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| Sujet: Fleurs du mal 24.01.09 1:42 | |
| .Car même la plus noire des nuits ne résiste à l'astre de vie. [LIBRE] Le soleil avait atteint son zénith, roi incontesté des cieux, reignant en maître absolu sur cette chaude après midi hivernal. La température avait grimpé au dessus du point de congélation, chose qui n'était arrrivé depuis plusieurs lune. Profitant de ce moment d'accalmit, une louve blanche se prélassait dans la neige fondante, laissant toute la liberté au soleil de réchauffer sa fourrure dense. Une légère bosse marquait son abdomen, chose qui, elle aussi, n'avait pas été observé chez cette vagabonde depuis trop longtemps. Elle avait enfin manger à sa faim. Bien que sa silouhette soit encore plus que mince, elle n'était plus aussi squelettique. Son pelage semblait plus soyeux et brillant et une lueur de bien-être scintillait dans ses sombres pupilles. Une brusque bourrasque de vent tira la belle de sa rêverie et projeta des milliers de flocons soyeux dans les airs. En un instant elle fut debout, bondissant agilement, tentant de saisir le plus de ces magnifique trésors gelé entre ses crocs. Amusé, elle se lança dans une course folle, sans destination réelle, simplement pour le plaisir de sentir la morsure du vent contre son visage alors qu'elle fonçait, ventre à terre. Brusquement, la louve changea de cap, un scintillement persistant ayant capté son attention. Elle rallentit l'allure et se dirigea prudamment vers la souce. Une magnifique rose d'un rouge éclatant émanait de la croute blanche recouvrant le sol. Ses pétales encore fleurissante étaient entourer de glace, tel un cristal contenant le plus précieux des trésors. Elle domianit la plaine silencieuse, seul, éternellement seule, retenue captive par un hiver précoce. Moïsha la renifla doucement, craigant de briser sa prison de verre. Mais que fesait-elle là, si belle, si seule? Ne savait-elle pas que ce n'était pas une période pour les fleurs? Ignorait-elle qu'elle n'aurait pas du pousser avant des mois? Et voilà qu'elle se retrouvait là, emprisonné par sa sottise, seul de son espèce, seul et sans amis...Voilà que la louve en voulait à une fleur pour la solitude qu'elle s'était, pourtant, elle aussi imposé, voilà qu'elle ressentait même de la pitié pour cette rose abadonné, cette fleur du mal. Une lueur de tristesse traversa les yeux marrons de Moïsha, cette rose et elle avait beaucoup en commun...S'enroulant avec précotion autour de la délicate fleur, elle murmura - N'ai pas peur petite, tu n'es plus seule.. Ces paroles s'adressaient-elles réellement à la rose ou à elle même? Étrange portrait n'ayant pour seul témoins qu'un soleil fatigué, sous ses yeux, une louve prenait pour seule ami une rose gelée... |
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| Sujet: Re: Fleurs du mal 25.02.09 13:31 | |
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Les pattes chaudes du grand mâle laissaient de profonde empreinte sur la neige agonisante, tracent un chemin qui ne semblais pas avoir de fin. Son long pelage épais semblais accuser le temps de sa soudaine chaleur. Non pas qu'il trouvais celât désagréable. Mais il était accoutumé au violente morsure de l'hiver et se trouvais dépité par cette soudaine douceur.
Sa puissante gueule entrouverte, il trottais souplement, laissent le vent doux lui caresser les flancs. La jolie plaine scintillais de mille flocon étincelant, délogés du sol par le vent. Éblouies devant tant de douceur, il fermas un instant ces yeux d'or, se laissent entraîner par ses sens.
Il sentie alors avec force ses sens bouleversé par ce bien être qui lui était soudainement imposé. La douce chaleur du temps était à peine contrariée par le vent. Il sentais le sol froid sous ces cousinés, ces innombrables muscles rouler sous sa fine peau, les milles odeurs humide de la terre qui semblais pouvoir enfin immergé de son commas hivernal. Il se sentais léger, oubliant temporairement ses blessures, autant physique que morale. Les yeux clos, il ignorait l'allure fantomatique qu'il devais imposer, ne portant d'attention qu'aux repos de son âme tourmentée.
Ces larges et robustes pattes semblais éviter d'instinct les larges pierres qui jonchais le sol, comme si elles l'avaient toujours parcourus. La glace qui semblais s'être éprise des pattes du grand gris, semblais mourir sous se soleil de plomb, dévoilant de puissant tendons qui claquer sèchement sous ces fin poil brin. Son corps entier semblais ce reposer malgré son mouvement. Car tout en lui exprimais constamment la privation. De ses yeux sauvage et méfiant à son puissant corps sec et endurant. Serte, il avait toujours eu belle allure, mais rien n'était comparable à celle qu'il arborais à cette instant.
Le magnifique loup qui traversait la plaine ne pouvais être luis. Son allure souple et aisée c'était transformé en noblesse proche de la danse. Ces pattes discrètes et habituellement lourde de dangereuse promesse, ce firent douce et vive. Son corps compacte ce détendis totalement, lui donnant un aire de félin en danse nuptiale. Seul ses yeux coulés d'or restais invisible, dissimulés par de lourde paupière cerclé de noir.
Un instant Nobody ce demandais si cette étrange transe correspondait au bonheur. Persuadé qu'il ne s'agissait que d'un rêve furtif, il ouvris lentement ces lourdes paupière fatiguer. Étalent au grand jours ces yeux d'or figé.
Ces pattes se stoppèrent d'elle même quant son regard discernât la créature tapis au sol devant lui. Sa pure blancheure se confondais sans peine avec celui de la neige qui l'en entourais. Elle semblais en positon de replis, comme blessée en elle même, ou tapis dans de profond morfond.
Prêt de son corps, à la chaleur de son corps, une délicate et magnifique rose...
( Je me suis permis étant donné que j'ai du m'absenté un long moment et qu'ils en ont profité pour jeter notre sujet Enfin si ça ne te dérange pas... " Je ne critique personne, hormis moi pour ne pas avoir pus prévenir... " ) |
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