Une louve au poil beige arpentait les flancs du volcan pour la première fois. La candeur et la naivete brillaient dans son regard tandis qu'elle marchait d'un pas sautillant.
Elle remarqua alors une silhouette, en haut, penche au-dessus du cratere.
Inconsciente de son etat, la curieuse s'approcha de lui.
Encore loin, elle l'appela :

- Ohe ! -

Elle se rapprocha, souriante.

Sita avait appris, a ses depends, a se mefier des loups qui ne repondaient pas.
Generalement, ceux-ci n'aiment pas être deranges.
Mais elle sentait chez celui-ci une douleur immense, un grand chagrin... et une grande volonte.
Elle savait qu'elle ne risquait rien.
Aussi s'approcha-t-elle de lui, d'un pas calme et assure.
Et, avec une infinie douceur, elle pressa sa fourrure contre la sienne pour le reconforter.