Wolf Angel
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 Comme deux lianes qui s'entremêlent.

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MessageSujet: Comme deux lianes qui s'entremêlent.   Comme deux lianes qui s'entremêlent. I_icon_minitime14.09.09 11:11

Comme deux Lianes qui s'entremêlent.
SACRAMENTER & REAGAN


    Me faufilant entre deux lianes entremêlaient, glissant sur le sol mousseux. Mes pattes noires se posant avec délicatesse sur la roche, mon odeur Devil emplissant l’air. Mes oreilles droites sur ma tête, je marchais au hasard. Je me sentais bien, j’aimais cet endroit oppressant et pourtant accueillant. Je me sentais calme, loin de tous les problèmes. Je ne resterais pas longtemps ici, juste le temps d’apprécier la beauté des terres Sakarites. J’étais jeune, j’aimais encore découvrir des endroits plus ou moins étranges. Ma queue fouetta l’air, ma fourrure noire était constellée de gouttelettes d’eau. Le matin devait se lever, mais au travers des épaisses feuilles, on ne pouvait pas voir l’astre solaire se lever. Il n’y avait que l’ambiance qui le disait : les oiseaux qui chantaient, la jungle qui se réveillait. Les bâillements des fauves, le martèlement des sabots des proies sur le sol. Toute cette ambiance qui lentement me mettait de bonne humeur. Je bondis sur un rocher en hauteur et observais les fougères de haut. Mon ventre gargouilla, et un sourire trôna sur mes babines : oui, les prédateurs se réveillaient, les proies courraient. Je levais la truffe et cherchais l’odeur de quelques animaux susceptibles de me nourrir. J’identifiai avec difficulté quelques biches, mais cela me suffit. Je descendis du rocher et me dirigeai avec vitesse et fluidité vers la douce odeur. Quand cette fois l’odeur alléchante fut bien réelle, je ralentis et me raplatis sur moi-même. Avançant, ventre contre terre, je m’approchais en silence. Passant ma langue sur mes crocs ivoire, je me cachai dans des fougères. Je constatai avec déception qu’un puissant mâle les accompagnait. Fronçant les sourcils, cela ne me disait rien qui vaille. Je ne l’avais pas sentis car il était un peu plus loin, mais l’imposante ramure de l’animal me découragea un peu. Puis, soudain, je vis une petite chose bouger dans l’herbe. Mes oreilles se dressèrent sur mon crâne et je retins ma respiration.

    Le spectacle qui s’offrit à moi m’empêcha de les chasser. Un faon tout faible tentait de se mettre sur ses quatre pattes, aidait par sa mère qui lui donnait des coups de museaux affectifs. Un sourire s’étira sur mes babines, un peu mélancolique. Je me levais, toutes les bêtes tournèrent leurs regards alertés vers moi. Le mâle souffla bruyamment, la mère se plaça devant son petit. Alors, je reculais lentement, pas dans une position de défense. Non, juste je m’en allais. La mère me fixait de ses grands yeux, et je jurai avoir vus un sourire sur son visage. Je n’allais pas lui arracher sa progéniture, non. Je tournais les coussinets et partis en trottant à la recherche d’une autre pitance, fière d’avoir résisté à mon envie de manger. Mon esprit vagabonda, et un sourire légèrement idiot orna mes babines. L’image de Reagan emplit mon être et mon cœur se souleva. J’avais presque envie de rire, je le revoyais faire le crétin pour se faire pardonner. Secouant la tête, je continuais de chasser, avec la soudaine envie de recroiser le loup avec qui je voulais finir ma vie. Et même si cette vie en question n’était pas rayonnante, que je ne risquais pas de traverser les âges comme Bloody Dream, que je n’étais pas éternelle et qu’il ne serait pas étonnant que je me fasse démonter par un puissant Angel, je voulais finir cette vie à ses côtés. Je réfléchissais à tout cela quand une biche affolée passa devant moi. Je sursautai et poussai un grondement de réprobation : les ruminants étaient des êtres quelque peu basique. Poussant un soupir, je repartis dans la jungle avec la ferme intention de me trouver de quoi me mettre sous les crocs. Pourtant, les ruminants passaient devant moi sans que je les voie vraiment. Comme d’habitude, Reagan occupait tout mon esprit, et j’allais sûrement devoir me passer de petit-déjeuner.
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Baphomet

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Baphomet

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MessageSujet: Re: Comme deux lianes qui s'entremêlent.   Comme deux lianes qui s'entremêlent. I_icon_minitime14.09.09 12:15

    Herbes sèches, température presque insupportable et pourtant tellement agréable. Cela fait environ une quinzaine de minute que je suis tapi dans la jungle. Mes yeux fixaient alors toute la multitude de biche qui s’offrait a moi. Merde ! Qui est l’abrutie qui attire leurs attentions ! Ouais c’est ca casse toi ! Si tu me fais fuir mon repas, j’te casse en deux ! Ne portant aucune intention a la silhouette qui était vaguement dessiné de la ou j’étais je secouais la tête de droite a gauche tout en soupirant. Tournant la tête et voyant un peu moins d’une dizaine de lionne se mettre en place, voila le moment que j’attendais. Je suivis les félin a pas feutré. C’est partie, la chasse est ouverte. Elles se lèvent et le cerf ne cesse d’alerté du danger ses congénères. Pour ma part, je contournais le troupeau cherchant à me mettre face aux proies. Je gardais un œil sur les Lionnes qui déployée leurs griffes au moment propices. Pour ma part, elle avait su éloigné un nouveau né du troupeau. Le troupeau martelé le sol et partis dans une toute autre direction… Le faon sera bientôt au stade de l’épuisement. Ouvrant alors ma gueule, découvrant mes crocs à lui, je l’entendis se cogner misérablement contre un tronc. Tombant sur le sol, j’accéléra alors ma course pour lui sauter dessus. Le coinçant de mes pattes, j’humais l’air qui enveloppé ma proie. Le regardant tristement je sentie que malgré le fait qu’il soit jeune, il était atteint de maladie. Il était encore plus faible que tous les autres. Regardant autour de moi, je savais que pour lui, ca en était finit. Dans tout les cas, si je le libérais, il nourrirait quelqu’un d’autre. C’est alors que dans un grognement j’enfonçais mes crocs dans sa chair si tendre. C’est alors que les oiseaux autour de nous s’envolèrent comme si un coup de feu venait de raisonner dans la jungle pourtant rien ne se fit entendre. Maintenant seul ce cadavre m’accompagnait.

    Me redressant après avoir terminé de déjeuner, je m’étirais et regardais une nouvelle fois autour de moi. Même si j’étais en territoire allié, j’avais encore un peu de mal a faire confiance a nos voisin de terres. Entamant une marche rythmé au gazouillement des oiseaux je me dirigeais vers je ne sais ou. Tendant une oreille, j’entendis des bruits de pas. Bizarrement mon cœur s’emballait, bizarrement la chaleur de mon cœur donnait l’impression d’augmenter. Ou es tu ? Je te sens, je te ressens au fond de mon être. Montre-moi le chemin, dit moi ou tu te caches. Je ne savais pas vraiment ce qu’est l’amour, je ne sais pas si c’est ce que je ressens pour elle ou c’est plus que cela. Mais plus que l’amour, n’es ce pas dangereux ? Oui je pense… De toute façon ne suis-je pas moi-même dangereux autant pour elle que pour la meute ? Oui je pense… Pointant ma truffe vers l’astre du jour, je fermais les yeux et me sentis plus proche d’elle. Tu es là, je le sais vraiment maintenant que mon tout mon être s’emballe. Arrivant doucement devant elle, je m’arrêtais a quelque centimètre de son corps en la voyant sourire bêtement. J’arquais un sourcil ne comprenant pas tout en souriant j’entrouvris la gueule.

    - Puis je savoir ce qui te rends ainsi ?
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MessageSujet: Re: Comme deux lianes qui s'entremêlent.   Comme deux lianes qui s'entremêlent. I_icon_minitime17.09.09 16:06

    Le cœur qui s’ouvre, se fend, se tord. Mes oreilles se dressèrent sur ma tête, je regardais partout autour de moi, à la recherche de l’auteur de ce désarroi. Mon souffle s’accéléra, quand soudain il apparut entre les fougères. Son odeur embauma mon être, et son sourire me fit l’effet d’un plongeon du haut d’une falaise. Ivre de bonheur, ivre de beauté et de sensations. Je le regardais avec amusement et un peu de provocation, comme pour lui rappeler notre première rencontre. Haussant les sourcils, je vins vers lui en silence, ma queue fouettant l’air comme une gamine rebelle. Me plaçant à un peu moins d’un mètre de lui, un grondement monta de ma gorge. Puis, lentement, mon sourire de gamine se métamorphosa. Mon grondement disparut, et mes yeux noirs se mirent à briller d’une douce flamme. Battant doucement des paupières, je laissais un long silence s’installer, j’écoutais sa respiration. Puis, d’un geste, je m’avançai et passais à côté de lui, ne détachant pas mon regard. Quand mon épaule fut contre la sienne, un sourire tendre s’étira sur mes babines. Je me contorsionner pour lui lécher tendrement la joue, une toute petite léchouille. Puis, lui murmurant quelques mots doux à l’oreille, je sentis nos fourrures s’entremêler.

    « Je pensais, figurez vous, très cher. Et il y a des pensées qui ne peuvent m’empêcher de sourire ou de rire. »

    Je lui fis un petit clin d’œil et léchais quelques gouttes de sang qui ornaient son pelage. L’odeur me rappela vaguement quelque chose, mais je ne cherchais pas plus loin. Mon ventre gronda, et je rougis légèrement. Détournant la tête, je fis mine de m’intéresser aux feuilles des arbres. D’ailleurs celles-ci laissaient seulement deux rayons de soleil passer, ils tombaient quelques mètres plus loin. Quelques particules de poussières dansaient en traversant ces rayons, une belle et lente danse. Un soupir s’échappa de mes lèvres, j’ignorais l’odeur qui m’enveloppait. Oui, cette saison n’était pas celle que je préférais. Des solitaires avaient tentés de m’approcher, mais ils avaient vite ravalés leur beau sourire une fois que je leur avais fais tâter mes crocs. Je me raclai discrètement la gorge en me rappelant le dernier qui avait essayé de force. Oups ! Un mort de plus, c’est grave ? M’asseyant sur le sol, je repris mes esprits.

    « Que fais-tu loin du reste du monde, Prince ? »
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MessageSujet: Re: Comme deux lianes qui s'entremêlent.   Comme deux lianes qui s'entremêlent. I_icon_minitime

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