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| Sujet: Echoes [U.C.] 25.11.09 13:04 | |
| Echoes "La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie...
[ Age ]5ans [ Meute ] Solitaire [ Grade dans la meute ]// [ Description ][ Caractère (Deux lignes !!) ]- Spoiler:
Je ne vis que pour la vie...
Et je n’aime qu’elle... Le chaleur rassurante des premiers rayons du soleil un matin d’hiver, la fraîcheur apaisante d’une nuit d’été, le souffle du vent accompagnant votre course folle contre le temps, tous ces petits moments de bonheur, de doutes et de peur qui font de la vie un mélange unique et savoureuse dont je ne pourrais pas me passer. Je l’aime comme un loup aime une louve et, aussi curieusement que cela puisse paraître c’est grace à cette amour que je suis là encore aujourd’hui. Grâce à ce besoin de sentir mes poumons se gonfler d’air pur que jamais je n’ai laissé la mort m’emporter même dans les instants les plus difficiles de mon existence. Car je crois en elle comme un enfant crois aux vérités de ses parents, car je ne baisserais jamais la tête tant qu’elle sera là pour me dire d’avancer. Je suis un amoureux et amoureux je resterai et ce jusqu’à ce que vienne l’instant où ma lumière s’éteindra paisiblement.Et par cela, je peux donc en venir à mon premier et principal trait de caractère. Je suis un être particulièrement coriace et déterminé, je crois en effet à mes idées et je possède ces convictions et ces valeurs qui me permette d’avancer encore et encore et ce, malgré les obstacles multiples à franchir. Je crois en moi, en ma force de caractère et en ma capacité à mener les autres. Car pour vivre il faut croire en soi et jamais, oh grand jamais je ne me reposerai sur les autres. J’ai horreur en effet d’être protégé tout comme je déteste que l’on s’occupe de moi. Sans doute ai-ce mon passé de dominant qui m’a donné ce trait de caractère mais quoi qu’il en soit, je ne veux en aucun cas que l’on prenne soin de moi. Capable d’endurer les pires épreuves je ne veux et n’imposerai jamais à quiconque mes douleurs et mes échecs à quelqu’un. Certains diront alors que je suis un être mystérieux et renfermé, d’autres préféront dire que je ne suis qu’un orgeuilleux qui ne veut s’apporter tous les mérites et peut-être n’ont-ils pas tords. J’aime réaliser des choses et mener les autres à la victoire, j’aime prendre les commandes et ne devoir mes réussites qu’à moi même mais peut-on voir cela comme un défault ? Oui pour certains, non pour d’autres en ce qui me concerne, je ne porterai pas de jugement sur ce point n’étant pas suffisament objectif pour élaborer ne serait-ce qu’une esquisse de réponse. Quoi qu’il en soit, ce point de caractère m’ammène tout de suite à vous parlez du second, je suis un passionné, un être qui ne fait jamais les choses à moitié et qui termine toujours ce qu’il a commencé. Par cela, il est limpide que je suis un être de confiance, quelqu’un à qui l’on peut confier des missions importantes et parfois même de lourd secret car jamais, jamais je ne trahirais qui que se soit. Voilà une de mes nombreuses valeurs, je ne trahis pas et tente un maximum de répondre aux attentes et aux besoins de chacun. Je n’aime également guère le mensonge et essaye d’être sincère avec ceux que je côtoi même si cela s’avère parfois compliqué. Il suffit pour cela de voir la manière dont je me suis comporté avec mon troupeau, je les ai quitté, je ne leur ai pas dit la vérité et même si cela m’a apporté beaucoup de choses je regrette aujourd’hui de les avoir quelque part ‘trahi’. Ainsi, j’essaye de m’améliorer dans mon comportement, de me nourir de mes erreurs pour pourvoir avancer et m’améliorer ne serait-ce qu’un peu. Etant un être relativement réfléchit je ne réagis que très rarement de manière impulsive préférant prendre le temps d’analyser et de réfléchir afin de ne pas commettre d’erreur ce qui fait de moi un exellent stratège et conseillé.
La peur est ce qui gronde dans le courage ; la peur est ce qui pousse le courage au delà du but.
Mon passé de dominant et l’entrainement auquel je fus livré m’apporta néanmoins bien des qualités. La peur par exemple, je crois que chacun de nous ici là déjà connue, l’insidieuse et la fourbe peur qui monte en vous, s’incruste dans vos veines, s’écoule dans votre sang pour finalement étreindre votre coeur, votre esprit, devenant si omniprésente qu’il vous semble impossible de réagir. Nous l’avons tous connu, moi aussi et si plus jeune, j’ai eu honte d’éprouver ce sentiment j’ai compri aujourd’hui qu’il n’a rien de plus normal aussi, ai-je appris non pas à la combattre mais à la maîtriser, à faire corps avec elle pour parvenir à avancer et à la surmonter. De cette capacité est apparu le courage, un courage qui ne m’a pas délaissé et qui aujourd’hui aussi me permet de réaliser de grandes choses avec sang froid. Une grande qualité il me semble pour un équidé, une qualité qui peut néamoins s’avérer très vite agaçante tant il est aujourd’hui rare que je perde ce sang froid. Ne jamais se laisser dépasser ses émotions, se maîtriser toujours et préféré se cacher derrière un masque d’impassibilité plutôt que de laisser l’autre vous dévoiler trop facilement. Vous l’aurez donc compris, je suis relativement difficile à déchiffrer et je ne m’étends que rarement sur moi même préférant laisser parler les autres, attendant afin de juger si je peux donner toute ma confiance où non. Mon petit prévoyant et manipulateur sans doute mais n’ai-ce pas cela qui permet de survivre dans un monde où l’individu prime souvent sur la solidarité? Quoi qu’il en soit, c’est ainsi que je vois les choses et je ne laisserais personne me percer à jour trop facilement. Je suis également, un très bon orateur et je manie la langue avec précision et facilité si bien qu’il ne met pas difficile de mentir ou de transformer à ma guise la vérité bien que je déteste avoir recours à cette manière de faire. Néanmoins, être un peu manipulateur permet également de se protéger et d’avancer sans trop de risque dans ce monde qui m’est totalement inconnu et je ne doute pas une seconde que j’aurais souvent besoin de ceci pour parvenir à me faire une place dans ce monde. Je suis donc un équidé relativement secret et silencieux et en effet, on dit bien souvent que la parole est d’argent et le silence est d’or ce qui me représente sans doute parfaitement. Je ne parle que très rarement préférant écouter, observer, analyser et comprendre. Sans doute ai-ce cela qui fait de moi un si bon guerrier. Depuis toujours je me prends de passion pour la nature équine et ma capacité d’observation me permet bien souvent de trouver les points faibles de mes, peut-être futur ennemi. Point fort qui s’ajoute à mon côté stratège et parfois manipulateur.
Le chemin de la sagesse ou de la liberté est un chemin qui mène au centre de son propre être.
Notre existence nous livre parfois à des obstacles bien difficiles à surmonter. Les souffrances, les douleurs et les peines, tout cela fait partie d’elle et l’être n’a nul autre choix que de l’accepter, d’avancer ou de se laisser mourir. Comme beaucoups d’êtres ici, la vie ne m’a pas épargné. J’ai vu périr mes plus proches amis lors de ces hivers particulièrement dur, j’ai vu mon père fuir, se sacrifier pour nous forçant ainsi son fils à prendre les commandes du troupeau beaucoup trop tôt. J’ai du assumer mes responsabilités et de nombreuses fois je me suis retrouvé seul face à moi même. Un combat rude que de se battre avec sois-même et je mis de nombreuses années avant de parvenir à me réconcilier avec moi même. Néanmoins, la bataille est aujourd’hui gagné et je me sens incroyablement grandis d’être sortie vainceur de cette bataille. Portant à présent un regard nouveau sur ce qui m’entoure je crois être ce que l’on appel un être ‘sage’. Sans doute ai-ce le cas sur certains points bien que je suis loin d’être un de ces équidés emplit de noblesse et de sagesse. Malgré tout, mes 6 années de vie et mes 5 années passées en tant que dominant m’a inssuflé beaucoup de force de caractère et d’intelligence. Sans doute ai-ce pour cela que j’aime apporter des réponses aux plus jeunes. D’une nature relativement protecteur je ne supporte pas que mes amis souffres et aurait tendance à agir au pus vite pour leur éviter une trop grande souffrance. Fidèle en amour tout comme en amitié j’essaye de ne pas trahir et de ne pas blesser ceux que j’aime tant leur bonheur est important pour moi. Car l’on ne peut se construire éternellement seul et que l’entourage est vital pour moi.
Vivez si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Pour finir et ce qu'il faut avant tout retenir de mon caractère c'est que je suis avant tout un esprit libre, vivant pour la vie et traversant celle-ci en acceptant ses joies et ses douleurs. Un ami et un amant fidèle aux épaules suffisament solides pour que l'on puisse se reposer dessus sans crainte qu'elles ne se rompt. Pour ce qui est du reste, on m'accepte tel que je suis ou fuyez-moi et oubliez-moi... [ Histoire ( Trois lignes ) ]«Une flèche de braise traverse ma poitrine, perforant mes poumons. La douleur se repends, violente et sauvage et je suffoque comme un imbécile essayant en vain de me démener, de fuir cette douleur qui enserre mon petit corps. Je tente d'ouvrir les yeux, tente d'appeler au secours mais rien n'y fait. Ma gorge demeure sèche et j'ai beau ouvrir la gueule aucun son ne semble vouloir en sortir. Je suis seul. Un silence infernal m'entoure et je ne peux que souffrir en silence. Non, je ne veux pas mourir, pas maintenant. Alors je me débats, tente d'oublier le feu de mes poumons en essayant d'avaler l'air, le plus possible. Voilà, la douleur s'estompe, le feu s'éteint et la chaleur revient. Je peux sentir à présent et c'est avec surprise que je découvre l'odeur forte et puissante de ma mère. Elle ne m'a jamais laissé et sa langue, chaude et rappeuse parcours à présent mon petit corps qu'elle tente de ramener à la vie.» C'est ainsi que débuta ta vie. Petit être insignifiant, te voilà à peine que déjà tu fus obligé de te battre pour la vie. A croire que tu l'aimais avant même de la connaître. Incroyable n'ai-ce pas ? Pourtant elle allait te réserver tant de douleurs et de misères, tant de peur et de pleurs. Car la vie est un fardeau pour le fou qui veut l'aimer. La vie est méchante, bien souvent elle ne vaut rien mais non, toi tu t'es accroché bêtement, croyant que tu pourrais tirer quelque chose de ton existence. Prétentieux petit être que tu es. Tiens, il semblerait que nous ne sommes plus seul, vous aussi vous êtes venu pour l'histoire ? Il n'y a rien à savoir pourtant, après tout qui aimerait connaître le récit d'un être stupide qui s'accrochait à la vie comme un chien s'accroche à son os ? Oh et puis, maintenant que vous êtes ici inutile de parler plus longtemps. Si vous le voulez bien, je serais le narrateur de cette histoire, maintenant ouvrez bien grand vos yeux et continuer de lire, voyager en ma compagnie à travers le temps, si vous en avez le courage... «Loup du nord tu viens de ce lieu lointain dont le sol ne découvre jamais sa véritable identité. Terre fait de glace et de neige tu n'as jamais connu que le froid et ce combat éreintant que tu devais mener chaque jour contre la mort. Oui, tu étais un de ces êtres chétifs que jamais personne n'aurait cru capable de survivre dans pareils conditions. Tu étais maigre, tu étais faible et ton pelage était bien loin d'être suffisamment épais pour te permettre de lutter contre le froid mordant et meurtrier. Cependant, tu étais un coriace, un fou qui se démenait chaque jour pour parvenir à creuser sa place dans la vie. Fils de ce grand dominant au pelage de suie et de cette adorable louve au pelage de neige tu te voyais dans l'obligation de survivre et tu avais raison. Ton père, que l'on nommait avec respect Dlack te l'avais dit, si il te voyait faiblir il te punirait et tu avais bien trop peur de lui pour ne pas continuer de te battre. Et en effet, qui n'aurait pas eu peur de Dlack ? Loup à la taille colossale et au regard de braise, loup à la fierté et à l'orgueil si grand qu'il en devenait gênant et méprisant. Dire qu'il était ton père. Tu le haïssais ce dominant, tu haïssais sa voix, maudissais sa force et tremblais de rage lorsqu'il s'attaquait sans impunité à ta mère, la mordant si fort qu'il tachait chaque fois son merveilleux pelage de sang. Ta mère... Comment l'a nommait-on déjà ? Ah oui, Nuage... Un nom merveilleux, un nom qui te faisait rêver et qui te donnait la force de continuer d'avancer. Nuage. Jamais tu n'avais vu un être aussi pur et jamais tu n'avais autant respecter une personne. Elle avait la douceur, la tendresse, la gentillesse et la vaillance des sages. Elle était ta lumière et elle te guidait sur le chemin de la vie, illuminant les coins sombres de ton existence te faisant croire en toi, en ta force et ta beauté. Alors tu avais beau être maigre et faible, rachitique et dénué de tout charme tu continuais de croire en toi. Pour elle, pour vous. Le temps à continuer de filer et toi, petit innocent tu continuais de lui courir après, haletant mais tenant le rythme. Tu avais à présent 5 mois et si ton corps présentait toujours cette maigreur infernal ton pelage lui, commençait enfin à se fournir en poils épais. Tu souffrais moins du froid donc et ta tendre de mère se faisait moins de soucis pour toi. Petit être fougueux, tu ne cessais de courir partout, aimant la vie avec une innocente passion, savourant la fraîcheur de la neige et le spectacle que t'offrais chaque jour le grand Nord. Ainsi, tu grandissais sous l'œil ravit de Nuage et sous le regard circonspect de ton père. Ce dernier commençait en réalité à avoir peur de toi. Tu étais son fils, tu devrais donc être son successeur néanmoins, ton âme demeurait trop bonne et trop pur pour qu'il parvienne à voir en toi le grand dominant qu'il espérait tant. Il devait alors te reprendre en main, te 'casser' te vider de ta pureté, faire naître en toi cette haine vorace et ce besoin avide de victoire, de pouvoir et de puissance. Tu devais devenir lui et il comptait pour cela te faire vivre les pires heures de ton existence. Crois moi Echoes, le vent et les plaines enneigées n'auraient de cesse que de faire résonner tes cris et tes hurlements de douleurs. Car ton père allait faire de toi une machine de guerre, un être ne vivant que par le sang et la violence. Tout du moins, c'est ce qu'il espérait. Il fut néanmoins gentil, il attendit tes 6 mois avant de te soumettre à son autorité et, tu compris dès ton premier entraînement que ta vie allait devenir un enfer et tu vis dans ses yeux combien de ton père était sans pitié et qu'il n'hésiterai pas à te tuer si tu venais à le désobéir. Il avait la Haine, la Haine avec un grand H et tu sentais battre en lui le feu ardent des enfers. Il était la méchanceté pur et gratuite, il était la violence et le cauchemar, il était tout ce que tu ne désirais pas être ! Ton choix fut donc fait, accepter l'entraînement et les coups, souffrir sous ses crocs mais jamais, jamais ne laisser ton âme se pervertir. Tu devais résister, devenir fort et puis, un beau jour, tu laverais ces terres merveilleuses de son infâme présence, tu le supprimerais pour le bien de la meute et l'épanouissement de ta mère. Ta mère... Le traitre t'empêchait de la voir à présent et le seul instant où tu tentas de désobéir à cette règle se termina en une punition terrible. Il la battit sous tes yeux, la fit souffrir durant des heures avant de la laisser agonisante dans la neige. Jamais il ne l'avait autant blessé et se fut ce jour là que tu faillis craquer. Ton cœur avait implosé en toi et une vague de haine l'avait étreint de ses bras puissant. Tu avais faillis étouffer et tes yeux si dur et impassibles étaient devenu, l'espace d'un instant aussi sombre et haineux que ceux de ton père. Ce jour là, tu faillis te perdre néanmoins tu trouvas une fois de plus le courage de te reprendre. Tu n'étais pas encore assez fort il fallait voir l'évidence. Ton corps était marqué de dizaines de blessures, de coups de griffes et de crocs et ta maigreur devenait chaque jour plus impressionnante. Et tu vivais, encore et alors que la meute s'attendait à te voir chaque jour périr sous les coups et les entraînements de ton père tu te relevais encore et toujours. Incroyable ténacité, force monstrueuse que tu avais là, amour pur et inné de la vie que tu portais en ton âme ! Cette détermination féroce faisant l'admiration de chacun et ne faisait qu'accroître un peu plus la colère de ton cher père. Il voulait de la haine ! Il voulait ta haine et malgré toute la force et la hargne qu'il m'était dans ton entraînement il ne voyait dans ton regard qu'un vide et une impassibilité incroyable, comme si tu avais la mort dans l'âme. Tu as à présent un an. Ton esprit et ton âme demeure solide mais ton corps lui semble mort. Certes, des muscles nerveux et solides se dessinaient à présent sous ton pelage, certes tu avais gagné en force et en savoir faire au combat, certes tu devenais chaque jour plus puissant mais il te manquait quelque chose. Cette noblesse, cette joie, cette marche si particulière qui te donnait des allures de danseur. Tu ne l'as plus. Tu te traînes à présent, rase les murs et si ton regard ne demeurait pas aussi vivant, aussi scrutateur et fixe nous pourrions penser que tu n'es plus que l'ombre de toi même. Il faut dire que tu revenais de loin et que malgré les forces diaboliques de ton père tu été parvenu à demeurer debout, à garder ton équilibre, mieux encore ! Tu n'étais pas devenu comme lui, un exploit et chaque membre de la meute retenait son souffle, attendant de voir ce que tu deviendrais alors que toi, tu continuais de grandir sans te soucier des autres n'ayant pour l'instant qu'un seul et unique objectif : tuer ton père et devenir dominant. Guider ta meute vers le soleil, lui faire voir la vie et pouvoir enfin goûter au fruit défendu du bonheur. Et tu t'accrochais ardemment à cet objectif, et tu continuais d'y croire malgré tout laissant croire aux autres que tu étais à de doigts de périr, laissant croire à ton père qu'il allait réussir à te détruire. Même ta mère pensait te perdre et tu étais heureux de parvenir aussi facilement à mentir. Cela n'était pas aisé O non ! Bien au contraire, néanmoins tu te devais de réussir, pour toi, pour eux. Tu atteignis enfin tes 3 ans et nous pouvions dire que l'entraînement subit avait terminé te sculpté ton corps. Tu étais beau à présent, doté d'une fourrure épaisse et chaude tu résistais à présent sans difficulté à la rudesse des températures. Ta musculature quand à elle, c'était incroyablement développer et bien que tu demeurais élancé et fin des muscles épais roulaient à présent sous ta peau attirant le regard des femelles de la meute. Tel un danseur tu présentais ce corps léger mais puissant, élégant et noble. Divin mélange, entre douceur et puissance, légèreté et lourdeur, un loup magnifique qui risquait de faire de l'ombre à ton père. De l'ombre... O tu comptais faire bien plus que cela à ton père ! Cette ordure qui chaque jour se battait crocs et griffes pour que te deviennes à son image. Mais il se trompait, et en ce soir de tempête tu allais enfin pouvoir lui prouver combien il c'était trompé avec toi. Tu te souviens de ce jour comme si se fut hier et sans doute, ta meute s'en souvient également. Il y avait tant de vide ce jour là dans ton regard, et la force brute et sauvage que dégageait le corps de ton père s'opposait effroyablement à la grâce et à la finesse de ta puissance. Dressé sur des longues pattes blanches tu le défias un très long instant du regard. Le monde semblait s'être alors arrêté de tourner et les autres loups retenaient leur souffle tandis qu'au loin, résonnait le clairon d'une futur tempête. Il fut le premier à faire un pas en ta direction enclenchant ainsi la plus terrible bataille que la terre du Nord est connu. Le bien et le mal s'affrontait ce jour là, la pureté et l'avarice, la joie et la haine. La rencontre fut explosive et le premier coup de croc porté emplit d'une telle violence que tu fus éjectée à un mètre de ton père. Ton pelage c'était alors tâchée de ton sang et tu avais levé les yeux vers ton père qui, le diable au corps t'observait de son regard méprisant, orgueilleux et méchant. Se fut cela qui provoqua ta haine et une vague de violence souleva ton corps, emportant toute notion de pardon sur son passage et te fit bondir crocs et griffes sortis. Pendant des heures la plaine neigeuse résonna de vos hurlements, mélange de colère et de douleur, de rage et de détermination. Les choses devaient rentrer dans l'ordre, la vie devait prôner sur la mort, son règne ne pouvait plus continuer et se fut ce besoin, cette attente désespérée et toutes ces souffrances endurées qui te fit porter le coup final. Tu te souviens combien tu avais mal alors ? Ton corps souffrait de mille et une meurtrissure et pourtant, tu avais trouvé là force de te relever. Voilà plusieurs fois que tu mordais ton père à la patte avant droite où la peau se trouvait à présent être déchiqueté, la chair à vif et souffrante, ensanglanté. Se fut là que tu frappas, dans un élan de courage et de hargne tu plongeas jusqu'à son membre souffrant et tes crocs transpercèrent avidement la chair, coupant les tendons pour s'attaquer directement à l'os. Tu ne laissais guère le temps à ton père de réagir et dans une secousse de puissance pur ou ton corps trouva la force d'utiliser ses ultimes réserves d'énergies tu lui brisa la patte. Un hurlement de douleur s'en suivit et ton père s'écroula devant tes yeux assombris offrant à tes crocs sa nuque où la précieuse artère vitale battait encore au rythme de son cœur affaiblit. Sans l'ombre d'une hésitation tu plongeais de nouveau et tes crocs aiguisés déchirèrent l'artère provoquant une lancée de sang qui vint barrer ton visage de couleurs pourpres. La bataille avait été livré, l'ancien chef était mort et tu devenais alors, Alpha et guide de cette meute qui t'observait d'un regard emplit de fierté mais aussi de terreur. Car jamais, jamais tu ne parus aussi mort qu'à l'instant où la vie de ton paternel c'était échappé entre tes crocs. Trois semaines passèrent, trois semaines où il fallut te remettre de cette bataille et oublier la douleur pour continuer d'avancer. Mais, avant tout, tu avais offert une sépulture à ton paternel qui, malgré sa méchanceté et sa haine méritait une mort paisible, à l'abri de la neige éternelle des montagnes du Nord. Et puis, il faut dire que tu n'avais à présent plus de haine pour lui, cette dernière c'était éteinte à la seconde où ton père avait sombré dans l'abysse de la mort. Maintenant, il fallait relever la tête et guider ton peuple vers la vie, la vrai. Tous croyait en toi et pour la première, tu voyais autre chose dans leur regard que de la pitié. A présent, tu lisais fierté, amour et parfois même tendresse, confiance mais également respect. Tu n'étais plus le petit enfant souffrant, tu n'étais plus un écho de douleur mais bien l'écho même de la vie. [ Avantage(s) ( Minimum un ) ][ Inconvénient(s) ( Minimum un ) ][ Code ] WA Comment avez vous connu ce site ? ( Si c'est par un membre, spécifiez son pseudo ) :Je ne m'en souviens plus. Avez-vous des conseils pour Wolf Angel ? :Nop Autres :Je garde le nom d'Echoes poké flemme de le changer et je reste solitaire pour vous évitez d'avoir à me changer de groupe. x)
Dernière édition par Echoes le 28.11.09 10:17, édité 4 fois |
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