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| Traces de passage évidentes. | |
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| Sujet: Traces de passage évidentes. 27.04.08 10:43 | |
| Les Montagnes. Belles et fortes. Imposantes mais libres. Libres d’êtres ce qu’elles veulent mais pourtant sous la domination des loups qui les habitaient. Voilà l’une des choses dont la silhouette qui se mouvait avec silence dans le sable chaud avait la nostalgie. Qu’était elle venue faire là ? Quelqu’un pouvait il lui expliquer pourquoi faisait il si chaud ? Pourquoi le soleil lui cuisait ainsi le dos ? Pourquoi le sable sous ses pattes semblait être devenue du fer en fusion ? Elle, une fière louve des Montagnes du Nord, une fière louve qui n’aimait rien de plus que le vent frais emmêlant son pelage mi long, rien de plus que la neige craquant sourdement sous ses pas. Rien d’autre que la vision fugace des rênes bondissant, libres et sauvages eux aussi. Elle, cette louve qui n’aimait rien d’autre que le spectacle que lui offrait la lune le jour de la première neige de l’année. Alors me direz vous, que faisait ici cette louve du grand froid, dans la Terre la plus chaude de Wolf Angel ? A fouler le sable embrasé par l’astre du jour ardent. A traîner ainsi sa stature décharnée parmi les nombreuses dunes qui constituaient le Désert qu’elle arpentait depuis déjà près d’une heure. Elle ne connaissait rien à ces Terres mais déjà, elle les détestait. Elle préférait de loin ses blanches montagnes, son ciel gris chargé de nuage, annonciateur de la pluie bienfaisante. Cette Chasseur d’ordinaire infatigable. Ah ah, voilà tout le fin mot de l’histoire. Ce n’était guère valorisant pour la louve au pelage noir mêlé de blanc qui venait de trouver un abri sous le couvert d’un arbre décharné. Comme beaucoup de Chasseurs, c’était une louve obtue, décidée à aller jusqu’au bout de sa chasse. D’autant plus que cette louve là avait poussé cette obsession jusqu’à un point de non retour. Un point où revenir bredouille, c’est pratiquement inconcevable. Mais elle savait néanmoins être réaliste quand il le fallait. Et là, il le fallait réellement.
Les températures étant bien plus élevées que sur les Terres qu’elle arpentait désormais, son pelage, d’ordinaire si bienvenue face au vent glacial et au froid mordant, devenaient là un véritable objet de torture. Baissant la tête pour tenter de retrouver un peu de fraîcheur vers cette bonne vieille Terre qui l’avait toujours aidé, la louve se remémora rapidement ce qui l’avait poussé à venir ici. Elle avait chassé. Elle avait poursuivit jusqu’ici un rêne. Et plus précisément un caribou. Celui-ci était étendu à ses pieds. Mort. Malheureusement, avant de mourir d’épuisement, il l’avait emmené jusqu’ici. Il faut dire qu’en voyant sa morphologie, la louve n’aurait pas du s’y attaquer. De plus, s’attaquer seule à un animal de cette taille et qui pouvait faire de jolies pointes de vitesses, c’était idiot. Elle savait très bien que le risque était cette course harassante qu’elle avait du fournir. Mais tout son esprit avait était accaparé par la Chasse. Néanmoins, ne vous méprenez pas, la louve ne vivait pas pour la Chasse. Non, la chasse n’était qu’un défouloir. Un moyen de se changer les idées. Et puis, c’était un moyen d’être utile à la Meute à défaut d’être utile à quelqu’un. Et la louve n’avait jamais craché sur une proie qui lui semblait déjà fatiguée. Mais ce manque de jugement l’avait emmené bien loin de ses Terres et de ses maigres repères. Désormais, elle ne savait pas où elle était. Quel couple étrange ils formaient tout les deux, la louve grise apparemment pas habitué à de telle température et le Caribou, animal peuplant les pays ou les Terres froides et recouvertes d’une fine couche de neige. Ils n’avaient tout le deux rien à faire ici. Se relevant d’un bond, la louve grise s’ébroua. Si elle avait survécut, c’est qu’elle avait but du sang du Caribou. Le passage des Forces. La grande transition comme disait son père. Ou tout du moins, celui qu’elle prenait pour son père. Mais désormais, cela n’avait plus d’importance, elle avait prit garde à mettre suffisamment de distance entre elle et son passé. Bien qu’on ne puisse pas enterrer son passer suffisamment profond pour ne pas le ressentir et vivre avec les marques qu’il laisse, on pouvait au moins stagner à défaut d’avancer. Et surtout, ne pas revenir en arrière.
Ah ! La louve s’énerva d’un coup. Retrouvant un semblant d’agressivité, Lune s’éloigna de la proie qu’elle avait traînée sur des mètres et des mètres pendant près d’une heure sous un soleil de plomb. Elle se retourna pour regarder de là où elle venait. Elle ne vit qu’une longue trace rouge et profonde dans le sable. Lune soupira. On pouvait la voir à des kilomètres à la ronde. C’était du beau travail ça Lune, si quelqu’un tombe dessus, il n’aura plus qu’à remonter cette piste hyper facile pour te tomber sur le poil. Rha mais pourquoi avait il fallut que la louve se laisse emporter ? Toute à sa traque, elle n’avait pas remarqué les changements de paysage autour d’elle jusqu’à ce que la brûlure du soleil se fasse cruellement sentir. Bilan des courses, résultat de ce manque de discernement incroyable ; elle était coincée là. Perdue et seule. Et surtout, en rogne. Lune Rouge émit un bref bruit, à mi chemin entre un grognement et un aboiement qui s’éteignit rapidement mais qui témoignait bien de sa fureur. S’ébrouant, tentant en vain de se débarrasser des grains de sable qui lui collait à la peau, la louve mordit violement dans le vide. Ses dents claquèrent, provoquant un bruit bien plus fort que son jappement précédent. Redressant la tête, elle fixa l’horizon, impérieuse. N’y avait il personne sur ces Terres pour lui montrer ou tout du moins lui indiquer le chemin ?
Dernière édition par Balcan. le 27.04.08 12:49, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Traces de passage évidentes. 27.04.08 11:00 | |
| Le sable chaud,la température ambiante brulante et opressante,l'astre du jour en plein zénith et toutes ces choses qui caractérisent le désert,ou plutôt l'atmosphère du désert.On dit que seul les sakarites,les vrais sakarites qui s'y connaissent en matière de chaleur,arrivent a sortir vivant du désert de l'errance.Le désert de l'errance...Nom qui lui va trop bien.Combien de loups ont été menés par des proies ou par leurs pas jusqu'a ce lieu de mort presque innévitable?Beaucoup trop,beaucoup trop pour ce monde.Pourtant,si l'on laissait notre esprit vagabonder un peu et rêver,se laisser avoir par quelques mirages bienfaiteurs même si cela est faux,on se rend alors compte que le désert est aussi un lieux d'émerveillement et de beauté.Beuacoup ne font que passé et essaye en vain de sortir de ce lieu de torture le plus rapidement possible sans faire attention au paysage,au montagne qui s'étende loin,au sable qui s'envole et s'éparpille sous la force du vent,au soleil qui brille de milles éclats et fait de cette poussière brune des diamants scintillants sous l'astre du jour.Chacun a sa façon de voir ce paysage terne et sobre,sans couleur particulière a part le marron,sans proie vraiment intéressante et utile a part le serpent et d'autre animaux spécifiques de ce genre de terres.L'errance,l'errance totale dans un lieu pour certain maudit,et pour très peu magnifique.Voila a quoi pensait Helya en ce moment.Helya...Belle louve blanche a la musculature avantageuse et au mental d'acier.Ses pattes ne trainaient pas dans le sable a chaque pas,comme le font les loups épuisés de cette marche continue sous le soleil brulant.Non,elle,Helya soulevait le sable,un geste plus fatiguant,mais qui permettait de l'entrainer,de satisfaire son besoin musculaire.Tous ça,tout cela était très important pour la devil.Le mental,la puissance,tous ce dont a besoin un bon guerrier.Le sable irritait ses pattes désormais sanguinolantes.Son pelage d'un habituel blanc immaculé sentait la respiration et semblait sâle,sa respiration était saccadé,irrégulière et bruyante.Mais une chose montrait tout le contraire de la faiblese que portait la louve en ce moment:son regard,ses deux yeux noirs pétillants de détermination et d'un courage extraordinaire,son sourire satisfait ,laissant appraître ses canines accérés et aussi blanche que la neige et ses muscles.Ses muscles excellament bien entretenus qui roulaient sous son pelage.Sa fourrure lui collait a la peau a cause de la transpiration.Helya [A Finir,désolé mais je dois faire les courses ><] |
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| Sujet: Re: Traces de passage évidentes. 13.05.08 17:44 | |
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