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| Sujet: J'te tendrais pas de perche... [PHYSALIS] 30.07.09 15:05 | |
| J'te tendrais pas de perche... HELYA & PHYSALIS Hum... D'après mes calculs, j'allais tomber dans les sables mouvants d'ici quelques secondes. Merde ! Reculant vivement j'étais perchée au dessus des sables, accrochée à un tronc d'arbre qui s'était sûrement déplacé grâce au vent. Mais enfin, j'avais trouvé cela avantageux car jamais je ne m'étais avanturée dans les sables mouvants, et ce tronc me le permettait. Reculant prudemment pour ne pas ébranler le vieux tronc sec, je le sentis se tordre sous mon poids et j'en fus vexée. Il y a quelques mois, jamais cela ne serait arrivée. Mais depuis que j'étais chez les Sakarites, j'avais pris la mauvaise habitude de me prélasser un peu trop. Et j'avais honte de la petite couche de graisse qui s'était formé sur mon ventre. Je comptais bien y remédier, si je trouvais un moyen de me sortir de ce pétrin. Secouant la tête de rage, soudain j'eus l'impression que des mains m'entrainèrent vers les profondeurs du sable. Une peur incontrôlable prit par des mes mouvements et je reculai, affolée par cette sensation d'incapacité de faire ce qu'on veut. L'arbre se balança alors que mon angoisse s'agrandissait. Je fis mon possible pour ne pas hurler quand une de mes pattes glissa du tronc. Essayer d'être calme... Quand je sentis la terre ferme, l'impression d'être enchainée s'envola et je restais sur le sable chaud et dur, essouflée et terrifiée. Cette peur ne cesserait donc jamais ? Serais-je condamner à craindre la Faucheuse toute ma vie ? Je fronçai les sourcils et soudain, je sentis une présence derrière moi.
Me retournant sèchement, je vis un mâle solitaire s'approcher. Sans attendre une seconde, sans essayer de comprendre les intentions de ce loup, je découvris mes crocs et grondai. Le loup me regarda stupéfait et partit, comme vexé. Je soupirai... Décidemment, les mâles méritaient pire que la mort. A la simple pensée du vide, du néant après la vie je frissonai et regarder avec méfiance le tronc d'arbre traître... Même les plantes voulaient me rendre peureuse. Mais tant que je serais vivante, je n'aurais peur de rien ! Enfin, presque... |
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