Oui, c'est ça, avance encore, encore un peu, que je te laisse le temps de fuir. Le temps que je te laisse croire que tu as encore une chance de t'en sortir. Le louveteau accélérait le pas, haletant. J'aimais sentir ta peur s'émaner autour de toi. J'aimais sentir la sueur et l'adrénaline envahir ton corps. J'aimais sentir ton petit coeur battre de plus en plus vite. J'aimais te voir trébucher maladroitement, tant tu as envie de t'enfuir. Tu es à moi, petite chose, ne l'oublie pas. Ton sort est entre mes griffes, la misérable destinée qui t'attend, loin, loin derrière toi. Tu appartiens au passé, déjà. Mais je préfère te laisser croire que tu peux encore rester en vie quelques instants. Juste pour mon plaisir. Il changea brusquement de direction. Alors, c'est ton échappatoire ? Roulant des yeux, j'affichai un sourire moqueur. Pauvre petite créature. Tu me sembles bien inutile. Le suivant à la trace, je courus d'une façon bestiale et le rattrapai soudainement, plus tôt qu'il ne l'aurait pensé. Il était coincé entre quatre murs, quatre squelettes pour être précise. Me dirigeant vers lui, seuls mes yeux rouges sang apparaissaient au morpion dans cette obscurité totale, cette nuit ténébreuse. Je sentis la peur l'envahir. Non petit, pas la peine de me dire ton nom. Je n'en ai pas besoin. Lui sautant dessus, sa cage thoracique fut écrasée par mes pattes, son crâne explosé par mes crocs. Alors, comment trouves-tu la Mort ? Elle sera généreuse, tant elle aura pitié de toi. Me redressant, je tenais entre mes crocs le petit corps détruit. A chaque pas que je faisais des gouttes de sang étaient sauvagement projetées au sol. Je marchais d'une façon démoniaque, d'une danse macabre. Tu entends cette symphonie désastreuse ? C'est la Mort qui t'as cherché, et elle t'a trouvé.

( Désolée c'est un peu horrible mais c'est Sekhmet quoi >.< )

[ Punaise toi t'as de la chance que j'aie internet ce soir, car j'en profite pour répondre <3
Diis, ce topic c'était censé être un combat ou un topic normal ? M'en rappelle plus >.< ]

Je tentais d'enlever cette pensée, cette obsession qui avait pris place dans mon esprit : lui arracher les tripes et lui en faire en collier que même Satan lui-même en crèverait à force de vomir ! Franchement, vous voyez comme moi cette petite conne se ramener et mettre son grain de sel comme ça ? A ce que je sache, j'lui ai rien demandé. J'ignorai le crachas que je venais de recevoir et plaquai mes oreilles sur mon crâne plein de sang - le sang d'un Angel que j'avais tué il y a deux semaines. J'avais particulièrement apprécié le fait de plonger ma gueule dans ses entrailles. Je fixai brièvement la Sakarite sans aucune expression puis je me retirai de quelques mètres, juste après avoir laissé échapper un grondement aussi sourd qu'un coup de tonnerre. J'avais bien envie de la laisser là, seule et conne avec le cadavre, elle allait pouvoir faire mumuse. En même temps l'idée de la répugner et de la faire chier était plutôt tentante faut avouer. Roulant des yeux j'affichai un sourire moqueur qu'Isidar pouvait à peine percevoir. La brume s'était levée et calmoufflait les environs, la nuit s'était faite plus noire et hostile. C'était les nuits comme je les aime : sombres, ténébreuses, c'était mon domaine, j'étais dans mon élément dans les ténèbres. Même la lune restait cachée, tant l'ambiance était devenue glauque. La terre dévastée était plongée dans le noir total.
Je devins invisible, cachée par la brume. La Garde du Corps savait où j'étais, elle me sentait, mais ne pouvait pas me voir. Tu as peur n'est-ce pas ? Je sens ta peur. Tu ne sais pas ce que je peux te faire. Je basculai ma tête en arrière et produis un hurlement des plus lugubres, sombres, horribles. Tout mon corps vibrait au ryhtme de ce Requiem. J'ai plus d'un tour dans mon sac en ce qui concerne les connes. T'en fais pas pour ça ma vieille. Je suis maudite et maudis tous ceux que je croise ! Je m'approchai de la Sakarite, toujours camoufflée dans l'obscurité. Je m'arrêtai à environ cinq mètres d'elle, toujours invisible à ses yeux, et décrochai une voix plus que ténébreuse dans l'air.

-Tiens donc, voilà cette chère Isidar Mithrim ! T'as enfin décidé de te casser un ongle ! Toi, la si belle louve courageuse et intrépide (ton ironique), moi qui croyais qu'un soupçon d'intelligence brillait en toi, je suis déçue. C'est qu'elle est susceptible en plus !

Tu perds la tête Isidar ? Très bien, on va te rafraîchir la mémoire alors. Je saisis par les hanches le cadavre et le balançai devant Isidar. Le petit corps atterit juste devant elle. Ses côtes se brisèrent, des gicles de sang éclaboussèrent le pelage ébène de la louve. Ses yeux vides sans vie fixaient la mort au lointain. Disparaissant légèrement des ténèbres, seuls mes yeux rouges sang apparaissaient à Isidar.

-Critiquer ne suffisait pas Isidar Mithrim. Il fallait se bouger le cul pour essayer d'le sauver pendant qu'il était encore temps !

T'aimes la méchanceté gratuite j'espère, parce que j'ai vraiment envie de m'amuser avec toi.

• Elle jeta un regard réfrigérant à la louve assassine. Croyait-elle réellement lui faire peut, la dégoûter uniquement avec un cadavre de louveteau ?

« Subtilité, votre nom n’est pas Sekhmet, soupira la Garde du Corps. »

• Allait-elle réellement devoir subir cet « humour » de mauvais goût ? C’était probable. Après tout, c’était elle qui avait cherché la guerrière. Et puis, Isidar était sûre de gagner pendant l’affrontement, alors… Car oui, il y en aurait un. C’était inévitable. On n’échappe pas à ce genre de choses aussi facilement. Ce ne serait pas drôle. Ses muscles tendus, elle ferma les yeux aussitôt que l’autre Sakarite eut disparu. Elle n’espérait sûrement pas qu’Isidar Mithrim ne la repérerait pas. N’est-ce pas ? Elle ne l’espérait quand même pas ? Pour être Garde du corps, il faut le meilleur dans toutes les discipline et, de plus, avoir une carrure qui impose le respect, encore plus qu’aux dominants. C’est encore plus vrai pour les femelles. Parce qu’en plus, il faut prouver que, malgré le fait d’être une fille, on est aussi fort que n’importe quel loup. Alors, cette petite sotte de Sekhmet, non seulement n’avait aucune chance, mais, en plus, se rendait ridicule. Isidar inspira un grand coup et se concentra sur l’ouïe et l’odorat. Une respiration… Arrête de respirer, ma petite Sekhmet, tu seras déjà plus discrète. Les conséquences te seraient fatales, mais ne seraient pas détestables. Une odeur de sang… Lave-toi, Sekhmet, je sais que ça fait parti de ton look, mais tu puerais déjà moins… Pathétique petite louve..^.

• Isidar s’immobilisa parfaitement, rouvrit ses paupières, transperçant d’un laser bleu la purée de pois environnante. A l’affût, elle repéra d’où venait cette odeur nauséabonde et ce bruit de respiration rauque. Elle repéra la sotte macabre, et se dirigea donc en perpendiculaire par rapport à elle. D’un pas fluide, d’une foulée souple et silencieuse, elle arriva à destination en quelques instants. Elle approcha son museau de l’oreille gauche de Sekhmet, et lui souffla :

« Mais, pour qui m’as-tu prise, gamine ? »

• Puis, tout se passa en un éclair. Ses crocs se refermèrent sur l’oreille en question, lui arrachant une bonne moitié, puis Isidar se cabra, émit un grondement féroce, et se jeta sur son adversaire. Enfonçant ses griffes et ses crocs dans le dos et les flancs de Sekhmet, le sang coulant, ajoutant une énième couche à son pelage morbide.