« Chasse interrompue. [Pv]

Invité

« Ombre qui glisse, Ombre qui erre
Et ce dans un soupir, quasi’ éphèmère… »
Pv Hammeren

Music

La demoiselle était là. Elle a toujours été là, depuis le commencement. Elle vagabondait actuellement dans la forêt de sa meute, une forêt qu’elle connaissait désormais par cœur. Comme si il pouvait en être autrement… C’est pas faute d’avoir jamais eu d’autres endroits où aller. Oh certes il y avait encore les terres dîtes neutres, mais elles étaient côtoyée par des crétins. Sans arrêts. Au moins sur les terres qui l’avait vu naître, elle pouvait réfléchir en paix, sans se soucier de qui se trouvait dans les environs. Ici personne ne l’attaquerait, ou du moins personne n’essayerai. Alors elle errait, telle l’ombre qu’elle était et qu’elle serait à tout jamais. Il faisait nuit, ou presque. Le soleil déclinait lentement à l’horizon, et il mettait du temps à disparaître d’ailleurs. Bordel casse toi sphère brûlante de mes deux, laisse la place à ta sœur, celle qui brille, celle qui luit. C’est bien plus intéressant de vadrouiller dans le noir. Mais la prière muette de la demoiselle fut ignorée, comme d’habitude, comme à chaque fois qu’elle en faisait la demande. Shit tiens…

Lâchant un soupir las, la tueuse se glissa entre deux bosquets, ignorant les ronces qui s’agrippaient à son pelage de charbon. Les prunelles bleues cobalt de la demoiselle scrutaient les environs. Elle cherchait quelque chose… oui. Et d’ailleurs ça faisait un sacré bout de temps qu’elle cherchait. Elle avait faim Oui, faim. Elle avait rien bouffé de la journée et les grognements boudeurs de son estomac commençait à la gonfler sérieusement, elle avait donc décidé de s’occuper un peu d’elle. Elle était donc partie en quête de nourriture, et aucun autre endroit à part la forêt n’aurait pu convenir. Heureusement que cette forêt existait d’ailleurs, parce que à part ce coin de verdure, tout n’était que mort et désolation. Mais bon, que voulez vous, les méchants ont toujours les terres bien pourries. Encore des clichés à la con, comme quoi un méchant à pas besoin de prairies vu qu’il bouffe jamais, il n’a pas non plus besoin de rivières vu qu’il boit le sang de ses ennemis. Foutaises. Drathir, elle, était bien normale, elle buvait de l’eau et bouffer les lièvres, comme tout le monde. Et non elle ne buvait pas le sang de ses ennemis comme le ferait un vampire. Pourquoi ? Parce que le goût est abject !

La demoiselle noire eu de nouveau envie de soupirer, mais elle du se retenir au dernier moment. Le vent venait de lui apporter l’odeur d’un lièvre. Formidable ! C’était pas trop tôt tiens. S’ébrouant en silence, ôtant de son pelage les feuilles qui s’étaient logées sur elle, la tueuse avança rapidement. Sa silhouette svelte se glissant et se fondant dans le décor avec une facilité déconcertante. Une véritable ombre. Qui glisse et qui erre. Ses foulées étaient amples, souples. Ses membres puissants foulaient la terre sans un bruit, avant de la propulser de nouveau dans les airs. Danse rythmée que la demoiselle s’imposait. Et bien vite elle atteignit l’endroit d’où provenait l’odeur de sa proie. D’ailleurs ce fut à ce moment là qu’une autre odeur perturba la demoiselle, un loup était ici. Fait chier, il allait lui piquer son repas le con ! Alors, sans plus se soucier de l’inconnu qui était dans les parages, elle se concentra sur sa proie. Se tapissant au sol, ses muscles tendus au maximum, elle s’apprêta alors à bondir quand un bruit infime se fit entendre. Un bruit à peine audible, qui suffit cependant à alerter le lièvre qui s’enfuit alors en courant.

Drathir n’hésita même pas, elle se savait incapable de sprinter un tel animal dans ces conditions, autrement dit lorsqu’elle était affamée et naze à cause de sa journée. Elle abandonna donc la chasse, mais elle n’en était pas moins furieuse. Elle était une ombre, une tueuse, et jamais, oh grand jamais, elle n’aurait pu faire de bruit dans une pareille situation. Et bien évidemment l’odeur du loup était omniprésente. C’était ce crétin qui avait fait fuir son dîner ! La demoiselle ne donnait pas cher de sa peau, elle allait s’occuper de son cas à celui là, et il y réfléchira à deux fois avant de refaire une telle erreur. Ce fut donc en se retournant brutalement, ses babines retroussées dévoilant ses crocs aiguisés, que la demoiselle fit face à l’inconnu. Un grondement lui échappa et la phrase fusa, avant même qu’elle ne découvre le visage du mâle.

La fin de la phrase s’étouffa dans sa gorge quand elle découvrit son alpha. Ravalant sa fureur, la demoiselle se contenta de gronder avec plus de force, dégoûtée de tomber sur un loup bien mieux placé qu’elle dans la hiérarchie. Elle murmura alors, sans se soucier si il allait l’entendre ou non.

Shit… un crétin royal.

Essayant d’ignorer les plaintes de son estomac, la demoiselle posa tranquillement ses fesses au sol, plongeant ses prunelles bleutées dans le regard de son alpha. Désormais aussi muette qu’une tombe. C’est là qu’elle comprit qu’il ne pouvait que l’avoir fait exprès. Parce qu’il fallait vraiment être con pour faire fuir un lapin. Or le dominant qui lui faisait face était tout, sauf con.

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

|| Tu m'as trop inspiré, mais un truc de fou quoi xD Ca fait longtemps qu'avec un Loup j'ai fais autant quoi xD ||

« Comment un Devil ne peut il se contenter que de si peu ? Le sang d’Angel te jouerait-il des tours Drathir pour que tu n’ais pas d’estime de toi ? Pour que tu refuses d’avoir autant de valeur moral que les HellChild ? »

« Certains seraient flattés d’être appelé ainsi, pour ma part ce n’en n'est pas le cas. Garde tes belles phrases pour d’autres Loups. »

« ... Suis-moi. »

Invité

[J'en suis ravie. Le plaisir est partagée ♥]

La demoiselle de charbon resta silencieuse, toisant son alpha d’une manière… indescriptible. Oui, c’était le mot. Trop de sentiments se mélangeaient dans ses prunelles bleutées, des sentiments fugaces, si bien qu’on ne pouvait réellement savoir ce que la belle avait en tête. Elle était partagée, comme d’habitude. Elle était arrogante et ironique avec son alpha, comme elle pouvait l’être avec d’autres, mais en même temps elle le respectait. Pour son rang, ces actes passées ou à venir, pour ce qu’il est et ce qu’il deviendra. Il ne fait pas que paraître. Bref, elle n’avait jamais vraiment su dans quelle catégorie classé le mâle qui lui faisait face. Les bouseux qu’elle ne pouvait pas voir en tableau ? Les personnes neutres ? Ou bien les personnes qui méritaient son respect. Elle ne savait pas vraiment, et le fait de se poser encore la question l’agaça au plus haut point. Bordel Drathir, pense à autre chose. Alors la demoiselle songea à son estomac, qui cria famine dès que le silence s’installa. Bon dieu, elle aimerait bien lui donner des baffes là. Ce fut à ce moment là que le dominant prit la parole, sa voix grave raisonnant dans la forêt, tandis que sur le visage du lupin blanc se refermait, comme le ferait une huître, n’affichant plus qu’une mine sérieuse. Evidemment une question suivit, une question sous forme de reproche. Et la réplique de la demoiselle fusa aussitôt, un sourire ironique et désespéré passant sur le visage de la belle.

Et ouais, mais dans un sens ce n’était que la stricte vérité. Avez-vous déjà vu un Angel qui, étant un soi disant guerrier, s’était cassé le cul à chasser de lui-même ? Bien sûr que non, on pourrait même penser qu’ils ne savent pas comment s’y prendre. Toute façon c’est bien connu, aucun d’eux n’est capable de faire deux choses à la fois. M’enfin… dans un sens c’est aussi le cas de certains Devils, mais bon tout ça c’est une autre histoire. On va juste conclure en disant que Drathir ne se sentait en rien concernée par les paroles du mâle qui lui faisait face. Il lui en fallait bien plus pour l’atteindre, et encore plus pour la vexer réellement. Elle était en parfaite harmonie avec sa conscience, savait très bien quels étaient ses intérêts, défendaient ses principes et ses valeurs morales. Mais voila où était la différence. La plupart des loups défendaient les valeurs de leurs meutes. Drathir quand à elle, défendait ses valeurs à elle. Des valeurs qui se trouvaient être, en général, les mêmes que celle des Devils. Heureusement pour eux. Et ce fut à ce moment là, alors que la belle était plongée dans ses pensées, que l’alpha reprit la parole. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la demoiselle, qui s’était attendue à une réplique du genre. En effet, son dominant ne se laissait pas avoir par quelconques flatteries et même Drathir ne pouvait rien à cela.
Elle s’apprêta à répliquer quand le lupin blanc lui demanda de le suivre. Elle s’exécuta, répliquant au préalable à la phrase précédente.

Ce qui était loin d’être faux. Elle, Drathir, celle qui fait chier, celle qui blesse et qui tue. Pensait-il réellement qu’elle était du genre à flatter l’égo du premier venu ? Bien sûr que non. Même en mentant, même en faisant semblant, elle ne disait jamais de telles choses à n’importe qui. En y réfléchissant bien, seul son alpha avait le droit à de telles paroles. Libre à lui de les refuser comme il était en train de le faire, cela lui importait peu. La louve noire se redressa alors, s’ébrouant gracieusement avant de suivre tranquillement l’alpha, se hissant à sa hauteur, se glissant dans un souffle à ses cotés.
Ombre qui glisse. Ombre qui erre.
Et ce dans un soupir, quasi’ éphémère.
Rapidement ils arrivèrent auprès de la carcasse, le cerf démon. Ou un truc du genre quoi. Elle ne pipa mot en découvrant l’immense carcasse, même si il fallait reconnaît que tuer une de ces bêtes sans l’aide de quelqu’un était impressionnant. Mais elle n’était pas prête à faire ce genre de compliments… Du moins, pas en faisant tout pour être sincère. Alors que quand c’est ironique, c’est une autre histoire ! D’ailleurs un sourire narquois passa sur le visage de la belle qui jeta un regard au mâle, plongeant ses prunelles de glace dans celles rouges de l’alpha.

Elle esquissa un sourire amusé, qui disparut bien vite. En quelques foulées elle s’approcha de la carcasse et après avoir vérifié qu’elle avait bien le droit d’y toucher, elle planta ses crocs dans la chair de l’animal, savourant avec plaisir la viande et le sang de la bête. Bordel ça faisait du bien de bouffer, et c’était bien meilleur d’un lièvre. Comme quoi, il avait bien fait de faire fuir sa proie, vu qu’il lui en proposait une autre qui s’avère être bien plus alléchante. Drathir poursuivit donc son repas, tranquillement, ses griffes plantées dans la chair, maintenant ainsi l’animal tandis que ses crocs se plantaient avec délice dedans. Ce ne fut qu’une fois rassasiée que la demoiselle recula de quelques pas. Elle s’étira avec plaisir, avec la grâce d’un chat, avant de s’allonger près de la carcasse. Et oui, quand elle ne tuait pas, la demoiselle… dormait ? mouais on va dire ça, elle était fainéante et l’assumait parfaitement. De toute façon le premier qui s’en plaindrait se prendrait une réplique dans la gueule, voir des crocs. Elle reposa alors ses prunelles sur le mâle.

Et encore une fois, ce sourire ironique. Comme si elle se foutait constamment de la gueule des autres… Mais les gens étaient bien loin de la vérité. Elle était bien pire que ça ! Fort heureusement, seul les attardés se vexaient pour un rien. Ce qui n’était pas le cas du mâle blanc, fort heureusement, le jeu n’en était que plus distrayant.

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

« Il n’est généralement pas bon d’être fausse avec l’Alpha de sa propre meute. »

« Je ne cherche en rien à t’impressionner, nous chassons ce que nos capacité nous permettent. Je n’ai strictement aucun honneur à l’avoir abattu, c’était dans mes facultés. J’ai les attribues pour abattre ce genre d’animal et il n’y a aucun gloire à en tirer. »

« Tuer un Loup qui a autant de compétences que soi même, qui ce bats de la même façon n’est pas une chose simple. Je doute que seul, je puisse anéantir la Dominante des Angel. Il est bon de temps à autre de se mettre la réalité en face et d’arrêter de se croire supérieur à tout le monde. Ce n’est pas les combats qui me manquent face à Humbra, bien au contraire… »

« Quelles valeurs morales ? Les miennes ? Celles des Devil ? Nous les connaissons tous, chaque choses en son temps. Pour ma part, je considère en avoir assez fait pour le moment. Parce que ce farcir ces incapable de Sakarite, ce n’est pas de la tarte ! »

« Je ne suis pas constamment sur votre dos mademoiselle, veuillez en faire autant en laissant votre Dominant tranquille durant quelques heures. »

Invité

La demoiselle resta tranquillement allongée, ses antérieurs délicatement déposés sur la carcasse désormais bien entamée de l’animal. Mais elle n’y toucherait plus. Car même si elle était affamée, elle n’était pas un ogre. Elle ne pouvait pas s’empiffrer à ce point là, elle n’était pas comme ces gros lards qui pourraient bouffer trois cerfs de cette taille, sous prétexte qu’ensuite ils se dépenseront au combat. Ouais, si ils ne tombent pas en avant comme le ferait un nouveau né. Enfin bref. Elle songea par la suite à la guerre, aux combats à venir. Elle avait eu vent de l’information, les rumeurs allaient vite au sein de la meute. Les tueurs ne furent pas aussi efficaces que convenus, alors on laisserait la chance aux veuves noires. Et cette information avait énervée au plus haut point la louve de charbon. Comment des séductrices pouvaient les aider hein ? Elles sont Devil, portent l’odeur de la meute. Comme si les ennemis se feraient berner. Ah et qu’on vienne pas lui dire que les veuves ne servent pas qu’a ça. A part une voix douce et vibrante, une silhouette envoûtante, ces louves n’ont rien de plus. Drathir ne les avait jamais supportés. Comment pouvait-on être aussi faux ? Comment pouvait-on jouer la comédie ainsi ? Drathir ne trouvait pas ça cruel non, seulement… comment peut-on vouloir faire ça ? Comment avoir envie de jouer ce rôle d’appât, de dragueuse ambulante. Décidément, la demoiselle ne comprendrait jamais. En tout cas, hors de question qu’elle assiste au départ des veuves, hors de question qu’elle assiste à une quelconque réunion qui indiquerait le plan d’attaque, parce que si on lui annonce que ces pimbêches auraient le premier rôle, la demoiselle risque de vite s’échauffer. Très vite.

Le mâle blanc enchaîna alors plusieurs répliques lui aussi. Comment pouvait-elle être fausse avec son alpha ? Bah tiens, en fait elle aurait du être veuve noire elle aussi ! Cette simple pensée fit sourire la demoiselle, qui se retint de cracher de dégoût en pensant à ce rôle qu’elle aurait pu tenir. Idée à la con. L’alpha enchaîna alors avec le repas, expliquant qu’il n’y avait aucune gloire à tirer de cette proie, il avait fait ce qu’il pouvait. Et beh. C’était une façon subtile de s’envoyer des fleurs ça non ? Parce qu’il savait parfaitement que la demoiselle serait incapable d’un tel exploit. C’est gentil de lui rappeler dis donc. Un léger grognement boudeur lui échappa, comme à chaque fois qu’une remarque lui déplaisait ou qu’on se moquait gentiment d’elle. Cela lui procurait l’impression d’avoir loupé un truc, de n’avoir pas répliqué suffisamment, bref elle s’était exposée à une réplique dans la gueule. Et c’était mal de se faire avoir comme ça, de manière subtile. Enfin bref, elle sortit de sa rêverie quand Hammeren parla de la dominante Angel, et des combats qui duraient depuis longtemps. Très longtemps. Ce fut donc avec sérieux que la demoiselle haussa les épaules.

Drathir secoua faiblement la tête, comme si elle essayait elle-même de s’en convaincre. Mais c’était vrai non ? Deux meutes ne peuvent pas avoir ainsi le même niveau, elles ne peuvent pas se battre indéfiniment sans que l’une ne parvienne à prendre le dessus. Ces combats durent depuis fort longtemps, un jour les Devils finiront bien par surpasser les Angels. Seulement il faut reconnaître que même si ces ennemis tiennent aussi longtemps, c’est qu’ils sont forts. Dans un sens. Même si c’était dur à imaginer. Rien que le mot « gentil » sonnait étrangement. Alors… Bref, passons, ce genre de pensées autant les oublier. Ça en vaut pas la peine. Et ce fut là que le mâle plongea ses prunelles rouges dans celles bleutées de la demoiselle. Celle-ci soutint d’ailleurs le regard de l’alpha, qui esquissa un sourire furtif. La répliqua fit également sourire la demoiselle, qui ricana, franchement amusée.

Les yeux de la demoiselle de charbon pétillèrent de malice et d’ironie. Mais le dominant ne s’arrêta pas, carnasier il poursuivit sur sa lancée. La phrase fusa. Drathir du se retenir d’éclater de rire, tant elle ne s’y attendait pas. Espèce d’emmerdeur va. Mais la réplique de Drathir ne se fit pas attendre non plus, elle avait une réputation à tenir et ne lâcherait pas le morceau aussi facilement.

Et c’est ce qu’elle fit. Se relevant, la demoiselle s’ébroua en silence et alla s’asseoir à l’ombre d’un arbre. Arbre qui se trouvait à quelques pas seulement du rocher sur lequel avait élu domicile le dominant Devil, juste en face de lui. Drathir posa son regard sur le dominant et elle ne le lâcha plus. Elle se plongea dans un mutisme effrayant. Et ce durant trois minutes. Une fois ce délai dépassé, elle ouvrit de nouveau la bouche, un sourire ironique aux lèvres. L’arrogance même.

Et voila. Doucement elle tâter le terrain. Seulement elle savait qu’elle risquait gros. L’alpha pouvait désormais répondre ce qu’il voulait, n’importe quoi. Et si elle jouait le jeu jusqu’au bout, elle serait bien obligé d’accepter les conditions non ? Enfin, nous verrons bien.
Nous verrons bien…

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

|| Désolée, c'est court mais j'ai un mal de crâne épouvantable u_u ||

« Hum… Je pense que ca devrait aller maintenant. Quoi que ce n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler une sieste de quelques heures mais bon, rien n’est a rejeter… »

« Content d’avoir pus parler avec toi. »

Invité

La demoiselle resta silencieuse, son sourire ironique gravé aux lèvres. Le mâle l’ignora quelques minutes de plus, histoire de gagner du temps. Tricheur va. Mais bizarrement elle n’ouvrit pas la gueule, ne cherchant pas à reprendre la parole, le laissant décider de quand le silence sera de nouveau brisé. Un moment qui arriva bien vite, quand l’alpha des Devils estima qu’il n’avait pas besoin d’autres services de sa part. Comme quoi, le jeu prenait déjà fin. Bah, pas grave, elle aura d’autre occasions de le pousser un peu plus à bout. Drathir poussait toujours les autres dans leur retranchement, jusqu'à ce qu’ils pètent un câble et la haïsse au plus haut point. Elle se cherchait elle-même des ennemis, mais peu importe. Elle était comme ça, et avait désormais tellement l’habitude d’être toisée avec haine, que désormais elle s’en contrefoutait, mais à un point que vous n’imaginez même pas. L’alpha estima par la suite que ces trois minutes, voir cinq vu qu’Hammeren avait gardé le silence encore un peu, de tranquillités étaient toujours bonnes à prendre, c’était mieux que rien, même si c’était tout de même insuffisant. Drathir s’apprêta alors à répliquer quand elle sentit le mâle se raidir. Les muscles de sa mâchoire étaient crispés, il serrait les crocs. Le regard bleuté de la louve noire passa en une seconde de la tête de l’alpha, à sa patte. Une patte qu’il ne voulait plus poser trop longtemps au sol. Oh, elle n’y avait même pas fait attention. Honte à elle, incapable de déceler des faiblesses et des blessures. Bordel, un Angel aurait pu la ratatiner aujourd’hui, tant elle était aveugle. Féchier è__é Elle détestait se sentir faible ou ignorante, dans ces moments là elle s’éclaterait volontiers la tête contre un arbre. Et là Hammeren s’éloigna, expliquant qu’il était content d’avoir pu parler avec elle. Les mots amicaux du dominant contrastaient avec violence avec le ton froid et glacial qu’il venait d’employer. Bah, pas grave. Elle ne chercha même pas à savoir si il était sincère ou non, c’était trop difficile d’analyser avec précision les pensées du guerrier en cet instant. Inclinant la tête tranquillement, elle le laissa s’éloigner, gardant le silence. Super … Elle fait quoi elle maintenant ? Drathir aurait très bien pu suivre le mâle, mais elle n’était pas suicidaire. D’autres membres de la meute auraient décidés de faire chier le dominant jusqu’au bout, mais elle n’était pas folle au point de faire la même chose. Emmerder son alpha alors qu’il rageait contre sa blessure, était bien la meilleure chose à faire si elle voulait mourir. Or elle ne voulait pas mourir.

Drathir se redressa alors, s’étirant avec paresse. Elle s’apprêtait à ramener la proie dans la grotte Devils, histoire de nourrir les incapables de la meute, quand une odeur bien plus préoccupante capta toute son attention. Fronçant les sourcils, elle huma l’air et se crispa en découvrant que des Angels étaient ici. Bande d’enfoirés. Comment osaient-ils souiller ce sol ? Et pourtant les raisons étaient plus qu’évidentes. L’odeur était forte, des mâles à n’en pas douter, des mâles qui veulent sûrement se défouler sur les femelles de la meute. Nan mais si vous voulez calmer vos pulsions faîtes le chez vous hein, ici on coupe les bijoux de famille, rien d’autre. La demoiselle s’étira donc une nouvelle fois, jouant avec ses muscles pour les préparer à l’affrontement qui ne tarderait pas à venir. Car il était hors de questions que ces fils de chiens ressortent d’ici vivant. Elle s’occuperait d’eux. Et la confiance de la louve noire ne faiblissait pas, même lorsqu’elle découvrit à l’odeur que les ennemis en question étaient à quatre. Shit hein, elle s’occuperait tout de même de leurs cas, et elle n’en crèverait pas. Ce serait con quand même ? Et inutile d’appeler qui que se soit, les Devils métraient trois ans à réagir. Décidément on peut compter que sur soi ici. Mais chut, silence, les Angels arrivent.

Comme prévu, ils étaient quatre, dans un rang tranquille mais qui semblait désordonné, ils ne marchaient pas en même temps. Tss, elle avait apprit à marcher en rang dès l’âge de 6 mois, merde, ils font quoi comme entraînements chez eux ? Drathir se redressa donc, et une fois debout elle posa ses prunelles sur les ennemis, leur adressant un sourire cynique et impitoyable. L’ironie n’était plus au rendez vous, désormais, seul compté la haine froide, la précision. Le meurtre. Le meurtre qu’elle allait commettre, encore, sans aucun scrupule, avec cette même habilitée qui la guide depuis sa naissance. Avec cette même colère glaciale, qu’elle contrôle sans faute. Ils allaient comprendre leurs douleurs… Mais pour le moment, ils ne semblaient rien voir, aveugles à tout. Sauf à la demoiselle, qui semblait fortement les attirés. Chaleur à la con tiens. Bon en tout cas c’est officiel, les Angels sont des pervers. Des pervers incompétents en plus, elle était prête à y mettre sa main au feu. Un des ennemis se mit alors en avant, il serait sûrement le porte parole de ces camarades. Allez, jaugeons donc votre intelligence qui, nous le savons tous, est fortement supérieur.

« Coucou ma jolie »

Ou pas finalement… Drathir resta impassible et les toisa en silence, haussant un sourcil. L’angel décida alors de faire son boss, celui super balèze qui ne supporte aucune insubordination.

« OH, j’ai dit coucou, alors tu réponds ! »

« Sale… Sale… »

« Tu feras moins la maligne quand on s’occupera de toi, t’aura des beaux enfants avec nous. En plus le sang Devil ne sera pas trop présent, hein la batarde ? »

Un bond. Un seul. Unique mais fatal. La demoiselle s’était propulsée en avant, dans un soufflé, dans un silence. Elle avait ouvert la gueule, dévoilant ses crocs blancs aiguisés, avant de refermer sa mâchoire sur la gorge de son adversaire, y plantant ses crocs avec une violence qu’on ne soupçonnait sûrement pas à une demoiselle aussi jeune. L’Angel s’effondra et Drathir lui donna un ultime coup de crocs, ce qui acheva son adversaire. Et un en moins. Un. Vous estimerez peut être que c’est lâche, que personne ne s’était attendu à ça, qu’elle avait prit en traître. Mais jamais Drathir n’avait dit qu’elle était loyale. Et puis bon, le combat n’est toujours pas équitable. Trois contre un. Même si Drathir se savait capable d’en buter encore, ils seront trop occupés à tenter de la saillir de force, ils vont se cogner entre eux. Tsss. Drathir recula alors d’un pas, esquivant de peu les crocs qui avaient jaillit en avant. Oui elle avait esquivé de peu, mais c’était prévu A quoi bon reculer de 50 mètres pour un coup si infime ? Drathir se connaissait, avait conscience de tout son corps, connaissait ses limites et ses forces. Elle avait un parfait contrôle d’elle-même, chacun de ses mouvements étant précis au millimètre prêt. Elle avait appris que dans un combat, aucune erreur n’était permise. Et elle appliquait cette règle à la perfection. La demoiselle reprit alors sa danse, danse mortelle dont elle connaissait tous les pas. Danse solitaire, elle contre tous. Elle contre eux. Et la valse se poursuivait, les coups violents ne les atteignaient pas. Et elle répliquait avec une plus grande violence encore. Elle était la tueuse. Et même les veuves noires ne lui arriveraient pas à la cheville… que ces louves se bercent d’illusions, on peut très bien être un tueur et être meilleur que ces louves. Et Drathir se le prouvait, et le prouvait aux autres, tous les jours.

La demoiselle s’élança en avant, glissa sous la patte tendu d’un loup puis esquiva les crocs du second, et s’élança comme une furie sur la gorge du dernier qui venait de périr sans rien comprendre. Il n’en restait plus que deux, mais ces deux loups qui à la base étaient si désordonnés, venaient de se donner un sacré coup de fouet car ils étaient désormais bien meilleurs. Comme si les deux Angels venaient d’acquérir trois ans d’expériences pures. Bordel. Les coups de ses ennemis étaient plus rapides, et la demoiselle ne parvenait plus à placer de coups, se contentant d’esquiver. Elle ne pouvait rien faire d’autre. Mais là elle ne pu rien faire. Ses adversaires lui tournaient autour, refilant un torticolis à la Devil qui ne savait plus où donner de la tête. Le premier loup attaqua une énième fois, elle esquiva quand un poids imposant se fit sentir sur son dos. Le second loup en avait profité pour se hisser sur elle, plantant ses crocs dans sa nuque pour tenter de la maintenir. Bordel de merde, hors de question de se faire avoir comme ça. Elle avança, recula, se débâtit, roula au sol et éclata son adversaire contre un arbre mais celui-ci tenait bon. Non putain, c’était trop con là… Il la fit tomber au sol, elle lui choppa une patte et le tira en avant afin de planter ses crocs dans sa gorge. Il était juste blessé, s’apprêtait à se relever quand ce fut l’autre qui se hissa sur la demoiselle. Celle-ci n’avait pas eu le temps de se relever. Son adversaire au sol s’apprêtait à lui infliger de nouveaux coups, elle parvenait cependant à le maintenir à distance, sans pouvoir s’occuper de celui qui désirait ardemment la saillir. Enfoiré.

Drathir s’attendait au pire, impuissante. Une impuissance qui la mettait dans une rage folle, elle grondait, véritable furie. Sans pouvoir faire quoi que se soit. Les deux mâles étaient plus forts qu’elle. Et ce fut à ce moment là, que le poids sur ses épaules se volatilisa soudainement, sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Le combat pouvait reprendre…

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

« Je m’étais refusé de me dire que tes origines Angel allé te pousser accepter un saillie avec ces blaireaux, mais bon désolé de les avoir fait fuir. Faudra choisir du côté des Devil maintenant, ou alors éviter que je ne sois dans les parages. Va pas dégradé plus l’image de ta famille quand même, ca donne un manque de respect en plus pour les Devil. »

« Bon, j’en étais ou déjà… A oui, je partais parce que j’étais énervé. Bon ca m’a un peu détendu, mais j’ai une réputation a tenir, faut que je parte alors. »

Invité

[Rahh, j’aime tes RP *.*]

Le poids avait disparu, le loup avait décollé son gros cul de là, quittant le dos de la demoiselle. Fort heureusement il ne lui avait rien fait encore. Tant mieux pour lui d’ailleurs, sinon elle l’aurait massacré, tuée, torturée et…et… et pis plein d’autres trucs. Quoi qu’il en soit Drathir ne chercha même pas à savoir pourquoi il l’avait lâché, elle se redressa en un bond, recula, s’apprêta à lui donner un coup de croc fatal, quand elle découvrit que son adversaire avait changer de cible, ne s’intéressant même plus à elle. Surprise, elle baissa sa garde en découvrant que le deuxième lupin avait la queue entre les pattes, prêt à fuir. Mais putain ils ont quoi les tarlouzes ? Oh, oh ! Je suis là ! Drathir daigna alors jeter un coup d’œil derrière elle, ce fut à ce moment là qu’elle vit… son alpha. Qui semblait être assez furieux en fait. Et là, comme dirait n’importe quelle princesse nunuche, « ohhh, mon sauveur ! ». Ouaip, sauf qu’elle n’était ni une princesse, ni une nunuche. Et pis elle n’embrassait pas non plus les vilains crapauds. Bref, la venue du mâle blanc la tranquillisa pour de bon, elle se détendit et observa, muette comme une tombe, essayant de reprendre son souffle sans faire de bruit, ne voulant se montrer fatiguée devant les trois mâles qui se trouvaient là. Les prunelles bleutées de la louve noire se posèrent sur Hammeren, qui se trouvait être terrifiant. Si elle avait été son ennemi, elle aurait vraiment eu peur, et aurait sûrement prit la fuite elle aussi. Mais l’Angel ne choisit pas cette option là et montra les crocs à l’alpha. Outch, grosse connerie mon grand. Tu vas vite comprendre ta douleur là je crois. Drathir, sentant l’orage venir, recula avec précaution de deux pas, toujours aussi silencieuse, comme si elle tentait de se faire oublier. Ce qui n’était pas bien compliquée, elle était tout bonnement invisible. Mais qui se soucierait encore d’elle, la louve banale, quand un loup d’un mètre cinquante vous faisait face, crocs dévoilés et échine hérissé, ce qui le grandissait encore d’au moins vingt bons centimètres. Sans oublier que l’alpha est un amas de muscle, ses prunelles injectées de sang étant plus que menaçantes. Mais l’Angel ne se démonta pas, et gronda avec plus de force. Et ce fut là, à ce moment précis, que la louve noire assista à un moment… magistral ? Oui, c’était le mot qui convenait le mieux.

Hammeren lui jeta un regard, et elle lut dans ces prunelles rouges, un véritable conflit intérieur. Un conflit qui ne dura que l’espace d’une seconde mais elle avait bien vu ce dilemme. Et elle comprit bien vite pourquoi il avait raison d’être hésitant. D’abord il y eu un cri, un hurlement, qui était indescriptible. La cruauté même, la souffrance intérieure et la souffrance des autres. Un cri cruel, machiavélique même. On dirait que Satan venait de se réincarner. Et je vais être franche… Drathir a frissonné. Elle a frissonnée, sursautée même, en entendant ce hurlement qui était terrifiant, même pour elle. Jamais elle n’aurait pensé qu’un cri pareil existait. Des canines deux fois plus longues remplacèrent les crocs habituels du dominant. Celui-ci chargea, se focalisant sur sa cible. Il passa comme un boulet de canon, créant un nuage de poussière, pour bondir sur sa proie. Car l’Angel n’était rien d’autre. Ni un ennemi, encore moins un adversaire. Juste une proie. Comme un lièvre ou un mulot, en cet instant il ne valait pas mieux qu’eux. Et Le dominant des Devils ne fit qu’une bouchée de lui. Il bondit, s’emparant dans son saut du cou de son adversaire, l’enveloppant de ses immenses crocs. Il le plaqua au sol, le surplombant de son immense silhouette blanche. La mâchoire de l’alpha se referma lentement, faisant pression, il était à deux doigts de lui briser la nuque, aussi facilement qu’on brise la nuque d’un lièvre. Mais Hammeren s’en abstint. L’Angel se mit à gémir, longtemps, fort. Il avait réellement peur même si il était un peu tard pour commencer à se soucier des conséquences.

Drathir s’avança d’un pas, encore une fois ses mouvements passèrent inaperçus tant elle était insignifiante comparée à l’alpha. Celui-ci usa alors d’un autre pouvoir, il perfora le loup de ses griffes. Des griffes bien plus efficaces que celles d’un autre loup. La demoiselle frissonna, si elle ne haïssait pas autant les Angels, elle aurait presque eu pitié d’eux. Seulement le problème était là, elle les haïssait. Donc la question ne se posait pas. A ce moment là, Hammeren relâcha sa proie, la laissant filer. Les deux loups détalèrent sans demander leur reste, sans même un regard pour la tueuse, qui était restée muette et pétrifiée par l’étonnement. Bah oui, elle avait le droit d’être surprise là non ? On ne voyait pas une telle scène tous les jours. Oh bien sûr elle était au courant des pouvoirs que possédaient les fils de dieux. Mais elle n’avait jamais vu l’un de ces fils utiliser ces dons devant elle. C’était nouveau. A la fois impressionnant et choquant. L’idée qu’un loupiot est pu assistée à la scène, et donc se retrouver traumatisée à vie, la fit sourire. Un sourire furtif qui se dissipa bien vite quand la respiration rapide et violente du mâle parvint à ses oreilles. Il était en transe, il avait envie de meurtre. Ignorant totalement à quel point il pouvait se contrôler, la louve noire retint sa respiration, comme si elle craignait qu’un mouvement de sa part attirerait sur elle la colère de l’alpha. Mais celui-ci se calma, bien que Drathir eut le temps de capter la lueur de folie dans ses yeux rouges et la faim qui le dévorait, et se tourna vers elle. Les crocs gigantesques avaient disparus, mais pas les griffes. Jetant un regard à celle-ci, la demoiselle releva soudainement la tête quand on s’adressa à elle. Il avait soupirer, l’avait toisait avant de lui adresser un sourire de défi, un sourire narquois. Super, ça sentait le vent à un plein nez. Allez vas y éclate toi tiens, elle s’en moque de toute façon, l’humiliation était déjà là. Mais elle s’en remettrait. Comme toujours. En entendant le mâle, la louve noire ouvrit la bouche, outrée, mai finit par la refermer. Elle gronda, furieuse contre elle-même et contre lui. Enfin, furieuse contre le monde entier en fait. Mais évidemment cette colère passagère ne dura qu’une seconde, et son habituel sourire ironique refit surface. Secouant la tête, elle leva les yeux au ciel, amusée.

Evidemment qu’elle rigolait. Ce genre d’insultes était plutôt… amical. Parce qu’au fond, elle était comme le mâle. Il n’irait pas s’excuser. Elle n’irait pas le remercier. Pourtant elle lui était redevable, il aurait pu ne pas revenir. Mais il était revenu. Tard, peut être, mais il était venu. Donc au fond elle le remerciait. Mais jamais elle ne lui dirait. Il le devinerait sûrement, enfin bref, peu importe désormais. L’alpha reprit la parole, reprenant le cours de sa vie comme si rien ne s’était passé. Amusé, il expliqua qu’il devait partir, sa réputation étant en jeu. Il lui adressa un clin d’œil et s’éloigna tranquillement. Il fallut alors trois secondes à la demoiselle pour comprendre ce qui venait de se passer. Elle venait d’avoir le droit à un sourire amusé et un clin d’œil. Mon dieu, là elle avait de quoi se vanter pour au moins trois semaines. Drathir fit alors volte face et rejoignit son dominant en quelques foulées.

Un silence suivit, la demoiselle se laissa distancée sur quelques pas et… Bondit sur l’alpha. Oui oui, vous avez bien lut, elle lui saute dessus la garce. La louve noire fit cependant attention à la façon dont elle réalisa son saut, prenant soin de faire tomber le dominant plutôt sur le coté, histoire que sa patte blessée ne se dérobe pas violemment sous lui. La chose ne fut cependant pas aisée, ce gros mâle n’était vraiment pas facile à mettre à terre et ce ne fut que grâce à l’élément de surprise que la demoiselle parvint à le plaquer au sol. Elle au dessus de lui. Il était sur le dos, elle sur son ventre, fièrement debout sur sa proie. Un sourire amusé, fier et arrogant même se dessina sur le visage de la belle qui se moqua alors ouvertement du mâle.

Chieuse jusqu’au bout des griffes. Mais la demoiselle enchaîna, après tout ce n’était qu’une question rhétorique, sur autre chose. Elle désigna du regard les griffes du mâle, un sourire amusé aux lèvres

Le sourire de la demoiselle s’élargit alors tant sa demande était stupide. Evidemment que ça ne s’apprenait pas, elle s’en doutait. Premièrement c’était surtout histoire de l’emmerder, et deuxièmement c’était aussi une question masquée. Autrement dit : « Raconte moi.». Raconte moi tout, ce que tu peux faire d’autre, ce que cela te coûte, si d’autres personnes t’ont déjà vu en action. Bref la laisse pas en plan avec plus de questions dans la tête qu’au début la soirée. Tiens… D’ailleurs Drathir remarqua tout juste que la nuit était pleinement entamée. Sa silhouette noire se glissant parfaitement dans le décor, contrairement au mâle dont le pelage blanc semblait rayonner sous l’astre lunaire. La demoiselle resta tranquillement au dessus de l’alpha. De toute façon si il en avait marre, il n’aurait qu’a lui souffler dessus pour la faire décoller.
Ah et j'oubliais. Vous aurez donc compris que la vision de son dominant en furie ne l'avait pas autant choquée que ça. Ou bien elle le masquait vachement bien !

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|| Moi aussi, je surkiffe les tiens *o* ||

« T’es une sacrée peau de vache quand même, je ne fais pas une tonne non plus. Seulement neuf fois moins environ. »

« C’est désavantageux d’avoir ça, parce qu’après t’as du mal à te battre sans. En fait, quand j’étais encore en Enfers, déjà j’étais le seul mâle sur tous les morveux qu’ils ont eut. J’ai sept sœur en tout, c’est peut être pour ca que je suis encore patient fasse a ta connerie (Sourire). Bref, il avait déjà dans l’optique de m’envoyer sur Wolf Angel, d’office il voulait que j’arrive en tant que Dominant, et personnellement ce n’était pas vraiment ce dont j’avais envie d’être. M’entrainant fasse a lui, j’crois que maintenant j’suis capable d’assurer sur n’importe quel terrain tellement il m’a mit la misère. Suite a cela il m’a offert donc les griffes de la haine. Ce n’est pas du tout douloureux, ca a des avantages dans la propulsion des sauts et dans l’accélération de ta course, ca te fait prendre plus d’appuis sur le sol qu’avec des griffes normales. Puis j’ai le choix soit de les garder apparentes, soit de les rétracter. Aussi il m’a donné les crocs de la perdition. La croissance des crocs est horriblement douloureuse. Une fois arriver à maturité soit on décide de les laisser a l’extérieur de la gueule soit on se démerde pour les cacher. Personnellement j’ai choisit la deuxième option ce qui s’avère être un tord parce que c’est atroce quand on veut les utiliser. T’as l’impression que tes babines se déchirent a chaque fois. La tu vois, j’parle mais si tu fais attention, tu remarqueras que tu ne vois pas le bout des crocs, simplement parce qu’ils se terminent plus bas dans la gueule. Mais c’est trop douloureux, donc j’éviterais de te refaire l’honneur de voir cela. Ensuite, et dernière chose que j’ai obtenue, c’est le feu infernal. La t’as plusieurs degrés, au départ t’augmente la température de ton corps, puis la température ambiante et enfin des flammes. Plus tu t’énerves en utilisant cette faculté et plus les flammes deviennent chaudes et grandes. En gros, ton corps prends feu, mais la couleur du pelage reste tout de même distinct des flammes. J’te montrerai ca plus tard si ca t’intéresse. Mais j’essaye de n’utiliser que rarement ce type de fonction, je n’ai pas envie qu’un bruit court sur moi par rapport a cela. Généralement ceux qui m’ont vu ainsi ne s’en sorte pas vivant… »

Invité

La demoiselle resta sur le mâle, ses antérieurs posés sur le poitrail blanc du mâle. Elle ne le lâchait pas du regard, toujours ce sourire ironique aux lèvres. L’alpha lui avait choppé la gueule, l’entourant de la sienne. Il avait été vif, trop vif même, elle n’avait même pas eu le temps de reculer sa tête. Fort heureusement il ne lui fit rien, se contentant d’exercer une très légère pression et de lui adresser un regard mesquin. Tout cela pour finalement… faire la gueule. Ouais. Le lupin blanc détourna la tête et se mit à bouder. La vision qui s’offrait à la demoiselle, autrement dit son alpha qui tirait la gueule comme pourrait le faire un loupiot, la fit rire. Oui, rire. Putain ça faisait longtemps d’ailleurs qu’on n’avait pas entendu son rire, qui pourtant était assez joli. Il était cristallin et non pas rauque et bourru comme celui de la plupart des membres de la meute. Drathir se ressaisit cependant bien vite, plongeant ses prunelles de glaces dans celles injectées de sang du mâle. Elle approcha sa tête de lui, amusée, lui chipant une oreille, avant de la relâcher rapidement. Oh boude pas voyons, ce serait dommage. Ce fut à ce moment là que le mâle suffoqua. Surprise elle l’observa gigoté, comme si le moindre de ses mouvements étaient une torture, pénible. Il cherchait de l’air… et Drathir mit un petit temps à comprendre ce qui se passait. Mais… il se foutait de sa gueule là ? Merdeux va. Drathir se mit à pester contre lui, faussement vexée elle aussi, avant qu’il ne l’envoie valser. Il la poussa sur le coté, la plaquant au sol. Brute va. C’est pas très galant tout ça, tu devrais prendre des leçons. Et là l’alpha ouvrit la gueule, prenant la parole. La tueuse écarquilla les yeux. Quoi ? Elle ? Une peau de vache ? tsss, c’est pas des choses à dire à une fille ça.

MOUAHAHAH. La sadique, la peste, la garce, la… pisseuse ? Bon d’accord si tu veux. Même si ça aussi c’était la première fois qu’on lui disait. D’habitude on la traitait un peu plus violemment, même si cela ne l’affectait pas le moins du monde. A croire que l’alpha supportait sa présence, vu qu’elle est toujours avec lui et entière qui plus est. Faut qu’on lui remette la médaille d’or là, elle a survécu, she is a survivor ! Youh ouhhhh. Bon ok je me tais, je pars un peu en couille là, revenons donc à nos moutons. Là le mâle expliqua qu’il faisait neuf fois moins qu’une tonne. La louve noire réalisa bien vite le calcul … il… il pesait 110 kilos ? Mais, comment se faisait-il qu’elle n’était pas en train d’agoniser là ? Mais elle n’eu pas le temps de vérifier si il était aussi lourd que ça car bien vite il retira ses antérieurs et s’allongea sur le flanc, à ses cotés. La tueuse resta un instant sur le dos, les quatre fers en l’air, avant de se retourner, se mettant sur le ventre, se tournant vers le dominant. Celui-ci, plus amusé que désespéré par l’attitude de la belle, songeait qu’il aurait du crevé son père. Bah pourquoi donc ? Désormais il était mort, en laissant derrière lui le magnifique cadeau qu’elle était. Un cadeau empoisonné comme certains diraient. Mais un cadeau ne se refuse pas voyons. Bref.

Ce fut là que le mâle se redressa légèrement, s’amusant à rétracter et sortir ses longues griffes. Drathir l’observa avec attention. Jalouse, elle ? Nooooon. Elle a juste envie de te couper les pattes et de se les greffer histoire d’avoir le droit à de telles griffes. A part ça, rien de spécial. Nan mais c’est vrai que ça doit être très pratique. Et l’alpha répondit à sa question, ce qui surprit un peu la belle. Elle ne savait pas vraiment si il lui répondrait, franchement. Et pourtant c’est ce qu’il faisait, pour le plus grand plaisir de la louve noire. Elle apprit donc ce qu’était les griffes de la haine, les crocs de la perdition…. Et qu’il avait en tout sept sœurs ce qui expliquait qu’il était patient face à sa connerie. Un sourire amusé se dessina sur le visage de la demoiselle, qui murmura tout bas un « Merdeux va » avant de le laisser poursuivre. Et enfin, le feu infernal. Franchement s’il y avait bien une chose qu’elle pouvait lui envier, c’était sûrement ça. Ça doit être…. Vachement impressionnant. L’alpha finit par conclure en disant qu’il lui montrerait lus tard, si ça l’intéressait. Evidemment qu’elle voulait voir ! Mais évidemment le dominant finit par dire que ceux qui assistaient par la scène n’en ressortait pas vivant. Super…

C’est vrai que ça pouvait être sympa. Style quelqu’un va se faire attaquer et seul le feu infernal pourrait le sauver, seulement il faudrait l’y immuniser avant. Fin je ne sais pas, lui mettre un bouclier de flamme, quelque chose dans le genre. Ça peut être marrant. Bref. Drathir laissa passer quelques minutes, plongées dans ses pensées avant de demander, le sourire aux lèvres.

Dans le genre gamine impatiente de découvrir un nouveau jouet, tu pouvais pas faire pire. Quoi qu'il en soit, la demoiselle s'étira alors avec paresse. La nuit devait s'être écoulée à moitié désormais et Drathir adorait ce moment. la nuit, elle adorait ça. Les étoiles, le noir, la tranquilitée. Parce que la plupart des Devils pioncaient là, bande de feneasses... eux qui foutent déja rien de leurs journées. Drathir s'allongea alors, déposant le bout de ses pattes contre le flanc du mâle, comme si elle tentait de les nicher dans son épais pelage. Ce ne fut que là qu'elle découvrit que le pelage hivernal du mâle était étrangement touffu, très très épais. Pas étonnant qu'il prenne 20 centimètres quand il est faché, hérissé des poils aussi longs, ça vous grandit forcement. Elle en savait quelque chose, son pelage de charbon était plutôt épais lui aussi, ce qui lui convenait parfaitement d'ailleurs.
Enfin bref. A ton tour my dear.

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

|| Désolé c'est pas très long, mais la j'suis un peu comme Hammeren : fatiguée xD ||

« Ce n’est pas intéressant de les voir ainsi, j’suis mort, j’ai plus aucune puissance pour utiliser quoi que ce soit. Quand je disais que ceux qui me voyaient ainsi n’en sortaient pas vivant c’est parce que je n’utilise pas mes capacités pour rouler des épaules faces aux Loups. Ca ne sers a rien, c’est seulement en combat que je déploie mes armes, le reste du temps je refuse de les utiliser. A quoi bon de toute façon ? Et non, elle ne peuvent protéger personne sauf leur porteur, tous crament a leurs rencontre. Mais bon la tu vois, tu étais a plus de cinq mètres et normalement même si t'as sentis des changement de température, et que ca devait peut etre t'être désagréable, c'était tout de même supportable. Non ? Si tu te tiens a une distance respectable des porteurs, t'as aucun risque d'être carboniser. Par contre si t'était juste a coté de moi, je n'aurais pas donner cher de tes poils ainsi que ta peau...»

« En toute sincérité, j’suis vachement fatigué la, c’est aussi pour ca donc que les flammes étaient ridicules. J’vais aller dormir dans un coin de la forêt, doit bien y avoir un amas de pierre qui cache une grotte. Si tu veux venir, tu peux. Et t’en fais pas, je ne suis pas du genre à saillir les Louves même si elles sont en chaleur. »

Invité

« Et tu donnes et tu prends
Et c'est l'amour que tu veux mais ce n'est pas l'amour que tu fais
Garde ton cœur pour quelqu'un qui valle la peine de mourir
Ne le jette pas .»

The silence.

La demoiselle resta silencieuse, tranquillement allongée, sans qu’elle ne se décide à bouger d’un pouce. Ce fuit le mâle, qui se décala de quelque centimètres, fuyant le contact des pattes de charbon de la belle. Celle-ci se contenta d’esquisser un sourire amusé. Si elle avait la peste fallait lui dire hein, qu’elle se couche moins conne ce soir. Il avait grogné, poussait un râle. Qu’est ce qu’il y a ? A-t-elle vraiment la peste ? A croire qu’elle était dégoutante, repoussante et écœurante. Heureusement qu’elle avait autre chose à foutre que d’interpréter les moindres faits et gestes des autres. Sinon elle y passerait ses nuits et sombrerait dans la paranoïa. Bref. Quoi qu’il en soit l’alpha sembla se concentrer, fermant doucement les yeux. D’abord la demoiselle ne sentit rien, puis elle fut parcouru d’un frisson, comme à chaque fois qu’elle percevait un changement dans l’air ambiant. Par exemple elle frissonnait assez souvent quand on passait dans son dos, cela faisait un courant d’air qu’elle n’avait pas prévu, et évidemment les gens pensaient aussitôt qu’elle avait peur. Les idiots…

L’alpha venait de changer la température ambiante, l’air devenait plus chaud. Bien qu’au début la différence de température était tout juste palpable elle devint bien vite tout juste supportable. De plus la demoiselle avait toujours eu une préférence pour le froid, qui selon elle était moins désagréable qu’une chaleur intense. Mais la tueuse décida de ne rien laisser paraître de l’agacement que lui procurait soudainement cette air brûlant qui lui donnait l’impression de suffoquer. Ou du moins de respirer avec moins de facilité. Ce fut à ce moment là que des mini flammes firent leur apparition sur les membres puissants du dominant. Bien que ces flammèches soient petites et très peu impressionnante, la demoiselle ne put retenir un sourire en imaginant jusqu'à quel point ces flammes pouvaient prendre de l’ampleur. Elle imaginait parfaitement le mâle recouvert de feu, comme si il était lui-même un bucher, comme si il se condamnait de plein grés. Drathir visualisait la scène dans sa tête, y incorporant le moindre détail. Mais sa vision éclata, comme le ferait un verre qui se brise, quand le mâle reprit la parole. Elle lui porta donc son attention, tentant de ne pas se laisser distraire, afin d’écouter les informations qu’ils pouvaient lui donner. Il expliqua que ce n’était pas intéressant de le voir ainsi, qu’il était naze. La demoiselle répliqua alors, amusée.

Et il l’invita à le suivre, si elle le désirait, précisant qu’elle ne risquait pas à être saillit de force avec lui. Ce n’était pas son genre. Drathir leva les yeux au ciel, l’idée ne lui était même pas venue à l’esprit. De toute façon si jamais il essayait, il le regretterait. Oh certes elle ne faisait pas le poids, mais il était hors de question qu’elle se laisse faire, quitte à en crever. Quoi que… Ferait-elle comme les autres ? A affirmer haut et fort qu’elle préférait crever qu’être saillie de force. Elle n’était pas sûre. Elle avait peur de la mort, alors qu’une saillie c’est quoi ? un gosse à égorger à la naissance et un loup à buter juste après. Mourir pour ça ne vaut pas la peine. Mourir ne sert à rien, se donner la mort est lâche. Alors que, même saillie de force, la demoiselle saura conserver son honneur. Parce que ce n’est pas une démonstration de force qui fait ce que l’on est, même si ça aide. Drathir sait parfaitement qu’elle vaut bien mieux que ces crétins de lupins pleins de muscles. Bande de cons tiens. Elle s’élève au dessus de ces conneries, de ces préjugés. Alors non, elle n’irait pas jusqu'à crever pour éviter une saillie. Elle irait jusqu'à buter l’autre, ça oui ! Enfin bref. Sortant de sa rêverie, la belle se redressa avec paresse, s’étirant à la manière d’un chat et elle se décida à suivre le mâle, tranquillement. Bien vite l’alpha se trouva un abri, un monticule de pierre qui par chance était parfait. Il tenait grâce aux branches des arbres. Laissant l’alpha se nicher à l’intérieur du monticule, la demoiselle quand à elle opta pour une autre solution.

Posant ses prunelles de glaces sur les pierres, elle jaugea la solidité du monticule, avant de se hisser dessus en un bond souple et gracieux. Elle enchaîna avec un autre bond, qui la mena sur une des branches basses. Encore un bond et la voila sur une branche à bonne hauteur. Au moins ici elle ne se ferait pas attaquer par ces crevures d’animaux démons. Lâchant un soupir de bien être, la demoiselle murmura un « bonne nuit » que le vent emporta. Alors elle resta là, quelques minutes, les yeux levés vers le ciel, un sourire satisfait aux lèvres. Oui. La nuit était belle. Alors elle s’endormie, sa tête reposant délicatement sur ses antérieurs.

« - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - »

Le soleil se levait, ou plutôt il était déjà levé depuis longtemps. La nuit était courte, le sommeil de la demoiselle avait donc débordé sur une bonne partie de la matinée, ce qui n’était pas pour déplaire à la belle. Elle fonctionnait d’ordinaire ainsi. Elle bougeait la nuit, et pionçait le jour. Elle était du genre nocturne, à errer et profiter du monde quand les autres dorment. Ça donne l’impression qu’enfin ces terres nous appartiennent. Elle se sent maîtresse de tout. Et cette sensation d’invincibilité la conforte dans l’idée que le reste du temps, elle est vulnérable à tout. Ouh. Je vous décris beaucoup le cerveau de la demoiselle là. Vous la comprenez mieux ? Non, évidemment. Moi-même je ne comprends pas vraiment cette louve de charbon. Elle n’est ni la plus forte, ni la plus belle. Elle n’est pas une trouillarde mais elle n’est pas sans peur. Elle est juste elle, avec ses idéaux farfelues, ses défauts et ses qualités. Elle tire sa force de ce qu’elle est, et non de ce qu’elle pourrait être. C’est pour cela qu’elle sera meilleure que vous. Elle ne fait qu’un avec elle-même. Harmonie parfaite entre le corps et l’esprit. Elle agit puis réfléchit, parfois fait l’inverse, mais au final le résultat est le même. Bon dieu, j’aime cette louve… J’aimerais lui ressembler. Mais bref.

Les yeux clos de la belle s’ouvrirent enfin, à moitié, laissant le temps à la tueuse de s’habituer à la lumière du jour. Et voila, une nouvelle journée qui commence pour elle. Se redressant, la belle s’étira avec nonchalance, avant de bondir de son perchoir, atterrissant souplement au sol, dans un nuage de poussière et de terre. Sans pour autant que le sol n’émette le moindre bruit sous son poids. Un simple coup d’œil à l’intérieur du monticule lui appris que le dominant dormait encore. Respectueuse du sommeil du mâle, elle ne le dérangea pas et décida au contraire d’aller chercher de la bouffe, pour elle et l’alpha. Après tout il lui avait redonné sa proie la veille. Disons qu’elle remboursait sa dette. Et le premier qui dit qu’elle fait la bonne pour son alpha, il se prend ma main dans la gueule. Drathir s’éloigna à pas lents, et une foi hors de portée du mâle, accéléra l’allure, se mettant à trottiner en silence dans la forêt qui était déjà en éveil. Humant l'air, l’odeur d’une proie lui vint bien vite à la truffe. Elle alla à la rencontre de son futur repas.

Drathir ralentit brutalement l’allure, sa proie était là, tout prêt. S’approchant en silence, l’odeur d’une carcasse lui frappa le visage, bon dieu c’était répugnant. Et pour cause, il s’agissait de la proie d’Hammeren, elle était en début de décomposition, après que d’autres prédateurs se soient rassasiés un par un. Et juste à coté de ce cadavre, la proie actuelle de la belle. Un cerf démon, du même type que celui tué la veille. Sauf qu’il s’agissait là de la version miniature, un petit, encore jeune mais déjà bien gros. La taille n’effrayait en rien la demoiselle. Celle-ci aurait d’ailleurs abandonnée la lutte avant même de l’avoir commencée si le cerf en question était un adulte expérimenté. Or ce n’était pas le cas. C’était un jeunot qui avait encore tout à apprendre, une proie donc facile et pourtant bien grosse. Drathir esquissa un sourire amusé, rampa jusqu'à sa proie et bondit. Un saut unique, sans élan. Mais pourtant réalisé à la perfection car les griffes de la belle cueillirent le jeune cerf dans ses flancs, lui arrachant la chair, tandis que les crocs de la tueuse se plantèrent au même moment dans la gorge de l’animal. Le coup aurait du être fatal mais évidemment cela ne suffisait pas à achever une proie pareille. Pas aussi facilement. Cependant des nouveaux coups de crocs achevèrent l’animal, qui n’avait rien compris et ignorait comment répliquer. Dans sa panique, il avait cependant réussit à donner un coup de sabot dans les flancs de la demoiselle, lui coupant le souffle. Mais au moins elle avait réussit. Respirant avec difficulté, un sourire vint cependant orner le visage radieux de la belle. Pour une fois elle était de bonne humeur, ce qui était rare le matin. Alors elle ramena la proie auprès du monticule de pierres qu’elle avait quitté une demi heure plus tôt.

Ce fut en chemin que des souvenirs lui revinrent en tête. Son père qui lui enseignait la chasse, à cette époque la première proie de la belle fut également ce type de cerf, quoi que sa proie fût encore plus jeune que celle qu’elle venait d’attraper ce matin. Et à la fin de la chasse, son père s’était décidé à lui parler de sa mère, lui répétant mot pour mot ce qu’elle lui avait dit peu avant l’accouchement.

« Et tu donnes et tu prends
Et c'est l'amour que tu veux mais ce n'est pas l'amour que tu fais
Garde ton cœur pour quelqu'un qui valle la peine de mourir
Ne le jette pas .»

Son père avait alors ricaner et la matinée s’était ainsi terminée. Drathir, aujourd’hui, méditait enfin sur ces mots et fut surprise de constater qu’elle était entièrement d’accord avec sa défunte mère. Une mère qu’elle n’avait jamais connu ni aimée, après tout c’était une Angel. Mais pour une fois c’était des paroles sages. Pour toutes les louves qui recherchent désespérément l’amour et se plaigne de souffrir à chaque rupture. Elles veulent l’amour mais n’en profite pas, ne savent pas si il est sincère et si il peut durer. Vallait mieux garder son cœur pour quelqu’un qui en valait la peine. Mais ce message s’adressé également à ceux qui ne croyaient pas en l’amour, ceux qui jetaient le cœur en disant qu’ils n’en avaient pas besoin. Ce qui était tout aussi faux. Drathir elle croyait en l’amour, mais ne le recherchait pas. Elle attendra qu’il vienne à lui, sans le chercher mais sans le repousser. Est-elle faible pour autant ? Bien sûr que non. Il y a une différence entre renoncer à ses sentiments et les maîtriser. Or la demoiselle se maîtrisait bien, même très bien. Mais bon, je m’étale là ! Mais bon, vous savez enfin ce qu’elle pense de l’amour. Un truc qui vient et qui part, elle ne cherchera pas à le capturer au vol et encore moins à l’enfermer. Elle le laissera juste se poser sur elle, comme le ferait un oiseau. Mais les oiseaux se posent rarement sur les louves comme elle.

Enfin bref. La belle était enfin revenue, tirant la carcasse derrière elle en grondant, bordel c’était lourd ! Elle fut donc soulagée en découvrant le monticule. Elle lâcha donc sa proie et s’y attaqua. Se foutant complètement du protocole qui expliquait que l’alpha devait manger en premier. Parce que bon l’alpha là était en train de pioncer, alors merde hein ! Il bouffera quand l’odeur l’attirera ou bien quand il daignera bouger ses royales fesses. La tueuse dévora donc sa part, déchiquetant la chair à coup de crocs violents tout en maintenant la proie au sol à l’aide de ses griffes. Une fois son morceau finit, elle bailla, s’étira et resta tranquillement allongée près de sa prise, attendant le réveil du mâle. Tiens… elle ne le sentait plus. Il était partit ? ou peut être l’odeur du sang masquait l’odeur de l’alpha. Enfin bref. Elle attendait.

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

|| J'adore ton post *o* ||

« Wahou, excuse moi, j’étais persuadé que c’était la grosse bête qui bouffé la plus petite. »

« Je suppose que cette chasse est a mon nom, je récupère donc ce qui m’appartiens. »

« C’est meilleur quand c’est cuit et en plus, ca se digère mieux ! »

Invité

[Merci ♥]

Elle s’était attendue à tout, sauf à ça ! Alors qu’elle finissait son ultime bouchée de viande, un bruit infime attira son attention mais avant qu’elle n’est pu tourner la tête, quelque chose s’abattit violemment sur elle, lui coupant une nouvelle fois la respiration, de la même façon que l’avait fait le cerf qu’elle venait de buter. Vous comprenez donc que cela la fit gronder, ses prunelles de glace lançant des éclairs. Bordel on pouvait pas faire attention ici ? Evidemment la demoiselle reconnut bien vite le dominant, qui d’autre aurait pu vouloir lui sauter dessus de la sorte afin de l’emmerder d’une jolie façon. Levant les yeux, elle croisa les prunelles de feu du mâle et cela suffit à la faire sourire. En y repensant ils étaient de véritables opposés, physiquement du moins. Elle était noire, il était blanc. Elle avait les yeux bleus comme la glace, il avait des prunelles rouges de feu. Elle était petite par rapport à lui. On aurait dit le jour et la nuit. Mais bon, revenons à nos moutons. Le mâle venait donc de la plaquer au sol et s’excusa presque aussitôt, se foutant ouvertement de sa gueule. Lâchant un ultime grondement, la demoiselle s’accorda quelques secondes pour reprendre sa respiration avant de répliquer, ironique et boudeuse.

Ouais, parce que c’est pas qu’elle s’étouffait à moitié mais presque. Alors bouge screugneugneu. D’ailleurs il s’exécuta bien vite, se relevant. Drathir lâcha un soupir et avala une bonne bouffée d’air frais. C’est qu’elle avait faillit y passer là ! Tandis qu’elle roulait sur le coté avant de s’allonger sur le ventre, elle capta le sourire machiavélique du dominant qui s’appropria aussitôt le reste de la proie. Surtout dis pas merci hein ! Bon… Ok elle-même ne l’avait pas remercié la veille quand il l’avait aidé face à ces connards d’Angel, ni remercier quand il lui avait fournit un repas. Mais bon, elle avait une condition de chieuse à respecter. Ce fut d’ailleurs à ce moment là, quand elle était plongée dans ses pensées, que le mâle posa une de ces pattes sur l’animal mort et fit apparaître des flammes. Violentes, brusques, ardentes. Brasier soudain qui fit sursauter la demoiselle qui s’en voulut aussitôt. Pas de quoi en faire un cake hein. Quoi que… Si. Evidemment que ce pouvoir avait la classe international. Bon dieu elle aurait donné sa mère et son père pour avoir le droit à la même chose. M’enfin maintenant elle n’avait plus grand-chose à offrir, dommage tiens. Le mâle ouvrit alors de nouveau la gueule. Et en l’entendant Drathir écarquilla les yeux, grondant d’un mécontentement qui se trouvait être feint.

Alors évidemment elle voulait vérifier les dires du dominant, sa gueule fusa alors l’air, happant un morceau de viande avec la rapidité de l’éclair, avant de l’engloutir aussitôt. Hum. Délicieux ! Clair que c’est vachement plus bon comme ça, faudrait qu’il refasse ça plus souvent. Dégustant avec plaisir la bouchée de viande qu’elle venait de piquer à son compagnon du jour elle… Quoi ? Oui j’ai bien dit compagnon pourquoi ? Rohhh bordel vous vous faîtes des idées. C’est « compagnon » dans le sens « compagnie » pas dans le sens amoureux. Tseuh. Bande de lecteurs à la noix. Bref. La demoiselle leva donc les yeux vers le mâle quand une question s’imposa à son esprit. Il était bien le fils du diable, on est d’accord ? Et… le diable, il était comment ?

Un sourire amusé se dessina sur le visage de la belle. Bah oui, elle était curieuse. Ça pose un problème à quelqu’un ? Que je lui arrache la langue.

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» Chasse

« Chasse interrompue. [Pv]

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