Wolf Angel
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 Le piège se referme, alors cours... [PV 666]

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MessageSujet: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime28.03.09 19:50

Le piège se referme, alors cours...
Belethya & 666


    Le soleil venait de disparaître derrière les arbres, l'eau. Marchant au hasard, j'étais perdue comme jamais. Mes pattes m'emmenaient loin, me transportaient où elles voulaient du moment que je sois seule. Ma fourrure noire ondulait doucement au vent, je me sentais étrange. La grâce était rentrée en moi et désormais je n'avais plus besoin de me concentrer pour être splendide en marchant. Mais je m'en fichais, peu m'importais que je sois belle ou moche, sous-chef ou oméga. J'étais comme salie, je me sentais mal à l'aise dans cette foutue peau. Entre mes côtes, mon coeur ne battait plus, je ne comprenais pas. Mes yeux rouges fixaient inlassablement ce maudit sol qui défilait sous moi, jamais pareil, vrai piège qui se refermait. Levant la tête vers le ciel, j'observai avec tristesse le dernier puissant rayon de soleil, alors que les nuages se rassemblaient déjà, annonçant une violente pluie pour cette nuit. Je voulus pleurer pour évacuer toute cette horreur qui me rongeait, mais je n'y arrivais pas. Le masque que lentement je m'étais construie faisait désormais partie de moi. Je songeais que quelques personnes seraient dégoûtées de me voir ainsi... Folle, froide, sans sentiments et plus détruite que jamais. J'avais vus, dans le retour de Secret, une promesse de rédemption. Cela m'avait doublement tué, mais ce n'était pas. J'avais perdue une de mes filles, je ne savais où elle était, vagabondant, seule. Ma dernière engueulade avec elle avait été violente, cela avait marqué le début de la fin entre nous deux. Je me sentais impuissante pour la première fois, je ne voyais pas la porte de sortie. Depuis cette bagarre, Héphylie était introuvable malgré mes longs appels, mes cris. Elle semblait avoir disparue à jamais, comme Hestia. Rageant contre moi-même, je détournai le regard des lourds nuages de plomb qui recouvraient le ciel. Dans ces cumulus, je voyais les éclairs éclater, ou bien était-ce mon imagination ? Un long soupir s'échappa de ma gorge et je repris ma longue marche. Un vent se mit à souffler, furieux, mais je restai de marbre, la seule à ne pas plier sous la violence de ce vent. Je crus entendre des sortes d'aboiement, mais tout redevint calme la seconde qui suivit. Soupirant, je voulus m'asseoir et ne plus me relever, ne plus voir personne. Mourir... Un visage sadique s'installa en mon esprit, celui d'une louve qui semblait avoir tout perdue. Mais contrairement à moi, elle vivait. Il m'était impossible de me regarder dans l'eau, voir mon reflet sans me cracher dessus et me haïr. Qu'ai-je fais, allez vous me dire. J'ai fais la pire chose qu'une louve puisse à jamais faire, promettre la vie, et être infidèle. Je m'en voulais, je ne pouvais supporter une seule seconde la pensée d'être séparée de Requiem par mes erreurs. Oui, je devais mettre fin à cette histoire, ne plus rêver. Requiem était le loup, mon loup. Secret n'était en fin de compte que celui qui me tuait dans l'histoire. Et une nouvelle fois, je me sentais seule.

    Mes pattes savaient en fin de compte où j'allais, elles m'emenaient là où tout avait commencé, là où, pour la dernière fois, j'avais vu le fabuleux regard de celui qui faisait battre mon coeur. Mais à ce jour, il ne battait plus, comme si un vide s'était creusé dans ma poitrine, juste là où il aurait dut y avoir une chose. J'avais beau chercher, me concentrer, je n'entendais plus ces longs battement qui régissaient mes sentiments. Etait-ce la fin ? Allais-je bientôt mourir ? Non, j'avais déjà sentis la mort, elle ne ressemblait pas à ça. Je venais de sortir des arbres et devant moi, impassible, le lac semblait être plus beau que jamais. Les arbres le protégeaient du vent et il était calme, me faisant penser à ce vide dont je parlais. Mon ventre se tordit et mes pattes me lachèrent. M'écroulant lourdement sur sol, je restai inerte, tel un cadavre. Les larmes me montèrent aux yeux et je les laissais couler. Mais ces larmes me faisaient encore plus mal, et me rappelaient à quel point je n'étais pas bien. Ma vision devint flou, tout tourna autour de moi. Une bile me monta à la gorge, mon sang me brûlant les veines comme si quelque chose en moi refusait de me laisser mourir. Je savais que pour survivre il faudrait que je le laisse prendre possession de mon corps, de mon âme. Disparaître pour vivre, mourir pour vivre. Qui savait que je n'étais plus moi ? Qui savait qu'à ce jour, je pénétrai lentement dans la skyzophrénie ? Quel horreur de savoir que l'on n'était plus maîtresse de son corps, qu'un démon plus puissant que vous était là et vous rongeait. Il attendait que je sois faible pour me souffler des promesses, me parler en me disant qu'il pouvait me guérir. Mais si je le laissais prendre possession de mon corps, j'allais devenir folle. Et je le savais, je savais que folle j'étais plus puissante. Violence à l'état pure, sans défault... Je sentis les griffes de mon démon gratter l'intérieur de ma tête, me faisant affreusement souffrir. Me cognant la tête contre le sol pour cesser ce manège infernal, je sentis mon sang devenir un coulis de lave en moi, ravageant toutes mes veines. Il venait, il allait prendre mon corps. Tous mes entraînements ne servaient à rien, j'étais désormais un danger public. Une louve incapable de se battre sans perdre la raison, incapable de vivre sans souffrir, et incapable de mourir. Je ne pouvais même pas mourir, car il m'en empêchait. Voilà, ce qui devait arriver était arrivé : j'étais folle. Et depuis quand ? Depuis que cette louve, 666, m'avait montré la mort. Depuis ce jour où elle m'avait touché, un esprit violent m'habitait. Je n'en pouvais plus, je suffoquai litéralement tellement ma chaleur grimpait. Toussant bruyament, je priai pour qu'il n'y ait rien près de moi, pour que ma folie ne touche personne. Hors, il y avait quelqu'un...

    Des pas. Quelque chose marchait, je l'entendais, je le sentais. Tous mes sens étaient à l'affut et je fus incapable de bouger pour m'éloigner. J'étais clouée au sol, je n'étais plus maîtresse de ma vie, de mon corps. Et cette chose qui approchait allait mourir sous mes crocs sans que je puisse faire quoi que se soit. Il me planta ses griffes en moi et je me tordis de douleur sur le sol. Il jouait avec mon corps, il s'amusait à me torturer de l'intérieur. Ca avait commencé par le sang qui brûlait, les mots de tête, puis la perte du contrôle et maintenant il était plus présent que jamais. Je l'entendis rire, ce démon à l'état pur. D'un coup, ma tête se souleva du sol. Je fis un effort immense pour planter les griffes dans le sol humide pour que je ne bouge plus. Serrant les crocs, un long grondement monta de ma gorge. J'étais faible, je n'arrivais plus à le contenir et il me bouffait. Cette bataille serait-elle l'arrivée définitive de ce monstre en moi ? Allais-je être noyée par ce... Truc ?? Secouant la tête dans tous les sens, je sentis une odeur inconnue me monter aux narines. Mes paupières s'ouvrirent puis se refermèrent, le démon ne savait pas de quoi il s'agissait. Et il voulait le savoir, à ma plus grande peur... Quelque chose hurla, le son me parut grossier. La suite fut confuse, il y eut une série d'aboiements. Puis, il prit possession de moi. D'un bond, je me levai et fus droite, campé sur mes pattes, ma queue fouettant nerveusement l'air alors que mes yeux rouges fixaient l'autre côté du lac. Une bête plantée sur deux pattes avec du feu au bout d'une branche hurlait, me pointant avec une chose collé à son corps. Une patte, cette bête ressemblait à un ours mais sans peau, toute maigre. Il y avait lui deux loups, mais des loups plus petits, qui aboyaient furieusement contre moi. Mais surtout, il y avait cette chose qui brillait à la lueur du feu dans ce qui devait être le dos de l'étrange créature. Aussitôt, elle m'inspira crainte et le démon gronda. Il se sentit impuissant et comme un lâche, comme un traître, il quitta mon corps pour me laisser me démerder avec cette chose. Mes pattes me lachèrent quand je fus capable de les diriger. M'écroulant sur le sol, je tentai de me relever mais j'étais trop engourdie pour bouger. La bête continua de hurler et au loin je vis d'autre feu arriver. J'étais en danger, j'étais en mauvaise posture. Courbant le dos, je me donnai des claques mentales pour me donner du courage. Il fallait que je bouge, là tout de suite où jamais. Me relevant péniblement, je sentis l'odeur de fumée, mais pas de la fumée du feu. Tournant mon regard écarlate vers la chose, je découvris mes crocs et grondai avec menace. La bestiole s'arrêta et hurla de plus belle alors que deux loups étranges me courraient dessus, tous crocs dehors. Je fis un pas, puis deux. Mais le démon me mordit intérieurement et je hurlai de douleur cette fois. M'écroulant à terre, je sentis le désespoir me submerger. Il me fallait un miracle désormais...
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime28.03.09 21:11

    Cela faisait longtemps, très longtemps que je tournais en rond. Je me rendais compte que plus le temps passé et plus les affaires de famille ne me convenaient pas. Anathamé me haïssait tout comme je ne pouvais la supporter. Elle guettait le jour ou elle pourrait me tuer, guettait le jour le plus profitable pour elle comme je redoutais me trouver en mauvaise posture face a elle. Mais ainsi va la vie, j’ai tué et elle tuera. La preuve elle est devenue Chef des Tueuse et ne ce le cachait pas face aux autres. Elle se fait respecter par crainte plus que part amabilité, tout comme moi… Au moins elle pouvait avoir le mérite de mettre de l’ordre dans ses rangs, le mérite de pouvoir faire crouler sa mère sous ses propres ordres. Je sentis au fin fond de mon être un grognement de fureur rouler en moi. Pourtant je sentais que mon cœur battait, frappait contre ma poitrine comme un tambour l’hors d’une guerre. Je relevais fièrement la tête quand j’entendis nombre de hurlement, d’aboiement. J’avais déjà entendu ce genre de cris et ce n’était pas un Loup qui pouvait se rendre aussi minable en émettant de tels cris. M’approchant a pas feutrer de la source de se bouquant je fus étonnée de revoir encore ces deux pattes dans les parages de Wolf Angel. Non mais pour qui se prenait il ca va pas ou quoi ? Ils empiètent sur mon territoire de chasse là ! J’espère pour eux que ce n’est pas un élan mais plutôt juste un lapin, je me suis casser le cul à rapatrier toutes une flopée de proies pour m’éviter a chaque fois d’aller combattre contre des animaux bizarroïde sur les terres Devil, alors là ca suffit maintenant ! Regardant dans la direction du regard de tous les êtres présent sur la scène. Je perdis toute bonne humeur, tout délire sur ma bouffe et sur mon rapatriement d’espèces. Non quelqu’un que j’apprécie était dans une grosse et belle merde une nouvelle fois. Roulant des yeux, si jamais j’aurais été un Loup agréable à vivre je serais surement un super héros grâce a cette Sous-chef. De derrière les buissons on apercevait simplement mes yeux rouge reluisant de fureur. Non cette Louve est la seule personne que j’apprécie, que j’aime, a qui je tiens réellement, celle avec qui je m’entends, celle qui me « libère » de mes malaises. Sous un grognement roque, je fis doucement le tour des buissons me mettant derrière les deux pattes et leurs satanés cabots. Attrapant l’un des deux Chiens par la nuque et lui arrachant la peau du cou, j’en profitais en même temps pour lui lacérer le dos de mes griffes. Pourtant j’entendis derrière moi des bruits de pattes arrivaient. Le second chien me fit basculer sur le coté, m’obligeant a lâcher son coéquipier. Celui qui fut attaqué s’en alla la queue entre les pattes vers un endroit où du ciel on apercevait de la fumée ! M’ayant trop attardé sur la fumé j’entendis un « clic » qui me fis gémir de douleur ! Non mais je deviens tarée ou quoi ? Putain j’ai mal aux cotes encore, pourtant c’est censé être cicatrisé depuis longtemps se bordel non ? Je saigne de deux trous différents… Hum… Pointant mon regard sur un des deux deux pattes je vus de la fumée sortir de son bout de bois, grognant puissamment vers lui je sentis le Chien me réattaquer de plein fouet me coupant le souffle. Le propulsant de mes pattes arrière je lui mordis violement l’échine lui perforant la patte le faisant fuir lui et ses maitres. Pourtant je n’y croyais pas, j’étais persuader qu’il reviendrait a un moment ou a un autre. Refaisant le tour du lac, j’arrivais doucement vers elle, la poussant doucement de la truffe cette Louve, mon amie… Aller, ressaisie toi, ils sont partie… Oubliant mes « sentiments » envers elle. J’approchais ma puissante gueule de ses oreilles…

    - Hestia est de retour …

    Comment j’étais au courant ? Comment je savais que c’était sa meilleure amie ? Je reste simplement l’éternelle Garde du Corps de Baphomet quoi qu’il arrive.
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime29.03.09 10:31

    Couchée ou pas, qu'elle était la différence maintenant ? Je ne comprenais plus rien, juste, je savais que plus rien ne marchait comme il fallait. Ma vue était noir, étais-je morte ? Peut-être, je n'en savais rien. J'entendis un lointain bruit de bataille, puis un coup de tonerre. Je restais à terre, cadavrique, impossible de réahir, quelque chose me paralysait. Mais ce n'était pas la peur, non, sûrement la colère d'être impuissante, ou bien la fatigue de vivre dans un monde où la seule chose que je puisse faire et souffrir. La pluie tomba, tel un rideau, nous recouvrant. Je fus trempée, mais cela m'importait peu, du moment que j'arrête ce foutu manège qui continuait, m'emportant. Je me promis qui si un jour je sortais de cette ronde infernale, je ferais ce qu'il fallait. Mais, que fallait-il faire ? Aucune idée. Je n'avais pas tant d'idées que ça finalement, dommage. Puis, une présence, une odeur se souffre, une odeur trop familière. Un élan de courage me prit et je m'efforçais d'écouter ce que la louve me murmura à l'oreille. Quelque me blessa profondement, une lame s'enfonça si profondement dans mon coeur que je crus que c'était la fin. Mais je me trompais, ce n'était pas la fin, c'était un nouveau début. Cette lame me traversait pour me réveiller, pour me sortir de ma léthargie, pour que je réagisse. Comme une lueur d'espoir, une flamme s'alluma au plus profond de moi. Hestia, Hestia. Ma meilleure amie était de retour, je pouvais être sûr que la tueuse ne me mentirait jamais, même pour me relever. Je voulus articuler, parler, mais je fus juste capable de décaler ma tête pour regarder 666. Mon regard rouge se plongea quelques longues secondes dans le sien. Il était temps, Belethya, temps de cesser de te lamenter. Il était temps que je me lève, que je cesse d'être pitoyable. Et surtout, je devais cesser de me faire sauver par cette louve, il était temps de détruire ces monstres qui venait de blesser ma sauveuse. Car je sentais bien l'odeur de son sang, odeur Hellchild. Oui, elle était bien là, mon amie, encore complètement défoncée. Comme à chacune de nos rencontres, on se faisait massacrer. Mais à la fin ça devenait plaisant. La fixant je l'entendis me parler, me chuchoter. Je devais surtout le détruire, le rendre à néant, finir cette comédie qui s'éternisait. Je devais tuer cet être qui me rongeait et redevenir entièrement maîtresse de moi. Mais surtout, je devais me lever pour montrer à ces étranges bêtes que je n'étais pas prête à mourir. Un rire doux s'échappa de ma gorge et un sourire ironique traversa mes babines. Comme on se retrouve, elle et moi, toujours dans une merde pas possible. Mais encore une fois, on allait pas se dégonfler, c'était pas notre genre. J'étais conne de me laisser abattre, j'en avais ras-le-cul de la regarder me résonner, me réconforter. Ce démon voulait de la bataille ? Et bien mon grand, il allait en avoir parce que ces foutus bestioles à deux pattes allaient meurfler si je me levai, si ils se retrouvaient avec deux Hellchilds en face d'eux ils allaient agréablement goûter au puissance d'une sous-chef veuve noire et d'une tueuse d'Elite. Qu'ils crèvent ces batards et que je puisse m'expliquer avec elle, qu'une nouvelle fois elle me résonne quitte à me tuer. Pour qu'elle m'aide à détruire ce maudit truc et que ma vie ne soit plus simplement une dépression. Je préférais vivre en enfer plutôt qu'une dépression... Mes yeux se mirent à briller, je pris appuis sur mes pattes et me levai, titubant. Mais une fois campée sur mes quatres pattes, tous mes sens alertés, je regardai avec un ironisme débordant 666, prête une nouvelle à combattre.

    "T'en as pas marre de me sauver ? Ca doit devenir lassant à la fin... Allez, on va butter ces connards qui ont encore défoncer tes côtes. Comme d'hab' !"

    Je secouai la tête pour redonner une once de forme à ma fourrure, mais la pluie ne le permettait pas. Grondant, je souriai d'un sourire sadique et brillant. Oui, il était temps d'en finir ! Grondant, je m'aplatis sur le sol et m'avançai vers les lousp bizaroïdes qui jappaient comme des cons. Ma fourrure noire était parfaite dans cette nuit sans Lune, seuls mes yeux rouges brillaient comme à chaque fois que je combattais aux côtés de cette louve. Passant la langue sur mes dents, je me relevai brutalement et poussa un long et sinistre hurlement. Il transerpça les âmes, il me transperça, et le transperça. Long requiem qui marquait la fin des bipèdes, peut être la mienne. Mais ce hurlement qui fila dans la nuit à une vitesse folle fut entouré d'un long silence, tout était devenu calme. Juste mon chant, mon éternel chant. Qui j'appelais ? Il y avait évidement 666, mais surtout, je prévenais ceux que j'aimais. Oui, Jekyll, Syphra, Sacramenter, Arcanos, mes enfants... Je combats pour vous, je combats pour que vous viviez. Et Héphylie... Mais où était-elle ma petite ? Loin, près ? Aucune idée... Il y eut des paroles, je ne comprenais pas, mais plus aucune aboiements. Les drôles d'animaux à quatres pattes ne disaient plus rien, car eux ils avaient compris que c'était leur fin. J'entendis des jappements, ils partaient la queue entre les jambes. Une ombre parmis les ombres. Mon se termina sur une note grave et profonde, puis un long grondement monta de ma gorge. Il y eut un déclic, le m^me que tout à l'heure. J'eu la bonne idée de me raplatir sur le sol car il y eut un coup, comme si quelque chose avait explosé. Je me pris une chose dans la peau, qui traversa le haut de mon cou et explosa ma peau. Un grondement sourd de douleur monta de ma gorge, il y eut un autre coup de tonnerre et la terre sauta près de moi. Bondissant en arrière, je rabattis les oreilles et découvrais les crocs en grondant puissament. Les hurlements reprirent, je ne savais pas où se trouvait 666, peut-être allait-elle m'empêcher de combattre, me laisser seule ou combattre à mes côtés pour gagner. Une petite bête à quatre pattes, celle qui aboiyait courrut vers moi en roulant des hanches. Un ricanement sourd monta de ma gorge et je bondis sur elle avant qu'elle ne puisse bouger. Je lui chopai la nuque et l'envoyait balader plus loin. Une autre me monta sur le dos, je lui attrapais le museau et tirai sur elle pour qu'elle me lâche. La faisant tomber à terre, je lui arrachai un lambeau de chair sur le poitrail et lançais un hurlement. Puis, je le vis... Grande bestiole, sur deux pattes. Elle avait dans ses mains un long baton qui brillait, comme allumé avec du feu. Un long grondement monta dans ma gorge et je découvris mes crocs qui brillèrent dans la nuit, remplis de sang. La bête hurla un ordre, il y eut un déclic et une explosion. Une chose me toucha en plein épaule et je gémis de douleur. Reculant en titubant, je sentis la haine monter en moi. Puis, il vint et il me dit de le laisser faire. Je savais que je devais le faire, sinon, je n'allais pas tenir longtemps face à ça. Alors, lâchant un soupir je le laissais prendre mes mouvements, mais restai assez saine d'esprit. Et pour la première fois, je combattis à ses côtés. En deux longues foulées, je fus près de la bestiole. Le hurlement qui sortit de ma gorge fut terrifiant et la bête fit de gros yeux. La seconde d'après, je lui avais bondis dessus et attrapai son drôle de baton entre les crocs. L'explosion fut près de mes oreilles, mais ne me toucha pas. Mes tympans vibrèrent et mes oreilles se bouchèrent, pourtant je tins bon. Grondant, j'en voyai balader cet objet de tueur. La bête semblait chercher quelque, moi je cherchai à lui attraprer la gorge. Je lui pris le poignet entre mes crocs et serrai, mais une chose s'enfonça dans mon ventre. Un hurlement me transperça et je reculai brutalement. M'écroulant à terre, je rampai un peu plus loin, à l'ombre. Il y avait quelque chose de planté dans mon corps, une chose brillante qui me tuait. Grondant, hurlant de douleur, je me cachai un peu plus loin, sans que personne ne me voit. Et merde...
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime04.04.09 12:13

    La sauver me lasserait il ? Je ne pense pas non, ca occupe mes journées vu qu’elle arrive toujours ase mettre dans le pétrin quelque chose de magique. Toussotant a cause d’un vent frais je regarda durant quelque seconde autour de moi, la nuit n’allait pas tarder alors que la pluie continuer toujours de tomber. Un frisson me parcourra alors que je rebroussais chemin jusqu’au moment ou j’analysais pleinement ses paroles. Pourquoi aller les battre alors que nous n’avons strictement aucune chance ? Ils peuvent nous avoir à plusieurs mètres au loin, ils sont intouchables. Il nous faudrait simplement toute l’armée des Devil pour pouvoir faire vraiment quelque chose d’intéressant. Je secouais ma tête de droite à gauche en la voyant partir devant. Oui j’allais la jouer plus finement sans pour autant attaquer, simplement l’observer faire, voir comment elle se comporte. Sautant de pierre en pierre je me posta sur un rocher les oreilles a l’affut du moindre bruit. Ah ! La voilà enfin, pourtant je ne la trouve pas assez discrète pour une veuve noire, en tout cas seul les chien semblait être alerté de sa présence. Les bipèdes seraient ils incapable de sentir notre odeur ? Si c’est le cas alors elle devrait jouer avec, les veuves noires sont avant tout des espionnes très expérimenter donc qu’importe le lieu ou elles se trouvent, elles ne doivent pas etre sentie qu’importe leur peur, leur appréhension. Je me suis sauvait des veuves noire simplement parce que cela demandait trop de perfection, hors jamais je me considérerais comme parfaite. La perfection est d’être imparfait, alors tous le monde serait parfait, pourtant il m’est invraisemblable de d’oser croire que je suis parfaite. Si je l’étais je serais peut être Angel, assez de hargne pour tuer ces ennemi mais assez d’amour pour apprécier ce qui les entours, les gens qu’ils rencontrent. Même si je n’ai aucune honte à les tuer je les trouve quand même admirable et que les autres soient d’accord ou non avec moi cela m’est totalement égal. Reposant mon regard sur mon amie je couchais nerveusement les oreilles et retroussa mes babines au moment ou j’entendis que le morceau de bois venait de la toucher de loin une nouvelle fois. Mais qu’elle bande de résidu même pas capable de faire un corps a corps. Un grognement roque sortie de ma gueule alors que je me levais pour aller la venger. Me stoppant nette dans ma lancé, je fermais les yeux, non il est totalement irréfléchis de sauté comme ca les pattes ouvertes vers notre mort même si celle-ci ne m’impressionnait pas, je tiens a ce que cette Louve puisse vivre encore longtemps elle le mérite malgré ses défauts, je l’adore… Je l’aime plus que ma propre fille. Souriant intérieurement je me rendait compte que malgré le fait que j’avais enquêté sur la sous-chef des veuves noires, jamais je n’avais voulut connaitre son prénom. Pourquoi ? Je n’en sais que trop rien, je l’apprécie beaucoup sans le connaitre. Savoir l’identité des Loups m’intéresse guère, a mes yeux ce n’est pas ce qu’il fait leurs personnalité si varier. J’ouvrant les yeux je la vus détaler en direction de la pleine. Oui elle devait avoir mal, mais il faut s’y accommoder, s’y habituer a la douleur. A force elle devint notre compagne de voyage et elle ne vous quitte jamais autant mentalement ou physiquement parlant. Il y aura toujours un con sur cette foutue planète pour tenter de vous faire mal. Alors on se cache sous un voile imparable, sous une coquille que personne même les plus volontaire n’arrive à casser. Et enfin vous trouver quelqu’un, quelqu’un en qui vous offrez une entière confiance ou vous êtes persuadé que celle-ci ne vous trahira jamais quelque soit la raison. Mais c’est à ce moment ou vous êtes conscient que quelqu’un derrière tout ca n’attends qu’un seul moment de faiblesse de votre part pour vous offrir le coup de grâce… Anathamé… Chef Tueuse, peste et garce parmi les cons ! Me secouant de tout mon long, du bout de la truffe jusqu'à la pointe de la queue je me dirigeais vers cette Louve qui m’est chère. J’affichais une mine amusait mais a la fois râleuse.

    - Prudence est mère de sureté… Tu t’es jeter inconsciemment dans ce qu’on appel la gueule du Loup. Tu tiens tellement à mourir ? Si c’est simplement ça je suis présente ! Tu savais que tu périrais sous leurs forces alors pourquoi as-tu joué la tête de mule ? Imbécile !

    D’un simplement grognement je me ressaisissais en poussant un léger soupir. Après tout elle est libre de faire ce que bon lui semble. De faire comme elle veut, c’est une grande fille à présent, capable de réfléchir à ce qui est bon de faire ou non. Si elle n’a plus rien a perdre alors qu’elle crève ! Mais même avec tout le respect que je lui dois et que je lui donne sans limite, je ne viendrais pas, je n’assisterais pas a un jour si morbide et je n’y participerais pas non plus quoi qu’il en soit. Inconsciemment je souriais et la poussa gentiment de ma truffe. Elle saignait certes mais si je peux y survivre, elle aussi elle le peut alors !

    - Allez viens, on va faire un tour…
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime04.04.09 19:04

    J’aurais aimé dire une chose à la louve pour m’excuser, mais je ne trouvais rien à dire. Je me souviens d’une légende qui racontait que parfois, à un certain moment, les conditions faisaient que les loups qui ressentaient des choses étranges (tels que l’amour ou la folie) voyaient des fantômes. Et là, sous mes yeux rouge sang, sortant du lac, je vis danser des esprits. Déglutissant, je regardais ce spectacle incroyable. Impossible de dire le moindre mot, impossible de bouger ou de m’expliquer, simplement regarder ce manège. Une douce mélodie semblable à un requiem résonnait dans ma tête, les fantômes suivant le rythme des longs hurlements. Très vite, ce ne fut plus seulement des loups qui dansaient, mais des dizaines de divers animaux qui vivaient comme tous nous vivons. Je vis des biches bondir de tous côtés, m’observant avec anxiété. Je vis des loups se battre, se grogner dessus. Et dans le lac brillait une étrange chose, comme un visage dont je n’arrivais pas à distinguer les contours. Derrière chaque fantôme, une longue trace blanche. Et je remarquai qu’ils ne bougeaient pas au hasard, non chaque mouvement permettait que la danse soit toujours plus gracieuse. Un geste qui aurait put paraître banal dans la réalité était à couper le souffle dans cette longue marche gracieuse. Levant les yeux, me penchant en avant pour me rapprocher de l’eau, j’en oubliais la présence de la louve. La lame dans mon ventre faisait en sorte que je perde du sang en masse, que j’en bave tellement j’avais mal, mais je ne pouvais m’empêcher de les regarder danser, se battre, manger, bondir. Me levant d’un geste rapide et fluide, je fus entourée par toutes sortes d’animaux. Ils me poussaient à entrer dans la danse, me souriaient et m’encourageaient. Au début je souris de voir des êtres aussi accueillants, mais une chose attira mon regard. Les visages, au fur et à mesure que je refusais d’avancer, changeaient, devenant menaçants. Et alors je me souvins de la suite de la légende, je me souvins de ce que les loups qui voyaient ça devenaient. Ils perdaient l’esprit, rongés par des démons, mourrant dans d’atroces souffrances. Fixant les visages avec terreur, ils se transformèrent, me souriant avec sadisme, me mordant. Leurs yeux devinrent d’un rouge horriblement horrifiants, à donner la chair de poule au fils du diable. Me mordant férocement la lèvre, je tentai de me raccrocher à la réalité pour ne pas sombrer, comme tant d’autres. Je me souvenais du loup qu’un jour j’avais croisé, avant mon entré dans WA. C’était lui qui m’avait raconté cette légende sinistre, et au moment de finir, j’avais vus ses yeux se teindrent en rouge et il s’était mit à danser comme un fou. Je ne l’avais jamais revue. Secouant la tête devant les hurlements des monstres, je me souvins que je n’étais pas seule. Tournant mon regard vers 666, je commençais à la regarder, fixant chaque partie de son visage, essayant d’oublier ses monstres qui me hurlaient de crever. Et, en silence, je parlai à la louve par le biais de nos yeux. Je laissai passer dans mon regard la peur que je ressentais, l’horreur que je vivais. Je la priais de ne pas fuir mon regard, et je tentais d’oublier cette horrible sensation quand les fantômes buvaient mon sang, celui qui doucement glissait sur mon pelage ébène. Et au fur et à mesure que je parlais à la louve, à mon amie, les monstres disparaissaient dans la noirceur de la nuit, les bruits cessèrent. Il n’y eut plus que moi et mon cœur qui manquait d’exploser, alors que je respirai et suai comme jamais. Déglutissant, je détournai une demie seconde mon regard vers le lac et fus transpercée d’une lame qui me troua le cœur. Mes pattes se dérobèrent sous moi et je m’écroulai à terre. Hurlant d’une voix remplie de terreur, je fixais le lac.

    - Tu la vois !! Regardes, elle nous observe ! Tu la voix ? Hein que tu la vois ? Je ne suis pas la seule à la voir ?! Tu la vois ???!!!!

    Ne cherchant pas à écouter si la louve me répondait ou pas, je me levai rapidement et partis en courant vers le lac. Il y eut des bruits, un nouveau coup de tonnerre et cette douleur qui me transperça le flanc. Mais je continuai ma course vers l’eau noire. Et qui avait-il dans le liquide ? Une porte. Une immense porte blanche, comme faîtes de fumée. Et elle était ouverte, à l’intérieur brillait une flamme qui m’invitait. Mais au fur et à mesure que je courrais, je compris. Je compris que cette flamme n’était rien d’autre que moi. Je me souvins du visage dans l’eau, et je compris qui c’était. Tous ces fantômes, ce visage, cette porte. Toutes ces hallucinations, c’était moi, juste moi, que moi. Et je compris que je me perdais, que la menace était intérieure. Je compris qu’il n’y avait pas de démon, juste moi. J’étais tellement blessée, j’étais tellement détruire que comme refuge de mon malheur j’avais trouvé la folie. Parce que pour moi, le seul moyen de ne pas souffrir, c’était de m’inventer un monde, c’était de sombrer en moi-même. M’arrêtant progressivement, je vins toucher du bout des griffes l’eau froide. La porte vacilla et disparue dans un « pouf ». J’étais tellement détruire que j’avais trouvé le seul moyen de survivre. Mes yeux se remplirent de larmes et je me mordis férocement mes babines. Fixant mon reflet dans l’eau, je ne vis qu’une louve noire avec des poils blancs qui souffrait beaucoup plus qu’on pouvait le croire. Laissant les larmes couler, je pris une profonde inspiration. Un jour, je savais que j’allais mourir à cause de moi, que le plus grand danger pour moi c’était mes douleurs, mes souffrances. Et je savais qu’il fallait que je vive avec. Mais pourquoi ? POURQUOI ?? 666 avait-elle crut que de me dire qu’Hestia était là me ferait du bien ? Mais non, ce n’était qu’une lame de plus, de savoir qu’une assassine de mon cœur marchait sur les terres où je vivais. Détournant mon regard écarlate du reflet, je regardais la louve, les larmes coulant le long de mes joues.

    - Oui, allons nous promener…

    Me retournant, je me rendis compte que les hurlements des étranges bipèdes s’étaient tus et qu’il n’y avait aucun bruit, sauf mes larmes s’explosant sur le sol humide. Passant près de la louve, je m’en allais en direction de la forêt, en silence. Je fixais le sol, n’osant dire un mot. Oui, oui 666, je ne suis pas forte, je ne suis pas aussi puissante que ça. Et tous ces beaux mots, tous ces sourires, non, ce n’était que pour dissimuler toutes ces larmes qui coulaient misérablement sur mon visage, le noyant. Et j’espère qu’un jour tu me pardonnerais d’être aussi faible…
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime04.04.09 20:16

    La folie, quelque chose que tous les plus sanguinaires ont connues. Un sentiment avec lequel ils se sont enfermé sur soit même. Pourquoi cette folie ? Simplement parce que jamais ils n’ont souhaité décompresser, lâcher tout d’un seul coup. Je n’ai pas su le faire, j’ai moi aussi eut de nombreux moment de folie qui m’ont poussé à aimer ce que j’aurais peut etre ne jamais apprécier même si dans ma nature je suis HellChild… Je ne me souviens pas de mon passé ce qui m’a confronté a quelque chose de compliquer, qu’es que je devais croire ? Je n’en savais strictement rien. Oui j’admirais cette Louve d’avoir réussit ce que jamais je n’ai pu faire, ce que jamais je n’ai su faire. Par manque de courage ou de volonté ? Je n’en sais rien pour j’admirais son acte ce qui me rendit légèrement jalouse mais fière pour elle. Ne lâchant jamais son regard au moment ou elle en avait besoin je faisais plus que la soutenir je la laisser voir mes pensées, mes sentiments, mes envies, mes peurs. Oui je la vois, mais ce n’est pas toi, simplement un semblant de ton âme qui meurt, un semblant qui t’es inutile un semblant qu’il te faut te libérer pour survivre dans se monde de dingue sinon tu seras comme eux. Mais voila quelque chose d’impossible, non je ne te vois pas, toi, comme eux ! Courant autour d’elle me prenant également un objet dans l’épaule qui me fit saigné, malgré mon gémissement je ne cessais de lui répéter de continuer ainsi, de se vider, de croire en autre chose. Que oui ils sont la mais ils disparaîtront si elle en a envie. Ils ne resteront simplement que si elle est persuadée de les voir. Malgré la douleur de mes blessures, malgré mon envie de vouloir butter tous ces connard qui profitent de notre inattention a leurs égard, mais je ne pouvais pas la laisser, je ne savais pas et ne saurais jamais si présentement c’était de moi qu’elle avait besoin ou de quelqu’un d’autre quelque soit cette personne et j’en suis désolé pour elle et partirait si elle me le demanderait. La regardant faiblir et s’écrouler au sol, j’appuyais mon épaule contre la sienne pour l’aider a se relever pour lui faire comprendre qu’elle pouvait se reposer je guetterais les environs. Je passais ma tête sous son corps pour l’installait sur mon dos. Cela ne devait pas être forcément agréable mais je n’avais rien de mieux à l’ instant présent à lui proposer. Sentant ses larmes couler sur mon pelage je radotais en me disant que j’étais vraiment fière d’elle, fière pour elle. Hestia… J’avais crus entendre que c’était sa meilleure amie et par ailleurs je ne cessais de parcourir les terres de Wolf Angel pour la trouver et lui faire gouter a mon mécontentement. Je ne pensais pas forcément lui faire du mal mais je ne pensais pas non plus lui faire du bien, je voulais la booster, lui faire reprendre ses esprit. Ca a fonctionner mais pas forcément dans le sens voulut, mais c’est bien qu’elle ait pu se libérer. Au moins elle, elle est sauvé. Elle ne sombrera pas comme j’ai pus le faire, elle a sauvé sa vie et son futur. Souriant, j’étais pour la première fois contente pour quelqu’un. Paraitre froide et distante avait toujours fait partie de moi, pourtant avec elle je redécouvrais la vie et je ne pourrais jamais la remercier comme il se doit alors en guise de « récompense » je lui offrirais ma protection jusqu'à ce que ma mort me fasse coulé, moi et mon éternel folie. Ayant parcourut de nombreux kilomètre a travers la foret qui entourait le lac, un peu épuisée je la déposa délicatement au sol et étripa le premier lapin qui venait. J’arracha un morceau de chair que j’avala directement mais laissa les plus gros et meilleurs morceaux a la Louve.

    - Mange ca te fera du bien.

    Je ne sais pas si ma voix paraissait glacial, froide ou agréable mais cela m’étais égal simplement parce que je savais a présent qu’elle pourrait être capable si elle le souhaitait de lire en moi, peut etre pas comme dans un livre mais en tout cas ce qu’elle y lirait, serait, je pense suffisant pour le moment.
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime05.04.09 10:33

    Elle était là pour moi, je n’avais aucune idée de pourquoi elle faisait ça. J’étais une rescapée de douleurs monstrueuses, une survivante dans le pire des états. Je savais si peu de choses sur elle, mais je savais que s’il j’avais besoin d’une louve, ce serait elle. Elle était tout le contraire d’Hestia, et voilà pourquoi j’en faisais une amie précieuse. Elle me prit sur son dis, une nouvelle fois. Cela me rappela notre dernière bataille, contre ce monstre tout droit sortit des enfers. J’avais faillis mourir, encore une fois, mais elle avait été là. Au fur et à mesure que l’on progressait dans la forêt profonde, je me repassais le moment où, pour me sauver des monstres, j’avais plongé mon regard dans le sien. Je me rendis compte qu’elle avait fait ce que je n’aurais jamais espéré de sa part : elle avait ouvert une partie de son esprit. Mais contrairement à ce qu’elle pouvait penser, si c’était le cas, je n’avais pas vu qu’un monstre. Non, je savais qu’une louve calme, peut-être froide, mais calme et sage régnait. Elle semblait être noyé par le côté morbide de 666 qui me plaisait tant. Je vis ses sentiments, ses peurs, ses envies, je cherchais l’endroit où je pourrais lui montrer qu’elle n’était pas qu’un monstre. Mais au fond, je savais qu’il y avait une bonne raison pour qu’elle soit ainsi. La même que moi, que beaucoup de loups : la douleur. Pourquoi ? Je me promis d’essayer de la comprendre comme elle faisait courageusement avec moi. C’était étrange de savoir qu’on pouvait tout partage avec une personne, avec elle, il y avait des limites mais elles étaient loin. Avec cette louve je me permettais d’ouvrir ce qu’Hestia avait détruit. Oui, j’avais peur maintenant, peur de souffrir comme j’avais souffert. Peur que l’on écrase mon cœur, qu’on fasse de lui des petites miettes. Je me demandais comment réagirais 666 si elle voyait Hestia. En silence, j’imaginais bien mon amie botter le cul de celle qui m’avait consumait. Peut-être parce que c’était elle qui avait dut recoller les morceaux, supporter mes crics, mes folies, mes larmes. Parce que c’était elle qui était passée derrière mon ancienne amie pour me sauver des griffes de la folie, parce qu’à chaque fois que j’avais besoin d’aide, elle était là. Comme un ange gardien, comme une sorte de personne qui vous épaule toute votre vie. Elle était forte, car je n’étais pas toute légère et pourtant elle me portait. Je me demandais quel espoir animait ses mouvements si elle n’avait aucun loup, si elle était folle, si personne ne voulait d’elle. Je n’avais pas l’air comme ça, mais j’avais appris quelque chose sur elle : elle avait une fille. Je ne connaissais ni son nom, ni son grade, mais je savais que 666 avait une fille. Avait-elle eut un amant ? Une saillit de force ? Non, pas de saillie de force, peut de loups osaient approcher la louve comme je l’approchais. Et c’était la même chose pour moi, le moindre bâtard qui un jour essayerait de me saillir mourrait lentement, car c’était du suicide de saillir des louves comme nous. Non, je ne m’envoyais pas des fleurs, mais je détestais être trop modeste. Il fallait l’être, car tous loups à des imperfections, mais aussi des avantages, des choses bien à eux. Comme elle, elle avait ce côté étrange et passionnant qui faisait d’elle une personne extraordinaire.

    Je sentis qu’elle s’épuisait, je fis mon maximum pour être légère. Finalement, elle me déposa sur le sol, comme si j’étais une poupée de chiffons. Les larmes avaient cessées de couleur, il n’y avait plus qu’une auréole brillante autour de mes yeux et sur l’épaule saignant de la louve. M’essuyant le visage avec le revers de ma patte, je sentis l’odeur du sang me piquait les narines. Levant les yeux vers elle, je la vis manger. Je n’avais pas faim, aucune envie de manger mais pourtant, je savais que ce n’était pas une question. Avec sa finesse habituelle, peut-être que 666 me le ferait bouffer de force. Alors je pris un morceau de lapin et le glissa dans ma gueule. Le sang chaud me fit l’effet d’une drogue pour adoucir les douleurs. Je soupirai et levai les yeux vers la louve. Un sourire chaleureux et triste passa sur mes babines. Elle et moi avions toutes les deux perdus une chose, et je comptais demander à la louve comment elle le vivait. Léchant le morceau, sans le manger, je prenais soin de ne pas gaspiller ou autre. Simplement le sang coulant dans ma gorge me réchauffait et me donnait de l’espoir. Regardant la louve, je finis par lui poser cette question, celle qui nous concernait toutes les deux.

    - Tu… As-tu été abandonné par tes enfants ?

    Peut-être savait-elle qu’une de mes filles m’avait abandonné en m’ayant fait comprendre que je n’étais qu’une ordure. Ma fille croyait avoir été une étoile, et elle pensait que je l’avais ramené de force sur terre en temps que mon enfant. Héphylie, cette fille qui me haïssait pour ce que je lui avais fait. Et qu’est-ce que je lui avais fais ? Je lui avais transmis une partie de ma douleur, et elle, ce n’était pas des illusions. Non, Héphylie était vraiment folle, et c’était ma faute.
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime05.04.09 11:17

[Comment j’aime trop ce que t’as écris je suis en plein Love la xD]


    Je regardais autour de moi, regarda, observa et comment mentalement ce que je n’avais jamais pris le temps d’admirer, de connaitre et de percevoir. Un sourire de gamin accompagné d’un soupire amusait parcourait mon visage. Mes yeux s’ouvrirent en grand au moment ou un aigle passa en criant et tournoya près a fondre sur sa proie. Ma queue battit dans tous les sens alors que mon envie de cessait de me dire d’aller attendre cet aigle pour lui broyait les os. Mais fermant fortement les yeux je lâchais un grognement en m’enfermant sur moi-même, non non non, je ne devais pas. Il ne m’avait rien fait et ne compter rien me faire. Rouvrant petit a petit les yeux posant mon regard sur la Louve je me demandais si je ne cessais d’attaquer simplement a cause de la peur, peur de souffrir de nouveau. Ravalant ma salive j’écoutais attentivement la question de la Louve, l’analysant longuement avant d’ouvrir la gueule…

    - Non… Anathamé n’est pas comme ca… Je l’ai élevé comme on l’a si mal fait pour moi, c'est-à-dire dans la douleur et la haine. Elle veut simplement tuer ceux qui sont responsable de son malheur et je ne peux que la comprendre…

    Oui j’en avais fait de même avec les accusés de mon passé, ils avaient souffert comme ils avaient eut le plaisir incomparable de me faire du mal. Je leur ais fait mal a l’égal de ce qu’ils avaient pu me faire. Ne parlant plus, ne cessant de penser. Penser au passé, penser a cette douleur, a cette douleur de ne pas avoir connue ceux qui vous ont jamais autant aimé, ceux qui aurait toujours pus être la pour vous. Malheureusement pour moi, je les ais apparemment tuer sans honte, j’ai tué apparemment mes ami ainsi que toute mes connaissance. Je n’ai jamais su savoir si c’était vrai ou faux, mais la majeure partie de la population m’ayant fait passer pour un monstre sans sentiments alors j’ai décidé de le devenir, de respecter cette image qu’ils m’ont collée sur le dos. Ils aiment avoir peur, ils aiment avoir quelqu’un pour alimenter ses peurs, ils m’aiment simplement pour ca et savent que croiser mon chemin était loin, très loin d’être appréciable, enfin pour eux. Visage fermé et froid, je me relevais emportant avec un amas de terre me collant a la fois au poil mais aussi sur mes blessures. Bah, je les considère comme partielles. J’ai déjà eut pire… Je me racla la gorge tout en tournant le dos a la Louve, faisant plutôt face a l’immense foret qui s’offrait a nous.

    - Tu sais… Nous n’avons pratiquement jamais la vie que l’on souhaite avoir, malheureusement, des actes font que nous devenons comme nous le sommes présentement. Il ne faut pas en vouloir a Anathamé… De plus le fait qu’elle soit constamment avec le fils de Mortal Claw, Azrael, cela ne risque pas de l’aider. On fait beaucoup d’erreur dans notre vie, que l’on regrette ou non ca c’est un autre sujet, pourtant les plus blessante sont bien souvent irréparable. Certain souhaite oublier et y arrivent, d’autre n’y arrive pas et enfin certain oublient alors qu’ils ne l’ont jamais voulut… Je n’ai jamais voulut ca et pourtant tout a était trop rapide. A présent je vie au jour le jour avec ce masque de froideur a vous en faire glacé les os. J’ai appris a vivre avec, cedont je n’aurais peut etre jamais du faire. Cependant malgré les malheurs que ta fille te fait subir, tu as une chance dans tout ca… T’as des personne sur qui tu peux compter, tu n’es pas la bête noire de la meute ou de Wolf Angel, puis le meilleur d’entre tous est que tu as d’excellent souvenir a te rappeler que d’autre n’ont pas. Tu as le courage de te libérer, que d’autre personne comme moi n’ont jamais pu faire.

    J’avais les boules ca c’était sur, ouais j’étais surement faible et pourtant personne ne s’en rendait vraiment compte. Tuer dans l’inconscience c’est tellement plus simple que de le faire en pensant au malheur que l’on rependra a cause de cet acte autour de soit.
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime05.04.09 12:55

    Oublier ce long voyage, oublier que l'on a perdu une bataille. La guerre est éternelle, elle commence quand vous prenez votre première inspiration, mais jamais elle ne s'arrête. Parce que votre haine, vous la transmettez à vos enfants, qui les transmettent au leur. Ca donne une meute, ça donne une guerre, un cimetière. Et pourtant, on est là, on reste là, et on ne sait pas pourquoi. Mais on espère en silence que nos enfants vivront heureux, cela ne change rien. Levant les yeux au ciel, je fixais les étoiles et cherchais à percer le secret de ma fille. Je savais que c'était m'introduire dans sa vie privée, mais de la savoir loin de moi, dans son monde me brisait le coeur (encore). Je ne vis que des étoiles, que des astres brillants. Et pourtant, je savais qu'il y avait ce secret qu'Héphylie partageait avec tout sauf les loups. Avons-nous tous ce secret qui régit nos vies ? Cette étrange chose qui chaque jour nous permet de nous lever devant un ciel dégoulinant de sang. Le sang de nos frères, de nos sœurs, de nos enfants. Ce sang, celui qui lentement vous consume. Un soleil rouge sang, des nuages coulant de douleur, une vie de malheur. J’aurais aimé savoir pourquoi nous étions obligé d’aller en enfer. Les reproches de ma propre fille me tuaient, elle avait tellement raison qu’on ne pouvait pas lui répondre. J’aurais aimé qu’elle rencontre 666, mais cela ne changerait rien. Elle était trop froide, trop distante, trop malheureuse. Une mère sent quand ses enfants ne vont pas bien, et je ne savais que faire pour rendre ma propre fille heureuse. Baissant les yeux sur le sol, je crus sentir le regard des étoiles me brûler la peau. Puis, mon amie prit la parole et je l’écoutais. Elle avait raison, elle avait aussi raison que ma fille. Elles se ressemblaient, toutes les deux perdues, mais pas dans la même sorte de malheur. Les mots de la louve m’attaquèrent, je ne savais que lui répondre. Ses mots brillaient de malheur, et j’eu envie de la prendre contre moi. Mais elle était grande, elle n’avait pas besoin de mon soutien corporel, mais seulement moral. Elle me tournait le dos, mais je n’avais pas besoin de l’avoir devant moi pour savoir qu’elle souffrait. Quand elle termina ses phrases, l’air était rempli de souffrance, à tel point que aurait put suffoquer. Me levant, je vins vers elle d’un pas gracieux. Je m’en mordis les lèvres, pourtant j’aurais dut être fière d’être gracieuse. Mais je m’étais tellement entraînais que maintenant, je marchais tout le temps comme ça. Venant près d’elle, je m’assis et de nouveau levais les yeux au ciel. Je ne savais pas si mes mots étaient aussi éloquents que les siens, mais j’espérai l’aider. Ma voix transperça l’atmosphère, mélodieuse mais calme.

    - Quand ma fille m’a quitté, elle était étrange. Nous sommes tous différents, mais est-ce grave ? Je ne sais pas ton passé, je n’ai aucune idée de ce que tu as fais. Mais, cela ne change rien, on a tous un passé dur. Le mien n’est pas brillant, mais tu as un futur, tu as encore du temps. Je ne te dis pas de changer, mais non, parfois, tu peux essayer d’être ce que tu aurais dut être si tu n’avais pas tué. Même si tu trouves ça con, tu verras, c’est toujours mieux que de s’en vouloir à mort. Ta fille t’en veux, mais si tu savais comme la mienne me hait. Et au moins, t’as fille à une raison disons « valable ». La mienne, elle m’accuse de choses absurdes et tellement bourrées de vérité qu’on a envie de se pendre en l’entendant. Si ta fille te dit qu’elle n’aurait jamais voulus exister, que tu n’es qu’un monstre de l’avoir créé. Parce qu’Héphylie se dit fille des étoiles, en tout cas, elle est folle de tout ce qui brille ou est bizarre. Trop froide, je n’ai pas eu le temps de l’aimer, et maintenant elle ma hais. Peu importe si on peut compter sur beaucoup de personne, le plus important et de savoir lesquels comptent sur toi. Et même si parfois tu te demandes pourquoi il faut que ce soit comme ça, dis toi qu’il y en a que personne n’aime. 666, jsais pas si tu t’en fous ou pas, mais moi, je n’ai aucune envie de te perdre. Si tu savais comme… Non, la simple idée qu’un jour tu ne sois plus là me donne encore plus envie de me tuer, mais je ne le ferais pas. Tu as plus de personnes qui comptent sur toi que tu ne penses, lors d’une bataille, tous comptent sur toi.

    Soupirant, je levais les yeux et crus entrevoir ma fille. Au loin, un long hurlement retentit. Un sourire triste s’étira sur mes babines et une larme glissa sur ma joue.

    - Mais tu sais, peu importe qu’on te haïsse ou pas. Le plus important ce n’est pas traverser le temps, de vivre. Le mieux c’est de vivre avec soi-même, et d’arrêter ces longues comédies. Le tout c’est d’être, au moins une fois dans sa vie, ce que l’on veut être. Il faut un jour, au risque de ne plus s’en remettre, faire ce que l’on veut. Chacun ses rêves, le tout, c’est de le réaliser. Alors, il ne faut pas vivre pour souffrir 666… Il faut souffrir pour vivre.
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MessageSujet: Re: Le piège se referme, alors cours... [PV 666]   Le piège se referme, alors cours... [PV 666] I_icon_minitime10.04.09 20:42

    Je ferma les yeux durant un long moment, ne cherchant ni réconfort n’i plaisir. Non je n’avais jamais connu cela alors pourquoi ce jour changerait il des autres ? Rien que d’y pensais me semblait cela totalement absurde. Le monde d’aujourd’hui et de demain ne nous permet pas d’être heureux, de prendre soit de soi, de s’aimer, de se chérir, d’être la pour ceux qu’on tiens. Non, effectivement maintenant la seule chose qui nous est permis est de survivre alors que j’aurais simplement aimé vivre, vivre tout bonnement. Mais je suppose que cela doit être trop demandé pour une Louve comme moi, il me fallait une vie compliquée semée d’embûches et de tristesse, semée de malheur et de terreur. Ouais peut être, j’en sais plus trop rien a présent, tout me semble si … étrange… Raclant ma gorge mais ne prononçant toujours aucun mot, je me demander si tous le monde souffrait. Oui… Tout le monde souffre, le monde lui-même souffre. Mais chacun d’entre eux trouvent quelqu’un sur qui se reposait. Vous savez, c’est cette personne si chère a nos yeux, qui serait prête a tout pour vous, qui serez toujours là pour vous qu’importe les circonstance. Soupirant en rouvrant les yeux je me demandais ou était cette personne pour moi, peut etre que pour ma part j’étais condamné a errer toute seule et a tenir debout toute seule également et de crouler le jour ou le poids de mes souffrances aurait le dessus. Alors je l’accepterai et ne me débattrais même pas, ne chercherais plus a comprendre, plus a vouloir me battre pour quelque chose que je n’aurais jamais, cette chose pour laquelle je me suis battue toute ma vie et auquel personne, oh non, jamais personne n’a sur me répondre. Je voulais simplement connaître mon passé, celui que j’ai malencontreusement oublié, sans aucun doute les meilleurs moments de ma vie se sont envolé. Un frisson parcoura mon corps ce qui dressa mon échine. Ecoutant la Louve parler je la regarda simplement du coin de l’œil. Oui ce qu’elle disait m’interessé malgré que tout cela ne soit pas vraiment pour moi dans le sens ou je ne me retrouve pas dans ses paroles et ma vie toute seule, comme une grande, va savoir prouver le contraire en défiant ses arguments. Je secoua la tête a se qu’elle disait mais la laissa finir à elle, le seul et unique être vivant que je respect pas par principe mais parce qu’elle le mérite.

    - Tu sais, pour répondre a ta question du « nous sommes tous différents, es ce grave ? », il est vrai que tous nous sommes différent mais la plupart des Loup qu’ils soient hargneux, doux, méchant, calme ou autre rentre dans le moule de nos différent peuple, de nos différentes religions, hors je ne me retrouve pas dans ceux la, je n’arrive pas a me placer. Je ne suis pas pour autant caractérielle et pourtant sur un coup de nerfs je tuerais quiconque croisera mon chemin qu’il soit des Devil ne me dérangera pas le moins du monde, je n’ai pas d’état d’âme, pas de sentiment ou d’envie de défense envers ma meute alors que mes origines font que je devrais être attiré par elle. Je n’ai aucune envie de connaître les Enfers comme la majeur partie des Hellchild. Ma seule véritable envie a ma mort et qu’on me foute une bonne fois pour tout la paix, qu’on me laisse tranquille pour une fois. Ensuite, certain on certes un passé dur mais tous peuvent se reposer sur des sentiment qui leur remontera le moral même si ce n’est que pour quelque seconde. Ils ont au moins un échappatoire, quelque part ou s’évader… Pas moi… Mon futur s’arrêtera au moment ou je serais plus faible que ma fille, le jour ou j’aurais pris une ride de trop et qu’elle se sentira enfin apte a me tuer comme il se doit. De plus je ne tues jamais par plaisir, simplement par intérêt c'est-à-dire quand il s’agit de bouffer. Le reste du temps je le fait pour alimenter les peurs de chacun d’entre vous, parce que je suis consciente que vous avez besoin d’amour mais également d’horreur et je suis l’horreur de tous. Malheureusement j’ai eut une réputation de tueuse alors que je ne sais pas du tout si c’est vrai ou non, alors je garde cette réputation en tuant tout ce que je croise, tant pis pour eux, leur vie n’est pas et ne sera jamais la mienne. Personne ne s’est jamais intéressé a la mienne alors pourquoi je me soucierais des autres ? Je n’y vois pas de justice là-dedans, dans ce monde, seul la loi du Talion existe. Œil pour œil, croc pour croc, tel est ma devise et pour rien au monde je ne la modifierai, ou du moins j’attends qu’on me prouve que j’ai tord. De plus, Anathamé ne m’en veut en rien, non elle veut simplement part plaisir avoir ma peau c’est son seul but qui la maintien sur ses quatre pattes. Si jamais elle serait naturelle ou du moins dans la normalité que le monde oblige elle m’en voudrait simplement de l’avoir mis au monde dans une atmosphère de mort et de haine. Mais cela lui plait plus qu’autre chose…

    Marquant un légère pause le temps de rassembler mes idées je posa cette fois ci mon regard sur elle, sur cette Louve que j’appréciais vraiment.

    - … J’aimerais qu’on compte sur moi pas que pour les batailles, quel en est l’intérêt pour moi ? Je ne le trouve pas… Tu vois, je te connais pas, même pas ton prénom, et pourtant j’ai confiance, si je savais ce que c’est que pleurer, tu serais dans une situation qui te rendrais plus forte que présentement, je fondrais sûrement sur ton épaule quitte a me rendre dans une situation plus que dérisoire.

    Me relevant doucement je commençais à marcher, l’invitant si elle le souhaitait à m’accompagner, sinon je pense que je me trouverais simplement un endroit pour dormir et adviendra ce qu’il adviendra pour demain.
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