Une branche peut en cacher une autre. [ PV Phaynomenon ]

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Une branche peut en cacher une autre
Ou quand un arbre peut cacher une forêt.

La situation était plus que cocasse. D'accord, je l'avais un peu cherché, mais je n'avais pas prévu qu'il y avait autant de neige dans les branches de ce sapin. Un léger tic agita mes babines, puis j'explosais de rire - enfin, autant que faire ce peut lorsqu'on a la tête écrasée sur le sol. Ecrasée à plat sur le sol, s'entend. J'avais la tête dans le bon sens, simplement mon museau était au ras du sol et était comprimé par le poids de mon corps qui, malheureusement, s'appuyait pas mal dessus. Le corps en question était entière recouvert - à part la pointe de ma queue - par de la neige. Bien froide, la neige. Bien compacte, aussi. Cette neige était tombée des branches du sapin qui me surplombait, et contre lequel le tas de neige - dans lequel je me trouvais - était appuyé.

D'accord, d'accord. Je n'aurais peut-être pas dû bondir sur le tronc et le secouer aussi violemment. je n'aurais peut-être pas dû non plus me précipiter dessus avec force pour le heurter de plein fouet - et surtout, je n'aurais pas dû le faire à plusieurs reprises. Bon, j'avais réussi à atteindr emon objectif. Un peu trop, même. Je voulais faire tomber la neige des branches pour faire un tas, sur lequel j'aurais pu, au choix : sauter joyeusement ou m'allonger confortablement pour faire la sieste. Je n'avais pas prévu que je ne pourrais pas esquiver à temps le gros paquet de neige et de glace. Résultat des courses, j'étais un peu aplati dessous. Ah, ah. Je suis carrément mort de rire. C'est un tel classique !

J'entrepris de bander mes muscles pour voir si je pourrais me dégager de là. Oui, sûrement, grâce à ma puissance musculaire, due à moa grande stature et à mes bagarres répétées avec mes frères - on pouvait les apparenter à des entraînements intensifs, vu la violence avec laquelle on s'écharpait. Mais je fus coupé dans mes réflexions par le pas d'un autre loup. En fait, je ne l'avais pas vraiment entendu, mes oreilles étaient pleines de neige, j'avais simplement senti les vibrations - n'oubliez pas que je suis collé sur le sol. Je levais mes yeux verts dans le but de repérer l'inconnu, très intéressé, comme à chaque fois que je croise un autre loup. Je suis du genre sociable, moi. J'suis copain avec tout le monde, ou presque, même si les loups en question ne sont pas d'accord. M'en fous.

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Mon regard glacial se promenait sur mes terres.J'avais pris l'habitude de parcourir le territoire assez souvent pour repérer des intrus ou pour une simple promenade.Un bruit de rire étouffé me fit tourner le regard vers un énorme tas de neige duquel dépassait un bout de queue.Je souris, amusé.Bien que je sois froid de première aparence, il arrivait que je sois de bonne humeur et laisse plus vite sortir ma vraie personnalité.Je dis alors d'un ton amusé:

-Besoin d'aide?

J'attendis la réaction du loup enfoui dans la neige.

[désolée, pas très long, le prochain post le sera plus, promis^^]

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[ Pas grave, je ne te demande pas d'en faire beaucoup ^^ C'est juste que quand je pars dans mon délire j'écris, j'écris, j'écris xD ]

Point positif : le loup ne m'avait pas royalement snobé. Poitn négatif : pourquoi il ne s'est pas mis à rire ? Zut, c'est quand même vachement drôle, comme situation ! Surtout que le tas de neige est conséquent. Enfin, au ton de sa voix, j'ai l'impression que sa l'amuse quand même. Je dis bien j'ai l'impression car sa voix me parvient assourdie - à cause de la neige dans les oreilles, comme je l'ai déjà dit.

" Ce ne serait pas de refus. "

Ma voix à moi était également un peu étouffée. Mais je voudrais vous y voir, hein. J'ai la plus grande partie de ma tête à l'air libre - heureusement, je peux respirer - mais c'est pas facile du tout d'articuler correctement dans ce genre de position. En plus, ave cle poids de la neige au-dessus de moi, j'ai quand même un peu de mal à soulever ma cage thoracique. Bah oui, il y a quand même des limites ! Soudain, je vis du coin d el'oeil un écureuil gris qui tenait entre ses pattes un gland... ou une noisette, difficile à dire comme ça. Il avait l'air de se ficher royalement de moi. Je n'avais jamais vu un écureuil rire mais apparament, celui-ci ne s'en privait pas. Peut-être était-il un habitant du sapin que j'avais dérangé ? En tout cas, il ne perdait rien pour attendre. Je grondais un peu à son attention - ou, du moins, j'essayais. Au final ça ressemblait plus à un gargouillis inintelligible.

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Je trouvais tout de même cette situation amusante, surtout lorsqu'il tenta d'effrayer un écureuil.A l'aide de ma queue, je balayait une très grande partie de la neige qui recouvrait le loup.Je reconnus l'odeur d'un Celestial car une fois la neige enlevée, l'odeur était plus distincte.

-Rien de cassé?

Mon ton était taquin, sans être moqueur.Après tout, cela pouvait arriver à tout le monde!Je m'aperçus que l'écureuil était remonté à l'arbre et balaya un petit peu de neige qui tomba sur ma tête en un petit tas ridicule.Je levais la tête et grognais, puis me secouais.Je fit un bon pour tenter d'attraper l'écureuil.Ma patte vola et le renversa, mais une fois au sol, il s'enfuit sans que je ne puisse lui faire quoi que ce soit.Je me tournai vers le loup gris argenté.

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Le loup dégagea un grande partie de la neige sous laquelle j'étais enseveli, et je me relevais. J'étais, cependant, encore couvert de neige - ma fourrure gris argent était piquetée de cristeaux blancs et semblait avoir incroyablement vieilli. Je me secouais avec énergie, envoyant de la neige partout autour de moi - et notamment sur le mâle qui m'avait aidé. Ce n'était pas du tout volontaire, et j'étais prêt à m'en défendre jusqu'à la mort. MOI, faire exprès de couvrir un loup de neige ? Je n'oserais jamais... Ah, ah ah ! Décidément je deviens de plus en plus fou, j'arrive même à ricaner dans mon esprit.

" Non, je suis plutôt solide. Merci beaucoup..."

Je lui souris d'un air taquin, enjoué. Sans me soucier de savoir s'il apprécierait ou pas de s'être fait couvrir de neige. J'ai tendance à tout prendre sous la forme d'un jeu, même les situations qui n'ont précisément rien d'un jeu. Bon.. d'accord, j'arriveà être sérieux quand les circonstances le demandent vraiment, mais j'évite le plus possible. Le meilleur moyen de s'ennuyer, c'est d'être sérieux ! Moi, j'aime la folie, l'imprévu, le cocasse, les situations tordues, les bêtises, les blagues et les coups fourrés !

Je me rapellais de l'écureuil. Mais l'inconnu s'en été déjà chargé, apparament il s'était aussi fait avoir. Il ne faut pas croire, ça peut être diabolique ces petits rongeurs... La preuve.

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Je me reçus plein de neige dans la figure.Levant les yeux au ciel, je fis comme si de rien n'était et m'assis tranquillement.

-Au fait, moi c'est Phaynomenon.Et toi?

Moi qui d'habitude était toujours glacial avec les inconnus et ne donnait mon nom que si on me le demandait, je ne pouvait faire de même avec un loup si joyeux qui arrive même à me faire rire.Repensant à la neige qu'il m'avait envoyé, je souris d'un air malicieux, puis me levai et me retournai.Quelques secondes plus tard, je me tournais vers le loup argenté et lui envoyait de la neige pour me "venger".Souriant d'un air angélique, genre "c'est pas moi, j'air rien fait!", je le regardai.

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Phaynome.. Mais c'est quoi ce nom à ralonge ?! Je poussais un profond soupir, faussement désabusé. Pour en expliquer la raison au loup, je précisais, tout en réfléchissant à voix haute :

" Ton nom est beaucoup trop long à dire ! Cela ne te dérange pas si je t'appelle... Euh.. Pas Phay, trop classique. Phae ? Phae, j'aime bien. "

En fait, je lui demande si ça ne le dérange pas, mais je ne lui laisse pas trop le choix non plus... Il m'arrive, juste quelque fois, d'être têtu. Si si. Soudain, je me retrouvais à nouveau couvert de neige. Mais ce n'était pas la faute d'un sapin - ou plutôt de ma faut,e après tout le sapin ne m'avait rien demandé. Je plissais les yeux en regardant Phae. Mon regard semblait lui dire "toi, tu ne perds rien pour attendre." Puis, alors que j'avais pris une mine irritée - et montée de toute pièce - je la gâchais en souriant largement, à la manière d'un enfant qui vient d'apercevoir une friandise.

" Moi c'est Fenrir. Enchanté de te rencontrer. "

Et sans penser une seule seconde à la possible réaction négative de Phaen - oui, décidément, Phaen ça sonne mieux - je lui sautais dessus. Je le percutais pattes tendues, et roulais avec lui dans la poudreuse, dans un grand éclat de rire. Me renvoyer de la neige dans la figure, c'était exactmeent la réaction que je guettais pour me déchaîner et faire ce qui me trottait dans la tête depuis quelques temps déjà. Moi, joueur ? Ah ah ah !

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Peu m'importait comment il m'appeler, c'était à lui de décider.Je le regardai faire semblant d'être irrité, puis sourire.Il se présenta et j'eus à peine le temps e dire:

-Enchanté auss...

Qu'il me bondit dessus.Roulant au sol, j'atterris contre un arbre, entièrement à la verticale, puis retombai.Rigolant à mon tour, je lui mis la tête dans la neige sans l'étouffer vraiment et m'éloignai en courrant.

-Essaie de m'attraper, t'y arrivera pas!

J'étais heureux.J'avais enfin trouvé quelqu'un qui me voyait dans ma vraie personnalité, et ne s'arrêtait pas à mon apparence froide.Quelqu'un qui pouvait me faire rire.

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Je relevais vivement la tête dès qu'il relâcha la pression et crachais la neige qui s'était sournoisement introduite dans ma gueule. Ma queue battait avec énergie, et mon sourire allait d'une oreille à l'autre. Cela n'avait rien de très digne, mais je me fichais bien de la dignité !

" C'est ce qu'on va voir ! J'ai beaucoup d'expérience sur le sujet ! " lançais-je à mon nouveau compagnon de jeu.

Je bondis en avant, la tête légèrement baissée, un peu comme un taureau qui charge. D'ailleurs, vu ma grande taille, il ne me manquait que les cornes. Bon, ok, c'est un peu exagéré... Je fis un grand effort musculaire pour accélerer plus vite que Phaen et, alors que j'étais encore à un mètre ou deux d elui - il était lui aussi très véloce - je me ramassais sur moi-même et, d'un détente prodigieuse, bondis en avant. Je lui sautais sur le dos, lui faisant mordre la poussière - ou plutôt la neige. Je plaçais mes deux pattes antérieures de chaque côté de son poitrail, pour qu'il soit immobilisé comme dans une sorte d'étau. Et alors qu'il était toujours à plat ventre, je lui happais l'oreille et la mordillais joyeusement, sans pour autant la mordre réellement. Je m'amusais comme un petit fou.

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Je ne compris pas ce qu'il m'arrivait.Brusquement plaqué au sol, puis retourné, je vis Fenrir éclater de rire au dessus de moi.Feignant d'être en colère, je le regardai d'un air bizarre, puis rigolai à mon tour.Il me mordilla l'oreille, je lui donnai un petit coup de patte sur la joue, puis tentai de me dégager.Impossible.J'avais beau être musclé, je ne pouvais égaler un fils du dieu des Celestial.Je tentai de le pousser à l'aide de mes pattes arrière et réussi à le faire basculer en avant car il ne s'y attendait apparemment pas.Rigolant, je lui jetai un peu de neige dessus.

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J'ignorais superbement l'expression de colère qui passa sur les traits de Phaen, mais fus quand même un peu soulagé quand il se mit à rire. Avant, je ne me serais jamais posé la question mais maintenant j'esayais d'éviter de trop froisser les autres loups. Ils sont tous trop susceptibles, moi je dis. Soudain, je le sentis me pousser à l'aide de ses pattes postérieures. Je ne l'avais pas vu venir et je ne m'y attendais pas, aussi, surpris, je lâchais son oreille et, entraîné par ses pattes, basculait en avant. Je me retrouvais dans une postion un peu bizarre, cul par dessus tête, comme on dit. Pour me retrouver à nouveau aspergé de neige. En me contorsionnant et en m'agitant un peu dans tous les sens - je parvins d'ailleurs, sans trop savoir comment, à donner un bon coup de patte arrière dans le menton de Phaen - je parvins à me retrouver sur le ventre, pattes écartées, haletant. La fraîcheur de la neige me faisait du bien, et mon souffle formait des volutes de vapeur dans l'air glacé.

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Me moquant sans vraiment me moquer-oui, oui, c'est possible-je m'assis.Je me reçus un coup de patte sur le menton.Surpris, je fis un bond phénoménal-je vous assure, ce n'est pas fait exprès- en arrière et me retrouvai bêtement avec la queue et une patte arrière accrochées à une branche.En me débattant, car ce n'est pas confortable, il faut l'avouer, je glissai et m'affalai far terre...la patte et la queue toujours coincées.Je regardai Fenrir et lui lança:

-Tu as le don de me coincer dans les positions les plus ridicules.

Dans un vain effort, je m'aperçus que l'écureuil gris était revenu-situation à la fois comique et des plus agaçantes.Je lui grognai dessus et tentai de sauter sur lui, qui était une branche plus haut, mais ne réussi qu'à me coincer encore plus la queue et à m'étaler, sur le dos cette fois, par terre

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Une fois l'esprit un peu plus clair - oui, je vous assure, se retrouver pratiquement la tête à l'envers et se débattre a tendance à faire monter le sang au cerveau, et j'étais un peu sonné malgré tout - je cherchais Phaen de mon regard émeraude. Ce qui je vis ne me fis pas rire, mais ce ne fut que grâce à un grand effort de self-control. je dus bien me fêler une ou deux côtes à force de tenter de réprimer mon fou rire. Avec une sorte de grimace, mi-éclat de rire mi-rictus - le fruit de ma lutte intériure - je lui répondis, au bord de l'explosion.

" C'est réciproque... et puis à mon avis, tu te débrouilles très bien tout seul, tu n'as pas besoin de mon aide... "

Je suivis le regard de mon nouvel ami - je sais, je suis vraiment rapide à dire d'un tel qu'il est mon ami, mais que voulez-vous, c'est comme ça, je suis de nature très sociable - et découvris, tout simplement stupéfait, l'écureuil gris qui s'était moqué d emoi - et avait envoyé de la neige sur Phaen. Ce dernier tenta de l'attraper - jamais vu un écureuil qui paraissait à ce point se ficher de la gueule d'un loup, c'est compréhensible - et du coup se retrouva dans une situation encore plus hilarante. Je ne parvins plus à me contenir et mon rire, longtemps contenu dans ma gorge, confla et explosa, à la manière d'un volcan. Je riais, je riais et je me roulais par terre tellement j'avais mal au ventre. Cela devait être un peu vexant, et j'essayais tant bien que mal de me reprendre... Soudain, quelque chose me percuta la truffe. Puis l'arcade sourcillière. Puis dans l'oreille. Je constatais qu'il s'agissait de noisettes. Une seconde, de noisettes ? Et paf, je m'en pris une dans l'oeil. Je sursautais violement et compris en un éclair que mon aggresseur n'était autre que l'écureuil, qui devait penser qu'on l'avait assez ignoré comme ça. Je lui offris mon regard le plsu meurtrier et découvris mes crocs. Et paf ! Il réussit à m'en mettre une dans l'oreille. je secouais la tête pour m'en débarrasser et, dans le but de réussir à attraper ce stupide animal, je me servis de Phaen comme marche-pied. Les pattes postérieures appuyées sur son ventre, je tentais de sauter et de grimper à l'arbre pour régler son compte à ce rongeur de malheur. Sans autre résultat que de recevoir une pluie de noisettes supplémentaires, qui durent d'ailleurs toucher également mon marche-pied préféré.

[ Aux armes, camarades, une longue et grande guerre difficile nous attends contre ce fichu écureuil x) ]

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Je lui lançai un regard bizarre, pas vraiment furieux, lorsqu'il se mit à rire.Ce fut à mon tour de me retenir de rire: l'écureuil s'en reprenait à lui.Bien sur, je n'avais pas prévu que je servirai de marche pied-et de ramasse noisettes par la même occasion.C'est qu'il est quand même lourd, Fenrir.J'avais du mal à respirer.
Qui eut cru que ce qui me libèrerai serait ce maudit rongeur?Ce n'était pas fait exprès, je vous l'accorde.Mais au bout de quelques noisettes lancées sur ma patte, celle ci se décrocha de l'arbre et je pus libérer ma queue.

-Euh...Est-que tu pourrais descendre, s'il te plait? Tu me fais mal, là.

J'attendis patiemment qu'il s'enlève.

[ouais, la première guerre des Celestial XD]

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[ Nous nous battrons jusqu'à la mort ! XD ]

Je remarquais - avec un temps de retard, il est vrai - que j'étais juste un peu en train d'écraser Phaen. J'oublie souvent que je suis un peu lourd, ou plutôt qu'un loup est un petit peu lourd pour l'estomac d'un autre loup. Je sautais à terre - enfin, sur la neige. Je levais ma tête vers le haut, fusillant l'écureuil du regard, un grondement rauque naissant dans ma gorge.

" S'il reste comme ça là-haut, on y arrivera jamais. Et l'arbre est trop gros pour qu'on puisse suffisament l'ébranler... Ecoute, je pense que je suis plus solide que toi, alors sers-toi de mon dos pour sauter sufissament haut... "

Oui, ça pouvait marcher. S'il sautait sur mon dos avec un peu d'élan, il pourait facilement atteindre ce fichu animal.. Mais il faudrait pas qu'il rate son coup. Je me préparais à supporter son poids, en écartant légèrement les pattes, en tendant mes muscles et en fléchissant légèrement mes articulations de manière à mieux amortir le choc.

Invité

Je me relevai, soulagé de ne plus avoir le poids de Fenrir sur moi.Je le regardai se mettre en position pour que je saute sur l'écureuil.Déterminé, je pris mon élan, sauta sur lui et ressauta vers l'écureuil.J'allai l'attraper, mais ce fichu animal bondit deux branches plus haut.Grognant de rage, je ne vis pas que je retombais sur deux branches.Et une fois de plus, je me retrouvais coincé.Mais cette fois, c'était à un mètre du sol, dans une position bizarre.Avec horreur, j'entendis la branche craquer, puis elle céda.La tête la première, j'atterris par terre, sonné.Je mis quelques instants à reprendre mes esprits.

-Ouille...Ca fait mal!

Je reperai une pierre non loin de là.Avec un sourire sadique, je regardai l'écureuil qui ne faisait pas attention à nous, faisant son stock de noisettes.Je visai et, d'un coup de patte, lança la pierre sur l'écureuil.Suspens...

Invité

Je sentis d'abord les pattes de Phaen sur mon dos, puis je dus supporter tout son poids. Je restais immobile, accusant toutefois il légère fléxion de mes pattes, qui me fit descendre d'un centimètre environ. Cela ne portait pas vraiment à conséquence, donc je trouvais que je m'en tirais plutôt bien. Puis il pris appui sur moi et bondit. Je préférais ne pas tourner et le lever la tête pour voir les efforts de mon ami, me fiant à mes oreilles pour savoir où il en était : on ne savait jamais, s'il ratait, et retombait pour retenter sa chance, je ne devais pas être déséquilibré ou nous nous casserions tous les deux la figure par terre. Quoique l'écureuil aurait sûrement trouvé ça très drôle.

Au grondement de Phaen, je compris qu'il n'avait pas réussi à avoir l'Ecureuil. Oui, avec un E majuscule, parce qu'il est franchement singulier cet écureuil gris-là ! Je vis Phaen retomber devant mon nez et.. se retrouver coincé, suspendu à un mètre du sol. Je pouffais malgré moi. Un craquement attira mon attention, et quelques instants plus tard, Phaen se retrouva à nouveau par terre. Je lâchais un bref éclat de rire puis me repris, espérant que le loup n'aurait pas entendu cet aboiement nerveux, sonné par le choc. Ayant repris ces esprits, il entrepris d'envoyer une pierre sur l'Ecureuil... Malheureusement, celui-ci vit le danger à temps et détala un peu plus loin sur la branche. Mais pour une fois, la chance était de notre côté. La pierre ne toucha pas l'Ecureuil mais... fracassa la branche sur laquelle il était. Je souris diaboliquement et, alors que la branche tombait, je bondis, la saisis entre mes crocs, et d'un coup sec envoyait l'Ecureuil vers Phaen. Un peu comme une balle de base-ball.

Invité

Trop, c'est trop.L'Ecureuil roula vers moi, je le saisis avec mes crocs-et pas délicatement, je peux vous le dire- et le secouais.Je l'envoyai à Fenrir, mais l'Ecureuil parvint à tomber avant-ne me demandez pas comment, je n'en sais rien- et lui échappa.Furieux, je le vis détaler, mais je me consolai en regardant la belle trace de sang qu'avaient laissé mes crocs.C'est bien la première fois que je me montrai sadique.Mais là, j'eus un sourire diabolique et cruel.

-Attrapons le!

Je fis alors tout un stratagème.Envoyant une pierre sur une grosse branche, je la fit ainsi tomber devant l'Ecureuil, lui bloquant la route.Ensuite, je déterrai une racine de l'autre côté, il se coinça dedans en voulant passer.J'attendis que Fenrir attrape l'Ecureuil.

Invité

Je souris tout aussi diaboliquement que Phaen. On ne défie pas impunément les Celestials, même les écureuils, nan mais oh ! Maintenant, nous avons un avantage : ses blessures. L'odeur du sang est plu facile à repérer que celle d'un simple écureuil.

" Montrons-lui de quel bois les Celestials se chauffent ! "

Phaen réussit à appliquer un plan formidable et à coincer l'écureuil entre deux branches. Souple comme une panthère, je m'avançais rapidement, menaçant, vers le rongeur qui commençait sérieusement à panniquer. Je restais immobile quelques instants pour faire monter sa peur - ah, ah, cette fois c'est toi qui est en notre pouvoir - et lui sautais dessus. Je l'écrasais sous mon poids. Les branches volèrent en éclats et, avant qu'il ne reprenne son souffle - je l'avais véritablement coincé sous moi, j'avais dû lui couper le souffle - je posais une patte sur sa nuque, une griffe bien pointue juste derrière son crâne, prêt à l'enfoncer à n'importe quel signe de rébellion. Non, je ne le tuerais pas, pas avant qu'il n'ait regretté toutes les noisettes qu'il nous a lancées !

" Alors, on fait moins le malin, hein ? "

Bien sûr, il ne pouvait pas me répondre, mais j'eus soudain la curieuse impression qu'il souriait et me désignait, triomphant, quelque chose derrière mon dos. Il agitait l'une de ses petites pattes dans cette direction. Je risquais un coup d'oeil derrière moi et.. avalais ma salive. Plusieurs centaines d'écureuils gris et quelques roux étaient là, tous armés d'un gros stock de munitions - allant de la noisette au caillou en passant par le gland et la châtaigne - et nous regardant comme une bande de piranahs regarderait son dîner. Oh, oh.

Invité

Je suivis le regard de Fenrir.Ouuuuuuuuups...Mauvaise idée.Je dis à l'intention de Fenrir:

-Fais lui regretter ça et rejoints moi dans la bataille après.

Je grognai d'un air menaçant et m'avançai vers les écureuils.Puis je bondis, mes crocs prêts à tuer ces petits rongeurs stupides.Je me pris des coups de noisettes, glands et etc.Mais j'en tuai quelques uns en quelques coups de crocs, et battait des pattes pour faire dégager ceux qui osaient me sauter dessus.Seul, je n'y arriverais pas, j'avais besoin de Fenrir: sa force était bien supérieur à la mienne, bien que je sois un Espion spécialiste en assassinats.
Je mordis un écureuil et le balançai loin, puis ce fut au tour d'un autre.Mais j'avais reçu beaucoup de coups pour une quinzaine d'écureuils tués.

Invité

[ Ce serait bien que l'Ecureuil ne meure pas, on pourrait faire une suite x) La revanche de l'Ecureuil ou un truc comme ça x) ]

On pouvait dire que nous étions mal barrés. En face à face, nous avions déjà eu du mal avec un seul écureuil, et maintenant.. gasp. L'évolution fait vraiment des choses formidables, je n'aurais jamais pensé que ces petties bêtes puissent.. autant taper sur les nerfs. Elles ne pouvaient pas vraiment nous faire du mal, mais nous allions nous épuiser à essayer de leur en faire... En tout cas, nous ne pouvions plus nous permettre de jouer avec celui que je maintenais au sol. Je le retournais de cete même patte et l'envoyait avec violence contre un tronc d'arbre. Il s'affala sur la neige en un petit tas de fourrure, et comme il ne bougeait plus, j'en conclus que son compte était bon.

Je me tournais aussitôt vers la multitude de petits adversaire que nous deviens affronter. Une coque de châtaigne bien envoyée s'accrocha à me fourrure, mais ne me piqua pas, justement grâce à cette dernière. J'avisais une pierre et, reproduisant une tehcnique déjà utilisée, fracassais une branche - où se tenaient des écureuils. Surpris, ils tombèrent, et, dans un saut formidable, je les hapais entre mes mâchoires puissantes. Et hop, sept d'un coup ! Néanmoins, il serait difficile de renouveler cet exploit : ils savaient à présent à quoi s'attendre. Une noisette me frappa juste en dessous de l'oeil, un un peu plus haut et j'étais borgne. Je rejoignis Phaen, me mettant dos à dos avec lui, prêt à protéger ses arrières et lui faisant confiance pour protéger les miens. C'est alors que les écureuils semblèrent opter pour une attaque de masse. Bonne idée... Ils étaient si nombreux qu'on en aurait par-dessus la tête. Ils nous tombèrent tous dessus, en crachant et en montrant les dents fines. Je fus bientôt recouvert de boules de poils, je me contorsionnais et mes crocs fonirent dans cette masse poilue, outils meurtriers semant la mort parmi les rangs serrés de nos ennemis. Des branches nous surplombant pleuvaient des projectiles lancées par les liches de tir des écureuils. Nous allions vraiment nous faire submerger !

Invité

C'en était de trop.Ils réveillèrent e moi un instinct destructeur.Assez rigolé!Je fis claquer mes crocs et bondis sur la masse d'écureuils qui entourait Fenrir.Avec fureur, j'en envoyais 3 contre un tronc d'arbre, en griffai deux à la fois puis en mordis encore un.Ils étaient encore très nombreux, mais je ne me décourageais pas.
Au bout d'un moment, il restait encore une centaine d'écureuils autour de nous.Redoublant coups de griffes et morsures, je tentait de me débarrasser de ceux qui s'accrochaient à ma fourrure et me tiraient les oreilles.J'étais épuisé, il nous fallait du renfort, et vite.

[Ca te dit de faire venir un de mes personnages et éventuellement un des tiens juste pour ce passage là?]

Invité

[ Bien sûr ^^ On en amène un chacun ]

[ Fenrir ] Phaen en moi en tuaient de plus en plus, mais pour un écureuil tué, trois prenaient sa place. C'était sans fin ! Ma fourrure était tachée du sang des rongeurs et je commençais sérieusement à fatiguer. D'ailleurs, nous étions tous les deux exténués : battre un écureuil n'est pas en soi quelque chose de difficile mais l'attraper est carrément crevant. Leur agilité était incroyable, et leur rapidité n'était pas mal non plus. De plus, lorsqu'ils se réfugiaient dans les arbres, il était très difficile de les en déloger. Nous n'allions pas nous en sortir à cette vitesse-là ! Nous serions sur les rotules bien avant d'avoir réussi à tous les vaincre. C'est alors que je sentis une odeur de loup, apportée par le vent. je souris. Avec un peu de chance, celui-ci accepterait de... Non ! Il n'y avait pas une odeur de loup, mais bien deux, distinctes. Néanmoins, je n'arrivais pas à savoir leur meute et leur sexe, l'odeur du sang brouillait mon odorat.

[ Griffe de Lune ] J'avais décidé de sortir de la léthargie dans laquelle le départ de dark Destiny m'avait plongé, et de reprendre mes activités habituelles. Je m'étais donc aventuré sur les terres du nord, toujours curieux de trouver de nouvelles plantes médicinales. Guérir est la voie dans laquelel je me suis engouffré, celle que je veux suivre, encore et toujours. Je n'ai pas d'autre but dans la vie, à part peut-être celui d'être utile à ma Meute, celle des Devils. En parlant de ça... Les récents changements ne sont pas vriament de mon goût. Enfin, plus précisément celui annonçant l'union des grades de Fantassin, d'Espion et d'Emputeur. Une drôle d'odeur attira mon attention. Du sang, reconnaissable entre mille. Mon propre sang se mit à bouilloner dans mes veines, excité par la perspective d'un combat. Je grimaçais. Non. Non, j'en avais fini avec tout ça... Néanmoins, je décidais d'aller voir de plus près. La scène que je découvris me stupéfia. Deux loups, manifestement très fatiguées, étaient entourés de centaines de cadavres... de cadavres d'écureuils ! Les deux mâles regardaient d'un air mauvais une bonne centaine d'autre de ces bêtes, qui avaient une un belliqueux. Des écureuils, bélliqueux ? Si je n'avais pas été du genre à être presque en permanence d'humeur assez dramatique, j'aurais tout simplement éclaté de rire. Là, je ne pouffais que très légèrement. Ce qui était déjà en soi extraordinaire, cela faisait des mois que je n'avais pas rit, même un tout petit peu... Je décidais d'aller donner un coup de main à ces deux celestials, peut-être par conscience professionnelle. je ne peux pas laisser quelqu'un être blessé devant moi sans réagir, même si l'aggresseur est un petit rongeur.

Invité

[J'amène mon Bélier Angel, le plus fort de mes loups]

[Phayno'] J'étais de plus en plus épuisé.Attraper ces rongeurs était difficile, bien qu'un seul coup de crocs les tuent net.En plus, j'avais l'impression qu'ils faisaient exprès de courir et de bondir dans les arbres, pour ensuite me jeter des noisettes.Essoufflé à force de courir, sauter et recourir, je fis une courte pause, juste histoire d'être un peu plus efficace.Je sentis alors l'odeur de deux loups qui semblaient s'approcher.Je vis alors un loup nous rejoindre, puis un autre.Super!

[Snow Dream] C'était mon premier jour dans la meute des Angel, et je décidai de revisiter mes anciennes terres, celles des Celestial.En effet, elles étaient les terres de mon père, et j'y allais très souvent lorsque j'étais petit.J'étais désormais déchiré entre deux meutes: les Angel et les Celestial.
J'étais loin de m'attendre à trouver des centaines d'écureuil se battant contre trois loups, c'est pourquoi je rigolai intérieurement.J'aiguisai mes griffes sur une pierre et bondit sur un tas d'écureuils.J'avais des atouts pour le combat: ma carrure et mes muscles, ainsi que mes puissantes mâchoires.Bref, j'étais taillé pour le combat, et comptait bien m'en servir.
Je mordis un écureuil et, à l'aide de mes pattes arrières, en jetai trois au loin.Non mais, je n'allais pas me laisser battre par des écureuils!

Invité

[ Fenrir ] J'identifiais assez rapidement l'odeur d'un mâle Angel, qui se joignit avec efficacité notre dure bataille. Formidable ! Nous allions gagner, c'était certain. Un autre loup nous avait rejoint, un mâle gris qui.. ouille, qui avait une odeur diffuse de Devil. Certes, elle n'était que très peu perceptible - il devait avoir passé pas mal de temps sans contact avec les siens - mais c'était un Devil. Un Devil et un Angel... Il allait falloir regarder les regarder s'entretuer, ou bien tenter de les séparer de force, ce qui risquait de ne pas être si facile... Phaen et moi sommes épuisés, ils sont en bien meilleur forme que nous ! En tout cas, en attendant on a d'autres chats à fouetter. Je reculais de trois pas pour éviter une rafale de noisettes, puis parvins à choper un écureuil supplémentaire. Je lançais toutes mes forces dans la bataille acharnée.

[ Griffe de Lune ] J'avais bien ri quand j'avais vu ces deux loups éprouver des difficultés face à ces petites bêtes, mais je riais beaucoup moins maintenant que je me battais aussi contre elles. J'étais plus quelqu'un combattant au corps à corps, ou au moins à moyenne portée. Devoir sautiller, tourner, bondir et courir dans une cadence aussi infernale m'épuisait très vite. Heureusement, je pouvais compter sur ma grande endurance pour supporter cet effort. A quatre, nous devrions bien y arriver !
Une attaque me porta près du loup qui s'était jeté dans la bataille sur le tard, comme moi, et je stoppais net. Un Angel ? Je repartis rapidement, les crucs nus cherchant le contact avec mes adversaires, et je réfléchis intensément à ce que je venais de sentir. j'espérais que mon éloignement me permetrait de passer inaperçu, je ne tenais pas à me battre. Déjà, tuer ces écureuils m'était difficile, j'avais du mal à garde rmon calme et à ne pas me laisser entraîner dans ma folie meutrière.. Je n'avais plus qu'à croiser les doigts.

» Phaynomenon
» Une nouvelle, dans le desert, qui se déshydrate peut à peut.
» Mon regard revient peut a peut sur toi ( pv)
» Cacher par le sable...
» xX Bien Cacher X Antartika Xx

Une branche peut en cacher une autre. [ PV Phaynomenon ]

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