Invité
Invité
  |  Sujet: Puisqu’il faut un commencement à tout …  11.04.08 17:55 | |
| Il faisait chaud, j’avais mal aux pattes et maman n’était plus
là pour m’accompagner et me nourrir … Maman. Le petit louveteau au pelage brun l’avait perdue depuis déjà quelques temps. Une nuit pour être précis. Ils marchaient en silence comme ça mère le lui avait recommandé jusqu’à ce qu’il s’ennui. La scène lui revenait doucement en mémoire. Le petit louveteau du s’asseoir pour ne pas défaillir. Son ventre cirait famine depuis qu’il avait loupé sa tétée matinale. Et il avait passé la nuit à jeun. Ce qui avait eut pour résultat qu’il se sentait plus que faible. Balcan Turn Melody de son nom propre avait besoin d’une petite pause. Une petite pause pendant laquelle il s’arrêta sur un grand rocher. Sa maman lui avait dit qu’il pourrait voir les terres de tout Wolf Angel de là-haut. Malheureusement, elle n’avait jamais pu l’emmener. Le petit louveteau au museau et aux oreilles sombres vit la scène qui devait signifier la fin de son existence heureuse arriver doucement dans son esprit. Ce fut en gémissant qu’il se laissa aller contre un rocher, fermant les yeux. Il avait bien conscience qu’on devait l’entendre à des mètres à la ronde mais il n’en avait cure. Il ne pourrait de toute façon pas tenir bien longtemps ainsi.
Ils marchaient donc dans la forêt. En silence. Sa mère lui avait bien fait comprendre qu’il devait se taire et marcher le plus silencieusement possible. Il était étonné. Ils avaient auparavant marché pendant longtemps avant d’arriver sur les terres de Wolf Angel. Et voilà que maintenant, il leur fallait partir au plus vite ! Le tout jeune louveteau en avait plutôt marre de tout ses voyage. Il avait mal aux pattes et en avait marre de devoir se mouvoir en silence. Il commença tout d’un coup à hurler, jetant un regard moqueur à sa mère qui le fusilla. Néanmoins, il lui sembla déceler une lueur de tristesse dans ses yeux. Mais il du avouer que sur le coup, il ne vit que la colère et cela l’énerva d’autant plus. Il se mit donc à hurler de plus belle. Un bruit sec devait l’arrêter net. Le genre de bruit qui vous fait froid dans le dos et qui vous fait passer de l’agitation à la plus totale immobilité. Une ombre longea les arbres puis soudain, sortit de l’ombre pour apparaître devant le louveteau et sa mère. Sa mère, une louve grise, l’envoya promener dans les buissons de sorte que l’individu se concentra sur elle. Le louveteau détourna le regard. En quelques instants, ce fut finit. Mais il n’eut pas le loisir de pleurer sur le corps de sa mère. En bonne mère, elle avait emmené son agresseur au loin de sorte que le louveteau ne retrouva même pas son odeur. Il se souvenait que d’une chose. La silhouette de l’agresseur, blanc comme la neige, et son odeur. Il sût qu’il reconnaîtrait sûrement l’agresseur et le meurtrier de sa mère.
Mais il lui fallait désormais reprendre la route. Le louveteau secoua la tête, chassant de son esprit les images qu’il ressassait sans cesse. Rouvrant les yeux, il fut prit d’une dure migraine qui le laissa quelque peu sonné. Secouant à nouveau la tête, il tenta de se relever. Il voulait être fort. Pour sa mère qui s’était sacrifié. Pour son père qui était mort avant de le voir grandir. Pour ses frère set sœurs disparut et pour lui-même. Il voulait survivre, il ne voulait pas mourir. Néanmoins, il n’arriva même pas à se redresser et finit par rester là, à gémir lamentablement, pressé de grandir pour ne plus être dépendant et pour pouvoir venger sa mère. Je suis lamentable …
Tu ne serras donc jamais fière de moi Maman … |
|
