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| Sujet: Vivre, sans jamais s'arrêter. [ PV Hypnôse ] 23.02.10 19:16 | |
| Vivre, sans jamais s'arrêter, ou quand vivre longtemps est une bonne chose... ou pas.
Mes crocs blancs claquèrent juste à côté d'un oiseau aux couleurs vives, lui arrachant quelques plumes au passage. Raté... mais de peu. Je recrachais les plumes bariolées que j'avais dans la gueule. Elles avaient un drôle de goût de sable et de mangue. Je me demandais bien quelle saveur pouvait avoir la chair de ces étranges oiseaux, que je n'avais jamais vus auparavant. Avec des cris stridents, les volatiles se mirent en sécurité dans les hautes branches. Je levais le nez vers le ciel, mes yeux verts guettant avec une attention accrue les mouvements des oiseaux. Au-delà du couvert des arbres, par-delà les feuilles vertes et presque scintillantes, je pouvais voir le ciel. Il était d'un beau bleu azur. Il s'étendait, infini, au-dessus de ma tête, et si je parvenais à faire abstraction de mon environnement, j'avais l'impression de m'y noyer. Quelques nuages cotonneux le parsemaient ça et là, poussés par le vent. Ces nuages étaient majoritairement blancs, mais on pouvait aussi voir beaucoup de teintes de gris. Bref, une journée radieuse, où les chances d'avoir de la pluie étaient bien minces. Une brise légère s'engouffra dans la trouée des arbres et vint chatouiller ma fourrure. Je souris, dévoilant mes canines acérées.
Là ! Un mouvement vif, presque trop rapide pour ma vision. Sans réfléchir, je bondis, tous crocs dehors, prêt à mordre et à attraper ma proie. Mais, là encore, l'oiseau m'échappa. Je ne connaissais pas cette espèce, mais elle était particulièrement rapide. C'était un excellent entraînement. Je ne souhaitais pas améliorer ma vitesse, mais plutôt mes réflexes et ma réactivité. J'avais déjà la vitesse nécessaire pour faire face à ces bestioles, mais une fois lancé, j'avais plus de difficultés à virer qu'elles - forcément, j'étais sacrément plus gros qu'elles - et dans un laps de temps aussi court, dans un lieu aussi étroit, je ne pouvais pas utiliser mon agilité pour ratraper mes trajectoires. Pour la simple raison que l'oiseau avait alors le temps de se mettre à couvert. Le moment où je pouvais les avoir ne durait pas plus de quelques secondes. Mes yeux les voyaient bouger, mais mon corps n'arrivait pas toujours à suivre, à réagir à temps, et j'avais bien l'intention de continuer ce petit jeu jusqu'à ce qu'il y parvienne !
Il faudrait peut-être que je trouve un nom pour ces oiseaux. Je ne vais pas continuer à les appeller piafs, bestioles à plumes, volatiles ou autres qualificatifs du même genre. Mais je n'ai pas d'idée pour le moment, donc on verra plus tard.
... Zwif-Zwif, peut-être ?
Je sais, je suis incorrigible. Il faut toujours que je trouve des surnoms à tout et tout le monde, et je ne peux pas m'en empêcher. Mais voyons les points positifs : ça fait travailler mon inventivité, ça motive les autres pour diverses actions à mon encontre - souvent très amusantes - cela peut - parfois - créer un sentiment de complicité, ect... D'accord, d'accord, j'essaie surtout de me justifier et ce de manière pitoyable, mais bon. Oh, et puis après tout, je ne demande à personne son avis sur la question. Je surnomme, je surnomme, et un point c'est tout, si vous êtes pas contents c'est pareil. Et puis quand même, si Hamster, le dominant des Devils, n'a pas trop protesté face à son surnom, tout le monde devrait être capable de ne pas me sauter à la gorge. En y réfléchissant, y'en a pas beaucoup qui me sautent volontiers à la gorge. Peut-être le fait que j'aie des ascendances divines... y paraît que c'est sensé impressioner. Je ne vois pas en quoi, moi. |
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