J'étais, je suis et je serais [PV Reagan]

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J'étais, je suis et je serais
Sacramenter & Reagan

Roucoulant avec un bel Angel, je suivais chacun de ses mouvements avec sensualité. Il me toisait, me reniflait, mais ne se doutait de rien. Le fixant de mes grands yeux rouges, il restait assez septique devant ma beauté mais ne me laissait pas tranquille pour autant. Mes prémière chaleurs, celles qui allaient le rendre fou. C'était la meilleure saison pour les Veuves noires comme moi, et celui-ci allait bien vite passer l'arme à gauche. C'était une première pour moi, j'étais sur le terrain depuis si peu de temps et mon frêre ne m'avait pas accompagné dans ma mission : récupérer, tuer. Me léchant les crocs, le loup secoua la tête devant l'odeur qui s'émana de ma gueule : l'Enfer. Demi-hellchild, j'étais dégoûtée de ne pas l'être en entier mais après tout, cela ne m'importait plus. J'allais devenir comme Hypnose : une légende. Il ne fallait pas rêver, je n'allais laisser ce plaisir à personne que moi, être célèbre partout et invinsible. L'Angel montra les crocs, ce fut sa dernière action. Les secondes ssuivantes, il mourrait dans d'affreux gargouillements bien ridicules. Il me regardait, les yeux exhorbités de terreur devant ma rapidité à tuer. Mon odeur se métamorphosa et je fus Devil, une belle et redoutable Devil, une Veuve noire de fraîche date mais pour autant je n'étais pas innoffensive. Contrairement à beaucoup de louves de mon rang, je l'étais de sang et cela changeait beaucoup de chose. Laissant le corps à terre, j'étais à peu près satisfaite de ce que j'avais récupéré comme information. Maintenant, j'allais rechercher mon cher frêre pour lui raconter mes aventures et rire un peu avant d'aller voir ma chef ou ma mère pour leur expliquer ma mission et leur donner les informations. Ma démarche gracieuse et flottante me plaisait, j'avais déjà un peu bossé ce genre de choses. Aussitôt, un visage s'installa en mon esprit et je serrai les dents : Héphylie. Quelle conne celle-là, ma soeur, mais déjà elle elle avait tout pour elle et cela me dégoutait au plus haut point. Ma fourrure noire ondula au vent, je ressemblais tellement à ma mère hormis le fait que je n'avais pas de poil blancs. Baîllant, j'allais me coucher près d'un rocher et regardait au travers de la brume du mont des vents, attendant que quelque chose se pase, ignorant les dernières plaintes de l'Angel.

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[Au fait juste pour t’informer ^^ Je sais pas si tu le prononces comme ca mais son prénom ce s’écrit Reagan mais se prononce Réagane ^^]

Etudiant tout dans le moindre détail, ne laissant rien passer a mon regard froid, distant et mystérieux. Je rigolais intérieurement de ce que j’était devenue, je n’avais vraiment rien a voir avec le Louveteau que j’étais, ce petit con qui se croyait tout permit, qui croyait que tout lui était du, qui se prenait vraiment pour un prince et qui ne s’en cacher pas du tout par ailleurs, n’y de qui sont ses parents n’y de qu’elles étaient ses origines. Sérieux quel petit emmerdeur ce Reagan. Affichant un sourire indescriptible pour les autres je lâcha un bref grognement quand je remarqua la présence d’Angel. Couchant vivement les oreilles je me faufilais entre les buissons et remarqua avec un agréable étonnement qu’une magnifique Veuve Noire faisait son boulot. Ouais vraiment, celle-ci a du charme et en ce qui me concerne je la trouve bien plus belle que leur Chef… Non je ne trouvais pas Hypnose superbe contrairement a tous les Loups qui bavent devant elle. J’aime certes la féminité très prononcé de ces Louves, mais je sais pas je trouvais que celle-ci avait bien plus de charme que n’importe qu’elle autre Louve, même de ma sœur. Pour même mon grand père ou mon arrière grand père pourraient dire oh combien je la valorise. Oui ma sœur est tout pour moi. Cette peste, cette garce c’est celle que j’aime, j’aime être avec elle et me moquer des autres, m’asseoir a ses coté, regarder la meute de mon père et rigoler a en crever en voyant ces tête de con qui circulent. Je ne pourrais jamais autant la remercier de m’avoir transformer en ce que je suis maintenant. Repensant durant quelque seconde a cette Veuve Noire, a ma sœur je ne fis plus trop attention a ce qui m’entourait. C’est au moment ou j’entendis de bref cris d’agonie que j’attirais mon attention sur la scène. La Belle repartait laissant son jouer abîmé aux pattes de la Mort. Je la regardais une dernière fois. Non attendez, je vous vois venir, je ne suis pas un de ces Devil qui bavent devant les Veuves Noires, qui les reluque de haut en bas, bien au contraire. Si nous avons des yeux c’est bien pour voir mais jamais je me permettrais de manquer de respect à l’une d’elles. Repartant moi aussi en territoire Devil, je n’avais strictement rien suivit de ce qu’il s’était dit entre les deux Loups, mais inconsciemment je barra la route a la Louve et continua mon chemin en courrant tout aussi noblement, majestueusement mais surtout mystérieusement, ce que je suis réellement.

Invité

[ C'est comme Sacramenter, ça se prononce Sacramèn(e)ter xD Je te réponds parce que j'adore ton loup et qu'il est possible que ça se finisse bien x) C'est court --']

Il était là, mais depuis combien de temps ? Je n'en avais pas la moindre idée, seulement je remarquai la présence funeste du loup juste après avoir tué ce crétin d'angel. Retournant mon regard ombrageux vers lui, je le vis partir et malgré moi, un soupir s'échappa de ma gorge. Toujours couchée sur le sol humide, j'entendis le loup murmurer des paroles pour sa famille, dire des jurons sur la vengeance. Me retournant vers lui, je découvris mes longs crocs plein de son sang et grondai furieusement. Il se tu et je partis, fouettant l'air de ma queue. Si j'avais sus que je n'allais pas retourner tranquillement chez moi, j'aurais peut-être fait un brin de toilette. Ma fourrure noire ondulait gracieusement au vent, mon regard sombre fixant la brume comme si je pouvais l'attraper entre mes crocs. Puis, une chose passa rapidement devant moi. Me stoppant net, je secouai la tête et regardai la forme qui se mouvait, disparaissant. Aussitôt, je le pris en chasse. Me lançant en silence à la poursuite de l'inconnu, je me décalai sur le côté pour qu'il ne me sentait pas trop. Je reconnus aisément un loup, mais sa démarche m'impressionna par toute la noblesse qui se dégageait des foulées. Secouant doucement ma tête, j'accélérai, toujours aussi silencieuse que le vent. Sautant agilement de pierre en pierre, me confondant avec le brouillard, je contemplai en silence le loup. Puis, brutalement, je bondis et... sautai par-dessus lui. Oui, je vis son dos sous mes pattes, je sentis son haleine dans le vent, je contemplai ses muscles rouler sous sa peau.

- T'aimes courir...

Puis, de nouveau le sol. Me réceptionnant avec délicatesse sur les roches, je le regardai avec un sourire malicieux. Mes yeux flambèrent, leur redonnant toute leur couleur encre. Oui, j'avais des oeil noirs bleutés, assez bizarres pour ma part. Mes frères et soeurs avaient pour la plupart hérités de mes parents, mais pas moi. Passant ma langue sur mes babines, je restai là, ne sachant s'il allait venir vers moi ou pas. Je l'avais provoqué avec amusement, libre à lui de rentrer dans le jeu ou de se tenir loin. Lâcheté ou danger, mais malgré moi ma voix aux accents veloutés avait traversée le silence, comme le murmure du vent. La voix de la mort... Evidement, il pouvait interpréter ça comme il le voulait, mais dans un sens c'était une autre invitation à rentrer dans mon petit jeu. Je lui avais offert des fleurs, à lui de ne pas les gâcher.

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[Pourquoi t'as changer j'avais répondu en fonction de l'ancien poste xD sale gosse xD, bon c'est pas grave je mets la réponse que j'avais mis et prends pas mon Loup pour un taré car c'est ta faute xD]

- Ceci parait être une évidence n’es-ce pas ? Mais dites vous que je courrai autant de fois qu’il me sera permit d’entendre votre voie.

Invité

[Voila j'ai remis comme avant Razz

J'aime ton loup *-* en plus il m'inspire ! Si Sacra' a une chance de finir avec lui, je la prends xD]

Il s’était arrêté et maintenant, il me regardait. Mon regard ombrageux l’enveloppa avec douceur, calme. Pourtant, on percevait une flamme de malice au fond de mes yeux, comme si chacun des gestes du loup était pour moi une nouvelle source de jeu. C’était la vérité, des qu’il bougeait je m’adaptai a lui, c’était mon rôle non ? Je restai donc droite et belle, face à lui. Ses paroles aux accents mélodieux me firent sourire, ma queue fouetta une seule fois l’air, mais avec assez de provocation pour lui prouver que j’étais de la partie. Voila, il n’y avait plus moyen de revenir en arrière, c’était lui ou moi. Le premier qui romprait le jeu serait officiellement une poule mouillée. J’étais encore jeune, j’avais donc toujours ce goût excentrique du danger et du jeu, bien que mes loisirs n’étaient plus exactement les mêmes. Je ne savais pas pourquoi il fallait que je reste ainsi, j’aurais pus grandir, mûrir. Mais au fond, je redoutai sûrement de devenir comme ma mère : une louve détruite mais adulte. La maturité me faisait peur… Mais ne nous aventurons pas plus loin que ça dans mes sentiments, ils ne sont pas bons à connaître. Les paroles du loup faisaient vibrer mes oreilles, un sourire envoûteur sur mes babines. Il semblait naturel, comme si il était normal qu’il soit la. Ce loup me plaisait déjà, par le simple fait qu’il soit prêt à en découdre avec moi. Soudain, ce fut mon tour. Le loup avait joue, la balle était dans mon camp. A moi de l’impressionner, de lui montre ce que je valais sans pour autant donner tout ce que je valais. Il fallait du suspense, qu’à chaque mouvement il découvre un peu plus mon corps et mon caractère. Assis devant moi, majestueux, je me demandais s’il n’avait pas des gênes de veuves noires. Cette pensée me fit ricaner intérieurement, mais je n’en laissais rien paraître sauf un petit sourire malicieux qui laissait dire que je riais. Le dilemme pour lui serait : mais de quoi ? Puis, d’une démarche élégante et calme, je vins vers lui. Il n’y eut aucun bruit, seulement sa respiration et la mienne qui, dans l’air froid qui annonçait la pluie, formait des nuages de buée. Mes yeux sombres le contemplaient, cherchant une faille. J’analysai en silence le loup, et en le regardant je compris qu’il avait déjà eut affaire a des veuves noires, sûrement de la famille pour qu’il se prenne avec autant d’ardeur dans le jeu. Ensuite, par certains de ses mouvements, de son élégance et sa noblesse, je sus qu’il ne venait pas de n’importe quelle famille. Peut-être un fils de chef de grades, ou bien un fils de dominant. Je n’avais jamais vraiment rencontre le dominant, le croisant de loin sur nos terres quelque fois, ainsi je ne pouvais être sur de ce que j’avançai. Mais ce qui était sur, c’est qu’il était Hellchild dans le sang. Et quel sang ! Il sentait le souffre, l’enfer. J’avais plutôt l’odeur sucrée de la mort, puisque j’avais des gênes Hellchild. Une fois près de lui, je passai sur son coté droit, le frôlant. Ma truffe manqua de toucher la sienne, mes yeux plonges dans les siens, sans pour autant qu’il y lise quelque chose. Oui, voila la partie que je contrôlais le mieux : mes eux. Parce qu’à chaque fois qu’un sentiment les traversait, ce sentiment était captivant et aussitôt mon regard redevenait dur. Cela donnait souvent envie de revoir le sentiment, et j’aimais bien qu’on se plonge dans mes yeux noir. Ma queue caressa légèrement son poitrail, je continuai à tourner autour de lui, ne le quittant jamais des yeux, regardant ses muscles puissants sous sa fourrure. Puis, lorsque je fus sur son coté gauche, dans le même sens que lui, je lui décochai un sourire envoûteur, mais avec retenue, comme si on voulait en voir plus. Toujours doser son travail…

- Tu l’entendras bien souvent, mon beau, tu sauras ce qu’elle signifie quand tu devras rejoindre tes aïeux. Tu n’as plus besoin de courir pour l’entendre…

Ma fin de phrase fut murmurée, juste audible pour elle. Ma voix était d’une douceur dangereuse, du genre a préparer un mauvais coup. Je laissai un peu plus d’espace entre nos deux museaux, comme pour le voir de plus loin. A lui la balle, a lui de m’impressionner…

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- J’ai la fâcheuse impression que vous parlez trop vite. Ne sous estimé pas vos semblable cela pourrait drôlement vous décevoir qu’ils sont capable de bien plus que vous.

- Cependant je reste fier d’apprendre que je n’aurais pas besoin de m’épuiser pour vous entendre murmurer ne serait-ce que quelques mots.

[Désolé c’est court mais si je répondais pas t’aller m’harceler xD]

Invité

[Moi, je sens que tu vas faire pareil pour le topic avec 666 x)]

- Sous-estimer ? Mais pour qui me prenez vous à dire que je vous sous-estime... Ce n'est qu'une marque de faiblesse de sous-estimer une personne. Mais, pour vous déplaire mon roi, je me bats et vis pour devenir meilleure. Et je ne juge personne, je sais qu'un jour je mourrais sous les crocs que plus fort que moi, cela fait-il de moi une folle ? Non, je pense plutôt à une louve qui part dans sa recherche de la puissance sous toutes ses formes. Une louve qui provoque au risque de sa vie, juste pour connaître ses ennemis. Je sais que vous pouvez me tuer d'un mouvement, mais à me dire ça, ne serais-ce pas vous qui me sous-estimait ? Me rabaissez-vous au rang de louves trop fières pour s'avouer moins fortes que d'autres ? Dans ce cas-là, j'ai bien peur que de nous deux, vous êtes celui qui se m'éprend le plus...

- Voulez-vous tester votre puissance sur moi ? Je suis votre cobaye, votre servante, votre esclave. Battissez votre haine sur mon corps, prenez mon âme et torturez là, cela ne changera rien. De ces leçons, je tirerais le meilleur et serais fière d'avoir était celle qui à subis la puissance d'un loup dangereux. Je serais peut-être celle qui connaîtra vos combines... Alors, construisais votre empire démoniaque sur mon coeur, réduisez moi à l'était de pantin de votre colère, ou bien laissez-moi seule avec mes délires. Au final, est-ce si important ?

[J'aime ma louve \o/]

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- Qui a dit que je parlais de moi princesse ? Ais je prononcer un quelconque « je » ? J’en doute fort bien. Pourtant cette fois je doute également qu’un simple sujet connaisse réellement quelque chose a la monarchie, sachant qu’un monarque lui-même ne sait pas vraiment en quoi cela consiste. Je ne suis ni roi ni seigneur simplement un misérable pion sur l’immense échiquier qu’est la vie. Aussi je pense que toute personne se permet de juger quelqu’un par le simple fait de dire par exemple qu’untel ou untel est gentil ou méchant. Cela reste un jugement vous ne pensez pas ? Je pars du principe qu’un fou n’est qu’une personne très intelligente qui n’est pas comprise, sachez alors que sortie de ma gueule cela sera un réel compliment. Si vous êtes se genre de Louve alors je resterais de toute ouïe pour vous entendre compter les histoires ou vous avez guerroyé. En ce qui me conserne vous apprendrais que je n’ai pas parler de moi, peut être des fois ferais-je des images mais jamais je ne parlerais directement de moi.

- Sachez que je ne suis pas comme cela, je ne me bats pas dans de tel conditions, dans de telle situation. Je n’apprécie pas forcément le fait de me retrouver en duel avec un frère ou une sœur. Je préfère de loin la chasse au Angels ou autre spécimen me permettant de me nourrir voyez vous ?

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Ca devait être un don, le don de pouvoir se tromper partout et nulle part. Il était dos à moi, je sentais sa fourrure contre la mienne, je sentais tout ses muscles sans même les toucher. Pourquoi avais-je parlé de lui dans mes paroles ? Parce que je savais qu'il était puissant. Mais je me taisais, j'avais appris à me taire. Il y a des rencontres qui vous marque à vie, celle-co était l'une d'elle. Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais sure d'une chose : je m'en souviendrais. Rien n'était joué, peut-être qu'au fond, c'était un simple fantasme de ma part, peut-être qu'il allait partir comme ça, sans un mot pour ne plus jamais me revoir. Je ne chercherais pas à le revoir. Seulement, je fus tellement déçue de ses paroles que je restais aussi muette qu'une tombe. Non, je n'étais pas déçue de comment il formulait ses phrases, les mots dansant dans sa bouche avec grâce et habilité. Mais le fait qu'il voulait une folle, une louve différente. Aussitôt, l'image de ma soeur s'installa dans mon esprit. C'est terrible, d'être jalouse d'une soeur, c'est terrible de savoir qu'elle a tout et nous rien. Héphylie... S'il voulait tout ce qu'il y avait de plus étrange et captivant, alors il n'avait pas choisis la bonne soeur. Qu'étais-je au fond ? Face à la belle, fine et blanche, redoutable et folle Héphylie ? Rien. Juste du néant, je m'écrasais à son passage et la fixais comme une divinité. Pourtant, j'étais sûr d'une chose : elle l'enverrait paître. Peut-être parce qu'il me plaisait bien, ce prince, mais personnellement, je la voyais mal avoir une conversation avec lui. La vie est semée de tromperie, peut-être allaient-ils s'entendre ? Tant de questions... Cela faisait quelques minutes qu'il avait finit de parler, il ne me parlait plus, mais je sentais son regard contre mon dos, contre mon corps et ma fourrure ébène. Mais je n'osais me retourner, de peur qu'il lise trop de choses dans mon regard. Mais, me décidant à bouger, je fermai les yeux quelques secondes et les rouvris, envouteur et charmeur. Plus aucune trace de ce que je ressentais, il n'aurait pas la joie de comprendre mon malheur. Retournant mon visage vers lui, je le contemplai en silence. Seulement, plus aucun sourire sur mes babines. C'était mes paroles qui allaient tout jouer. J'allais peut-être me retirer en lui donnant l'adresse de ma soeur, ou combattre pour ésperer avoir aussi une place dans ce bas monde. Je commençais à sérieusement hésiter, et plus je regardais le loup, plus je le voyais avec ma soeur et non avec moi. C'était peut-être un de mes plus grands défauts, de douter de tout. Me penchant pour avoir son oreille près de la mienne, un sourire s'étira le long de mes babines, sadique et sournois. Un léger rire en rien rassurant s'échappa de ma gorge.

- Prince ou pas, vous êtes dans de sale draps, mon cher. Dans 3 secondes, vous êtes à terre.

Ce fut le déclic, l'instant d'après, tout mes muscles s'étaient brutalement détendus. Mes pattes me propulsèrent, mon dos souple se courba avec agilité. Mes crocs attrapèrent sans réelle méchancté le cou du loup, une de mes patte se posa sur son poitrail et le poussa en arrière. Ce fut une manoeuvre compliquée, mais au final, je me retrouvais au dessus de lui, sa nuque entre mes crocs. Mes yeux noirs flambaient comme jamais alors que doucement mon emprise sur lui devenait plus forte. Ma patte sur son poitrail commença à appuyer, mes griffes lui caressèrent la fourrure. Et, dans un murmure doux et menaçant, je lui parlais avec des accents veloutés et charmeur.

- Dommage pour vous, beau prince. Je vous conseil de me prendre pour un gibier si vous voulez respecter vos règles et me repousser. Ou bien, vous pouvez vous laissez faire, après tout, il y a des loups qui aiment ça...

Je fermai les yeux en sentant une goutte de son sang perler sur le bout de mes crocs. Il puait l'Enfer, c'était appétissant.

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[Rho putain j'adore j'adore \o/ dis moi que tu reste assez longtemps pour que je réponde et que tu le fasse aussi par la suite stp *_*]

Invité

[Oui *o* grouilles que je puisse répondre apèrs ♥ J'adore ce topiic]

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[désolé c'est court mais on se répondra plus vite si c'est un minimum plus court ^^]

- Lâche-moi… Tout va bien aller ne t’en fais pas… Princesse…

Invité

Il aurait dut y avoir une réaction. Si on suivait logiquement les réactions du loup, jamais je ne me serais attendu à ce qu'il réagisse comme ceci. C'est à dire, ne rien faire. Et dès que je sentis ça, je compris qu'il y avait un problème. Sur sa nuque, mes crocs relachèrent la pression, mes griffes ne bougeaient plus. Je restais immobile, sentant son mon corps le loup, sentant sa fourrure et sa respiration. Je ne sus comment réagir, je mourrais d'envie de lui flanquer une raclée mais une voix me disait que je ne devais pas, qu'il ne fallait pas. Alors je restais immobile, de nouveau en doute. Et cela jusqu'à ce que la voix du loup transperce le silence. La douceur me surprit, on n'avait pas l'habitute de prendre des baguettes pour me virer. Quelque chose en moi grinca des dents et je me sentis mal. Mon ventre se tordit, ma gorge se noua. Gamine, voilà ce que j'étais. Je lâchais le cou du loup et reculai, sans un mot, lentement comme pour ne pas l'offenser. Mes yeux noirs le fixèrent, je continuai à reculer jusqu'à ce qu'il y ait une bonne distance entre nous. Disons, 3 ou 4 mètres. Mais cela me semblait trop grand, ce loup était trop passionnant et j'avais envie de retourner le voir. Mais je restais loin, sur mes gardes. Aucune trace de violence ou de provocation, pourtant on voyait mes muscles frémirent sous ma peau, prêt à réagir. Je sentis un mur de glace se former autour de moi, et l'instant qui avait été si enivrant quelques secondes au paravant semblait si lointain, si innacessible. Je déglutis et osais revenir vers le loup. Mes pattes se posaient avec délicatesse sur le sol, chacun de mes mouvements étaient lents. Si me prendre avec douceur n'était pas util, je sentais qu'il vallait mieux le faire avec l'inconnu. Glissant sur le sol, car il n'y avait aucun autre mot pour décrire ma démarche, je finis par m'arrêter à moins d'un mètre de lui, silencieuse. Mon regard se posa sur lui, calme, distant mais pas rejetant. Non, j'attendais simplement des explications. J'étais debout, droite mais pas fière, curieuse de savoir ce qui trottait dans la tête du loup. Avançant une patte vers lui, je fis glisser le bout sur sa nuque, son sang traçant un sillon sur sa fourrure. Un sourire traversa mes babines et je ramenai ma patte vers moi, la plaquant sous mon poitrail. On aurait put croire que c'était un jeu, pourtant je bougeais sans m'en rendre compte, captivée par le loup et ses réactions. Essayant de rassembler mes idées, je lui souris avec malice. Non, je n'allais pas abandonner si facilement...

- Daccord, je te laisse. Mais préviens moi quand je pourrais de nouveau te toucher. Prince...

Ma voix avait été douce, toujours charmeuse mais surtout douce. Détournant mon regard de lui, je contemplai le sol en tentant de remettre mes idées en place et me convainquant que ce n'était qu'un jeu. Oui, Sacramenter, seulement un jeu, rien de sérieux, juste un putain de jeu qui va s'arrêter. Et merde...

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[Sors les mouchoirs ma Choupi. Alors je t’explique que plus je fais ce message et plus je ressens ce qu’il ressent, sérieux j’ai trop le ventre noué là T_T]

- Je suppose que tu souhaites avoir des explications … ?

- Contrairement a d’autre je ne sais pas contrôler ma force. Etant Hellchild le sang me rend complètement dingue au moment ou je le sens se déposer sur ma langue. Hors je n’ai pas eut et ne veut toujours pas te faire souffrir. Je préfère te décevoir en ne continuant pas ton jeu, plutôt que de te décevoir parce que je t’aurais fait mal a un poids qu’aucun de ta famille ne pourrait imaginer.

- … Mon père… A, il y a de sa quelque temps, fait un tour aux enfers voir mon grand père. Après de nombreuses réussites là bas, Ifrit, lui offrit deux récompenses. Elles ne sont pas forcément les plus méritantes mais ce sont surtout celle qui sont souvent le plus utile dans un combat au corps a corps. Il obtenus les Griffes de la Haine qui sont rétractible et donc égale a celles des grand félins telle que le Smilodon, aussi il eut les Crocs de la Perdition qui sont… hors norme si on veut… plus grand que ce qu’ils ne devraient être. Bref… Toutes les récompenses offertes par le Diable sont héréditaires, ma sœur Eliäinen et mon frère Celtis on par exemple hérité des deux récompenses. Pour ma part je n’ai obtenue que les Crocs, mais contrairement a ceux de ma famille démon ou non, ils sont beaucoup plus tranchants au point de pouvoir m’écorcher la langue si j’ai le malheur de la passer dessus. En gros je fais évoluer les Crocs de la Perdition.

- Certains croient que c’est super de posséder cela. Oui, ils ont raison, mais seulement en combat. Ce n’est pas que je ne voulais te suivre dans ce combat, c’est principalement que je ne voulais pas te faire de mal. Une part de moi infime ou non, m‘interdit de te toucher et m’oblige a être prés de toi qu’importe ce qu’il peut ce passé dans ta vie. Qu’elle recroise mon chemin ou non je me sentirais toujours obliger d te suivre pour savoir si tout va bien pour toi. Cependant si j’évite d’être ami avec d’autre Loup ou toi tout simplement ce n’est pas pour rien. J’ai peur de me laisser emporter et même dans le jeu au moment ou je sentirais ton sang dans ma gorge, mon cerveau ne fera plus qu’un tour…

- … Et alors, a ce même moment, j’aurais soif de ton sang, faim de ta chair et ferais tout pour assouvir mes besoin. J’ai peur de moi-même, et peur en jouant avec toi de ne plus savoir m’arrêter. Peut être que pour ton bien être il faudrait mieux que nous en restons la…

Invité

- Me protéger ? Tu veux le protéger ? Mais de quoi ? J'ai pas besoin qu'on me protége, ni qu'on est pitié de moi parce que je ne suis pas entièrement Hellchild. J'ai pas besoin de ta compassion de merde, ne de tes regrets pourris. Et tu sais quoi ? Tu m'as bien roulé, parce que tu le savais ! Tu vas me dire que tu ignorais que tu avais ces crocs, mais non, tu as jouais avec moi et tranquillement après tu me rejete. Si c'est ta manière de protéger les loups, je préfère crever que d'être quelqu'un que tu apprécies. Je préfère crever comme une batarde que d'avoir été sous tes yeux, prisonnière de tes paroles et de tes mots. Mensonge et mensonge, voilà tout ce que tu es capable de faire. M'en fous des préjugés que j'ai peut-être sur toi, m'en fous royalement si tu vas me découper en rondelle. J'espère simplement que tu me laisserais crever tranquille, et je n'y crois pas une seconde, à ce prétendu truc là, le fait que... Oh oui ! Je suis pas complètement inutile à tes yeux ! Et bien, pardonnez-moi, mon prince, je ne suis pas là pour subir vos regrets. Allez crever avec votre foutu truc de merde !

- Ne me laisse pas... Tu n'as pas le droit...

[ T____T j'espère qu'il va pas péter son cable... Mais elle tient trop à lui, tiens en compte dans ta réponse x)]

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[Je te rep ce soir en esperant que tu soit la <3 je par au taf et fini a 18h sachant qu'il me faut presque 30 minutes pour rentrer.]

Invité

[Je serais la <3 Mon internet reccomence a marcher *hourra*]

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- … Excuse-moi s’il te plait… Je savais c’est vrai que ce jeu était tout bonnement malsain, je l’ai simplement continué sans forcément imaginer que tout irais aussi loin. Je voulais que tu comprennes que je ne suis pas forcément quelqu’un de fréquentable, que je ne suis pas forcément quelqu’un en qui on peut avoir confiance… Tout ca dans le simple fait que la vue et surtout le gout du sang me rend dingue, le miens ne me dérange pas. Par contre ceux des autres attires quelque chose en moi qui me fait peter les plombs. Je suis… désolé…

- Je resterais auprès de toi autant de temps que tu le souhaites. Mais s’il te plait essaye juste de comprendre que je ne suis pas le gentil parmi nous deux, méfies toi des réactions que je pourrais avoir s’il te plait. Éloigne-toi de moi le plus vite possible au moment ou tu saigneras, s’il te plait…

Invité

[J'ai vécut et j'ai vus *o*]

J'avais les yeux fermés, j'attendais qu'il parte. Pourtant, je me demandais comment j'allais réussir à me lever en sachant que je n'avais pas d'autre choix. Alors je restais sur le sol, et j'attendais d'être entièrement seule, moi et mes rêves inutils. Mais quand je sentis sa chaleur contre moi, je fus tellement surprise que mes yeux s'ouvrirent en grand. Comment... ? Après tout ce que j'avais pus lui dire, après toutes ces choses que je lui avais lancé, il était encore là. Et mon coeur s'emballa. Etait-ce ça l'amour ? Peut-être simplement un des facteurs, mais je savais, j'étais même sûr que s'il devait y avoir un loup sur cette terre à qui je devais confier mon coeur, c'était lui. Il manquait cette confiance de long terme, je ne savais même pas son prénom mais j'appréciais déjà tellement sa compagnie. Malgré qu'il soit étouffé, j'entendis son rire contre moi. Sa truffe se plongeant dans mon cou, sa présence était déjà une bénédiction. Oui, je fermais les yeux doucement alors que j'attendais. Nous avions encor longtemps devant nous, le soleil avait commençait à rendre le ciel rouge. Mais je serais restais la nuit entière juste pour être avec lui, dailleurs je comptais passer ma nuit ici. Ces paroles traversèrent le silence, je fis des efforts pour ne pas me raidir. Mais je l'écoutais attentivement, mes oreilles pointées en avant. J'eu très envie de dire une phrase ironique et avec un humour noire, mais je me retins. Ce n'était pas le moment, les accents de douceur du loup me firent l'effet d'une drogue et mon corps s'engourdit. J'étais littéralement prête à le supplier pour qu'il parle, j'étais suspendue et accrochée à ses babines, buvant ses mots. Je savais qu'il avait raison, que je devais faire attention. Mais je prendrais le risque pour être à ses côtés, je me plierais à ses volontés. Je marcherais sur la pointe des pieds, je m'enfermerai juste pour ne pas me blesser. Et si cela arrivait, je m'enfuirais le temps qu'il se calme, bien que je doute que je puisse le semer. Alors je mettrais tout en oeuvre pour ne pas lui faire de mal et pour ne pas qu'il me fasse du mal. J'étais sûr qu'une fois gonflée à l'adrénaline, je pouvais me piquer de jolies pointes de vitesse. Souriant dans l'ombre à mes propres pensées, je me rendis compte que je l'avais fais saigner. Relevant la tête vers lui, je me retrouvai face à son visage, nos truffes se frôlant. Mes yeux noirs étaient face aux yeux, je souris discrètement et sans un bruit, léchais le sang qui dégoulinait de son visage. Et mon caractère revint, celui d'une louve incapable de rester sérieuse plus de 5 minutes. Pourtant, je fis un effort pour que ma première phrase soit calme, pour le convaincre.

- Je le ferais, je comprends... Et fais attention toi aussi, même si je ne suis pas la descendante des enfers, j'ai la sale habitude de taper tout ce qui bouge et m'énerve (xD). Et puis, je sais courir, tu l'as remarqué... Nan ?

J'avais dis mes derniers mots avec une ironie amère, mais sans méchancté. Oui, je savais courir. Et je me souvins qu'au début de notre rencontre, il voulait courir pour entendre ma voix. A ce moment, j'étais encore imunisée contre son charme, j'étais encore capable de respirer sans lui. Du moins, il me semble.

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

[Tu veux dire quoi par: "J'ai vécut et j'ai vus *o*" xD ? Je rep juste apres ^^]

Invité

[Ben, quand je te demandais comment allait se finir cette histoire, tu me disais "qui vivra verra" xD]

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

- Mais dis moi, es-ce que je pourrais connaitre quelque passage de ta vie. Cela m’intéresserait d’avoir ton point de vue familiale ca pourrait me donner un ordre d’idée sur la chose.

[désolé c’est court mais j’ai une panne d’inspi’ xD]

Invité

Se rapprocher de lui me semblait quelque chose de capital, mais la fatigue de faisait ressentir. Parce que j'étais en mission avant sa rencontre et que mes journées étaient souvent remplies d'entraînements, les courbatures étaient toujours présentes. Sans compter que depuis quelques minutes, mon coeur battait aussi vite que s'il fournissait un effort. J'observais du coin de l'oeil tous les mouvements de mon Prince, non pas parce que j'étais inquiète de mon sort, mais parce que j'aimais sa façon de bouger, de ne pas tenir en place. J'aurais surement fait pareil si je n'avais pas une furieuse envie de ma blottir tout contre lui, que je retenais pas soucis de... En fait, je ne savais même pas pourquoi je me retenais. Sa tête contre sa nuque, son odeur, sa chaleur, tout cela me rendait ivre. Son rire résonna longuement à mes oreilles qui se dressèrent au son cristallin. Un sourire s'étira sur mes babines mais je ne répondis pas tout de suite à sa question, ne comprenant pas exactement où il voulait en venir. Baîllant à m'en décrocher la mâchoire (sans le vouloir évidemment), je retournais la tête doucement pour voir qu'il avait fermé les yeux. Je levais un sourcil que je sentais ses muscles raides sur moi, mais je en cherchais pas à comprendre pourquoi c'était ainsi. Moi, à part le coeur qui battait, j'étais parfaitement détendue. Pour l'instant, je savais que demain tout ne serait plus pareil. Je n'avais jamais vraiment fait attention aux regards des autres, mais une veuve noire qui fleurte avec un descendant du Diable, c'était plutôt étrange. J'entendais déjà les ragots, mais cela au fond, ne me toucherait guère. L'important, et même si ça fait "flan" de dire ça, était que je sois près de lui. Amoureuse ? Mouais, ça dépend du point de vue, tout ce jouera sur les jours suivants, comment on allait évoluer, ou si on allait évoluer tout simplement. Tout se mélangeait dans ma tête et me rendait légèrement fermé sur le dehors, à tel point que quelques minutes s'écoulèrent entre la question. Finalement, je répondis franchement, le fixant avec curiosité en voulant savoir pourquoi il me posait cette question.

- Euh... Disons que ma vie familiale n'est pas la plus belle qu'il existe. Je n'ai jamais connue mon père, ma mère nous a élevé toute seule. J'ai deux soeurs et trois frêres, dont un qui n'existe pas vraiment dans nos vies. On forme un peu des "groupes" dans la famille, nous n'avons pas du tout le même caractère et bien souvent, on évite de se croiser si on ne s'aime pas. C'est pitoyable comme réaction au fond, mais il arrive que des frêres et soeurs ait du mal à se supporter. Je suis très complice avec mon frêre, Arcanos. Je parle peu à Jekyll et avec Héphylie, on est plutôt... Tendues. Mais, comme je te l'ai dis, ma vie n'a absolument rien de passionant. Je suis juste une louve avec une famille.... Dispersée.

Oui, c'était le mot. Le regardant, je lui léchais le bout du museau et reposais ma tête sur mes pattes. Mes paupières étaient lourdes mais je n'osais pas m'endormir. J'avais peur qu'il parte pendant la nuit, qu'il ne soit plus là demain matin. Et pourtant, je savais que le sommeil me guettait. Alors, d'une voix enjouée et douce je repris la parole.

- T'as sommeil, Prince ?

**ADMIN** ✖ Don't pray your Gods...

[Tu viens sur MSN ?]

- Mon père a besoin de moi… J’ai la mauvaise impression que plus rien ne va… Je reviens te chercher a la grotte ne prends aucun risque s’il te plait Princesse.

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