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 Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]

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MessageSujet: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime18.03.09 16:25

Can you say that you don't love me ?
Héphylie & Hellboy


    La vie est belle, la vie est moche. Tant de personnes se demandent quand, ou, comment, pourquoi. La seule que je me demande, c'est ce que je viens foutre ici. Je ne suis pas grande, on dirait même que je suis petite. Ma mère doit se faire un sang d'encre, mon tuteur aussi, mon père, il ne sait même pas comment je m'appelle. Il ne me connaît pas, je m'en fous. Je grandis vite, plus vite que mes frêres et soeurs, je suis aussi différente. Ma mère n'arrive pas à me contrôler, elle perd la tête en me cherchant partout. Malgré les longues engueulades, je suis là, seule et inconnue. Ne rêvez pas, je ne suis plus la minusucule loupiotte innoncente. Je suis déjà plus grande, de la taille respectueuse d'une loupiotte presque "adolescente". Mais ça aussi, je m'en fous. Il fait nuit, mais il ne fait pas noir. Pourquoi ? Parce qu'au dessus de nos misérables têtes, par delà nos existences naïves vivent les étoiles. Et moi, la seule que j'aimerais, c'est vivre là-haut, avec ces astres brillants. Couchée sur une pierre, près d'un torrent, je fixe le ciel. J'ai perdu du poids et ma fourrure commence à devenir plus blanche que la neige. Mes yeux bleus azure regardent le ciel, je me demande ce que je fais finalement. Je rêve de monter au ciel, mais je pus presque autant l'Enfer que ma mère. Oui, je suis une semi-Hellchil, autant dire que ça ne m'avantage pas beaucoup. Devoir descendre en Enfer, peut importe ce que l'on veut. Avoir un avenir tracé, une tueuse hors pair, puissante, je me demande comment ma mère peut se faire autant d'idée. La seule chose que je veux être, c'est planificatrice, mais ça, tout le monde s'en fout. Du moment que je tue, alors on me laisse tranquille. Je ne suis pas comme toutes ces prétentieuses, pas comme ma soeur Sacramenter. Je veux apprendre, connaître, découvrir... Tuer n'est pas d'actualité, bien que je sois étrangement forte pour mon âge. Je mets ça sur le compte de mes autres bizarreries : trop gracieuse, trop distante, trop froide, trop dans la lune, trop forte... Mais çe ne gêne personne au fond, sauf moi.

    Un bruit résonne, je sursaute. Et merde ! Je regarde autour de moi, plus loin, au delà du torrent. Des feux brillent, je les fixe avec curiosité. Ils sont étranges, ils dansent. Des bruits me parviennent, des aboiements. Un grondement sourd naît au fond de ma gorge et une flamme me brûle les veines. Ah oui, j'avais oublié : j'ai hérité de la folie de ma mère, mais en pire. Autant dire que je meurs d'envie de tuer tout ce qui bouge, heureusement je me contrôle mieux que ma sous-chef veuve noire de mère et je réussis à regarde autre part, faisant taire la voix du Diable qui me hurle de tuer. Secouant la tête, je descends du rocher. Trop chiant les héritages pourris des parents, au moins j'ai la beauté de mon père inconnu. Glissant gracieusement sur le sol, je me couche devant le torrent qui gronde et regarde avec lassitude l'eau qui bouge, se mouve tel un serpent. Elle est libre, elle est puissante, cett eau noire... Et si ? Pourquoi pas ! Je me lève et rentre dans le liquide froid jusqu'à mi-pattes. Là, je me stope et contemple mon reflet avec mélancolie. Qui suis-je ?
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime18.03.09 16:51

[ Tu fais toujours d'aussi beau Rp <3 ]

Quand j'y réfléchis, j'aime ce que je fais. Quand j'y pense, je souris, je me réjouis de mes actes sanglants que je dispersent a travers WA comme un sac rempli de sac percé disperserait son contenu. Je ne suis pas semi-hellchild, je le suis totalement, a 100% , et c'est cela qui fait de moi un tueur hors pair, une bête, un monstre peut-être ? Pourquoi ne pas me qualifier de ce nom alors que je prends plaisir a voir le sang coulé, je prends plaisir a déchirer la gorge d'un innocent, je ne crains pas la mort et je l'impose a ceux qui m'exaspèrent. Tout se passe en un regard, un jugement et il me suffit d'un claquement de machoire pour mettre fin a l'existence d'un être dont je ne voulais pas la vie sur les mêmes terres que moi. Qu'il repose au ciel, mais pas ici. Je suis blanc, aussi pur que la neige, je dois tenir ça de ma mère qui est folle. Mon père, je ne le connais pas, il est noir parraît-il, noir comme l'ébène, noir comme une nuit sans étoiles ni lune. Et ce noir reflète ce qu'il a dans le coeur : la même haine que moi, la même réjouissance de tuerie, nous sommes pareil et même si je suis le fruit d'une saillie de force je ne veux venger ma mère. Peut-être d'ailleurs a-t-elle déjà oublier qu'elle s'est faites saillir de force, peut-être même m'a-t-elle oublier, moi, son fils unique. Elle est tellement bizarre, la pauvre est atteinte d'une maladie, mais ça lui donne du charme et étonament, c'est pour cela que je l'aime bien, ma mère. Je lui porte d'autant plus d'estime depuis que je l'ai vu combattre ces Angels, ce n'était pas beau, il n'y avait aucune grace, aucune technique, de la force brute, de la puissance, de la haine et de la rage et elle faisait peur, elle m'a même fait peur a moi. La follie rends dangereux et fort. Heureusement, je n'ai pas eut son symptome, je préfère garder les idées claires pour mieux savourer la mort de mes proies.

Je marchais la tête basse, le corp las en suivant lentement le courant du torrent. C'était le soir, la nuit, peut-être bientôt l'aube, je n'avais plus la notion du temps. J'étais fatigué par une dure journée de labeur, très fatigué. Je baillais sans cesse, il m'arrivait même de trébucher bêtement sur une racine et de me ratrapper au dernier moment jurant, exaspérer par ces moments de faiblesse. je détestais parraître faible, je voulais être fort, tout le temps, noble et imposant. Mais personne ne peut l'être 7/7 et 24/24, tout le mond,e un jour dans sa vie déraillait : des pleurs, des affalements, des crises, de la colère et même des trébuchements. Mais c'était la fatigue, celle d'avoir toute la journée travailler durement, de s'être battu pour une cause perdue, de tuer pour le seul plaisir de jouer. Tout comme la louve qui n'était pas très loin mais que je n'avais toujours pas vu ni sentit, je pensais simultanément mon visage vers l'eay limpide mais foncée par l'obscurité de la nuit et restait un moment ainsi. Qui étais-je ? J'étais un monstre, un monstre de tuerie et de meurtres... Soudian, je relevais brusquement maiss ans bruit la tête quand j'entendis un bruissement sur ma gauche, c'est alors que je vis une louve, qui dans l'heure nocturne ressemblait a un fantôme, ou plutôt a un ange. Elle était belle, mais semblait triste, inquiète, déstabilisé ... Hellboy s'approcha franchement, sans bruit, le torrent les séparait. Il était facile pour moi de bondir d'un bout a l'autre puisqu'il n'était pas large, mais je restais, mon regard rouge sanglant plonger dans celui azur de la louve. Sur le coup, je ne savais que penser. A l'instant, je me disais monstre et avait presque un ton de regret et la, mon instinct disait de bondir et de se satisfaire du sang d'une si jolie bête ...
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime22.03.09 20:39

[Le tien est époustouflant ♥]


    Il était tard, je me sentais esseulée à me regarder dans l'eau noire d'une nuit profonde. Mon reflet angélique semblait irréelle, comme si d'un moment à l'autre cette image trop belle allait disparaître. Pourtant c'était la vérité, j'étais là. Ma mère était belle, en tant que veuve noire, elle devait l'être. Mais pour l'être, elle avait du travailler, moi, j'étais plus belle qu'elle sans une pointe d'effort. Voilà pourquoi je refusais de devenir veuve noire, parce que je ne voulais pas faire du mal à ma mère... Mais elle le savait, je ne me vantais pas et je serais folle de dire que j'étais laide. Mais parfois mon image ressemblait à une étoile filante dans le ciel, éphémère. N'étais-je donc que ça ? Belle. Si les loups pouvaient parfois cesser ces manèges stupides : la guerre, la haine, la folie, le mensonge, les préjugés, l'orgueil... Un long soupir s'échappa de ma gorge et je fus surprise par la mélancolie et la tristesse qui s'émanait de mon corps funeste. Un ange ? Bof, plutôt un monstre habilement caché dans un déguisement joliement présenté. Baîllant, je fus captivée par la couleur de mes yeux. Ils étaient bleu, bleu azure, plus torrentiel ravageur de coeur. Bleu pur et sans défaut, bleu cristallin, le bleu pâle d'une matinée trop froide, le bleu glacial de Sibeska. Puis, ce fut deux petits lueurs rouges qui vinrent se refleter dans l'eau noire. Je ne levai pas les yeux vers le vrai corps, mais je regardai attentivement le reflet du loup qui s'était approché, car c'était un loup. Il était grand, puissant, avec à la place des yeux deux flamboyants rubis d'une couleur écarlate. Suivant chaque mouvements de l'être avec septisme, je le regardai par l'intermédiaire du liquide s'approcher de moi. Le torrent n'était certes pas large, mais puissant. Ce fut surtout la sauvagité du regard de l'inconnu qui me frappa, comme s'il voulait soudainement me tuer pour le simple plaisir de sentir mon âme s'échapper entre ses longs crocs que je devinais aisément derrière sa peau. Je sentis le feu brûler mes veines et je secouai la tête. Plus je grandissais, plus la folie était présente, c'était drôlement étrange. Levant lentement mon visage vers lui, je le regardai en le défiant de traverser ce courant. Je le provoquai mentalement, mes yeux brillants d'un éclat que je ne me connaissais pas. Je restai aussi froide qu'une statue de marbre, fixant celui qui pouvait à tout moment me sauter dessus et me trancher la gorge. Oui mais voilà, il ne vallait mieux pas qu'il essaye...

    Oui, j'étais petite mais j'étais insolente et folle. Pas très âgée, pas mature, direz vous, mais en fin de compte, tout cela importe peu. Je restai muette, car les paroles n'étaient pas de recours avec ce genre de loups. Je ne jugeais jamais les loups par leur apparence, mais je savais que toutes infimes sortes de paroles seraient futilement inutiles et que si je voulais faire passer un message, ce serait pas le biais de mes yeux bleus azures puisque l'inconnu si plongeait sans aucune retenue. Mais en si plongeant, il allait se heurter à un mur que je dressais habilement sur la route des curieux inconscients. Si certains loups s'amusent à montrer qui ils sont en livrant leur âme dans leur yeux, pour moi cela ne servait rien. On ne se perdait pas dans les profondeurs de mon être, non, on n'avançant pas. On était comme devant une immense paroie de glace sans sommet visible, incassable. Il était impossible de me connaître par le biais de mes yeux, dailleurs, comment me connaître alors que je ne me connaissais même pas ? D'après ma très chère mère, j'allais entrer dans la période où enfin je cesserais d'être lunatique : l'adolescence. Personnelement je n'y croyais pas, seulement Belethya rêvait de me voir sociable et serviable pour ma meute... Contrairement à elle, je n'avais pas un caractère bien définie propre et sans bavure, mon subconscient (et mon consicent dailleurs) n'était qu'un beau bordel sans nom. Et surtout, j'avais ce que l'on avait volé à mes parents : des rêves. Parce que je passais mon temps à rêver, parce que en voyant ce loup je m'imaginais des 'sénarios" en imaginant la suite. Une bataille ? Une discussion ? Une amitié ? Pour moi, ce serait surtout de la froideur et bien vite j'oublierais celui que semblait vouloir croiser les crocs avec moi. Je n'avais pas peur, je ne savais pas pourquoi. S'il lui venait l'idée de me tuer, je savais que je ne tiendrais pas longtemps. Peut être la perspective du fait que ma mère allait danser sur ses entrailles si jamais elle l'apprenait me réconfortait, mais au fond, que je meurs ou que je vive n'avait aucune importance : je serais toujours là.
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime30.03.09 9:41

[ Tu devrai écrire un bouquin ma chiwie, c'est magnifique ! <3 ]


Je restais immobilisé par un sentiment que je ne connaissais, auparavant je me saurai énervé, ne pas comprendre quelque chose m'exaspérait au point parfois de me rendre fou, mais je restai calme, cette louve aux yeux azurs m'étonnait, on avait guère envie de poser les griffes dessus, on voulait plutôt la regarder, de loin, sans s'approcher et profiter du moment comme si c'était un mirage qui risquait de disparaître a tout moment sans prévenir. Je ne bougeait pas, ni mes oreilles, ni mon dos, ni ma queue qui avait l'habitude de nerveusement fouetter l'air dans ce genre de situation restait incative. Il était impossible de découvrir quelque chose en se plongeant dans le regard de l'inconnue, il était beau, étincelant, envoutant, mais il semblait y subsister un grand vide, un trou noir, un manque de confiance en soi peut-être, je ne pouvais tenter de comprendre moi qui avait eut une confiance éperdue en moi, moi qui me sentais invincible et puissant, qui me connaissait jusqu'au bout des pattes et qui savait comment je réagirai dans n'importe quellle situation, exceptée celle-ci, me sentir désemparé et mélancolique comme elle se laissait deviner ne m'était même pas venu à l'esprit. Puis, je remarquai un éclair, un sentiment qui se dégageait du vide, un petit quelque chose que mon fin regard ne manqua pas, elle me provoquait ? Soit, mais elle serait prévenue, je pouvais a tout moment lui retirer la vie et, surement dans un sursaut de folie, me défiait-elle de la rejoindre. Je reculai légèrement pour prendre un minimum d'élan, puis je me stoppai net, laissant un sourire ironique se dessiner sur ma face et avança vers le courant puissant calmement. Elle allait avoir une surprise. Sans rechigner, j'entrai totalement dans l'eau gelée et réprima un frisson de froid, la nuit n'était pas chaude en cette saison. J'accrochais mes griffes au sol terreux et humide du lit et avançait difficilement mais sans perdre cette allure noble qui me suivait ou j'allais, bientôt je rejoignis l'autre vive, d'un bond puissant revint sur terre et regarda la louve. Je n'attendai pas d'aplaudissement, pas de sourires, pas de remerciement rien, je voulai lui montrer que je n'étais pas qu'un loup adolescent qui se prenait pour puissant mais que je l'étais vraiment.

Je m'approchais d'elle, sans signe de sympathie mais non plus de provocations et m'ébroua laisant virvolter des goutelettes d'eau glaciale dans les airs, quelques unes retombant sur le pelage immaculée de l'inconnue. Mes yeux rouges tel deux flamme dansantes la fixèrent. On pouvait lire un message, des sentiments dans mon regard sombre, ils ne semblaient pas vide d'expressions comme ceux azurs de la louve. Quand on le croisait, comme un éclair qui nous traversait l'esprit, on avait une courte vision de l'enfer baignée de sang et de meurtres, et alors, quand on prenait le risque de s'y plonger, on avait l'impression d'être brûler par un feu invisible qui nous broyait les entrailles, on voyait alors les victimes que j'avais lachement ou couragesement tuer, on ressentait une partie de leur souffrance, on entendait leur dernière suplication et on sentait une forte odeur de mort tournoyer autour de nous jusqu'a l'instant ou l'on détournait faiblement les yeux. C'était en quelque sorte mon pouvoir d'Hellchild si on pouvait l'appeler comme ceci, mais en réalité c'était mes pensées et mes plaisirs que je réunissais dans mes yeux de braises. J'hésitais à parler, mais cela m'aurait trahi, le silence était parfois la meilleure façon de se comprendre, et pour ce qui étais de son prénom, je ne m'y intéréssais guère, tout ce qui m'importait, c'est ce qu'elle valait, ce qu'elle possédait dans son âme qu'elle renfermait a tous, je voulais l'ouvrir, trouver la clé pour la connaître et enfonction de mes découvertes peut-être la tuer. Je savais comment m'y prendre j'avais l'expérience d'un manipulateur et d'un charmeur. Alors, comme un prédateur avare de goûter a sa proie, je me mis a tourner sournoisement autour de la démone sous le déguisement d'un ange, sans signe de danger, en simple vérité, je l'annalysait et ce qui me frappa fut sa beauté.

[ désolé c'est court ]
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.04.09 12:55

[ T__T ton post est merveilleux ♥ J'vais me faire une joie de répondre =)]


    J'étais là, droite mais sans aucune fierté. Non, je n'étais pas du genre à me vanter de mon sang ou autre, je réfutais même mes origines qui m'obligeaient à renoncer à mes rêves. Mon rêve ? Etre ce que tous les Devils refusaient d'avoir, une liberté devant une étendue infinie de blanc, de beauté sereine. Ce loup, cet inconnu, il était plus captivant que je pouvais l'admettre. Parce qu'en lui, j'aimais son côté franc et sans retenu, il prouvait qu'il vallait quelque chose, mais cela ne suffisait guère à m'impressioner. Je voyais en lui la même chose que dans ma mère : beauté et force. Tout comme elle, il avait des yeux rouges où il ne vallait mieux pas se plonger. Mais n'étais pas inconsciente ? L'Enfer et tout le tintin ne me faisaieent pas peur, je ne craignais qu'une chose : l'obligation d'être soumise. J'étais folle de provoquer un tel monstre, mais c'était ce merveilleux jeu qui régissait ma vie. Jouer avec le feu, mais même en me brûlant que je recommencerais. Pas pour la gloire, pas pour le charme où la souffrance, non, juste pour vivre intensement chaque petites secondes de cette misérable existence que je menais. Le loup chercha dans mon regard ce que tout le monde cherchait : mon âme. Mais il n'y avait rien, il pourrait donc le faire autant de temps qu'il le voulait. Je le regardais droit dans les yeux mais veillaient subtilement à ne pas plonger dans les fammes qui brillaient à l'intérieur de ses pupilles folles. Comme pour m'impressioner davantage, il fit une chose que je n'aurais osé faire : traverser le courant. J'étais trop légère, lui pas. et, avançant avec fierté, il vint vers moi. Le jeu était lancé, tout n'était qu'une erreur depuis le départ, et voilà ce qui me plaisait dans cette partie où le perdant n'aurait plus rien pour lui. Livrer son âme à l'autre était l'enjeu, et jamais je ne m'avouerai vaincue car jamais je ne livrerai ce que je renfermai. Un trésor, une chose inestimable : un coeur. Oui, c'était la chose la plus fragile, la plus tendre, et j'avais dressé autour de cette merveille une muraille dangereuse, une armée de monstre, des torrents de douleur. Mais oui, c'était la vérité : j'avais un coeur, pur et droit. Je n'étais pas une "vraie" Devil, je navais rien d'une Devil, juste ce foutu sang de merde. Fixant avec le même sentiment le loup, je ne lui montrai pas à quel point je m'interressais à lui. Les goutelettes d'eau sur sa fourrure étincellante, ses muscles saillants sous sa peau, ses traits démoniaques et ironiques, la passion dévorante qui me rongeait devant lui était impressionante. Je voulais connaître chacun de ses traits par coeur, comme une mélodie. Il sortit de l'eau et s'ébroua devant moi, me lançant une volée de gouttes d'eau qui se colla à ma fourrure blanche comme la neige. Je ne bougeais toujours pas, statue de marbre, comme morte. Seuls mes yeux suivaient ses mouvements, veillant à ne pas exprimer le moindre sentiment.

    Battant au ralenti des paupières, je me dis que si j'usai de mon charme sur ce loup, j'allais mourir. Non, ce que j'avais de plus précieux dans ce jeu était mon secret, et s'il me découvrait alors ma vie s'arrêterait. Mais je sentais, j'avais une l'impression que tant qu'il ne saurait pas qui j'étais, je ne craindrais rien sauf la souffrance. Oui, il pouvait me torturer, mais pas me tuer. Tel un prédateur, un monstre assoiffé de sang, il me tourna autour avec menace et charme. Restant de marbre, je ne bougeai toujours pas si bien qu'une fois complètement derrière moi, je ne le voyais plus. Le temps était suspendu, j'étais étrangement calme. Fixant devant moi, attendant qu'il rentre dans mon champ de vision, j'écoutais. Quoi ? Les gouttes d'eau qui tombaient de son pelage, sa respiration, chacun de ses pas se posant avec une délicatesse infinie sur le sol humide. J'écoutais le torrent faire rage, le crépitement des flammes au loin. Puis, seulement la respiration du loup qui se mélangeait à la mienne. Et alors mon rythme cardiaque s'accélera. La muraille autour de mon coeur se fissura, trembla sous les battements assourdissants du trésor qui je cachais. J'avalai ma salive, le manège du loup me rendant affreusement nerveuse et anxieuse. Le cognement de mon coeur dans ma poitrine me rendait sourde aux autres bruits, sauf à nos deux respirations. Je commençais à transpirer, une impression de chaîne m'envahit. J'eus l'impression qu'on me coupait les chaînes, qu'on m'arrachait mes rêves. Je vis mon monde s'écrouler, par la simple ronde du loup autour de moi. Je déglutis une nouvelle fois, mon corps fut secoué d'un spasme violent. Mes muscles se tendirent, mon corps était prêt à un affrontement. Ma respiration était beaucoup trop rapide, mais toujours le bruit des pas du loup sur le sol, se mêlant à mon coeur. Je devins folle, morte de peur, une peur bleue et incontrolable. Je ne savais pas ce que le loup me faisait, c'était sa démarche, ce mouvement répétitif qui me perturba. Un gémissement s'échappa de ma gorge. J'avais été folle de m'opposer à un tel adversaire, il allait me détruire, me consumer. déjà je sentais son pouvoir persuasif sur moi, il me rendait folle. La muraille autour de mon coeur faillit céder mais tint bon. Nouveau gémissement, noueavu spasme. J'étais faible, oui, et lui était beaucoup trop fort. D'un geste rapide et puissant, peut être trop dailleurs, je me retournai vers lui et découvrai mes longs crocs. Grondant, je le regardai vixement, morte de peur. Je transpirai comme jamais, essoufflée sans avoir fais un effort. Je le regardai, mes crocs à moitié découverts. Puis, d'une voix claquante et froide comme le vent d'hiver, je lui parlai pour la première fois.

    - Dégages.
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Avalanche


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Votre personnage
Meute et Grade: Chef femelle des Veuves Noires!
Alignement dans la guerre:
Relations:

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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.04.09 13:26

[ lol, désolé de m'inscuté, les miss "ton rp est magnifique, mais vous me faites trop marrer XD ]
[ok okii, je sors ]
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.04.09 13:39

[T'es juste jalouse n'Avalou =P *SBAARF*]
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.04.09 13:50

[ Nan !! j'avais écrit un post magnifique et tout est effacé, qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça !! MER** !!! xD u_u ]
[ Nyahh, heureusement je l'avais prévisualiser x) ]
[ <3 Ca va être le plus beau couple de WA * Sbaaf * ]
[ Ava' on se passera de tes commentaires xD ]

Je tournai, pas à pas et je m'amusais à la voir trembler, chacun de mes pas était ceux d'un démon qui se voulait de dévorer des yeux sa futur proie, chaque respiration était similaire à celles d'un charognard qui savoure la terreur qu'il inspire, chaque mouvement fluide et emplie d'imposance que je me permettais d'exécuter dans une discrétion que je contrôlais defaçon que l'on puisse tout de même entendre un léger bruissement rassemblait un sentiment de gloire de vainqueur. De vainqueur de quoi ? Qu'avais-je vaincu, j'étais en train de perdre, je perdais mes moyens comme celui qui n'a pas manger depuis trop longtemps, qui ère dans un désert et qui comprends que les mirages ne sont là que pour l'abréger plus rapidement, je perdais de l'assurance, je perdais de l'intensité dans mon regard de feu. Ce sentiment que j'avais ressentit auparavant et que j'avais cru passager revenait sans cesse, partait et s'installait dans mon coeur comme un clandestin. Je ne pouvais le rejeter, le refuser, il était mettre de moi, je restais à tourner autour de la louve, toujours de la même façon, c'était long, c'était une ronde silencieuse, mais pour moi, le temps était beaucoup trop court. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, mon seul désir était alors de pousser un long hurlement qui aurait retentit à travers la nuit tel le triste chant du vent entre les arbres qui apporte les nouvelles de la mort. Je restais renfermer dans mon doute, dans ce mystère qui me broyait l'âme, je me sentais enchaîné en quelques secondes, et quelqun a chacun de mes pas resserait l'étau jusqu'à l'instant ou je devindrai surement fou. J'eus alors terriblement peur, mon coeur s'emballa et je dgélutit. La louve ne remarquait surement rien, j'avais depuis tout petit réussi a cacher mes sentiments a l'intérieur, j'étais quelqun de très sentimental et de très expressif, mais c'était mon âme qui l'était, mon corp était l'enveloppe charnelle qui empêchait les autres de découvrir mes faiblesses si nombreuse. Et si ... ? Non, c'était impossible, ce serait un cauchemar, nul être ne méritait un tel doute, une telle peur, une souffrance qui naissait par la seule crainte qu'un malheur nous tombe dessus, et si je devenais comme ma mère, ressentitait-elle ceci quand elle était prise de folie ? Je déglutit une deuxième fois et pour la seconde fois j'eus envie d'hueler a la mort. Mais gestes se répétaient, pas à pas, roulement de muscle, regard fixant l'inconnue, similaire a mes sensations qui tournaient en rond dans mon esprit tel une tornade qui allait bientôt balayer tout signe de clairvoyance en moi. Je ne remarquai pas les spasmes violents de la louve, je la fixai de mes yeux de feu sans la voir, je regardait en moi, je me cherchais comme si je mettais perdu, ou plutôt comme si je ne m'étais jamais trouver, j'avais grandit dans l'ombre d'une personalité que je m'étais créer sans jamais essayer d'apprendre qui j'étais vraiment. J'étais si lache au point d'avoir toujours eut peur de savoir ce que renfermait mon coeur. Et maintenant, j'avais l'impression de sombrer dans la même folie que devait supporter parfois ma mère, j'avais peur, terriblement peur, je m'arrêtais soudainement, j'étais à trois quart face de la louve aussi blanche que la lune qui éclaira faiblement le torrent lui accordant la ressemblance d'une rivière regorgée de diamants bruts. J'eus soudainement les larmes aux yeux, ce n'était pas de la tristesse, je n'en étais pas a ce point, mais c'était des surbressauts qui me secouaient brusquement l'abdomen comme une envie de vomir qui ne s'échappait pas. Mes yeux devinrent humide et je les fermait, peu importe dans quel état elle se trouvait, ma gorge se noua, mes pattes tremblaient et soutenaient avec peine le poids de mon corp, je serrai violament la machoire et émit un grognement sourd, je ne voulait pas être fou, je ne pouvais, c'était trop horrible, je ne voulais pas .... Je ne voyais plus rien, j'étais plongé dans l'obscurité, paupières fermées, je craignais qu'en restaint ainsi j'aurai un paerçu de la porte que je n'avais jamais osé ouvrir, celles qui renfermaient les secrets que je dissimulais à moi même, j'étais si lache. Et alors que je pensais m'évanouir, que j'ai même cru un instant que je m'en retournais vers les portes de l'enfer, tout s'arrêtant, mon malaise, mes peurs, tout disparu, j'étais de nouveau moi même, je n'avais pas eu a devoir affronter ma peur, je réouvrai lentement les yeux après avoir pousser un long soupir mais ce que je vis m'immobilisa.

L'ange blanc aux yeux d'azurs étaient secoués de spasmes, sa respiration était irrégulière entrecoupé de gémissement aigus et étranges, je restais paralysé. Je n'avais pas peur j'étais surpris, inactif, je ne pouvais rien faire, elle n'était pas dans le même état que moi, sa sautait aux yeux, mais ils aveint une ressemblance, un même aspect de mal être et de peur, de douleur peut-être intérieur. Elle aussi ? Avait-elle peur de savoir qui elle était vraiment ? Je me souvenais de son regard si beau mais si vide, j'avais tout de même réussi a y percevoir quelque chose, la seule chose peut-être qu'elle acceptait de dévoiler aux autres dans un mystère totale : une profonde mélancolie, une triste rêverie. Quand je fus touché par ce que je pensais et les images que je me remémorait, je fus surpris de sentir mon coeur dont j'étais persuadé de l'innexistance se serrer. Ce n'était pas de la pitié, non, jamais je n'aurai voulu ressentir ceci à l'égard d'une si jolie personne, je ... Enocre un sentiment que je ne connaissais pas, que je ne pouvais décrire, était-ce la pleine lune ? Etait-ce cette nuit qui se révélait des plus étrange ? Cette rencontre près du torrent métamorphosé en mine de pierres précieuses et sous la voûte céleste ? Ou était-ce simplement elle ... ? Me rendant compte que j'étais la tête basse, les pattes écartés comme près a vomir, je me remis en place et m'approchait doucement d'elle. Je n'avais pas le moindre regard ou soupçon sympathique, je n'avais pas changer de couverture, ce corp était toujours là, je ne savais quelle était la nature de la barrière qui la protégeait, mais pour moi c'était ce physique, cette fourrurre et se regard sous lequel je cachais tout ce que je ne voulais pas qu'on sache de façon a que même moi je puisse un jour les oublier. J'avais un terrible mal de crâne, des courbatures dans les jamabes, les oreilles basses, !on regard légèrement éteint mais j'arrivai encore a avoir l'allure d'un noble Hellchild, une toute petit lueur encore d'imposance et de puissance. Mais je n,'y pensais pas, je m'enfoutais, ce que je voulais c'était ... Ca aussi je m'enfoutais, je voulais vivre comme j'ai voulu toujours le faire, mais je savais que ça, je n'y arriverai jamais, la clé de mon âme était jeté dans le fleuve et jamais je n'irai la chercher, pas même pour savoir qui je suis. Alors que j'était tout proche de la louve, je remarquai qu'elle se calmait doucement. J'ignorai son alerte, peut-être même ne l'avais-je pas entendu, quel était-ce ce mot déjà ? Peu m'importait cela.

- Dis moi le nom de la meute des ces loups qui peuplent Paradise, dis-le moi !

C'était une question étrange, certe, hors contexte, mais je savais que quand elle entendait le mot Angel, ma mère se laissait aller par une crise de folie, alors ... Je devais faire le texte et voir, quitte a mettre ma clarté en jeu, je voulais savoir si oui, ou non j'étais ... Mon ton était insistant, je voulais qu'elle le fasse, ça comptait beaucoup pour moi, elle devait trouver cela très étrange, même totalement absurde, peut-être même devait-elle penser que je ne savais plus leur nom et que je devais m'en rappeler. Mes yeux avaient repris une lueur d'autant plus lumineuse que celle du premier regard que je lui avais accordé, ce n'étaient plus des flammes mais des rubis flamboyants dans un brasier ardent, quelque chose d'irréel d'encore plus profond que l'enfer, c'était incroyable, presque magique mais effrayant.
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.04.09 19:33

    Il semblait perdu en lui, je restais silencieuse devant son visage toujours froid. Détournant le regard, je levais les yeux vers le ciel et soupirai, soudainement trop mélancolique pour me soucier de tout ce qui se passait. Ma respiration se calma soudain et mon coeur reprit son rythme habituel. Fixant les étoiles qui traversaient les nuages, je sentis mon coeur s'envoler. Oui, je vous rejoindrais mes soeurs, je viendrais vous voir et resterais à tout jamais avec vous. Leur éclat me transperça comme une flèche, je me rendis compte de la grandeur de mon malheur, quand j'avais été arraché à mon monde. Oui, c'était ça... Avant d'être coincée dans cette enveloppe charnelle, j'avais été une des ces brillantes étoiles. Et chaque seconde de la nuit, elles me rappelaient, me suppliaent de revenir. Mais je ne pouvais pas, je ne voyais pas comment devenir un de ces astres lumineux et cesser de rêver. Mes yeux brillèrent, je sentis les larmes affluer. M'envoler, cesser de montrer ce que je n'étais pas, arrêter de n'être que l'objet sur un échiquier. Me mordant férocement la babine, je sentis mon coeur s'arracher, se tordre et je suffoquai lentement. Aurais-je un jour la chance de cesser cette comédie stupide où le premier rôle était aussi le dernier ? Ce grand manège, s'arrêterait-il un jour et aurais-je la chance de descendre. La mort n'était pas la solution, je craignais fort de n'avoir autre solution que de rester ainsi, coicnée pour l'éternité. Et voilà pourquoi au fur et à mesure que le temps passait, je haïssais mes parents de m'avoir un jour donné la vie. Je haïssais Arcanos et Sacramenter de ne pas me comprendre et je me haïssais de n'être qu'un pique de glace, insensible. Un jour, quelqu'un pourra t'il me voler ce coeur qui appel à l'aide derrière la muraille ? Ce n'était pas moi, finalement, qui avait dressé cette grande muraille mais elle avait toujours été là, au plus profond de moi-même. Je lui avais juste permis de grandir et devenant froide. Le monstre dans l'histoire, ce n'était ni lui ni mes parents, mais moi. Puis, sa voix traversa le silence qui lentement c'était plongé entre nous deux. Sa voix claqua sèchement, un ordre. Cela fut suffisant pour me rendre ce caractère que je venais de perdre. Le regardant avec une froideur, aussi froide que le vent du nord, je le contemplai en silence. Je n'avais aucun ordre à recevoir de lui, et si dire "Angel" faisait partie de son manège stupide, alors il était minable. Détournant mon regard impérieu du loup, je lançai un regard vers des flammes qui au loin dansaient au rythme de ce coeur. Passant ma langue sur mes crocs ivoires, un sourire ironique et sadique passa sur mes babines. Détournant légèrement ma tête vers le loup, je lui offris un sourire dévastateur, l'air de dire qu'il pouvait toujours courir pour que je lui réponde. Penchant la tête sur le côté, je le regardais avec curiosité, cherchant à pénétrer ce qu'il y avait en dessous. Mon regard, pour la première fois depuis notre rencontre, flamba. Et il explosa en un millier de gerbes bleus qui transpercèrent les yeux brûlants du loup. Mon regard brilla comme jamais, parce que de nouveau je bravais l'interdit et le défiais. Parce que pour moi, le jeu reprenais encore plus dangereux. La peur n'était plus en moi, il n'y avait plus que ça : le jeu. Souffrir, rire, dangerosité, tout cela me rendait lentement folle. Mais pour oublier la douleur, je laissais la folie m'envahir. Je n'étais plus la même louve, je n'étais plus celle que le loup avait rencontré, la calme et silencieuse, j'étais la froide impérieuse. J'étais ce que tout le monde voulait que je sois, immonde. Passant une nouvelle fois ma langue écarlate sur mes crocs, mon regard brilla de folie. Je pris une profonde inspiration, et bougeai pour la première fois depuis notre rencontre. Mon mouvement fut fluide, aussi tumultueux que le torrent, aussi menaçant que les flammes qui dansaient au loin. Je glissai sur le côté, gracieuse et féline. Puis, au fil des secondes, au fil de mes mouvements, je redevins la première. Mon regard se ferma brutalement et mon visage fut triste, mélancolique. Détournant mon regard du loup, je bessai les yeux au sol et contemplai la beauté d'une goutte d'eau dans laquel se refletait la Lune. Soupirant lassement, je m'éloignai du loup et, dans un geste ample et triste, m'éloignai.

    Oui, c'était comme ça. Mes meilleurs moments avaient toujours une fin, et entre ce loup et moi, il n'y aurait plus rien. En silence, je tournais le dos au loup. Ma démarche calme inspirait l'allure d'une princesse mourrante, une princesse déchue ayant perdue son royaume. J'eu assez de courage pour retourner mon regard vers l'inconnu, et le fixant intensement, je me plongeai dans son regard. Aussitôt, des flammes envhirent mon cerveau, mon monde et lentement je me consumais. Mais, je ne bougeais pas, parce que l'Enfer était beaucoup plus présent chez moi qu'il ne pouvait le penser, et qu'en pénétrant dans ses yeux je ne faisais que rentrer chez moi. Un sourire passa un millième de seconde sur ma babines, mais la Lune illuma cette marque de solitude et de tristesse. La seconde d'après, quelque chose claqua et il y eut des hurlements. Croyait-il que j'allais partir comme ça, pour rien ? Non, je partais pour courir loin du danger qui avait lentement évolué autour de nous. Avait-il vut qu'autour du feu bougeaient de longues formes élancées, puissantes et dangereuses. Une violente odeur de fumée me piqua les narines et les yeux, mais ce fut mon hurlement qui me surpris. Oui, ce hurlement strident qui venait de transpercer de long silence était le mien. Le sol se déroba sous mes pattes et je manquai de tomber. Regardant mon épaule droite avec surprise, je vis mon sang glisser le long de ma fourrure neigeuse. Je laissais s'échapper un gémissement de douleur et perdis l'équilibre. M'écroulant sur le sol lourdement, je sentis la douleur me déchirer l'estomac. Mes oreilles se bouchèrent, le goût de sang me monta à la gorge et dans une moitié de vomi et de sang, je crachai à terre. Secouant la tête, je tentai de me lever et réussis à ma grande surprise. Le sang qui dégoulinait dégagé une odeur âcre de souffre. Grondant, je regardais le torrent et soudain, me rendis compte que j'avais oublié qu'il était encore là. Lui lançant un regard froid, je m'avançai vers le torrent, incapable d'avancer vite. Ma patte avant droite était lourde sur le sol, mais je ne disais rien parce que j'étais dégoûtée d'avoir crié. Marque de faiblesse, je me trouvais affreusement nulle. Mais qui aurait put deviner cette douleur qu'aucun loup n'aurait voulut subir en silence. J'entendis au loin, ou bien tout près, des froissements de feuilles mais il sembait que ce qui m'avait blessaient ne courraient pas vers moi. Bref, la situation était affreusement confuse mais tout ce que je savais, c'est que juste avant de m'écrouler sur le sol, je tournais mon regard vers l'inconnu et lui dit avec un pauvre sourire un mot.

    - Angel.

    Et je m'écroulai lourdement au milieu de l'eau, la froideur me réduit à l'état d'un chiffon. Le liquide noir me recouvrit d'un coup sec et je fermai les yeux, me vidant de mon sang dans la noirceur de la nuit.
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MessageSujet: Re: Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy]   Can you say that you don't love me ? [PV Hellboy] I_icon_minitime01.05.09 13:03

Mon corp était en transe, je peinais à respirant et une boule bloquait ma gorge, j'étais en sueur et encore parfois, des spasmes violents me secouaient, c'était un mélange de peur, d'effroi, je ne pouvais me contrôler et je détestai ce sentiment d'inefficacité, d'incontrôle de soi même, pourquoi je ne pouvais empêcher mes pattes de trembler et mon coeur de battre d'une tel rapidité ? Ma gorge me brûlait et bientôt ma vue se brouilla légèrement, jer cru d'abord que j'allais m'avénouir, la pression était trop forte, j'étais si mal à l'aise, peut-être était-ce même alors une bonne chose. je me réveillerai le lendemain, quand le soleil aura étendue sa lumière sur ces Terres et que le ciel aura repris ses couleurs d'azur, je me relèvera et penserai à un mauvais rêve, plus rien, et je saurai que je ne suis pas fou, j'en serai persuadé. C'est alors que je compris que c'était en réalité des larmes qui peu à peu coulaient le long de mes joues, souillant ma fourrure et dégoulinant jusqu'à mes lèvres. Quand j'entrouvait la bouche, je sentais leur goût salé, ce goût amer. je fut épris d'un sentiment de faiblesse et de rage contre moi, comment pouvais-je me laisser aller de la sorte ? Je savais que ces pleurs n'étaient pas dû à de la tristesse, c'était la douleur, cette souffrance qui me tordait le ventre en deux, cette inquiétude insurmontable qui me chauffait l'esprit, j'aurai préféré mourir plutôt que devoir suporter cela plus longtemps. C'est alors, qu'étrangement, alors que je pensais me jeter dans le torrent dans l'espoir de tomber sur le pic aigu d'un rocher et d'y laisser ma vie, moyen lache de fuir ses souffrances et ses doutes, de fuir la vie dont les pièges ne peuvent plus être esquiver, je sentais que ce sentiment auquelje ne pouvais donner de nom, en regoupant tellement, diminua. Je reprenais peu à peu le contrôle sur moi et je savais que je ne le lâcherai plus. Or, je ne pouvais savoir que dans quelques instants je serai encore pris par autre chose : la folie. C'est alors que je fus plus calme que je remarquais que la belle louve blanche dont la fourrure, sous les rayons pâles de la lune semblait être le manteau d'un fantôme. L'était-elle ? Une étoile tombée sur terre métamorphosée en louve qui cherche à rejoindre ses compagnes ? Cela pouvait parraître absurde, mais étrangement, à ses côtés, l'impossible me semblait possible. Son comportement m'intriguait, elle semblait différente des autres Devils, une souffrance sans nom, un mal être sur terre, pourquoi n'arrivait-elle donc pas à toruver une place convenable dans sa famille ou dans ce monde ? Elle était belle, surement dévouée à sa meute, une excellente combatante et dans son regard froid, vide, le seule sentiment que je pouvais decsripté était cette mélancolie qui me touchait au plus profond de mon coeur, ce coeur que je croyais inexistant, ce coeur que je croyais de glace, que rien ne pouvait l'atteindre, et le regard, la présence de cette louve arrivait à le troubler. Je distinguais, après avoir essuyer les miennes, les larmes qui affluvèrent de ses beaux yeux azurs. J'étais troublé, si troublé, je n'osais bouger et briser ls ilence une seconde fois aurait été une grave erreur, ce silence justement, apaisait mon coeur, cette nuit opaque dont la lune éclairait les environs de son éclat pur était calme. Pas un bruit, seul celui monotone du torrent qui vagabonde à travers son lit et dont le courant puissant s'éclate contre les roches mortelles pour un loup d'un trop jeune âge. Et elle était là. Je l'observais, et je suivais son regard qui ne cessait de fixer les étoiles, qui par ce ciel dégagée, resplendissaient de toutes leur beauté. Pour moi, ce ne pouvait être que cela, c'était mon fantasme, c'était un de ces astres échoués sur notre monde et après avoir été receuilli dans cette enveloppe charnelle, son unique désir était de retourner vers les siens. Que pouvait-elle faire ? Elle était bloquée ici surement pour un moment et le sentiment qui m'étreignit à cet instant me surpris, mais habitueéà que mes pensées en sa présnece soient toujours nouveau et étranges, je le laissais prendre sa place dans ma conscience. J'avais envie de la protéger, de lui dire des mots doux pour la relever, de l'aider à surmonter le destin favorable à certain moins pour d'autres, mais je ne la connaissais pas et elle ne me connaissais pas et comme moi je ne faisais jamais confiance à personne, jamais elle ne me confierait la sienne. Je me rappelait alors ce que je lui avait demandé, et je tenais qu'elle le fasse même si cela pouvait me détruire à moitié, me consumé une partie de moi et de mon assurance, j'étais prêt à faire et à assumer le test. Mais elle me provoquait, elle était libre de parole et de choix, et ce dernier fut de ne pas exaucer mon voeux. Et je fus fasciner par sa fçaon d'agir ce sourire qui me plaisait, ce regard provoquant et cette démarche de princesse. Pour elle chacun de ces gestes avaient été irréfléchis, naturels mais travaillées et chacun avaient son instant, son importance, pour moi, tout se passait à une vitesse folle et je peinais à tout suivre, tout comprendre et j'observais, simplement, sans pouvoir réagir, je ne bougeais plus et si on n'entendait pas ma rauque respiration, on aurait pu croire que j'étais une statue de marbre. Et je compris, elle était deux personnes différentes, l'une froide et calme, posée et glaciale dont le coeur était entouré d'un muraille sans failles, dont le regard n'exprimait que de la pâleur, la pâleur d'une souffrance sans fin que même la mort ne pourrait abréger, une princesse arrachée de son royaume et de ses sujets, une princesse damnée. Mais il y avait aussi l'autre, celle qui était fière et aventurière, celle qui n'avait pas peur du danger et qui prenait même plaisir à le provoquer, celle qui comme par désespoir se laissait aller dans une folie qui toujours la ramènerait au même point de départ. Je l'observais ainsi changer, laisser parraître ses deux faces et cela me fascinait, je voulais apprendre à la connaître. Mes yeux, tel deux rubis incrusté dans de l'ivoir brillèrent, je la défiais à mon tour, elle voulait jouer, elle voulait frôler le danger, jouer avec la mort et compatir avec la vie ? Elle voulait de l'adrénaline, des sentiments qui l'affirmeraient qu'elle est bien vivante, elle voulait dissimuler sa tristesse derrière son impétuosité et sa provocation ? Je n'en savais rien. Dans mon regard, deux flammes dansaient et flamboyèrent dans mes pupilles. Enfin, je bougeais de nouveau, je me mouvais, mon pas tel celui d'un tigre ou d'un lion se posa avec délicatesse et imposance sur le sol et j'avançais ainsi jusqu'à être proche d'elle, sentant son souffle sur mon cou. Rien, aucuns sentiments n'aparraissaient sur mon visage, j'étais aussi froid qu'elle, seuls mes yeux étincelaient de désir, de plaisir, de défiance. Elle était aussi grande que moi, mon museau frôlait le sien, mon regard était à la même hauteur et ma respiration chaude se déposait aussi sur sa gorge. Ma queue fouettait l'air puis d'un coup, se stoppa et sa rabaissa vers le sol, aucun des deux êtres ne bougeaient. Ce fut presque un moment irréel, et une atmosphère de flegme, défiance et de fougue emplit les alentours.

Alors le moment fut court, cet instant si intense soit-il, ne dura que quelques secondes, et comme je l'avais deviné, moi même joueur du même jeu, elle se détourna. je le savais et moi même m'apprêtais à faire le même geste, rien ne servait de laisser s'étendre ce genre de situation, c'était le fait qu'elles soient brèves et profondes qui en faisaient des circonstances inoubliables. Alors, un ryaon de lune éclaira ce sourire d'un beauté sans fin, ce sourire rêveur et navrant qu'aucunes louves ne pourraient reproduite. Ce sourire que je lui rendit. Mes comissures se relevèrent pour former un sourire triste. Cela marqua ma mémoire à vif, on venait d'y graver au fer brûland cet étirement des lèvres d'une si jolie louve, exprimant solitude et amertume. Tellement fasciner par cette silhouette, par ce regard et ce caractère, non, honte à moi, je n'avais pas remarqué le danger mortel qui nous entourait, et tout se passa si rapidement que je mis du temps à comprendre ce qu'il se passait autour de moi. Un hurlement et des aboiements retentirent. L'ombre de grandes silhouettes se dessinèrent sur les bords du Torrent et un coup de feu retentit, il claqua dans mes oreilles et je grognai férocement, pourtant je n'étais pas bête et je savais qui ils étaient, je ne pouvais rien contre eux. J'entendis soudainement, avant même que je ne puisse identifier le lieu où ils étaient, un hurlement ressemblant un peu à un jappement et je tournai brusquement la tête vers la louve blanche restant sur mes gardes. Alors mes pupilles se dilatèrent, mes yeux s'écarquillèrent, une longue coulée de sang s'égarait sur toute sa patte ayant pour point de départ une blessure à l'épaule. Tout se chamboula dans ma tête, j'entendis vaguement le mot Angel mais je sus que ce n'était pas ce mot qui me fit réagir de la sorte. C'était le sang, pour ma mort c'était des mots qui lui porvoquaient sa folie, pour moi c'était le sang. Alors je ne me contrôlait plus, mes pattes, j'avais l'impression qu'elles ne touchaient plus terre, peut-être marchais-je, courrais-je, sautais-je, je ne le savais plus, je fus aveugle, quelque chose brouillait ma vue, et je cru vomir sans savoir si cela arriva réellement. La seule chose dont j'étais persuadés et que j'arrivais à ressentir étaient ces éternels spasmes violents qui me soulevaient tout le corp et m'empêchait de rester calme. Alors, dans un était de semi-conscience, je m'élançais vers elle, la pris par l'échine, enfonçant mes crocs dedans, mais ayant bien pris soin de prendre l'endroit le moins fragile, cet endroit où autrefois notre mère nous prenait avec la gueule pour nous transporter d'un endroit à un autre, et avec une force que je ne connaissais pas, cette force que la folie entraine, je le soulevais à mitié du sol et trainait l'autre moitié sur le sol, m'élançant dans la forêt épaisse dans le but de fuire à l'ennemi imbattu, et imbatable. Son sang coulait sur moi, des tâches écarlates parsemaient mon blanc pelage et cela me rendait de plus en plus fou, et ma force augmentait, sans le vouloir, mes crocs s'enfonçaient encore dans son cou et laissait une marque de plus en plus profondes et douloureuses. Enfin, sans savoir vraiment quelles distances j'avais parcouru, ne sachant même plus distinguer le près du lointain ou la réalité du réelle, je m'arrêtais, persuadé d'avoir semer l'ennemi s'il nous avait poursuivi. Tout mon corp était une nouvelle fois en transe, je ne supportais plus cela. Je détournai mes yeux de son corp que j'avais posé sur le sol mais je tombais alors sur celui qui couvrai désormais une bonne partie de ma fourrure. J'étais secouer de nombreux frissons ardents qui me traversaient toutes la colonne vertébrale. Alors, pour tenter de ma calmer, je me jetai sur un arbre, enfonçai mes crocs dans l'écorce et lacérai son tronc de mes puissantes griffes et restais en suspension au dessus du sol et retombait lourdement, impuissant. Je défoulai alors, l'oubliant presque, ma haine, ma peur et ma folie contre cet arbre dont bientôt le buste guère épais fut anéantit. Un long grincement que mes oreilles fines réceptèrent douloureusement rententit et le choc de l'arbre et ses feuillages contre le sol émit un bruit sourd et bref, pas assez puissant pour que les humains les repèrent. J'étais légèrement calmé, mais je n'osais toujours pas reposé mon regard sur elle, ni sur mes pattes ou mon corp, je gardais le regard fixé vers l'horizon.

[ Désolé du grand poste mais j'ai plein d'inspiration avec toi et ta Héphylie :1: ]
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Upinou ^^
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