Nouvelle Fantastique =)

Invité

Salut ! Alors en français on devait faire une nouvelle fantastique à partir d'un article sur la tempête de 87 en Bretagne et j'ai pondu ça xD *cot cot*

Bon pour l'instant c'est un brouillon, j'vous demande juste un peu de votre temps et un ptit avis, merci =)

Ce matin là le ciel était clair au dessus de la Bretagne. Une brise légère faisait le tour de la maison, ne laissant rien paraître du chaos qui allait suivre... J'étais sur ma terrasse, un livre à la main, profitant du soleil qui avait enfin montré le bout de son nez. Vers six heures les nuages avaient déserté le ciel encore rosé du levé du soleil, comme aspirés par un courant d'air étrangement puissant. J'étais un de ces anarchistes du progrès et n'avait ni radio ni télévision, nulle information ne parvenais jusqu'à moi par ces moyens, j'avais le journal et les ragots et ça me suffisait amplement. Depuis tout petit je rejetais toute forme de modernité, allant jusqu'à protester parfois quand on me servait de l'eau du robinet. Heureusement, cette manie dérangeante me passa et je suis plus tolérant aujourd'hui. Le ronronnement des tondeuses sorties par ce beau temps emplissait mes oreilles, me tirant un sourire, l'odeur d'herbe coupée envahissait l'air, la rumeur du village montait jusqu'à moi et j'adorai cela. Satisfait, je passait ma main dans mes cheveux, en les ébouriffant, comme pour me réveiller. A y réfléchir plus sérieusement l'air devenait de plus en plus lourd et rester éveillé était difficile. Avec étonnement je sentis que mon T-shirt était trempé de sueur. Je levais un sourcil, cherchant à comprendre le pourquoi du comment quand je me rendit compte du silence effrayant qui s'était abattu sur le village. Je me mis debout, jetant un coup d'œil autour de moi, cherchant la trace des voisins, et je ne trouvai rien. Un grincement attira mon attention, régulier et lugubre. A quelques mètres de là le jardin des enfants était vide et la balançoire se balançait sans que personne ne la pousse. Un frisson me parcouru l'échine et je me rendis compte que la luminosité avait soudainement baissé. Avec inquiétude je levais les yeux, craignant ce que je risquais de découvrir là haut. Des nuages noirs arrivaient du Sud, précédés par de gros paquets de pluie qui grisaient le ciel en un présage funeste. Un bruit de démarrage rapide
me fit tourner la tête et je vis une grosse jeep partir à fond de train vers l'ouest, à l'opposé de ces sinistres nuages. Je haussais les épaules, une petite tempête ne ferait pas de gros dégâts. Je ne compris que bien plus tard combien je me trompais.

D'un coup, des pluies torrentielles s'abattirent sur moi, incroyablement violentes, m'écrasant littéralement sur le sol. L'herbe soigneusement entretenue de mon jardin devint rapidement boue, puis rivières marrons qui entrainaient tout sur leur passage: dévastatrices. Je me relevais péniblement, la boue se collait à moi, rendant ma tâche plus dure encore. La pluie était si forte que j'avais du mal à trouver un peu d'oxygène autour de moi et l'eau commençait à monter. La panique m'atteint, une boule se forma dans mon estomac tandis que je m'élançais vers la baie vitrée de ma maison qui était restée ouverte. Je me précipitais à l'intérieur et la fermait le plus vite possible. A bout de souffle, je m'appuyais contre la vitre et me laissait glisser jusqu'au carrelage froid, essayant en vain de trouver une explication plausible. Mes mains se posèrent au sol et je les relevais rapidement devant mes yeux, me rendant compte que le carrelage était couvert d'une boue rougeâtre, comme si elle était pleine de sang. Je sautais sur mes jambes en n'ayant qu'une envie, me trouver loin de là, en compagnie de ma famille et de ceux que j'aimais. Et j'étais là, seul avec ma terreur et l'horrible sentiment que je n'en sortirais pas vivant. Impossible, il devait y avoir une raison rationnelle. Je cherchais désespérément le journal des yeux et je l'aperçu sur le sol, à moitié recouvert de boue. Il se déchira en lambeaux malodorants lorsque je m'en saisis et je perdis tout espoir de pouvoir le lire pour y trouver des informations. D'après le bruit effrayant que je pouvais entendre au dessus de moi, la pluie malmenait mon pauvre toit. Soudain, la pluie cessa et je crus la tempête finie. Avec précaution, je m'approchait de la baie vitrée, constatant les dégâts occasionnés. Toute mon année à essayer de rendre ce jardin joli était fichue, je repartais de zéro. Je jetait un coup d'œil rapide au ciel pour me rendre compte que si les nuages gris étaient partis, c'était les noirs qui étaient au dessus de moi à présent. Imprudemment, j'ouvrais la baie vitrée, comme attiré par cet étrange phénomène. C'était incroyable. On aurait dit des volutes de fumée tellement noire qu'elle aurait put sortir des enfers. L'enfer se déroulait d'est en ouest, jusqu'à l'horizon, cachant le dernier rayon de soleil qui essayait d'apporter un peu de lumière a ce monde destiné à la destruction et au chaos. Un éclair se détacha soudain de la nue, pulvérisant l'arbre qui était à une dizaine de mètres de moi. Le bruit de l'ouragan se rapprochait, vacarme incessant, on aurait dit des plaintes montées des abysses, gémissantes, tourmentées par l'apocalypse qui se préparait sous mes yeux effrayés. Le vent était de plus en plus fort, il avait arraché impitoyablement toutes les feuilles des arbres avoisinants et les avait emporté au loin comme on pousse une miette de pain du bout du doigt. L'arbre brulait, perdait sa vie devant moi et il me semblait entendre ses cris d'agonie. Je reculais, épouvanté par l'immensité qui allait s'abattre sur la Bretagne, sur moi, et mon pied se pris dans une racine. Une lueur maladive éclairait encore mon jardin et la foudre frappa une deuxième fois, juste à l'endroit où je me trouvais quelques secondes avant ma chute. Je hurlais avec effroi mais mon cri se perdit dans le vent comme un couinement inaudible. Le tonnerre retentit, me perçant les oreilles tandis que je continuait d'hurler jusqu'à que je n'aie plus de souffle. Je pris ma tête entre mes mains, comme pour empêcher le son horrible de s'infiltrer dans ma tête. Je tremblais et me recroquevillait sur moi même. Un troisième éclair foudroya la maison d'en face et me ramena à la raison et je me mis à ramper jusqu'à la terrasse, m'agrippant aux quelques herbes qui avaient tenu le choc, avançant lentement, trop lentement. Mes bras me faisaient souffrir atrocement et j'essayai de résister contre le tourbillon qui m'attirait vers lui irrésistiblement. Je parvins enfin à m'accrocher au mur et je longeais la maison avec difficulté. Un arbre s'abattit au fond de mon jardin dans un craquement digne d'une avalanche. Dans un dernier effort, je me tractais jusqu'à l'intérieur et essayai de me trouver un coin plus à l'abri du vent. Les fenêtres éclatèrent dans un cri strident et un éclat de verre se planta dans mon bras, m'arrachant un cri de douleur. Des feuilles volaient partout dans la maison et je me plaquais contre le mur violemment, évitant de justesse mon frigo qui tombait lourdement en avant, écrasant tout sur son passage. L'unique lampe qui avait résisté grésilla et s'éteint en emportant avec elle mon dernier bastion avant de céder à la folie. Le vent hurlait autour de moi et j'hurlais avec lui. Un horrible craquement retentit, la maison trembla et le plafond s'effondra sur moi, me plongeant dans une inconscience salvatrice comparée à l'enfer qui sévissait autour de moi et tout ne fut que noir et silence.

Une lumière aveuglante me fit ouvrir les yeux, fit renaitre avec elle la douleur. Je me tins le bras en grinçant des dents. Où étais-je ? Mes pupilles se rétractèrent et je put discerner les formes de trois plaques de platre renforcées de lattes de métal qui formaient une arche au dessus de moi. Péniblement je les repoussait avec mon bras valide, la peur au ventre. Qu'était devenu le monde que je connaissait ? Je fermais les yeux, n'osant pas voir ce désastre. Quand je fus prêt, j'ouvris un oeil puis l'autre et ma bouche s'ouvrit béatement. Tout n'était que champ de ruine autour de moi et je reconnaissait à peine le village dans lequel je vivais depuis quatre ans. Toutes les maisons avaient été balayées par la puissance de l'ouragan, il n'en restait que quelques unes debout et elles étaient en mauvais état. Les jardins étaient parsemés de briques et de déchets arrachés à leur point d'origine et déposés la par la tempête. Il n'y avait plus un arbre debout àun kilomètre à la ronde. De ma maison il ne restait que gravas et morceaux d'ardoise brisées sous le choc. Sans voix, je n'appelait pas mes voisins et cherchait simplement des yeux un signe de vie dans ces décombres. Rien ne bougeait, le calme après la tempête. Soudain une lumière rouge m'aveugla, sortie d'on ne sait où. La peur revint, aussi intense qu'elle l'avait été quelques heures auparavant. Une voix se détacha, tranchant avec le silence qui régnait en ces lieux.

-Hey ! Ne bougez pas, nous arrivons ! Un survivant les gars !

Je regardais le gros camion de pompier arriver sans vraiment y croire. Deux hommes en jaune descendirent du camion pour me venir en aide. D'un coup, la fatigue me tomba sur les épaules et des larmes coulèrent de mes yeux, larmes de joies et de bonheur que tout soit fini, enfin. Je me laissais glisser lentement et tombait sur une plaque de platre qui soutint bravement mon poids, n'ayant qu'une envie, sombrer dans un sommeil profond, oublier, voir ma famille et passer à autre chose.

Invité

Pas d'avis ? xD

C'est si nul que ça ? x3

Invité

♥

Invité

Mdrr merci Qeleria !

Ça t'as vraiment pris à cœur à ce point ? x3 Cool c'est ce que je voulais faire ressentir =)
mééuuh il est pas bête xD j'aurais fait la même chose moi xD

Invité

J'ADORE Arynette !
C'est extra, vraiment =D
La suite, et plus viet que ça, allez ! xD

Invité

Une suite ? xD

Bah si vous la voulez et si j'ai du temps et de l'inspi pourquoi pas mais c'est une nouvelle et la fin est censée être la ^^

Invité

Invité

Merchi Qwaqwa !! :1: :1: :1: :21:

Invité

De rien <3

Invité

Elle est vraiment sympa ^^ Juste en curiosité, t'as eu combien, en cours avec cette nouvelle digne d'un écrivain ?

Invité

xDD Euuh bonne question ! Je me souviens que j'ai du la lire devant tout le monde (jte dis pas la longueur u_u) mais je crois que c'était pas noté finalement.
Mais la prof était contente de moi =P

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