Wolf Angel
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MessageSujet: ... Zoom ...   ... Zoom ... I_icon_minitime29.04.07 20:58

[Que vous compreniez un peu : Je zoom sur le passé d'Eden ... Et en même temps, je fais mes preuves auprès des admins ^^ ]

*Eden, ma chérie, tu dois vivre, rappelle-toi de ce que je te dis. Ne l’oublie jamais, je t’aime, ma fille.*

La gorge serrée, le cœur noué et le sang battant à vive allure à ses tempes, la jeune Eden regarda sa mère sombrer peu à peu dans le désespoir. Peut-être y était-elle déjà, dans ce désespoir. La grande louve noire, Fatal Touch, ne cessait de répéter qu’une fois tout ça finit, tout irait bien, tout irait mieux. Mais alors, cela voulait dire, qu’à présent, tout n’allait pas bien ? Il n’y a que quelques secondes encore, la mère d’Eden lui répétait des mots apaisants. Toutes deux savaient que la grande louve n’allait pas tenir longtemps comme ça, à cette allure, mais Eden avait peur tandis que sa mère paraissait soulagée. Et dire que c’était à la fille de rassurer sa génitrice, de lui dire que tout irait bien. Les rôles étaient inversés, mais personne ne semblait s’en plaindre.

Les larmes ne tardèrent pas à faire leur apparition, coulant régulièrement, doucement. La jeune louve les retenait, c’était tellement visible. Elle venait de perdre l’être qui lui était le plus précieux au monde. Voyez, elle avait perdu son père, même ses frères et sœurs avaient été tués par la violente averse qui s’était produite cette nuit-là. Qui sait comment la jeune Eden avait survécut ? Personne ... Ou peut-être bien que si, mais ce loup-là n’était pas visible aux yeux du monde. Un esprit ? Un fantôme ? Croyez ce qu’il vous plaît, Eden n’a pas rêvé, elle sait avoir été sauvée il y a trois ans, sans qui elle serait morte. Mais son sauveur, elle ne le reverrait jamais ... Eden. Ne dit-on pas que c’est le nom d’un paradis sur terre ? Et si nous tournions ce simple mot en quelque chose de plus compliqué, de plus profond. L’Eden serait un paradis, autrement dit, un miracle, quelque chose d’irréel ou d’improbable. Cette petite louve à été miraculeusement sauvée, aussi miraculeusement que le Paradis a été créé. La relation entre deux est plus que simple.

Bien entendu, Eden n’était pas entrain de se remémorer les origines de son prénom. A vrai dire, elle ne savait même pas ce qu’était l’Eden ... Pour le moment, son monde était écroulé, détruit, ravagé. Réduit à néant, elle ne pouvait que pleurer son sort. Encore une fois. Elle qui avait été sauvée d’une mort certaine, cette petite louve noire et si courageuse ce laissait à présent envahir par le plus grand des dangers. Le désespoir. Ce dernier entraine la mort ... Celle-ci est une complice, une batarde qui tue sans pitié, sans jamais revenir en arrière, sur ses choix, ses décisions. Un monstre. Cruelle, voila ce qu’elle était, voila ce que ressentait Eden en ce moment, vis-à-vis de la Dame Noire.


*Ne reste pas plantée là, Eden. Il faut que tu partes, cours, bats-toi et surtout, ne te retournes jamais...*

Cette voix ... Elle la connaissait, trop bien, à vrai dire. Certains la nomment conscience, d’autres appellent ça des esprits. Désignez-la comme il vous plaira, Eden, elle, savait qu’elle devait absolument écouter cette petite voix qui résonnait encore dans sa boîte crânienne. Pourtant, elle était réticente à l’idée de laisser sa mère- même le corps de sa mère- seule ici, sans protection, sans funérailles. Elle n’avait pas le choix, elle devait bel et bien courir, pour échapper à la peur, à la mort. Pour fausser la destinée, encore une fois. Une dernière lèche, une larme qui perle et puis ... Plus rien, à part le vent qui s’engouffre dans le pelage de la louve morte, étendue sur le sol, paisible.

Elle court, elle court, cette petite louve noire qui tente d’échapper à la mort, encore. Elle court, elle court, comme pour s’évader dans un monde plus fort, encore.
C’est bel et bien ce que fait Eden, courir et ne pas s’arrêter, ne pas regarder en arrière. Le paysage défile mais les larmes l’empêchent de l’admirer. Elle ne voit rien, à part le chemin tout tracé qu’elle à devant elle. Suit-elle vraiment un chemin ? Ses pattes la guident toutes seules, sans demander l’avis du reste du corps. Eden n’a pas la force de protester. Elle ne doit pas protester.

Le feu, la chaleur, la douleur. Tout ceci consume ce qui lui reste encore de vie. Les flammes de l’enfer brûlent les arbres et lapent peu à peu le corps endormi de sa mère. La petite ne veut pas y repenser. Tant qu’elle peut oublier, c’est ce qu’elle ferra ... Elle ne pourra pourtant pas se cacher la vérité éternellement. Le passé finis toujours par nous rattraper, un jour ou l’autre, toujours. On ne peut éviter le passer, non, jamais. Il est encré en nous et aussi bien caché soit-il, il reste profondément dans notre être, pour l’éternité.


*Non, Eden, continue de courir !*

La louve noire venait d’obéir à une impulsion qui lui avait ordonné de s’arrêter, de souffler un instant et de reprendre un pouls normal. Et voila que la voix de la raison recommençait à la harceler. Elle n’avait donc pas le droit à une seule seconde de pause, qu’elle injustice. Mais la louve noire de discuta pas, elle n’avait pas le droit, elle n’avait pas intérêt. Ainsi, elle se remit à courir, les côtes déchirées par le rythme poussé, les membres tremblants, tirés au maximum.

Bientôt, elle va se sentir s’écrouler, tomber et ne plus se réveiller. Mais ce n’est pas la mort qui l’attend. Juste une importante discussion avec un être, cet être, invisible aux yeux du monde. Eden voit noir, que du noir et toujours du noir, partout, comme son pelage, comme sa vie. Pourtant, elle ne se laisse pas abattre, non, elle doit vivre, pour ses parents, pour la lutte qu’ils ont gagnés. Pour elle, pour ses futur-enfants pour les frères et sœurs qui n’ont pas eut sa chance. Pour cette famille qui n’existe plus. Elle est seule au monde et pourtant, elle se bat encore. Elle se bat contre les ténèbres, le désespoir, et peut-être même contre elle-même.


*** *** ***

Allongée sur le sol brûlant d’une sorte de désert, la respiration saccadée, Eden, cette louve noire d’à présent quatre ans ne voit rien d’autre que le noir. Elle n’est toujours pas morte, elle ne dort pas non plus.
Par manque de force, de volonté, ou peut-être d’autre chose, la jeune louve est simplement évanouie. Un peu d’eau, et elle se réveillera, une minute de plus et elle pourrait mourir ...



[J'aurais bien écrit plus, mais il se fait tard et j'ai mal aux yeux -_-' Hihi, vous pouvez répondre, bien sur ^^]
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