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| Sujet: Le Destin ne change rien ( Pv Kamikaze ) 17.07.08 16:56 | |
| Un bel orage se préparait. Voilà à peu près à quoi pensait la petite silhouette blanche qui filait le long d’un petit ruisseau. L’atmosphère était lourde, chargée de tension et d’électricité. Les plus croyants diraient que c’était les Dieux qui pleuraient ou qui se vengeaient.
* Se venger de quoi ? Les dieux devraient être contents nous faisons ou en tout cas, certaines meutes font la guerre, n’est-ce pas ce que voulaient les Dieux ? Enfin … * La louve blanche releva la tête et regarda les alentours. L’atmosphère changeait le paysage. Les fleurs avaient des reflets d’argent, l’herbe ondoyait sous le vent qui forcissait de minutes en minutes. Le temps que Qantacqa observe tout cela, une première goutte de pluie s’écrasa sur son museau. Pensive, la louve blanche fixa la goutte d’eau jusqu’à ce que celle-ci roule le long de ses poils et tombe dans l’herbe. Bientôt, de nombreuses gouttelettes suivirent la première et roulèrent sur le pelage de la louve blanche. Celle-ci, d’ordinaire pas franchement épaisse, était vraiment rachitique là. Elle tremblait légèrement. Il faisait pourtant chaud mais le vent avait forcit et le poil mouillé de la louve s’était collé contre ses flancs. Continuant son chemin, la louve s’ébroua, perçant le rideau de pluie du regard jusqu’à trouver un rocher qui faisait une sorte d’abris. Pourtant, ce ne fut pas dessous mais dessus que la louve se mit. Arrivé au fait du rocher, Qantacqa s’assit doucement. La pierre, d’ordinaire blanche, avait virée au gris avec l’ondée. Celle-ci, aussi drue qu’éphémère, s’arrêta comme elle était venue ; soudainement. La pluie laissa derrière elle un paysage lavé et comme propre de tout ce qui aurait pu la salir. Les herbes et les fleures, alourdies par l’eau de la pluie, ployaient sous ce poids. La louve blanche s’ébroua à nouveau, débarrassant son poils des dernières gouttes de pluie. Son poil avait donc retrouvé sa blancheur immaculée. La louve descendit de la roche et marcha jusqu’à arriver à une flaque d’eau plutôt claire. Qantacqa stoppa devant l’eau et baissa la tête pour laper quelques gorgées.
* Ah … Ca va mieux une fois désaltéré … * La louve blanche releva la tête et continua à flâner parmi les fleures jusqu’à arriver devant une plus belle que les autres. Bleu dégradé à corolle orange et avec une grande tige verte presque fluo. Qantacqa releva la tête, reprenant pied avec la ‘réalité’. N’y avait il personne au alentours ?
* Attentive ma Fille, attentive ! * |
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