Wolf Angel
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 La fin d’une errance ? ( Pv Isidor )

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MessageSujet: La fin d’une errance ? ( Pv Isidor )   La fin d’une errance ? ( Pv Isidor ) I_icon_minitime17.07.08 14:57

    Cela faisait si longtemps que Qantacqa marchait qu’elle n’avait même plus mal aux pattes. Le froid qui s’étendait sur cette terre avait quelque peu anesthésié la douleur, lui procurant une agréable sensation de vide. La louve blanche, simple petite silhouette perdue dans la tourmente blanche qui s’était abattue sur les Terres de Sibeska. Bien que son pelage soit plutôt épais, elle n’en restait pas moins très exposée au vent et au flocons de neige. Un abri serrait donc le bienvenu. Et c’est donc tout naturellement qu’elle se dirigea vers la forêt qu’on pouvait voir de loin. Pourtant, alors qu’elle trottait doucement pour ne pas se fatiguer outre mesure, courbant quelque peu l’échine sous le vent glacé, Qantacqa aperçut à sa gauche une étendue blanche qui semblait plus tranquille. Et, au-delà de cette étendue blanche, une étendue bleue profond. La Mer. Changeant radicalement de cap, la louve blanche se dirigea donc vers ces étendues à l’aspect si tranquille d’un pas cadencé. Elle ne se dépêchait pas plus que ça. Pourquoi courir ? Cela faisait tellement longtemps qu’elle marchait alors un peu plus un peu moins, qu’elle différence ? Au contraire, la louve blanche prenait le temps de regarder ce qui l’entourait. Chaque terre est différente et celle-ci était belle. Dès qu’elle fut à l’abri des gros blocs de glace, certes le vent cessa de faire onduler son poil mais un silence de plomb lui tomba dessus. D’ordinaire extrêmement silencieuse, Qantacqa avait l’impression d’être tel un éléphant dans un magasin de porcelaine. Pas le genre très discret si vous voyez ce que je veux dire. Pourtant, elle continua à marcher tranquillement, de cette petite allure sautée qui lui était propre et ceci, jusqu’à ce qu’elle s’approche un peu plus de la mer. Mais, chose étrange, plus elle s’approchait, plus la mer semblait rétrécir. Qantacqa réfléchit trente secondes. Qu’elle idiote ! Elle marchait sur une plaque de glace qui montait en pente douce. Alors forcément, elle voyait moins la mer, en partie caché par la pointe de la pente. Mais une fois arrivé en haut, Qantacqa s’assit doucement ; un peu de repos pouvait être bien mérité. Un simple regard aux alentours et elle se figea. Un ours Blanc, merveilleuse et terrifiante créature, passait non loin de là. Qantacqa, pourtant fière et noble, sachant pertinemment qu’elle ne ferrait jamais le poids face à cette bête, s’aplatit doucement sur la glace. Une douce fraîcheur l’envahit et Qantacqa ralentit sa respiration. Le mastodonte passa près d’elle et la louve bénie le vent d’être dans son dos. Finalement, la montagne blanche s’éloigna d’une démarche pensante. Qantacqa respira plus librement et se redressa. Les apparences pouvaient être trompeuses ; l’endroit n’était pas si paisible et calme que cela …

    * Va falloir être un tantinet plus attentif Ma petite dame. *
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MessageSujet: Re: La fin d’une errance ? ( Pv Isidor )   La fin d’une errance ? ( Pv Isidor ) I_icon_minitime22.07.08 10:01

Le vent puissant, le souffle bruyant... Les terres de Sibeska n'allaient pas tarder à recevoir l'une de ses tempêtes journalières. Depuis le temsp qu'Isidore était ici, il avait appris à trouver des cachettes pour ne pas mourrir de frois, à fuir, à savoir quand la foudre ou la grêle tueuse allait frapper. Isidore galopait tout comme à son habitude, telle une masse fine et plus rapide que le mur du son dans la neige froide et lourde. Sans tarder le jeune chef stratège perçut l'odeur d'une femelle. Venant d'assez loin, il leva le museau pour humer l'air et détecter ce qu'il pouvait bien détecter. Depuis qu'il était arrivé sur les terres en guerres de Wolf Angel, le mâle fugueur avait espoir, il avait déjà perçut une fois l'odeur de sa petite soeur. Pensant à cela il stoppa pour renifler mieux encore. Mais rien... Ce n'était certainement qu'une simple louve sans intêrets.
* Lorque tu es partie, sur ce coup de colère, je n'avais pas immaginé. Je ne ressentais aucune souffrance, je pensais que tu reviendrais. Je ne t'avais donc pas suivie. Mais maintenant je souffre... Et je ne te revêrais certainement jamais. Bien que je n'abandonnerais pas... Car jamais je n'ai abandonné, et cela ne commencerait certainement pas maintenant !!*
Isidore reprenant ses esprits décida de se diriger vers la louve dont l'odeur la trahissait. Il était rapide, rapide comme la foudre qui tombe sur un arbre, ou sur n'importe quel être vivant, cet être qui jamais, jusqu'à ce qu'il comprenne ce qui lui est arrivé ou qu'il meurt, n'aurait pensé se faire frapper par la foudre. On pouvait de temps à autres distinguer une chose devenur noire, avec deux points couleur d'ambre, passer comme une étoile filante dans le ciel. Le jeune loup arriva alors à destination. Il passe derrière l'inconsiente sans bruit et parla et questionna l'intruse d'une voix qui n'était pas la sienne d'habitude :
-Qui es-tu ?
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