| | | Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] |    |
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 ![Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] ![Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 05.02.09 17:56 | |
| Je n'aime pas être dérangée...
Pv Sheïtane Le soleil n'était pas encore levé, mais l'aube allait alors bientôt commencer. La nuit était encore en possession du bas monde, l'obscurité rôdait entre chaque arbre, à travers chaque ombre. La lumière de l'astre lunaire - qui déclinait lentement à l'horizon - pâlissait au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. Tous les animaux nocturnes s'apprêtaient à regagner leurs abris et à tomber dans les bras de Morphée tandis que les plus matinaux des êtres vivant sous les rayons du soleil venaient à peine de se lever. Cependant, sur les terres de l'Est, une silhouette sombre se dirigeait à lentes foulées vers la terre dévastée. Une louve, dont la fourrure noire ondulait avec légèreté sur la brise de l’aube. Elle ne laissait pas ses pas la guider au hasard, ayant un but très précis en tête, celui d'atteindre la plaine qui servait de terre d'entraînement à tous les loups de sa meute, les Devils.
Mépsis déboucha sur la plaine alors que les premiers rayons du soleil faisaient leur apparition, teintant le ciel sombre de couleurs vives et chaudes. S'arrêtant dans son rythme cadencé, la tueuse d’élite leva la tête, et durant quelques secondes, regarda la voûte céleste. Elle était pile à l’heure. Ses yeux bruns se posèrent ensuite sur le vaste terrain qui se déroulait devant elle. Un sourire naquit sur sa gueule, l’heure de son entraînement quotidien était arrivée. Chaque jour elle venait en ces lieux pour entretenir et améliorer les capacités de chaque muscle de son corps, et pour rien au monde elle n’aurait raté ce rendez-vous journalier. L’aube était son moment préféré, car presque personne n’était dehors, et donc par conséquent elle ne serait pas dérangée. La louve reprit sa marche et s’engagea dans un tempo de course régulier. Elle fit ainsi le tour de la plaine, s’échauffant progressivement, puis s’attaqua aux choses sérieuses. Sans efforts apparents, elle franchit d’un bond un tronc d’arbre dénué d’écorce qui gisait à terre, avant de se diriger vers plusieurs rochers qui s’enchaînaient à la suite. Elle veillait à travailler sa respiration, à ne pas augmenter la vitesse des battements de son cœur. Méthodique, perfectionniste, oui, Mépsis l’était. Elle voulait être sans cesse au meilleur de sa forme, pour être prête le jour où il serait temps de livrer de nouveaux combats, aux côtés de sa meute.
[ Pas trop d'inspiration, désolée >.< ] |
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| | Sujet: Re: Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] 07.02.09 8:07 | |
| Le soleil, le soleil, un objet, une choses, que l'on trouve si habituel, se glisse dans quelques conversation, rageant quand il 'disparaît'. Pourquoi parlons toujours du soleil, comme si ce n'était que banal, alors que c'est grâce à lui que l'on était encore vivant ? Et pourquoi on pestait contre la pluie alors que c'est elle - par le biais des arbres - nous donnais de l'air a respiré ? Pourquoi, mais alors pourquoi il ne levait que maintenant son bout du nez. Éclairant la plaine de quelques rayons de soleil, une lumière divine, dit on. Rien de plus pur, rien de plus rond que le soleil, découpé par de faible nuage. Un spectacle magnifique, éclairant faiblement la rosée, on voyait enfin quelques nuages au dessus de nous, caché auparavant par la nuit. La nuit, oui Sheïtane l'aimait, c'était son moment préférée, ou tout était plongée dans l'obscurité, ou les animaux, habituée a dormir la nuit, prenait peur, tremblait légèrement, se cachant, sursautant a chaque petit bruit. La louve noir adorait faire peur a ces petits êtres, les réveiller, mais surtout s'entraîner, entraîner son regard. En attendant la guerre fatale plongée dans la plus grande des obscurité. Une bulle de rêve dans sa tête, une guerre pendant la nuit, se serait tellement une bonne idée ? Les Devils pouvaient attaquer les Angels pendant la nuit. On surprendrait alors ses batards pendant leur doux sommeille de contes de fées. Sheïtane n'y croyait plus, qu'un jour quelqu'un lui offre tout ce qu'elle avait rêvée pendant sa tendre enfance, mais tout ça était vite partit en quelques moments, elle était une Devil, une Tueuse, Une HellChild !
La blanche marchait d'un pas rapide et léger, mais a la fois sérieux et martelée. Voilà, enfin elle atteignait la plaine d'entraînement, elle voulait s'entraîner ici après le petit échauffement nocturne. Elle s'assit sur le sol frais de rosée et réfléchit quelques instants. Elle avait tuée un cerf après l'avoir coursée quelques minutes, elle ne l'avait pas mangée, non, elle n'avait pas eu faim, c'était un entraînement. Elle avait nagée, s'était approchée discrètement d'un ours puis repartit, elle le refit avec une chouette et une petite gerbille. Elle eut un sourire sadique en se rappelant le regard affolée et apeurée de la gerbille quand elle l'avait pris dans sa gorge. Elle avait lentement resserrée la pression, puis avant de tuée la gerbille, la reposa sur le sol afin qu'elle souffre. Oui, Sheïtane était une vraie sadique, on ne l'a refera pas ! Sa respiration avait été normale pendant tout le long. Même pendant sa course au cerf, elle avait l'habitude, ses muscles ne lui avaient jamais fait faux pas. Lentement, la grande blanche rouvra les yeux et vit au loin une louve noir galoper. Elle aussi s'entraînait... Sheïtane regarda la louve d'un œil noir, non, la compagnie ne lui plaisait vraiment pas, jamais cela ne lui avait plu.
* Dégage ! * |
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| | Sujet: Re: Je n'aime être pas dérangée... [ Pv Sheïtane ] 16.02.09 9:44 | |
| Mépsis était seule dans sa bulle. Plus rien à l'extérieur ne lui était important, tant elle était concentrée sur ce qu'elle faisait. Seul le bruit de ses pattes se posant sur le sol lui parvenait, le reste - chants des oiseaux, symphonie du vent - n'était qu'un murmure lointain, un mélange dont elle ne distinguait pas les bords. Son regard brun et fixe était rivé sur les prochains obstacles qu'elle allait franchir, calculant ses foulées et la distance qu'elle devait couvrir, accélérant le rythme puis le ralentissant, tout ça en quelques secondes à peine. Lorsqu'elle s'entraînait, la louve noire était seule, seule avec les muscles de son corps. Ainsi, elle ne s'était pas tout de suite rendue compte de la présence d'une autre louve sur la plaine d'entraînement. Ce ne fut que lorsque le vent tourna et lui apporta l'odeur forte de l'inconnue, qu'elle s'arrêta en pleine course, les griffes solidement plantées dans le sol. Elle leva le museau, huma à nouveau le courant d'air pour avoir plus d'informations sur sa congénère. Un frisson de déplaisir parcourut le corps de la tueuse quand elle sentit que l'autre ne se trouvait pas loin, peut-être même ici, toute proche. Ouvrant la gueule en dévoilant ses longs crocs, Mépsis fit un demi-tour sur elle-même et observa les environs. Mais plusieurs troncs d'arbre et rochers lui bouchaient la vue, lui empêchant de scruter la totalité de la plaine. Ses yeux balayèrent les quelques mètres autour d'elle, cherchant un rocher suffisamment grand pour lui servir de perchoir. Elle trouva son bonheur juste devant et, sans attendre une seconde de plus, grimpa dessus en un bond agile. En faisant ces quelques mouvements, elle n'avait pas émis un seul bruit, tout en silence, pas même un grondement énervé n'avait crû dans sa gorge. L'idée de continuer son entraînement sans porter d'importance à la présence de cette autre louve n'avait pas même effleuré son esprit. Du haut de son rocher, Mépsis ne mit pas longtemps à trouver la silhouette qui l'importunait. Il s'agissait d'une louve blanche, à la carrure impressionnante à première vue, mais elle ne pouvait en être totalement sûre, se trouvant trop loin pour lister tous les détails.
Aussitôt, la louve noire se jeta de son perchoir et atterrit sur le sol tout en délicatesse. Elle adopta un petit trottinement cependant rapide - avec lequel elle devenait infatigable, ce qui était très utile lorsqu'elle pourchassait des proies - et elle se dirigea sans hésiter vers l'autre tueuse - car elle avait depuis un bon moment reconnu une des tueuses Devils, sans pour autant pouvoir mettre un nom ou un semblant de caractéristiques sur sa silhouette. Son intention n'était pas de déclencher un combat, bien que l'on aurait pu le croire en voyant sa posture agressive, mais elle voulait juste que la louve blanche parte de la plaine, pour qu'elle puisse finir de s'entraîner tranquillement, en paix, sans être dérangée. Après tout, elle était arrivée ici la première, non ? Plus elle se rapprochait, plus une réalité s'imposait à l'esprit de Mépsis : la louve blanche était aussi forte, peut-être même plus forte qu'elle. Des muscles puissants et redoutables saillaient sous son pelage, et elle ne devait pas porter le rang de tueuse pour rien. La louve noire non plus, mais son fichu caractère lunatique envoyait toutes ses pensées négatives hors de sa tête. Elle était connue dans sa meute natale pour être entêtée comme personne dès qu'elle avait pris une décision, qui, en règle générale, n'était jamais très réfléchie. Après un court instant, elle était parvenue à la hauteur de sa congénère, en préservant tout de même quelques mètres de distance entre elles. Ses yeux bruns lançaient des éclairs, et sa gueule légèrement entrouverte laissait apercevoir ses crocs, les armes les plus fatales qu'elle ait jamais possédées. Elle laissa de longues secondes s'écouler, avant de prendre la parole :
« Auriez-vous l'amabilité et l'extrême obligence, très chère, de quitter cette plaine ? »
Sa voix, qu'elle avait fait exprès de prendre très aigüe et limpide, sans aucune trace de rage - à la manière des mégères Angels - ainsi que ses paroles ironiquement méprisantes, étaient complètement contradictoires avec le reste de son corps, qui bouillait de rage. Dans un autre contexte, cela aurait pu être amusant de constater l'humour que gardait Mépsis en toutes les situations, mais ici, la tension et la colère émanant de la tueuse étaient palpables. |
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