rien de comparable à lui-même. A chaque fois qu'il tentait un « on aurait dit » mental à propos de sa personne, il finissait toujours frustré et vexé, en se rendant compte que c'était loin de correspondre à la haute opinion qu'il avait de lui-même. C'est donc devenu une sorte d'obsession, trouver quelque chose de comparable à lui-même. Il avait longtemps penché vers le Diable, son père -Méphistophélès. Mais lorsqu'il avait appris qu'il n'était pas tout à fait responsable de son caractère de chien, il avait été grandement déçu. Dire que son géniteur n'était lui-même que grâce à un misérable démon qui lui bouffait l'âme ! Il est raffiné, mais ses goûts ne sont pas du goût de tous. Trop sombre, peut-être. Il garde la tête froide et se prend toujours très au sérieux. Par contre, il a tendance à ne jamais prendre les autres au sérieux ! Mais peu importe puisque ceux qui ont voulu lui montrer qu'ils ne plaisantaient pas en disant qu'ils le déchiquèteraient en jubilant ne sont plus là pour plaider leur cause et prouver leur engagement : ils tenaient généralement peu de temps face à Albriech et rares sont ceux qui l'ont déjà blessé. Qu'il s'ennuie ou qu'il soit énervé, Albriech ne fait pas la différence. Les deux impliquent généralement une rapide et violente réaction. De plus, il a le goût de la mise en scène et fut connu à une certaine époque pour laisser derrière lui des paysages sanglants : étrangement, ses pièces se terminent souvent par le meurtre de l'un des protagonistes principaux.
Mais il faut lui reconnaître un bon fond. Malheureusement ? S'il avait pu observer sa propre vie d'un point de vue extérieur, c'est sans doute ce qu'il se serait dit. Ne trouvera-t-on jamais un être assez mauvais pour l'être tout à fait, pour respecter ses moindres principes, aussi immoraux fussent-ils, en toute circonstance ? Non, Albriech est loin, malgré son côté bestial, d'être parfaitement immoral. Il a sa morale à lui, la morale d'un loup raffiné et égocentrique. Il tue rarement une femelle sans raison, à moins qu'il ne la reconnaisse comme un véritable danger -ce qui est, avouons-le, d'une rareté extrême-, que ce soit un ordre formel de la guilde, ou bien encore qu'elle l'en ait prié. Eventuellement, s'il s'agissait de boulot (que le meurtre ait été commandité par un tiers), en sa qualité de Mercenaire du Chaos, il n'hésiterait pas et tuerait la louve sans état d'âme : Albriech est un professionnel. Mais ce genre de contrat est assez rare, pour la simple et bonne raison que peu osent approcher le loup pour lui faire une telle requête, et que moins encore ont su valoir l'intérêt de la chose : son professionnalisme pousse Albriech à répliquer par des arguments frappants quiconque aurait l'audace d'attendre quelque chose de lui sans raison valable, c'est-à-dire, sans une compensation intéressante. Et peu de loups sont en pouvoir de lui offrir une compensation digne d'intérêt. Pour ce qui est des mâles, Albriech est beaucoup moins indulgent, et il lui arrive souvent de se battre par simple plaisir, pour le plaisir de l'assassinat, du meurtre et de la violence bien maîtrisés. Cette préférence vis-à-vis des femelles tire peut-être ses origines de son enfance, qu'il passa en la seule compagnie de sa mère (sa mère ne lui révéla l'identité de son géniteur qu'au moment de sa mort, aussi ne l'a-t-il jamais vraiment vu dans sa jeunesse, bien qu'il ait parfois suivi ses entraînements), louve pour laquelle il avait un profond respect. Puis vint sa rencontre avec Avalanche, louve ailée de légende. Par sa pureté, sa bonté et sa patience infinie, elle sut toucher son âme au plus profond, et déposa dans son coeur une source de lumière qui devait y briller à jamais. Ainsi, peu à peu, le loup découvrit sans s'en rendre compte la part de pureté qu'il avait en lui, tandis qu'il envisageait petit à petit un nouveau centre -un nouvel astre- pour sa vie : il se mit à graviter, non plus autour de sa propre personne, mais autour d'elle. Elle était devenue son point de repère, ce à quoi tout se rapportait. Et bien qu'il fût resté ce qu'il était -malgré la douleur que ses actes lui causaient, la louve ne chercha jamais à le changer, juste à lui donner un peu de lumière dans son univers si noir-, il fit preuve de tact, de tendresse et d'attention, afin de lui éviter un maximum de douleur. Ainsi, depuis qu'elle n'est plus qu'une enfant sans souvenirs, aussi fragile que pure, Albriech a renoncé à ce que son instinct lui disait d'attendre de la belle : loin de la pousser, de réclamer son amour, de lui rappeler des souvenirs qui pourraient la choquer, il cherche à la préserver, vit de concessions et de sacrifices, bâtissant un univers mensonger -mais il ne formule que des beaux mensonges, pour l'épargner et lui permettre de grandir dans un rêve. Il lui cache soigneusement son appartenance à la guilde des Haschins, ainsi que ses meurtres et son caractère morbide, de peur de l'ébranler. Il veille sur elle de loin, pour ne pas la priver de sa liberté, mais préfèrerait mourir plutôt que de laisser quelque chose lui arriver. Elle est sans doute son seul pont faible. Son talon d'Achille, sa seule source possible de trahison envers la guilde, le trésor qu'il lui faut protéger à tout prix. De ce fait, il sera sévère et insistant envers les loups qu'elle sera amenée à rencontrer, mais n'agira jamais devant elle, de peur de l'embarrasser. Jamais il ne la mettre dans la situation de choisir entre lui et quoi que ce soit d'autre, préférant s'effacer, demeurer en retrait, la laisser vivre heureuse. Son bonheur, c'est de la protéger. Il ne demande rien d'autre.
» Tic, Toc ou manie(s) : Quelques tics de famille, un sourire sarcastique, un haussement de sourcil... Et un goût prononcé et peu courant pour les mises en scènes sanglantes et macabres. Il peut passer plus d'une heure à préparer une scène, qu'il laissera derrière lui avec un sentiment de satisfaction extrême, comme un tableau que l'on expose.
» Peur(s) et/ou phobie(s) : Albriech est un loup extrêmement puissant et solide, tant physiquement et psychologiquement. Mais il connaît la peur. Souvent, il a peur. Il a peur de tout, dès qu'il s'agit d'Avalanche. ---------------------------------------------_ ---------Parce que je suis ce que je voulais être ! » Taille et Poids : un mètre dix, cent huit kilogrammes.
» Couleur des yeux : bleus, très froids mais fascinants.
» Carrure : Notre loup est un mâle qui, malgré son âge, semble être en pleine force de l'âge. De toute façon, le sang noble qui coule dans ses veines lui assure une durée de vie plus longue que celle de ses camarades. Héritier de gènes sélectionnés avec soin pour leur prestige, entraîné depuis son plus jeune âge par sa puissante mère, Diédara, fille de l'Arcane Dielrora, ainsi que -ponctuellement- par Méphistophélès lui-même, il a ensuite été sélectionné comme initié par un Haschin. Pendant deux ans, il a subi leur entraînement réputé. Son parcours, ainsi que ses gènes, en ont fait un loup à la carrure impressionnante et de haute stature.
» Capacité(s) physique : Albriech semble paré à toute épreuve. Il maîtrise son corps à la perfection, et a acquéri un niveau de combat d'excellence. Il fut formé par des loups au talent reconnu, et se montra très bon élève. Depuis qu'il a reçu la Marque et qu'il a quitté le rand de disciple pour devenir un Hascin à part entière, Albriech a consacré son temps à accumuler l'expérience des batailles. Endurant, fort et habile, c'est un adversaire plus que redoutable. ---------------------------------------------_ -----Parce qu'il vous faut connaitre mon passé. » Passé : Pour comprendre les circonstances qui décidèrent de la naissance d'Albriech, il faut comprendre les sentiments d'une louve qui vécut il y a une quinzaine d'années, puisque c'est elle qui décida de le créer. Il est son oeuvre. L'oeuvre de sa folie, de son ambition, et, sans doute, de sa solitude. Diedara naquit de l'union d'une Arcane de sans pur, Dielrora, et d'un Hellchild réputé, Nightimare, Tueur d'Elite au sein des Devils. La particularité du couple fit sans doute que la louve apprit très vite à se débrouiller seule et à rechercher l'isolation, tuant avec un plaisir sadique tout ce qui avait le malheur de croiser sa route. Née au milieu d'une tripotée d'autres bambins, encadrés par des parents qu'ils n'intéressaient pas vraiment, elle a vite goûté à l'indépendance, et a appris à faire le vide autour d'elle de façon magistrale. Ceux qui l'approchaient finissaient par la fuir ou mourir, plus ou moins vite. Diédara haïssait le couple de ses parents. Elle méprisait son père et ne comprenait pas ce qu'était l'amour, ni comment cela avait pu pousser une louve comme sa mère à s'intéresser à un parasite comme lui. Aussi ne chercha-t-elle jamais à connaître l'amour : elle avait horreur de ce sentiment. Peut-être même en avait-elle peur. Quoi qu'il en soit, que ce fut par simple question de dignité, ou par crainte de ce que cela pourrait changer en elle, elle était décidée à ne jamais le connaître. La vie étant pleine de surprises, elle finit cependant, presque malgré elle, à s'attacher à un loup. Kuja. Tueur d'Elite Devil, comme son père. Les deux loups se sont longtemps tourné autour, ils se sont cherchés, se rapprochaient pour mieux se fuir, trop fiers l'un et l'autre pour s'avouer quoi que ce soit. Ils finirent par accepter le respect qu'ils se portaient respectivement et, dans une sorte d'accord silencieux, vécurent l'amour sans un mot, sans un aveu, sans savoir vraiment. On ne sait dans quelles circonstances, mais ils donnèrent naissance à un fils unique. Puis Kuja disparut et, peu de temps après, son fils aussi. On les fit passer pour morts. Diedara, qui avait toujours refusé de se plier aux ordres, intégra la meute des Devils en mémoire du Tueur : plus que d'avoir porté son fils, cet acte fut sans doute le véritable et unique aveu de son amour pour lui. Bien entendu, elle ne parla jamais du mâle ni de son fils à quiconque, demeura aussi peu sociable qu'auparavant, et ne montra jamais la moindre faiblesse, le moindre manque, agissant en parfaite égocentrique qu'elle était, se suffisant à elle-même. Malgré tout, la frustration et la solitude qu'elle cachait même à sa propre conscience, refusant de s'avouer dépendante de quelqu'un d'autre, la poussèrent de plus en plus dans la folie qui avait toujours menacé son âme tortueuse. Quelque part au fond d'elle-même, elle attendait le retour des siens. A tel point que, voyant qu'il ne revenaient pas, elle voulut créer un être dont elle aurait à s'occuper, comme une oeuvre d'art que l'on chercherait à perfectionner jusqu'à sa mort, l'oeuvre de sa vie, pour s'occuper, pour ne plus être seule, pour être sûre de laisser sa trace. L'idée de créer un monstre, un loup qui ne souffrirait aucune comparaison, germait dans son esprit, et tourna à l'obsession. D'une certaine façon, elle ne cherchait qu'à retrouver son fils, mais il lui fallait l'ambition comme règle de conduite, pour refuser de voir le reste. Elle finit par rencontrer Méphistophélès, et son plan prit forme. Tous deux passèrent un accord et, quelques temps plus tard, la louve accouchait pour la seconde fois. Froidement, elle prit le temps de repérer l'individu le plus prometteur, et tua les autres, reprenant la vie qu'elle venait de donner. Ainsi naquit Albriech.
Il passa son enfance au sein des Devils, aux côtés de sa mère. Celle-ci l'entraînait sans relâche, refusant de le ménager. Parfois, elle le laissait aux bons soins de Méphistophélès et, en sa qualité de Mustang of Darkness, il recevait alors un entraînement répercutant. Mais la louve voulait plus. Elle savait qu'il possédait des capacités exceptionnelles, aussi n'hésitait-elle pas à « le sortir », à le promener sur Hell afin de faire connaître sa valeur. Enfin, un jour, un Hascin le repéra. Albi avait un fort potentiel, et il fut choisi comme initié, encore une fois, selon la volonté de sa mère qui avait tout fait pour que cela se produise. Elle sembla alors se détacher de lui, le laissant vaquer à sa guise, lui enseignant l'indépendance. De toute façon, il était sous l'autorité de son mentor, à présent, Frenetic Amnesic, le Haschin qui l'avait repéré. Diedara savait qu'elle lui avait beaucoup appris en peu de temps, elle était fière de son travail et de ce que son second fils devenait peu à peu. Désormais, elle savait qu'il apprendrait beaucoup plus au sein de la guilde qu'à ses côtés. Elle ne le vit pas passer disciple, ne suivant son évolution que de loin, sans plus le voir pendant quasiment deux ans. Puis, un jour, leurs routes se croisèrent à nouveau. Bien que ce ne fut pas visible pour elle, la louve savait qu'il avait réussi. Il faisait partie de la guilde, puisqu'elle le retrouvait vivant. Il était devenu l'égal de son mentor, s'était séparé de lui, et revenait vers elle pour la tuer. Couper les ponts, sectionner les liens avec le passé d'un coup de crocs précis. En comprenant cela, la louve avait eu un sourire victorieux. C'était jubilatoire. Elle avait réussi. Elle savait depuis le début que cette étape était essentielle, qu'elle marquerait l'achèvement de son oeuvre, sa finalisation. Cependant, elle ne se laissa pas faire. Il était plus puissant qu'elle, c'était évident. Il le fallait. Il la vaincrait sans qu'elle ait à lui mâcher le travail, ou il n'aurait pas été digne de la tuer. Elle ne pouvait mourir que face à son monstre. Par le passé, elle avait voulu récupérer une Rune pour l'allécher et le pousser à la tuer. Cela ne s'était pas présenté -les porteurs, ces trouillards, semblaient la fuir, de peur de perdre leur précieux bijou-, mais il avait finir par venir à elle de lui-même, par simple admiration, par simple besoin de la surpasser, de prouver sa puissance. Tout comme elle avait elle-même voulu tuer sa mère, la seule louve qu'elle eut jamais admiré, en-dehors de Kuja. Et, comme elle l'avait toujours su, Diedara ne vit pas l'achèvement de son oeuvre. Elle en fut la clef, tout comme elle l'avait créée, ce fut elle qui la parfit, en mourant sous ses crocs.
Suite à cela, le mâle erra en solitaire, et mena une vie de crimes et d'orgueil, ne vivant que selon quelques principes, peu nombreux mais suffisants : il accordait son respect à ceux qui, supposait-il, le méritait, et savait demeurer objectif dans son jugement. Orgueilleux, il n'a jamais fait cas de ceux qu'il considérait comme inférieurs à lui, mais il n'a jamais tenu tête à un loup qui lui fut réellement supérieur, que ce fut par la force ou l'adresse de son esprit. Ainsi, il respecta toujours la juste hiérarchie de la guilde et se plia tout naturellement aux ordres de ses supérieurs. Sa seule erreur fut de croire, lorsqu'il rencontra Avalanche, protégée des dieux du vent, qu'il pourrait lui être supérieur. Il s'acharna pendant plusieurs mois, refusant de reconnaître l'admiration qu'il lui portait pourtant, et qui était plus grande que tout ce qu'il avait jamais pu témoigner à quelqu'un d'autre. Puis, un jour, il finit par abandonner sa vaine bataille, et s'adonna sans retenue à l'amour qu'il portait en lui et qu'il tentait misérablement d'élever vers la louve ailée, le fantôme, pour l'atteindre. Il se dévoua à elle corps et âme, elle le laissa libre et imparfait, refusant de faire quoi que ce soit pour le changer. Mais elle était touchée par une flèche terrible, décochée sans avertissement, avec une telle adresse qu'elle l'avait frappée au coeur. Elle aussi, avait refusé de l'avouer. Elle avait peur. Et lorsqu'elle finit par décrire à Albriech l'état de ses sentiments, les dieux des vents la privèrent de ses ailes et de ses souvenirs, et l'abandonnèrent sur terre, dans le corps d'une enfant fragile. Albriech a maintes fois failli céder à son instinct : lui crier la vérité, lui apprendre ses souvenirs, exiger qu'elle lui rende l'amour qu'il lui portait, qu'elle lui avait fait apercevoir avant de le lui retirer brusquement... Mais son désir le plus cher étant de la protéger, et de préserver sa pureté, il avait refoulé ces basses pensées. A l'éveil de la loupiote, alors qu'elle ne reconnaissait plus rien du monde où elle ouvrait ses beaux yeux vairons, Albriech avait été là pour l'accueillir et la rassurer. Il lui raconta l'histoire d'un terrible accident, de la guerre, de deux loups qui s'aimaient qui furent brusquement séparés. D'une fille, qui perdit ses parents ce jour-là. D'un ami, qui serait là pour s'occuper d'elle, en mémoire de l'amour qui était mort. Et Avalanche devint une loupiote comme tant d'autres, comme elle l'avait été un jour, et elle trouva en Albriech une sorte de père, prêt à tous les sacrifices et à tous les mensonges pour la préserver.
» Aujourd'hui sur Wolf Angel : Albriech a maintes fois failli céder à son instinct : lui crier la vérité, lui apprendre ses souvenirs, exiger qu'elle lui rende l'amour qu'il lui portait, qu'elle lui avait fait apercevoir avant de le lui retirer brusquement... Mais son désir le plus cher étant de la protéger, et de préserver sa pureté, il avait refoulé ces basses pensées. A l'éveil de la loupiote, alors qu'elle ne reconnaissait plus rien du monde où elle ouvrait ses beaux yeux vairons, Albriech avait été là pour l'accueillir et la rassurer. Il lui raconta l'histoire d'un terrible accident, de la guerre, de deux loups qui s'aimaient qui furent brusquement séparés. D'une fille, qui perdit ses parents ce jour-là. D'un ami, qui serait là pour s'occuper d'elle, en mémoire de l'amour qui était mort. Et Avalanche devint une loupiote comme tant d'autres, comme elle l'avait été un jour, et elle trouva en Albriech une sorte de père, prêt à tous les sacrifices et à tous les mensonges pour la préserver. Depuis ce jour, il veille soigneusement sur elle, n'hésitant pas à inventer un monde faux mais plus beau pour préserver son innocence et la voir rire, sourire, toujours... ---------------------------------------------_ Parce que je suis un(e) geekeur(euse) en herbe. » Prénom : Eugénie
» Âge et date de naissance : 16 ans (02/10/93)
» Présence sur le forum : 6-7
» Puff - Pseudo - Surnom : Tempo
» A pris connaissance du règlement :
» Ton niveau de RP : 
» Un mot pour la fin ? : Alouu, t'as plus qu'à faire la fiche de l'Ange. <3
Dernière édition par *Nightingale le 11.04.10 10:56, édité 13 fois |
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Avalanche
 
Nombre de messages : 10250
Age : 28
Date d'inscription : 06/11/2006
| | Sujet: Re: Albriech ( Solitaire - 100% ) 27.02.10 14:13 | |
| oui, je vais commencer x)
<3333 |
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Slayer Scream (Samaël)
FANATIQUE ✖ And I was like,
baby baby ooh ♪
Nombre de messages : 3484
Age : 28
Date d'inscription : 17/09/2008
| | Sujet: Re: Albriech ( Solitaire - 100% ) 27.02.10 23:51 | |
| Il a vraiment la classe ce loup <3 Bienvenue à lui !  |
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Invité
Invité
| | Sujet: Re: Albriech ( Solitaire - 100% ) 11.04.10 10:54 | |
| Merci Slayer. Moi aussi je l'adore. x)
PRESENTATiON TERMiNEE. |
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Shaytan
MERCENAIRE ✖ Roxxeur.
Nombre de messages : 5784
Age : 31
Date d'inscription : 26/07/2006
| | Sujet: Re: Albriech ( Solitaire - 100% ) 11.04.10 12:41 | |
| Et bien que dire, sinon que tu es évidemment acceptée ?
C'est une superbe fiche, le loup a l'air extra <3
Bon jeu avec lui ! |
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| | | | | | Albriech ( Solitaire - 100% ) | |
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