Wolf Angel
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 Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus

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Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus Empty
MessageSujet: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime22.12.09 9:38

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Humbra || Angel.
Dominance.




---------------------------------------------_ ------------ Parce que c'est moi et pas les autres.

    » Âge : Inconnu. Je suis née il y a longtemps, très longtemps, mon père n’était pas encore descendu pour s’occuper des petites affaires de loups normaux. Quand je suis née, personne n’a écrit sur un calendrier ou autre part quelle était la date. Ai-je 4 ans ? 24 ans ? Ou bien plusieurs centaines d’années ? A vrai dire cela ne change rien pour moi, je suis ce que je suis, et bien idiot serait celui qui pense que l’âge change tout, surtout dans le cas des loups dans mon genre…
    » Grade : Dominante. Vous connaissez la définition ? Je dirige cette meute, je la conduis au travers des passages durs et longs. Je les motive, je les oblige à se relever. Je suis à la tête des combats, je me bouffe les loups les plus forts. Je suis là parce que personne n’a pu me déloger et personne n’a essayé. Même les plus courageux n’essayent pas de me prendre mon grade, car ils savent tous que ce qu’il y a en face de nous dépasse de loin leur imagination. Pas la mienne… Et si certains ne m’aiment pas, ils auront au moins compris que leur vie, pour l’instant, ne dépend que de mes actes. Et cela change beaucoup de choses…
    » Pourquoi celui-ci ? : Parce que je n’ai pas me choix ? Ou bien parce que cette meute m’est très chère ? Comme mon père, je marche sur ces terres en sachant que je n’ai pas ma place. En occupant le grade de dominante, je me mets toute seule une pression extraordinaire. Cette pression, ce lourd fardeau m’oblige à ne jamais baisser la tête. Les loups comptent que moi, je dois leur faire confiance. J’aime ce grade, je l’avoue, pourquoi en serait-il autrement ? Mais il m’avoir de lever la tête et de regarder ces lourds nuages qui planent au dessus de moi… Suis-je pour autant à ma place, parmi les mortels ? Et si je devais remonter là-haut ? Non, pas tout de suite… Le travail n’est pas terminé, je ne suis pas encore morte
    » Pourquoi cette meute ? : Parce que c’est celle qui de toujours n’a jamais rien demandé à personne. Et puis un jour des bâtards ont débarqué, leur ont volé leur liberté, les ont détruit, oppressé, torturé. Ils leur ont arraché leurs fils et leurs filles, ils les ont lâché dans l’arène, les ont obligé à combattre pour des idéo qui n’étaient pas les leurs. Parce que cette meute a besoin d’un chef, a besoin de s’affirmer, une bonne fois pour toute ! S’affranchir de ce passé, oublier les blessures, cesser de pleurer. Et lever les yeux vers les ennemis, retrousser les babines et hurler. Parce qu’ils méritent qu’on se batte pour eux ! Ils n’ont jamais rien demandé… Alors moi je demande à ce qu’ils se tiennent près. L’histoire n’est pas encore terminée.



---------------------------------------------_ ----- Parce que vous ne pouvez pas tout savoir.

    » Famille : Une famille ? Oh ça oui… Je suis la fille de Zeus, dieu des Angels et de Némamiah, une ange douce et calme, qui inspire le respect. Tous deux se sont rencontrés il y a fort longtemps, quand mon père n’était pas encore le Dieu, et quand il était jeune et fringuant. Mes parents, je les chéri, les adore, les respecte. Ils ont toute ma confiance, je crois en eux, en leur force. Parce que je n’ai jamais eu l’occasion de connaître mon père comme j’aurais du le faire, je suis plus lointaine avec lui, nous parlons plus ‘travail’ qu’autre chose. Mais ma mère… Si je me bats aujourd’hui, c’est parce que je sais qu’elle me regarde et quand le vent souffle sur la plaine avant la bataille, je la sens se tenir à mes côtés, et me chuchoter qu’elle m’aime. Et je l’aime en retour. Ils m’ont donné la vie, et je ne la gâcherais pas. Je suis née pour combattre et non pas pour flâner au milieu des nuages. Je suis née pour descendre et tuer, je suis née pour annihiler les ennemis et laver cette terre de toutes les impostures. Je sais bien que mon père n’est plus amoureux de ma mère, car il a voué son âme à une louve sur terre. Je le comprends, oh oui, ce que je le comprends… Et voilà pourquoi nous sommes si proches d’un certain côté. Tous deux avons vécus quelque chose, une seule chose qui nous change à tout jamais. Je t’aime, papa.
    » Amour : Tu es parti… Tu les a laissé te tuer. Tu m’as abandonné. On s’était dit pour la vie et elle nous a été volée. Désormais plus rien n’a d’importance. Car quand le soir je m’endors, je ne sens plus ta chaleur contre moi, je ne sens plus ton souffle calme dans ma nuque et ton odeur a désertée l’air. Tu m’as offert des rêves puis tu me les a enlevé. Cette tombe que je regarde, des jours entiers, je ne la vois que comme un morceau de pierre. Elle n’est rien par rapport à ce que tu été. Aujourd’hui, je n’attends plus rien de l’amour… Il m’a détruit, consumé, il a fait de moi le pantin stupide d’un espoir vain. Je ne peux plus me regarder, mon reflet dans l’eau. Te souviens-tu de notre amour ? Et de nos enfants, de nos deux enfants, t’en souviens-tu ? Ils avaient besoin d’un père… Mais non, tu n’as jamais connu tes enfants. Tu m’as abandonné, tu as filé à l’anglaise. Et maintenant, Tesomok, je suis seule. Je n’ai plus rien à part cette meute et mes enfants. Mais tu été tout pour moi. Le froid est mordant, la solitude écrasante. Et ton sourire, celui que tu me faisais quand je tentai de relever les âmes détruites. Tu me comparais à un ange, je suis un ange. Mais maintenant, c’est comme si on m’avait arraché mes ailes. Tous les soirs je m’assois devant la grotte, alors que les loups se serrent et s’endorment. Je regarde la Lune se lever lentement et dans son éclat pur, je vois ta fourrure crème qui se mêlait à la mienne, sans imperfection. Parfois un loup me tient compagnie, une nuit, mais il n’y a jamais cette passion et cette complicité. Ton rire, je commence à l’oublier. Et dans mes pires cauchemars, je ne vois plus que ton corps brisé, traîné comme un cadavre de gibier. Et sur ton visage détruit par les larmes et la douleur, ton regard vide me fixe. Tu es parti…
    » Relation/Amitié : Avec les autres ? J’aime connaître les loups de ma meute, mais aussi les autres. Bien que solitaire, la compagnie ne m’est jamais désagréable. Un sourire, un bonjour, j’ai une excellente mémoire pour les loups et louves. Et même si parfois je peux paraître agressive, hautaine ou froide je suis très loin d’être méchante gratuitement. Je demande juste du temps pour m’habituer à ma nouvelle vie, et qu’on ne me juge pas trop vite. De bons amis ? Ils sont rares, voir très rares. Mais jamais je n’ai envoyé une louve, un loup ou même un louveteau balader parce que j’étais de mauvaise humeur. Du moment qu’on me respecte, je les respecte. Je ne me confie jamais, je préfère écouter les autres que raconter ma vie. Mon jardin secret est sûrement trop bien gardé car on me reproche de ne jamais me confier. Est-ce grave de ne pas vouloir pleurer ? De refuser de m’appitoyer ? Si je me laisse aller une fois, je ne pourrais plus jamais me regarder mon reflet sans me cracher à la figure. Pour lui, je dois être forte et continuer à vivre. Mais maintenant que je me suis habituée à la solitude, il m’arrive de ne plus retrouver cette joie quand je rencontre un visage familier. Le bonheur des autres m’est fatal, et peut-être que je suis jalouse qu’ils rient, chantent et dansent alors que je pleure sur une tombe. Je m’en veux de tout ramener à moi, mais quand on parle de mes relations avec les autres, je ne vois que son visage. Je n’ai ni meilleure amie, ni très bon copain, juste quelques amis, de nombreuses connaissances. Et un nouveau compagnon de route, invisible et silencieux, qui m’accompagne tranquillement.
    » Comportement général : Le soleil se lève lentement. Et dans la grotte chauffée par les corps des loups, je suis la première debout. Je secoue les autres, les réveille pour ceux qui doivent faire quelque chose. Les autres ont la chance de dormir. De mon regard, je leur montre qu’on ne discute pas. Mon caractère ? Je suis une louve plutôt distante, surtout depuis la mort de mon compagnon. Pourtant je ne suis pas méchante, pas avec ceux qui méritent la gentillesse. Possédant un sang-froid et un calme parfois presque énervant, lorsque je me met en colère, il ne vaut mieux pas être à côté. J’ai du mal à faire un peu, j’aime me surpasser, et quand je fais une chose, je l’a fais jusqu’au bout. Réfléchie, je n’agis qu’après quelques instants de réflexions. Pourtant parfois l’impulsivité guide mes mouvements. On peut trouver des choses qui me blessent, nous avons tous des points faibles. Et quand les nuages s’alourdissent de nuages, que la tempête s’annonce, la température chute de dizaines de degrés. Je l’avoue, la solitude m’est désormais ma plus fidèle amie. Je peux passer des heures entières à marcher sur mes terres, ne cherchant aucune compagnie, sans garde du corps. J’ai surtout un mental de fer, et rien ne peut me déstabiliser. Je sais motivée une âme en perdition, relevé les mourants. Je comprends les malheurs comme jamais et réconforte, apporte mon aide aux plus malheureux. Ma meute sait qu’elle peut compter sur moi et parfois certains cherchant refuge dans ma sagesse. Je ne sais ce qu’ils voient en moi, peut-être enfin la promesse que le futur sera beau. Je ne promets que très rarement, je ne jure que quand je suis sûr que je ne fais pas de bêtises. Parfois légère comme une plume, amusante et dévergondée, mon caractère d’ange ressort. Jouant avec les louveteaux, bavardant avec les autres, je suis tout comme la pluie : mélancolique, changeante, déstabilisante. Mon caractère est complexe, labyrinthe sinueux dans lequel on se perd facilement. Je ne suis pas fidèle à un trait de caractère, et même si l’adjectif lunatique ne me correspond pas exactement, il m’arrive d’être heureuse un matin et ironique le soir. Mais quand l’armée se soulève, quand la guerre gronde, je réagis vite et sans défaut. Je suis faîte pour combattre, je l’ai déjà dis, alors tout ce qui va à côté (la vie, l’amour, l’amitié) ne m’intéresse plus. Disons que d’un certain côté, j’ai perdu le goût des choses banales.
    » Tic, Toc ou manie(s) : Pas vraiment non. Mais je suis une louve qui ne tient jamais en place. Je dois toujours bouger, marcher, voir autre chose. Si c’est une manie, alors j’ai celle de ne pas supporter longtemps le même endroit. M’attarder n’est pas une habitude. Aussi, quand je réfléchis j’aime regarder l’horizon. Quand je ne comprend pas je penche ma tête sur le côté, comme un louveteau. Quand je suis en colère ma queue fouette l’air. Des petits gestes qui accompagnent mes sentiments.
    » Peur(s) et/ou phobie(s) : Voir ma meute tomber, devoir ramper, me prosterner, décevoir mes parents. Sentir qu’il n’y a plus d’espoir, que la folie guide mes pas. Que tout est fini, que nous ne pourrons plus gagner. Que cet ennemi qui se dresse devant moi est beaucoup plus fort et gagnera. Amener ma meute à un suicide, ne plus jamais retourner en haut. Ne plus pouvoir relever la tête, l’oublier lui et son sourire. Que la meute n’est plus confiance en moi, que je me retrouve désespérément seule sans pouvoir trouver refuge dans d’autres loups. Que le froid de la solitude me ronge jusqu’aux os et que la seule issue soit la mort. M’avouer vaincu.



---------------------------------------------_ ---------Parce que je suis ce que je voulais être !

    » Taille et Poids : A cause de mon sang, je suis plus grande que les autres. Au garrot je mesure environ 1m25, autrement dit je suis bien plus grande que la moyenne. Mais, croyez-moi, pour une personne de mon sang je suis plutôt petite. Si vous saviez les géants qui existent, là-haut ! C’est pour ça que parfois vous avez l’impression que je vous regarde de haut, ou bien que je me moque de votre taille. On trouve toujours plus grand que soi. Je pèse à peu près 70 kg, autrement dit je suis plutôt fine. Oui, taillée pour la course, souple, mon corps n’est pas une montagne de muscle et je ne dois mes 70 kg toute mouillée qu’à ma taille. Si je faisais la taille d’un loup normal, je serais très légère. Mais détrompez-vous, ce n’est pas mon poids qui va changer quelque chose à ma puissance. J’ai fais de ma finesse une arme redoutable.
    » Couleur des yeux : Bleu azure. Dans le monde que mon père dirige, nous avons tous les yeux de cette couleur. Pourtant mes descendants n’ont pas forcément tous la même couleur des yeux. Mais les miens sont d’un bleu pur, sans défaut, un ciel dégagé en plein hiver. Ils sont aussi froids que le vent glacial arctique. Les loups n’aiment pas le soutenir, car ont peut y lire toute ma vie comme rien du tout. Mes yeux sont le reflet de mon âme, aussi je n’aime pas qu’on s’aventure dans le cyan de mes pupilles.
    » Carrure : Je suis une louve qui ne tire pas sa force de ses muscles, mais de tout son corps. Au lieu d’être taillée par un impressionnant corps à corps, je suis plutôt du genre à vous filer entre les griffes. Mes muscles ne sont pas gros et lourds, ils sont longs et noueux, ont peut les voir rouler sous ma peau quand je suis trempée. Je suis taillée pour la vitesse et la souplesse, et je contrôler chaque infime partie de mon corps pour en faire une nouvelle arme. Mes techniques de combats sont complexes mais très puissantes : je fatigue l’ennemi. Je le fais tourner en bourrique, mais je suis presque comme la fumée : on ne peut m’attraper à pattes nues. Et puis, je sais parfaitement qui peut rivaliser avec moi. Et c’est pour ça que je ne suis pas taillée pour le corps à corps, mon père m’a raconté ce que ces crétins de Devils possèdent, quand ils descendent directement du Diable. Voilà pourquoi il ne me servirait à rien de faire du corps à corps, je perdrais tout de suite. Je vous le répète encore et encore, car les loups ont souvent du mal à comprendre comment on peut gagner si on ne fait pas de corps à corps : mon art réside dans la fatigue. A quoi sert de broyer un os quand on peut en briser plusieurs ? A quoi sert d’arracher la mâchoire quand on peut arracher la tête tout en entier ? Chaque blessure que je porte à mon ennemi lui fait perdre son sang. Oui, voilà ce que je fais : je vous vide de votre sang. Pour cela mes griffes sont fines et déchirent aisément une peau. Mes crocs sont par contre à l’image de mon père : ils sont d’une blancheur neigeuse, et il ne vaut mieux pas se prendre un coup de croc de ma part.
    » Capacité(s) physique : Jusqu’à l’infini ? La douleur ne me fait pas peur, je trouve toujours une flamme, une étincelle qui me permet de tenir. Je peux combattre des heures, courir des jours, jusqu’à ce que mes muscles crient grâce et m’obligent à crouler sous la fatigue. J’ai en moi quelque chose qui, une fois que tout espoir disparaît, anime mes gestes : la haine. Honte de porter une telle tare sur moi, mais elle fait partie de moi et m’aide dans les moments les plus lourds. La hargne, la rage, l’envie de voir le sang couler pour le venger. Comme un vampire toujours assoiffée, elle me donne assez d’adrénaline pour blesser l’ennemi, pour l’achever avant qu’il le fasse pour moi. Elle me permet de ne plus avoir peur de la mort et d’accueillir à pattes ouvertes la douleur. Et quand ce n’est pas cette haine répugnante que m’anime, c’est l’espoir et l’espérance. L’idée qu’un jour le soleil se lève et qu’on se réveille sans frissonner en se demandant : et aujourd’hui, il manquera qui à l’appelle ?



---------------------------------------------_ -----Parce qu'il vous faut connaitre mon passé.

    » Passé : A la suite...
    » Aujourd'hui sur Wolf Angel :
    « Ne jamais dire jamais… »


    Et c’est fini ? La révolte a écrasé les loups, les Angels ont retrouvé leurs sourires niais, leurs terres. Ils m’ont dis : merci. Ils ont pensé que tout était fini. Mais la vermine survit toujours. Quand elle ne pousse plus dans votre jardin, elle se débrouille pour aller plus loin. Elle se reconstruit, elle retrouve ses forces. Et elle revient, plus puissante, plus résistante. Je les attends. Je n’ai plus peur de la mort qu’ils pensaient contrôler. Je les attends. Je reste dominante parce qu’il faut que je revois leurs visages. Des visages d’assassins fous, de meurtriers sans cœurs. Je veux revoir, au moins une dernière fois, la lueur démoniaque dans leur regard, cette petite flamme que Tesomok a aperçu avant de mourir. Je veux voir jusqu’où ils sont allés pour se reconstruire. La bataille approche. Le ciel s’assombrit. Tout recommencera. Et cette fois, nous serons prêts.



---------------------------------------------_ Parce que je suis un(e) geekeur(euse) en herbe.

    » Prénom : Cécile
    » Âge et date de naissance : 14 ans || 08.03.1995
    » Présence sur le forum : tout le temps ? x)
    » Puff - Pseudo - Surnom : Belethya
    » A pris connaissance du règlement :
    » Ton niveau de RP :
    Spoiler:
    » Un mot pour la fin ? :Vouii vive nous \o/


Dernière édition par Humbra le 22.12.09 16:35, édité 8 fois
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Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus Empty
MessageSujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime22.12.09 9:39

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Mon passé.
Je veux l'oublier.




« Courir sur les nuages, danser avec le vent. Et observer les gens d’en bas… »


C’est merveilleux, cette sensation d’être sûr qui ne vous arrivera rien quand vous débarquez sur terre, venant de naître. Ce fut exactement cette sensation qui me prit quand j’ouvris pour la première fois les yeux. J’étais là, je venais de débarquer. Au beau milieu d’un monde plein de cotons, de rire et d’éclat de joie. La première chose que je vis fut le regard de ma mère, Némamiah, qui me fixait de son grand regard bleu, comme si elle découvrait un ange. Puis mon père, se tenant plus en retrait, la mine légèrement sombre. Je me souviens je me suis mise à japper pour attirer son attention. Son visage de jeune loup se transforma et un long sourire s’étira sur ses babines. Papa… Une naissance si belle, si parfaite parce que rien ne manquait. Et au loin, une vague forme qui me regardait aussi. Grand-père ? Sûrement. La première chose qui m’énerva fut cette matière dans laquelle j’essayais désespérément de marcher. Mais rien à faire, c’était mou et instable, au point que ma mère devait sans arrêt me porter. Je me demandais comment est-ce qu’elle faisait pour arriver à marcher là-dessus. Je voulais qu’elle me laisse essayer de marcher toute seule alors je me débattais jusqu’à ce que, à bout de nerfs, elle me lâche et parte sans moi. Alors je retrouvai cette merveilleuse et énervante impression de marcher dans de la boue blanche et légère. La première fois que j’arrivai à marcher sur cette matière, je ne restais pas longtemps sur mes quatre pattes. Un mouvement attira mon attention, derrière moi : une bande louveteaux arrivait vers moi. J’ai hurlé de peur et j’ai essayé de m’enfuir mais ils m’ont rattrapé. Ils m’ont sauté dessus, on a roulé, on a joué. On était heureux et innocent… Attrapant la première chose qui passait sous mes crocs, ma première bagarre contre mes frères et sœurs éloignés, cousins et cousines, je la remportai presque. J’étais fille unique de ce fait j’étais chouchouté. Je passais pourtant la majeure partie de mon temps à me battre avec les autres, sans méchanceté. Je voyais très rarement mon père, mais cela ne me gênait pas plus que ça. Mes journées étaient plus que bien remplies. Mes nuits calmes, longues, blottie contre ma mère, dans sa chaleur. Jamais je n’aurais pu imaginer que ce monde n’était qu’à moitié le mien. Mes premiers mois furent une véritable merveille, je n’en pouvais plus de découvrir chaque jour une nouvelle chose. Pourtant quelque chose m’attirait plus que tout, une chose que je n’avais pas le droit d’approcher : les bords de notre monde, pour voir celui d’en bas. Certains louveteaux plus courageux que les autres étaient allés le voir et parlaient d’un endroit différent, où le sol est dur. Les loups, quand ils sont trop vieux, disparaissent et deviennent poussières. Pour moi loupiotte insouciante je n’arrivai pas à le croire. Ils devenaient du rien ! Ce fut la première chose qui m’attira vers ce monde, cette incroyable curiosité qui chaque jour me poussait à me rapprocher, encore et encore, sous l’œil vigilant de ma mère.

« Les plus beaux trésors sont ceux qui sont innaccessibles… »


    « Humbra c’est ton père ! »

Sortant la tête des nuages, le museau d’un loup bagarreur dans la gueule, je dressai les oreilles sur la tête. Lâchant le louveteau maintenant plein de bave je bondis vers ma mère qui continuait à me chercher dans cette purée blanche. Galopant, bondissant par-dessus les corps allongés dans les nuages, ignorant les cris et grognements désapprobateurs, je vis enfin la silhouette délicate de ma mère se dessinait. Je poussai un rapidement hurlement pour la prévenir que j’arrivai. Accélérant encore un peu la cadence, ma mère partit en courant sachant pertinemment que je la rattraperais. Venant courir à ses côtés, elle donna un coup de langue affectif sur la joue. J’avais un peu grandie, mais j’étais toujours une loupiotte turbulente. Pourtant je n’étais pas aveugle : les yeux azures de ma mère étaient tristes et lointains. Alors je me tue et la laissais se perdre dans ses pensées. Puis soudain je réalisai quel jour nous étions. Sur le coup je m’arrêtai sèchement, me plantant au milieu des nuages. Ma mère ralentie plus doucement et revint vers moi, une expression de tristesse intense sur le visage. Je la dévisageai lentement : ma première peine.
    « Papa part, n’est-ce pas ? »
    « Oui, il descend… »
    « Ce n’est pas juste. »

Elle ne me répondit que par un sourire triste et m’attrapa par le cou, comme quand j’étais petite. Elle se remit à courir, et contre ma fourrure blanche, je sentis glisser ses larmes. Il partait… Les affaires du monde d’en bas allaient très mal, et mon grand-père voulait que Zeus s’en occupe personnellement. Fermant les yeux, je me laissai bercer par les galopades de ma mère. Quand j’ouvris els yeux, mon père nous regardait arriver. Son regard était sombre et froid, il ne me regarda pas. Ma mère me déposa sur le sol et vint vers lui. Je les regardai s’enlacer, tous les deux, s’enlacer jusqu’à ce que ma mère éclate en sanglot. Alors mon père se détacha d’elle, et se détourna. Je poussai un hurlement pour qu’il me regarde. Il décala légèrement sa tête sur le côté, mais ne me fixa pas. Pas un regard, un au revoir, un sourire… Rien. Il disparut lentement, sa belle silhouette musclée se fondant au bleu du ciel. J’avalai avec difficulté ma salive et vins vers ma mère.
    « Pourquoi il ne m’a pas dit au revoir, maman ? » murmurai-je.
    « Parce que cela le fera encore plus souffrir. »
    « Il va revenir ? Hein maman ? »
    « Je n’en sais rien ma chérie, je n’en sais rien.. »

Je me suis approchée du bord de notre monde, sentant le regard de l’assemblée me fixer dans mon dos. Je vins e placer aux extrêmes frontières j’ai levé mon petit museau au ciel et j’ai poussé un hurlement. Profond, lent et puissant. Un hurlement bientôt rejoint par celui de ma mère, puis de mon grand-père. Enfin tous, d’une même voix, nous élevèrent nos hurlements pour ce loup qui allait en guerre. Pour ce loup qui était mon père. Pour ce loup que j’aimais, que nous aimions. Pour ce loup qui allait trahir ma mère, allait m’envoyer sur terre. Pour ce loup que je pensais fort et qui finalement s’abandonna comme moi, aux magnificences du monde d’en bas…

« Quand le cœur s’en mêle, il n’y a plus qu’une seule sortie. »


J’eu le temps de grandir. Oh oui je grandis. Alors que mon père combattait dans un monde qui n’était pas le mien, je devenais une louve de plus en plus puissante. Imbattable, je m’imposais dans le monde des adultes sans aucune lacune : j’étais la digne fille d’un disparu. M’entraînant toujours, les loups ne comprenaient pourquoi je voulais tant être puissante. « Il ne se passera rien, alors pourquoi te fatiguer ? » Voilà ce qu’ils me sortaient à longueur de journée. A tel point que je devais chercher toujours plus loin des adversaires dignes de moi. C’était une belle journée, en fait il fait toujours beau dans le monde d’où je viens. Je me baladais tranquillement, à la recherche d’un nouvel adversaire. L’ennui me poursuivait, je me sentais particulièrement lasse de ce monde de paresseux. Quand mon regard azure se posa sur la limite de mon monde, mes pensées se dirigèrent vers mon père. Soupirant je m’avançai vers cette frontière invisible qui bientôt allait diriger ma vie. Trottant fièrement, d’un naturel gracieuse et somptueuse, je fis pourtant attention à ce que personne ne me surprenne : les loups de mon monde n’aiment pas qu’on s’intéresse à « en bas ». Je vins tout d’abord à environ 1 mètre des limites. Puis le temps s’écoulait et je me rapprochais sans m’en rendre compte. Quelque chose m’attirait à tel point que je ne pus résister quand j’entendis un hurlement venant d’en bas. Je vins me planter au dessus de ce monde plein de curieuses coutumes et je me mis à regarder. Mes yeux commencèrent à s’attacher, à regarder chaque forme. Je sentais en moi monter l’admiration : j’aimais une chose que je ne pouvais pas avoir. Très vite ce petit jeu devint quelque chose d’habituel. Tous les jours je m’éloignais des groupe pour allais regarder le monde d’en bas, passant des heures à les regarder se débattre contre les signes de la vieillesse. Et puis ce sujet captivant que je n’avais toujours pas vécut : l’amour. Parfois un geste d’un loup me rendait folle de rage, une saillie de force, un crime sans fondement, une torture. Je me mis à vivre ce monde sans m’en rendre compte, m’attachant aux personnages principaux de cette histoire qui n’était pas encore la mienne. Et parfois j’arrivai à voir la magnifique silhouette de mon père, je le sentais lever ses yeux vers moi et me sourire.
Un jour j’étais couchée devant la frontière, observant deux loups se battrent, pariant sur le gagnant. Soudain un loup beaucoup plus jeune que les autres, tout juste sorti de l’enfance apparut. Mon cœur eut un râté. Je relevai brusquement la tête, mes yeux s’ouvrirent, mon sang ne fit qu’un tour. Un soupir s’échappa de mes babines. Le loup mit fin au combat avec une telle froideur, une telle puissance que j’en restai bouche bée. De toutes les personnes que j’avais vues, aucune n’était comme lui. Il dégageait une sagesse et une maturité qui ne collait pas avec son physique de jeune loup dévergondé. Sa fourrure crème était en pétard et ponctuée de tâches de boue. Il avait un regard jaune et fou, qui suivait chacun des mouvements des deux combattants. Je restais immobile, captivée par l’étrange spectacle qu’il m’offrait sans le savoir. Les minutes s’écoulèrent, le jour tirait sur sa fin. En bas les loups partirent chacun de leur côté. Je me mis à suivre le loup, du haut de mon petit nuage. Marchant si près des frontières que je pouvais sentir ma fourre caresser l’air de l’autre monde. J’allais me retourner et repartir quand le loup leva subitement la tête, comme s’il avait senti qu’on l’observait. L’espace d’un instant, je croisais l’or fou de ses yeux. Il croisa l’azure limpide des miens. Et malgré la noirceur de la nuit, je pus apercevoir qu’un sourire s’étira sur ses babines. Il m’avait vu…

« Je refuse de ressasser un passé enterré… »


La suite ? La suite de quoi ? De cette histoire pourtant déjà si romantique ne ressortira qu’une plainte, qu’un murmure déchirant, qu’une larme de douleur… Peu de temps après cette rencontre, mon père vint prendre la place de mon grand-père. De petite fille du Dieu des Angels je devins fille. D’un ange normal je devins une dominance. Cela chamboula beaucoup de chose dans ma vie. Pourtant la plus grande fut un appel désespéré d’en bas : nos ennemis venaient d’envahir les terres. Mon père, s’en l’ombre d’un doute, m’envoya sur les fronts. Il plia mes bagages, dit au revoir à ma place. Je ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à ce que je descende sur terre. Depuis son arrivée il était terriblement distant et mélancolique, comme s’il… Comme s’il portait un deuil sur les épaules qui l’alourdissait. Je n’apprendrais que bien plus tard la cause de cette différence : lui aussi avait été amoureux d’une louve normale. Je pris donc le large, descendant de mon petit nuage. A peine les pattes sur terre, une bande de batards fous me chopèrent. Je fus entraînée dans un endroit où la végétation ne poussait plus. La cendre tombait du ciel, les loups y crevaient par dizaines voir centaines. La meute que mon père avait laissée avait échoué. Elle était tombée… La suite, tous la connaissent. Tous ont entendus parler de ce soulèvement, de cette révolte qui anéhantie (pour un temps) les Devils. Mais ce que tous ignorent, c’est pourquoi j’ai dis un jour qu’il fallait lever la tête. Sous mes yeux, mon amour, ce loup que j’avais tant convoité, ce loup qui m’avait promis l’amour, la vie… Ils l’avaient tué, lâchement, comme s’il avait été un galeux de bas étage ! Ces chiens l’ont traîné dans la boue, lui ont arraché sa dernière exquise goutte d’agonie avant de le tuer, sous mes yeux. Tuant par la même occasion mes rêves d’une famille, d’enfants possédants un père. Tuant mes rêves de bonheur… Et ils ont cru que je deviendrais aussi une saleté de soumise. Ils ont voulus me faire mordre la poussière, que j’implore le pardon d’une chose que je n’avais pas faîte. Ils ont été déçus. Ils ont découvert à quel point une louve comme moi peu motiver les autres, à quel point leur civilisation battit sur le sadisme était faible et impuissante face à un soulèvement en masse. Ils ont vu, au travers de la brume, une armée se lever. Et à leur tête, moi, le visage ravagé par les larmes. Ils ont tué mon amour, ils ont détruit ma meute. Alors je les tuerai tous, un par un. Et comme ils l’ont fait, j’extirperai de leur corps maladif une dernière goutte de souffrance, je les ferai plier. Je les raserai… Pour ce loup qu’ils ont tué.
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MessageSujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime22.12.09 16:23

F I N I E ! = )
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MessageSujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime22.12.09 16:27


    J'ai lue le Comportement et le Passé et c'est ... Epoustouflant !
    Bravo ma Mumu', ta louve est géniale ! <3
    Bienvenue à elle ! =D
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MessageSujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime22.12.09 16:28

Bienvenue ! *O* Ô grande Dominante !
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MessageSujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus   Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus I_icon_minitime

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