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 ![Lol's Band: Start! [ Kamikaze ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Lol's Band: Start! [ Kamikaze ] ![Lol's Band: Start! [ Kamikaze ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 11.03.10 15:34 | |
| Je jetais un regard totalement désintéressé aux pauvres loques qui paraissaient au cœur des vapeurs de soufre. Ils n’étaient absolument pas passionnants. Pas dignes d’intérêt. Ou, tout du moins, du mien. Je me moquais d’eux et de leur paresse ridicule. Car, au fond, je le savais, ils n’attendaient qu’une chose, que les Angels se réveillent, eux aussi, et qu’ils lancent l’assaut. Ou que Hammeren ou bien Yeiayel se décide à attaquer. Leur sang demandait celui des anges. Celui de « Dieu ». Ombre blanche parmis les masses sombres, je voletais, pareille à une abeille albinos parmis les fleurs carnivores, la gueule entrouverte, mais sans jamais sentir l’odeur que je cherchais. Apparemment, il n’était pas là. Je refusais de demander aux Devils où il était. Je n’avais besoin de personne, et surtout pas d’eux, pour trouver ma moitié. Et puis, malgré notre « popularité », pour ainsi dire, ce n’était pas dit que les Devils savaient à quoi il ressemblait. Enfin, ils savaient plus ou moins sa description, après l’identifier comme étant lui… Ca demandait trop de réflexion pour ces HellChild autistes. Gracieuse au point que ç’en devenait offensant, j’évitais les masses de muscles qui frémissaient à mon approche. Je n’étais pas la bienvenue. J’étais juste tolérée. Après tout, pour être impartiale, j’admets que les Sakarites n’ont pas été très « solidaires » avec les fils du Diable. Après, nous étions – aux dernières nouvelles – toujours leurs alliés, et, de toute manière, sans nous, ils étaient foutus. Cette bande de bouffons attardés ne devait sa survie qu’aux rares cerveaux qui naissaient de temps à autres parmis eux. Hammeren, sa fille… Hypnose, aussi, sans doute… Et Xana. Sinon, ils seraient tous crevés. Et depuis longtemps. Je saluais d’un bref mouvement de tête New Tenochtitlan, étendue contre celle que je supposai être sa sœur. Après tout, elles étaient pareilles, toutes les deux. Poussant un langoureux et sexy soupir, je m’approchais d’une louve au pelage d’un noir charbon, et lui demandait d’une voix autoritaire mais étrangement envoûtante. « T’as pas vu mon frère ? »
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