Welcome's ! [ PV Sweet November ]

Invité

Courir et courir encore, sans s'arrêter. Se laisser emporter par le vent, bondir vers les étoiles, lever le museau vers la lune.. Sentir la morsure du froid sur sa truffe, et courir, courir encore... Ne faire plus qu'un ave cle blizzard, courir, courir sans savoir où l'on va, courir, perdu dans la tempête et la glace, courir sur la neige étincelante. Course effrénée, envol d'un oiseau blanc, éclat du soleil, amour du froid... Que c'est bon de se sentir ainsi vivant ! Je voudrai que cela ne s'arrête jamais, mais il faut bien se nourrir, de temps en temps..

Fenrir était allongé à plat ventre dans la neige verglacée. Son museau était délicatement posée sur la couche de glace et de neige qui recouvrait le sol.
Ses yeux étaient à demi fermés et il semblait plus que satisfait. Le grand mâle était en fait de bonne humeur 360 jours par an, si ce n'était plus, mais courir avec le vent et le froid lui procurait toujours les mêmes sensations.
Des émotions enivrantes, tourbillonant au rythme du blizzard nordique, une joie exaltique, pure, dans tout ce qu'il y avait de plus primitif.

La fourrure gris-argentée du mâle était piquetée de blanc.
Il avait longtemps couru, avant de s'arrêter et de se rouler avec délice dans la neige - bien que sur la banquise, cela soit plus de la glace pilée que de la neige.
Son corps puissant était totalement décontracté, chose que tout loup sain d'esprit ne ferait jamais en étant aussi peu protégé.
Mais Fenrir, bien qu'adulte depuis longtemps, possédait toujours cette innocence du louveteau. Il n'ignorait rien des dangers du grand Nord - après tout, c'était chez lui - ni des types désagréables de rencontres qu'on peut faire.
Ce n'était pas un excès de confiance en soi. Fenrir était un loup puissant - de par le fait de ses origines et de son entraînement - mais ne se reposait jamais sur sa force pour quoi que ce soit.
Il aimait jouer, se baggarer pour de rire, rouler dans la neige, éclater de rire à propos de tout et de rien. Il aimait la vie, tout simplement, sans avoir peur de la mort.

Invité

Seul comme à son habitude, le grand loup au pelage unis gris clair se laissait aller à ses pas. Perdu dans ses pensées les plus intimes ou plus précisément dans diverses reveries.

Celà faisait plusieurs jours que Sweet November avait élu domicile sur les Terres du nord qui étaient tapissées d'une neige éternelle et pure. C'était aussi le territoire des Celestial, loups d'ordinaire plutot pacifites et sans grand désir de vengeance, de pouvoir, ni de violence. En clair pour un loup qui désirait etre isolé de tout et à l'abris du danger, les Terres de Sibeska étaient un repère parfait.

Un nuage parcourant le ciel avec légéreté changeait de forme sous le souffle du vent. Soon le regardait avait intrique, tentant de dessiner dans le ciel bleu azur les courbes que formait ce tapis de "poussiere". Un poissson passait par là, puis un oiseau, une fleur et ainsi de suite. Il était meme étonnant de se montrer vigilant avec les dessins que formaient ses nuages. Ceci dit, quand on a un peu d'imagination on refait tout avec un rien.
Cette pensée fit froidement sourrir le male qui désormait avait repris avec assurance sa route. Sa pause reverie était finit, et il fallait maintenant songer à se nourrir. La montagne était pour le gibier vraiment tres hostile. Et depuis qu'il était venu s'installer temporairement en ces terres, Sweet November n'avait attrapé que de chétifs oiseaux et de maigrelets lapins qui faisaient peine à voir dans se blizar arctique. Il fallait etre robuste pour survivre en ces terres, mais le male qui les avait plusieurs fois fréquenté avait apprit à connaitre leurs humeurs. Ainsi il se sentait parfaitement à l'aise en ces montagnes de glace qui semblaient parfois ne jamais se finir.
Aujourd'hui pourtant le temps était propice. Peu de nuages se pointaient à l'horizon, le ciel était d'un bleu profond et clair, la brise du vent légére et la neige parraissait moins compact sous les coussinets. Elle faisait 'poudreuse' et partait en éclat de pourssiere de neige lorsque l'on se roulait dedans où que l'on partait en sprint.

Les minutes, les heures étaient passées et pas la moindre proie n'avait daigner montrer le bout de son museau malgrès le beau temps qui persistait dans la matinée. Soon avait marché si longtemps qu'il avait finit par gagner la banquise de la sérénité. Elle portait d'ailleurs bien son nom. A peine nous étions nous aventuré sur celle ci que l'atmosphere paisible et calme vous saisissait, vous embrasé tout le corp. Vous aviez l'impression de flotter au dessus des couches de glaces, d'etre porter par le doux souffle du vent.
Mais cette sensation n'était que mirage, et vous auriez tort de vous fier aux apparences de plénitudes de cette banquise car en vérité celle ci regorgeait de dangers mais aussi et heureusement de nourriture, beaucoup plus nombreuse et diversifiée qu'en montagne. C'est pourquoi sous ses airs d'étendue de glace desertique se cachait en vérité tout un écosysteme, tout un équilibre alimentaire. Si l'on faisait d'avantage attention aux rochers qui apparaissaient plus loin sur les berges de la glaces, l'on pouvait s'appercevoir que ce n'était pas de la pierre mais bien des animaux. Des morses. De gros mamifères aquatiques, tres lents avec d'immenses dents mais qui prenaient pourtant plaisir à venir s'installer sous les quelques rayons du soleil qui flitrait en ce pays si froid. Ce paysage parraissait si sauvage et surprenant qu'il donnait envie de crier à ne plus avoir de voix.

Sweet November se sentait comme cette banquise, comme ce paysage, aussi froid, aussi infléxible, aussi magnifique et surprenant. La neige, la glace, le froid, personne ne pouvait mieux connaitre l'ensemble de ces éléments que le loup gris. Il était né avec cette neige éternelle qui le réchauffait pourtant depuis toujours comme jamais une louve n'avait su le faire. Et bien que ses parents aient été des Devils, ils avaient décidé que se serait en ces terres glaciales que naitrait leur premier et dernier louveteau. Pourquoi? Allez savoir.
Le loup qui se sentait plus libre, plus fou et plus sauvage que jamais se mit à courrir avec rapidité sur la glace, griffes sorties pour ne pas glisser sur celle ci. Il avait son regard doré fixé droit devant lui. Il voulait atteindre l'arche qui se formait au dessus de l'Océan faisant face avec majesté à la baquise, venant l'épouser à son grès sous l'écume des vagues.
Lorsque Sweet November détourna un instant son regard en direction de cette eau salée et si purifiante, il appercu la silhouette d'un de ces confreres. Il n'aimait guère la présence d'autres loups, surtout lorsqu'il était ainsi ou plutot lorsqu'il voulait etre ainsi. Seul et non observé.
Aussi fut il volte face avec agilité et stoppa quelques metres plus loin sa course. Il se teint bien droit, les oreilles hautes et dressés sur le haut de sa tete, le regard aussi infléxible, glacial et transpercant que le paysage environnent. Sans un bruit sans un mot, il tentait en vainc d'appercevoir le visage de l'étranger. Apres tout, peut etre le connaissait-il? Mais celà serait tout de meme étonnant...

Invité

Quel que soit l'endroit où on se trouve, la neige est la même. Le froid également, ainsi que le vent, la glace, tout cela ne change jamais. Je n'ai jamais connu que mes terres natales et le nord de Wolf Angel, comme exemple, mais ces deux lieux sont si différents que je pense que cette loi doit être la même à peu près partout. J'aimerai tout de même bien m'en assurer, mais ce n'est pas pour rien que pap's m'a envoyé ici, je ne peux pas partir à l'aventure à la recherche d'autres lieux enneigés.. Tant pis, ce n'est pas bien grave.

Le vent du nord était plus que capricieux, et apportait une odeur à votre museau pour l'en dérober la seconde suivante. Néanmoins, le loup gris-argent parvint à sentir celle d'un autre loup. Il releva la tête sans pourtant se relever, et chercha à situer exactement l'endroit où se tenait ce loup. Fenrir était toujours ravi de faire de nouveles connaissances, même s'ils n'appartenaient pas à sa meute. L'odeur qu'il avait captée était sans aucun doute celle d 'un solitaire, même s'il fallait se méfier aussi un peu des solitaires, car quelques-uns d'entre eux étaient des espions.
Cependant, comme vous vous en doutez peut-être, Fenrir n'était pas du genre à s'inquiéter pour si peu. De toute façon, sa meute n'avait rien à cacher qui ne fût déjà connu de tous, et lui n'aimait pas beaucoup mentir. Bon, il ne répondait pas toujours la stricte vérité et aimait bien faire marcher ses interlocuteurs, mais c'était plus un jeu qu'autre chose. Quand il ne pouvait pas esquiver une question, au lieu de raconter un quelconque mensonge, il préférait souvent dire "Je ne peux pas te répondre" ou une phrase du même genre. Mais ça n'arrivait vraiment pas souvent.

Enfin, les yeux "vert sapin" de Fenrir, comme il aimait lui-même à les appeler, se posèrent sur la silhouette de l'inconnu. Le mâle fut tout de suite frappé par leur ressemblance. Ils étaient tous deux grands et de teintes grises, bien qu'ils y a beaucoup de différence entre eux qui les rendaient impossible à confondre, à moins d'être perdu dans le pire de blizzards.
Le loup gris-argent se leva, sans prendre la peine de s'ébrouer. On n'avait pas vraiment l'impression d'avoir à faire avec un loup adulte - encore moins un demi-dieu - mais plutôt avec un gosse assez turbulent. En fait, le caractère de Fenrir collait à merveille avec cette description : un gosse assez turbulent. Son sans-gêne choquait parfois les loups, et son manque d'ambiguïté était parfois cruel, sans qu'il ne s'en rende compte. Il avait du mal à appréhender certaines notions, comme celle de la solitude - il avait grandi et vécu avec une ribambelle de boules de poils surexcitées appelées "petits frères", qui lui sautaient dessus à chaque pas. Au début, il avait eu encore plus de mal à assimiler le fait que la plupart des loups n'aimaient pas beaucoup le froid. Pour lui, avoir froid, c'était aussi naturel que de respirer et il ne saisissait pas le concept, non plus, de mourir de froid. Lui qui avait toujous était persuadé que le froid ne pouvait pas faire de mal... L'était déçu, le p'tit Fenrir.

Le mâle partit au petit trot vers l'inconnu, sa queue remuant légèrement. L'inconnu n'allait pas couper à une visite de Fenrir, car de même que la principe de solitude était difficile à comprendre pour lui, l'intimité n'avait guère de sens à ses yeux et il ne lui venait pas à l'esprit qu'on puisse venir ici pour être tranquille. C'était inconcevable.
Il ne fallu pas longtemps aux grandes foulées du mâle gris-argent pour rejoindre l'autre mâle gris.

- Coucou !

Voici un bel exemple du sans-gêne de Fenrir. Il était toujours direct, allait droit au but et tournait rarement autour du pot. Il ne vouvoyait jamais personne et s'adressait toujours aux inconnus comme à de vieux copains, ce qui pouvait être surprenant.
Oui, Fenrir était un loup symapthique à bien des égards, même s'il était carrément étrange et parfois incompréhensible. Il était parfois étonnament cultivé sur un sujet et posait ensuite des questions bêtes sur des sujets pourtant courants.

Invité

Apres avoir vaguement observé l'inconnu, Sweet November détourna son regard vers un rivage plus lointain. Peut n'y aurait il personne là bas? Du moins pas de loup... Aussi tot dit, aussitot fait, le loup gris n'avais pas pour habitude de se poser trop de question et encore moins d'hésiter pendant une éternité. Dès qu'une idée, une futile et étrange envie le prenait il la suivait, se laissant bercer par ses douces pensées et la mélodie enchanteresque du silence. C'est pour quoi apres avoir détaché son attention de l'étranger, il s'engagea de nouveau sur la banquise, d'un pas décidé mais pas trop rapide. Après tout il avait toute la jounée non?
Mais à peine eut il le temps de faire quelque mètre qu'un:

Coucou!

Vint sifler entre ses oreilles. Il roula des yeux et ne prit pas la peine de se retourner mais il inclina lègerement la tete sur le coté pour appercevoir le jeune male qui s'avancait vers lui. Son pelage était d'un gris argent mais qui n'avait rien avoir avec celui de Soon. Celui ci n'était pas uniforme et cela changeait tout! Ses yeux émeuraudes tranchaient à merveille avec cette apprence plutot sombre tandis que ceux de Sweet November étaient d'un rouge braise, mélangés à de petites 'paillettes' d'or. L'inconnu se montrait assez grand mais pas plus que notre cher petit Soon qui avait la particularité d'etre de tres grande taille. Lors de son enfance il en avait souffert, les autres s'étaient moqués de lui mais avec le temps il avait appris que celà accordait certains avantages. La voix du loup aux yeux vert sapin était tonique et direct. Sweet avait l'habitude qu'on l'abordode ainsi mais dieu sait qu'il n'aimait pas ca. Il ne savait la plupart du temps pas quoi dire, car rien ne lui semblait vraiment 'utile'. Exépté lors de la saison des chaleurs, où il savait se montrer galant avec les femelles pour assouvir certains 'besoins'. La cosette c'était pas son truc, non vraiment pas, lui il aimait réver et etre seul au milieu d'une nature endormie. Parodoxal pour un loup non? Eux qui ont tant l'esprit de la hiérarchie imprégné dans leur sang, mais ce n'était pas de l'avie de Sweet November, non lui il n'aimait pas les bavadarges incéssents, les loupiots qui courent partout à la naissance, dormir les uns sur les autres ... BEURK qu'elle horreur. Aujourd'hui encore il se demande parfois comment il a pu vivre deux ans au sain d'une meute lorsqu'il était enfant. Par obligation présume t'il.
Il finit par croiser ses pattes avant afin de faire face à l'étranger qui semblait l'observer scrupuleusement. Et lacha ses quelques froides paroles.

Quoi?
Qu'est ce que tu veux, toi?

Son regard bien que dans les teintes chaudes semblait s'etre éteint, étouffé par un torent de glace. Ils froncaient les sourcils tandis que sa queue se balancait de droite à gauche au rythme de son coeur. Les oreilles bien dressées il était presque immobile attendant la réponse du visiteur qui n'était pour ainsi dire pas tres bien accueillit...

Invité

Beuh, l'est pas très sympa, celui-là. Mais c'est pas grave, je m'en fiche. Après tout, y'a beaucoup de loups qui se méfient étrangement des inconnus, et là, on se connaît pas. De plus, il a pas l'air bavard, mais ça non plus c'est pas grave. Le silence ne me dérange pas, et puis, je peux éventuellement faire la discussion pour deux. Na.

Beaucoup de loups auraient mal réagi à l'acceuil désagréable du Gris, comme Fenrir s'était décidé à l'appeler tant qu'il ne connaîtrai pas son nom. Certains auraient tout simplement été refroidis et auraient tourné les talons, d'autres se serraient fâchés ou, décidés à l'embêter, se seraient simplmeent confortés dans l'idée de lui casser les pieds.
Mais il fallait plus qu'une douche froide pour décourager Fenrir. Non, en fait, il serait plus juste de dire que Fenrir appréciait particulièrement les douches froides, étant un adepte des températures polaires.

- Vivre, pardi.

Le mâle gris-argent avait pris la question du Gris au sens propre et lui avait répondu ce qu'il comptait faire dans sa vie. C'est-à-dire, vivre. Il raffolait de la vie. Elle était la larme de la lune, une étincelle de soleil, un fragment de glace et une douce brise rafraîchisssante. Il ne vivait que pour vivre. Fenrir était un loup très attaché aux valeurs simples de cette vie qu'il aimait tant, il n'aimait pas se la compliquer - et c'est bien pour ça qu'il ne comprennait pas grand-chose à la guerre qui déchirait le monde de WA. En fait, il n'essayait pas tellement de la comprendre. Il ne voyait dans cet affrontement que deux groupes de loups qui se tapaient dessus "pour de vrai"
Ah oui, une autre des expression de Fenrir : "pour de vrai". Il classait toutes les choses de la vie en ce qui était un jeu et ce qui ne l'était pas, qui était "pour de vrai". Par exemple, il adorait se bagarrer, mais pas "pour de vrai" car il n'aimait pas particulièrement tuer d'autres loups. Le rire était l'un de ses moteurs principaux pour croquer la vie à pleines dents.

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