| | | Morwène _ Devil _ A finir |    |
| | Auteur | Message |
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  |  Sujet: Morwène _ Devil _ A finir  15.09.09 16:46 | |
| Morwène.
« Une histoire raconte qu’un jour le Diable fit une petite visiter sur terre. Il y découvrit un important rassemblement de sorcières, il en fut fier. Personne ne connaît le Diable comme un être agréable et doux, qui fait des petites visites sans réel but. A vrai dire, cette visite avait un but beaucoup moins charmant. Parmi toutes les immondes sorcières, le Malin choisit la plus puissante, mais celle-ci ne l’était que parce qu’elle était folle à lié. Pourquoi elle ? Le Diable semblait satisfait de son choix, et il offrit à cette sorcière la possibilité de porter son enfant. Un enfant mi-démon mi-sorcière. Au début, elle dit non. Mais on ne dit pas non au Diable… Comment parvint-il à lui faire un enfant, cela reste un mystère. Mais quoi qu’il en soit, 9 mois plus tard naquis une petite fille. Sa mère la nomma Morwène. »
D’après « L’épouvanteur » de Joseph Delanay.
Age indéfini.
« L’âge ne devrait pas être une référence après tout. C’est le temps que passe l’âme sur terre qui importe, et en l’occurrence, Morwène possède une âme très jeune, peut-être toute neuve. On reconnaît l’âge des âmes à la maturité du loup la portant en soi. Plus le loup est mature tôt, plus l’âme est vieille. Pourtant, il arrive un âge où l’âme elle-même meurt. On appelle ça la mort d’une étoile, comme il en né toutes les secondes, il en meurt aussi. Si on doit parler comme tous les autres, alors la loupiotte n’est qu’une enfant. Elle n’est rien de plus, juste une image d’un futur. Quand a son âme, existe-t-elle vraiment ? C’est difficile à dire, mais après tout, il faut avoir de l’espoir. Si l’âme de Morwène devait avoir un âge, alors on ne saurait plus vraiment lequel lui attribuer. Jeune ? Vieille ? Mais sur quel point se baser, puisque cette louve semble être loin des autres personnes. Il n’y a pas de normes ou de règles pour qualifier son âge, ni celui de son âme. Allez donc chercher quelque chose là où il n’y en a pas. »
Devil.
« Puisque la guerre doit éclater, il faut bien choisir un camp. Pour Morwène, son camp était déjà choisi à sa naissance. Quand on a ça dans le sang, il n’y a pas moyen de choisir. Lorsque cette petite boule de poil est né, on ne lui a pas dit : Veux-tu être de notre côté ? Elle devra se plier à la volonté de ses parents. C’est peut-être un bon choix, mais quoi qu’il en soit, elle n’a pas eu le temps de dire son petit mot. Il est vrai que sa meute est puissante, mais le sera-t-elle toujours autant quand Morwène sera adulte ? Cela est moins sûr. On ne devrait pas choisir avant de connaître, un louveteau serviable peut devenir un traître, un rebelle peut devenir un loup puissant. Les rejeter une fois adulte ? Pourquoi faire, ils connaissent déjà la meute par cœur. Les renvoyer de la meute serait offrir aux autres clans une occasion d’en connaître plus. Ne croyez pas qu’un rejeté va rester fidèle à son ancienne meute, et cela ne serait pas surprenant qu’il s’empresse de dire tout ce qu’il connaît et mieux, d’inventer. L’isolement pousse les gens à la traîtrise. Assumez vos choix, vous avez décidez de la choisir dans cette meute… »
Aucun grade fixe.
« A vrai dire, choisir un grade pour une personne sans caractère et sans âge, cela peut paraître un peu bizarre. Par ailleurs, Morwène ne serait sûrement pas apte à suivre le choix de ses parents, peu importe ce qu’ils espèrent de cette boule de poil. On ne choisit pas l’avenir de ses enfants. On peut toujours essayer de les orienter, mais jamais de décider pour eux. On les a mis au monde pour qu’ils volent de leurs propres ailes, pas de celles de leurs parents. Les attacher à vos choix ? Mais ils sont différents de vous ! On transmet peut-être sa couleur de fourrure, mais pas ses idées. Et malgré leur apprentissage, et il y a des choix que les parents ne pourront jamais influencer. »
Et si on parlait de moi ?
CARACTERE :
« Laissez-moi vous raconter une magnifique histoire. Quand Morwène ouvre les yeux, le soleil frémit. Cette louve n’est pas comme les autres, on ne sait pas comment la qualifier. Elle est inclassable, et pourtant elle a un caractère. Est-ce de la folie ? De la dangerosité ? De la manipulation, de le traîtrise, du jeu ? Ou bien est-elle tout simplement différente ? Chaque rencontre, chaque loup et louve pourra avoir sa propre version de cette créature. Haïssez là si ça vous permet de vous sentir plus puissant, ce n’est pas difficile de l’être. Ne vous risquez pas à l’aimer, ce serait trop bête. Pourquoi ne pas rester neutre auprès d’elle ? Ainsi, elle ne vous ennuiera pas, et vous aussi. Les mots sont trop simples, il serait difficile de décrire chaque parcelle de son caractère complexe. Un peu comme une jungle, tellement emmêlée et pourtant parfaitement rangée. Mais commençons par le plus simple, essayons de mettre un mot sur chacune de ses pensées à votre égard… N’ayez pas peur, elle n’est pas encore dangereuse. »
« Sachez avant tout qu’une tête pense, et vous juge. Dans chaque personne, Morwène voit une proie, plus ou moins faible, mais une proie. Elle donne l’impression de ne pas vous écouter, mais chacune de vos paroles s’enfoncent dans sa tête et n’en sortiront plus jamais. Que ce soit un jour, deux mois ou dix ans plus tard, elle sera capable de vous les redire. Oui, Morwène a une mémoire impressionnante. Elle se souvient de la couleur du ciel ce jour-là, le chant des oiseaux. De votre respiration au tout bruissement de vos pattes sur le sol humide. Chacun de vos gestes et une arme qui se retourne contre vous, une attaque par derrière, traîtresse mais existante. Quand elle vous fixe, c’est qu’elle s’intéresse à vous. Ce n’est pas rare, ne prenez pas vos airs de princes ou de philosophes qui sont capable de capter l’attention d’une louve. Quand elle vous écoute, elle dévore vos paroles et vos gestes, vos tics. Elle adore votre façon de prendre une courte inspiration entre chaque phrase. Elle vous affiche en haut de son monde, vous êtes sa plus belle proie, sa plus belle conquête. Vous voir souffrir l’obsède, la rend folle, elle rêve de posséder vos atouts, vos traits. Comment vous pensez, à quoi vous pensez ? Que vous lui dîtes chacune de vos plus profondes pensées, vos états d’âmes. Elle se passionne pour tout ce qui vit, parce que ce qui vit meurt. Et dès que la mort joue un rôle quelque part, alors elle est incapable de s’en détacher. Son monde est tissé de la longue cape de la Faucheuse. Vous respirez l’air qu’elle invente, et cet air provient du souffle de la mort. Elle s’approche de vous, de son regard vous incite à continuer à parler. Et pourtant, vous commencez à vous sentir mal, car son regard prend une lueur de folie. Vous vous sentez oppresser, elle vous oppresse. Son regard vous transperce, vous glace. Elle semble ricaner, comme si soudain la petite loupiotte était le Diable en personne. Pourquoi ne parle-t-elle pas ? Vous ne dîtes rien de bien passionnant, mais elle vous boit littéralement. La folie est désormais comme peinte sur le visage de la louve autrefois innocente. Quand vous reculez, elle gronde, ricane. Elle dévoile ses longs crocs, elle joue. Elle ne vous laissera pas partir, elle vous aime trop. Elle veut que vous aussi, vous sentiez la mort et que vous lui disiez comment c’est. Alors elle vous fera goûter l’odeur âcre de son monde, et ses paroles vous ligoteront sur place. Quand ses longues griffes trancheront votre gorge, vous regretterez et vous haïrez les gosses. Puis, elle vous demandera de tout lui raconter dans les détails. Quel dommage, elle essayera de vous réveiller. Elle ne comprend pas que la mort est le dernier chemin sans retour. Elle vous tuera sans vouloir vous ôter la vie… »
« Morwène est glauque, morbide, violente et agressive. Elle ne voit pas le monde comme vous : vous voyez un arbre avec des feuilles, elle voit un arbre mort avec un mort qui se balance. Vous voyez une fleur, elle voit une rose sanglante. Sa vue est faussée par la folie (si c’est de la folie). Elle aime rire, cette louve aime quand les gens la font rire et qu’elle s’amuse. Vos jeux l’amuseront au début, puis elle changera les règles et mixera votre jeu à sa façon. Vous ne devrez plus sauter d’un mètre, mais de quinze mètres. Vous ne devrez plus tuer une biche, mais un loup. Les chatouilles seront des griffures, les coups de langue seront des morsures. Et vous courrez pour vous échapper de son emprise folle. Morwène rit aussi souvent seule, elle s’amuse avec elle-même. Courir derrière sa queue, faire souffrir des oiseaux. Le pire est pourtant qu’elle est incapable de changer. Lui faire la morale des heures, la torturer, lui faire des câlins à la sauce bisounours, rien n’y fera. Une fois que vos paroles parlent d’elle, Morwène s’en désintéresse profondément et le plus souvent, elle s’en va. Pourtant toutes ses actions partent d’un bon fond : vous chasser un lapin, mais vous manger avec. Vous aidez à traverser un torrent, mais vous poussez dedans au dernier moment pour vous apprendre à nager. C’est dans sa tête que les choses dérapent, dès qu’elle décide de s’investir, tout va de travers. Alors, Morwène finit par être seule… »
« La solitude de Morwène sont des cris en silence, des appels désespérés. Elle ne peut pas vivre sans compagnie, elle devient alors une personne assoiffée de personne. Elle vous pourchassera, juste pour vous arracher une petite plainte et satisfaire son désir, soulager sa solitude. Après plusieurs heures à jour toute seule, elle se rend compte que plus personne n’est là. Alors le désir de sang commence à la ronger. Si une personne passe au début de son envie, elle ne risque rien à part de voir une boule de poil lui bondir dessus et lui faire des léchouilles partout. Mais si c’est après plusieurs heures, voir des jours de solitude, alors le seul moyen de la calmer, c’est de l’attacher et de rester à côté d’elle pour qu’elle se calme. Ou bien lui dire que vous allez lui raconter une histoire. Sinon, prenez vous pattes à votre cou. Morwène a beaucoup de mal à faire la différence entre sa famille et le reste du monde, mise à part le fait qu’elle n’arrive pas à leur faire du mal. Ils sont les seuls capables de l’approcher sans craindre un brusque coup de crocs. Elle se sent ridicule face à son père ou sa mère. Dans des moments très rares de lucidité, elle comprend qu’elle est différente et dangereuse. Elle voit comment sa mère l’aime, mais dans le regard noir de celle-ci, la douleur et la tristesse s’y lise. Morwène sait qu’elle est un danger, une erreur, mais elle n’arrive pas à s’arranger. Dès l’instant où elle tente d’être comme les autres, sa lucidité se perd dans ses rêves impossibles. Alors elle oubli toutes ses promesses de sagesse, et vous redevenez sa passion mortelle… » |
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| | Sujet: Re: Morwène _ Devil _ A finir 15.09.09 16:46 | |
| DESCRIPTION LOUVETEAU :« Décrire cette loupiotte pourrait être très simple, dire les mots basiques : petite, grande, musclée, noir, blanche, etc.… Mais Morwène ne mériterait d’être mise dans le même sac que les autres, elle s’y perdrait et y mourrait. Pour elle, il faut de la poésie, du grand art, il faut l’intéresser avec de vrais mots. Quand Morwène se met à marcher, on voit qu’elle appartient une famille de louves puissantes, autant du côté de son père que de sa mère. De chacun de longs pas, une impression de grâce s’échappe. Mais la petite ne l’est vraiment que dans des rares moments, car sinon elle est maladroite. Elle ne tient pas bien sur ses pattes, elle trébuche et roule par terre. Elle a une fourrure noire et soyeuse, mais celle-ci n’est jamais propre. En effet, du fait que la louve tombe sans arrêt, elle est toujours pleine de boue, de feuilles. Elle a des petits crocs, mais comme son père, lors d’une bataille, ceux-ci poussent légèrement. Elle est encore petite, mais ils sont déjà assez tranchants pour tuer des animaux plus gros qu’elle. Mais elle s’en sert rarement préférant de loin ses griffes avec lesquelles elle peut jouer sans limite. Un sourire orne toujours ses babines, il ne passe jamais une seconde sans que son visage soit traversé par une émotion puissante. Du fait de sa folie, chaque émotion ressentit par Morwène sont décuplées. Son visage est le premier endroit à regarder avant de l’approcher, on y lit son état d’âme. Même s’il y a toujours un risque, car son tempérament agressif et lunatique influence ses actions. La plupart du temps, elle sourit simplement, un grand et large sourire de gamin. Pourtant, ses yeux brillent d’une lueur profonde de malice et de folie. En parlant de ses yeux, celle-ci possède un œil noir profond et un œil rouge. Mais c’est plus compliqué… Lorsque Morwène ne combat pas ou n’est pas dans une de ses crises de folie, elle conserve son œil rouge fermé. Oui, la loupiotte se balade avec un œil ouvert, son œil noir. Celui-ci provient de sa mère, avec la même impression de vide profond, de néant. Quand à son œil rouge, lorsqu’elle l’ouvre, il flambe votre âme. Ce n’est pas une petite flamme qui y brille, mais un feu d’Enfer qui ravage tout sur son passage. Morwène a peur de son œil, quand elle se regarde dans l’eau et qu’elle voit la couleur rouge sang, elle gémit et tremble. Même son propre œil la terrifie. Quand elle pleure, son visage noyé sous les larmes se nettoie, et on peut y lire la tristesse sans fin qui ronge cet être malade. Quand elle se balade toute seule, en jouant avec le vent et en se parlant, quand elle ne fait pas attention à sa démarche, on dirait qu’elle flotte au dessus du sol. Elle danse littéralement, bondissant entre les particules de poussières en pensant les éviter. Elle ressemble aux enfants dans les contes : toujours joyeuse, ceux qui la voit on envie de se joindre à sa folle danse. Malheureux sera celui qui pensera pouvoir l’imiter et l’accompagner. De ses mouvements inoffensifs naîtra la haine, de son sourire naïf sortira le poison, et de sa paupière fermée apparaîtra un œil rouge sanglant, dégoulinant de puissance et de haine. On ne joue pas avec les fées, elles s’amusent trop bien toutes seules. Il faut juste admirer la petite danser, et avoir pitié de cet être seul, mais qui ne s’en rend pas compte. » DESCRIPTION ADULTE : « Regardez bien, vous ne la verrait qu’une fois. Cette louve qui parcourut les terres, ivre de sa folie et de vos paroles. Elle sera votre dernière vision, vous ne verrez que son unique œil noir, sa fourrure des abysses onduler gracieusement au vent. La loupiotte maladroite a disparue, elle est devenue ce monstre que tout le monde craignait de voir un jour débarquer. Quand elle ouvrira grand la gueule, que ses crocs dépasseront de se mâchoire, quand un hurlement s’échappera de sa gorge, vous aurez peur. Elle se balade, noyée dans ses souvenirs et dans sa folie. Ombre qui glisse sur le sol, serpent assoiffé de votre sang. Elle ne joue plus avec le vent, mais avec les fils de la vie, en coupant sans faire exprès. Quand ses longues griffes couperont sans un bruit votre peau, et qu’elle rira. Puis, soudain, son visage haineux se transforma en tristesse et elle partira, sans vous achevez, on ne sait pas pourquoi. Son long corps de princesse disparaîtra dans les noirceurs de la folie, le monde où Morwène vit sans arrêt. Sous la pleine lune, quand elle prendra un bain, vous verrez une magnifique créature, qui semble irréelle. Comme si, en un coup de vent, la belle illusion pouvait disparaître. Ses longues oreilles fines pointées sur son crâne, quand un sourire doux ornera son visage d’ange. Elle penchera la tête sur le côté et appellera votre âme à la rejoindre d’un jappement. Quand elle tournera autour de vous, toute heureuse d’avoir trouvé un compagnon, de ses gestes naîtront des fées et des étoiles. De sa grâce viendra le torrent qui ravagera votre vie. Sa longue queue fouettera le vent, elle se mettra debout sur ses pattes arrière et hurlera à la Lune. Douée pour l’équilibre, elle marche sur les branches des arbres, joue avec les abîmes en suivant les bords escarpés d’un ravin. Mais n’ayez crainte, elle peut très bien se débrouiller seule. Puissante, rapide, quand Morwène part à la chasse, plus rien ne l’arrête. Si vous volez sa proie, alors vous deviendrez la sienne. Les combats son très rare, elle ne s’est jamais entraînée étant petite. Son art lui vient sur le coup, mais il faut la voir, c’est quelque chose. Maladroite, elle rate les trois quarts de ses coups et s’écrase sur le sol. On a presque peine à la tuer, cette louve adulte incapable de se défendre seule. Elle n’a qu’un œil, enfin vous le croyez… Tuez la maintenant ! Car lorsqu’elle ouvrira son œil rouge, alors se sera la fin : la votre. Comme un tissu volant elle se lèvera. Elle sera silencieuse, rapide, sans une bavure. Vous auriez dus, pourquoi attendre qu’elle se relève ? Cette louve ne vivra peut-être pas longtemps, car elle est extrêmement faible face aux maladies, et elle frôle la mort à chaque fois qu’elle attrape un rhum. Morwène est belle, rapide, forte, mais plus que tout, elle donne l’impression d’être fragile. L’illusion, la belle araignée qui tue, le papillon mortel. Le nuage annonçant un éclair… »
Dernière édition par » Sacramenter le 17.09.09 16:51, édité 1 fois |
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