Franchement, çà m'énerve[Pv Plume]

Invité

[PV PLUME]

La chaleur se faisait sentir, intensément.Cela ne gênait pas du tout le gardien des saisons, Dimrost, Angel et fier de l'être surtout.Le mâle vit une petite, toute petite île non loin de la côte où il se promenait.Pourtant à marrée haute, Dimrost entra dans l'eau, et nagea avec ses grandes et fines pattes musclées.Il se fit violemment emporter parle courant mais s'accrocha de justesse à une roche de l'île.Il sauta ensuite sur le blanc sable fin.Le loup s'ébroua vivement et se coucha sous un palmier, pour reprendre son souffle totalement coupé, et terriblement fatigué.

Invité

Tiens ? L'odorat ultra sensible de Plume capta une nouvelle odeur. Avec ses sens de loup - enfin, de louve - elle percevait le monde à une intensité extrême, comme si elle se tenait au coeur d'une fourimmlière bourdonnante de vie. Une odeur intruse n'avait aucune chance de lui échapper, à moins d'être face au vent. Oui, ce n'était pas une odeur de sable, ni d'oiseau moqueur, ni d'herbe grasse des dunes. Ce n'était pas non plus celle de l'océan, iodée, tentatirce. Oui, c'était celle d'un de ses congénères. Un mâle Angel, à n'en pas douter. Il portait l'odeur de la Meute sur lui. Mais que faisait-il sur l'île ? Cela faisait longtemps que la petite bande de sable faisant le lien entre la plage et l'île était recouverte. Elle le savait bien, puisque, un peu rêveuse, elle s'était fait piéger sur cette île.
Bon, d'un certain côté elle ne s'en plaignait pas. Elle adorait cette île lorsqu'elle était isolée. Elle était paisible, solitaire, libre et fière. Le sable blanc et les herbes grasses, sur le fond bleu-gris de l'océan et turquoise du ciel... c'était très agréable. Plume aurait pu en vouloir à ce loup de déranger sa tranquillité, mais c'était une louve très douce qui n'avait pas ce genre de pensées mesquines. Au contraire, elle était plutôt contente de faire la connaissance d'un autre loup.

Elle remua légèrement la queue, deux ou trois fois, puis s'avança vers l'inconnu. Elle prenait ses précautions. Elle était encore jeune et n'avait pas perdu cette habitude du louveteau, qui la mettait en garde contre les adultes et la faisait avancer avec circonspection, en montrant à l'autre qu'elle n'avait pas d'intenions belliqueuses.

- Bonjour !

Invité

Fatigué d'avoir tenté de se battre contre le courant avec ses pauvres pattes finement musclées, il ne s'était pas aperçu d'une présence sur la petite île qui venait de le recueillir.Le loup vit alors une fine masse se tortiller vers lui, alors il se releva difficilement.Ses pattes tramblaient, il ne tint debout.Le pauvre Dimrost retomba lourdement au sol.Il resta couché et leva la tête vers la jeune petite louve.

-Bonjour!

Elle aussi avait l'odeur d'une Angel.

Invité

Le loup avait l'air mal en point. Plume s'inquiéta tout de suite, car une traversée aussi éprouvante pouvait avoir causé de sérieux dégats. La mer vous frappait avec violence, cherchait à vous emprisonner dans on poigs d'eau et d'algues. Elle vous envoyait contre les écueils, contre les rochers. Peut-être même avait-il était traîné sur le fond sableux ! Plume savait bien toutes les contusions et ecchymoses qu'on pouvait se faire ainsi.

- Vous allez bien ? demanda la jeune guérisseur, alarmée.

Elle savait comment soigner, mais sur cette petite île elle n'avait pas vraiment de quoi pratiquer l'art qu'on lui avait enseigné. Pas de graines de pavot, pas de thym, pas d'herbes énergétiques. Elle n'avait rien !

Invité

Le mâle souffrait, il prit une grande inspiration, qui le fit terriblement souffrir au niveau des côtes.Sa pattes était endolorie.Le loup répondit difficilement à la jeune:

-Je crois pas trop.Il laissa un blanc pour prendre son inspiration et continua, d'une voix plus saccadée encore, je crois que j'ai la patte cassée...Et peut être quelques côtes enfoncées.

Dimrost avait vraiment très, très mal...Jamais il n'avait souffert aussi intensément que maintenant.La louve en face de lui était-elle guérisseuse??Il espérait, sinon il était condamné...

Invité

La situation était vraiment très grave. Certes, elle était guérisseuse - d'accord elle débutait mais avant d'avoir pu endosser ce titre, elle avait passé des tests de préparation rigoureux - mais là elle n'avait rien ! Comment soigner un loup quand on n'a aucune herbe ou aucune baie curative sous la patte ?

- Il ne faut pas tirer tout de suite des conclusions. Je vais vous examiner..

Sa voix, plus aigue qu'à l'accoutumée, trahissait sa peur. Elle s'approcha du loup. Elle frôla ses flancs du bout de son museau, les yeux fermés, car sa truffe était l'un de ses organes les plus sensibles.Elle ne sentait rien de cassé, c'était déjà ça. Des côtes cassées pouvaient percer les poumons. Et un poumon percé, c'était la mort assurée. Bien sûr, il restait des solutions, mais elles devaient être appliquées immédiatement, dans des conditions optimales. Et même comme cela on avait plus de chance de mort que de survie. Avec les deux poumons percés, c'était fini. Mais les côtes étaient peut-être fêlées, ce qui expliquerait la douleur du mâle.

- Je pense que vous avez les côtes fêlées, mais du moment qu'elles ne cassent pas...

Invité

LE mâle ne put empêcher la louve de faire, il ne pouvait absolument pas bouger.Il poussa un couïnement, tel un louveteau, lorsque Plume effleura une de ses côtes.Il aquiesça.Une brise fraîche vint apaiser un minimum sa douleur.Mais il savait qu'il n'en avait pas fini avec la souffrance.Le sable chaud et fin le brulait quelques peu de temps à autres, mais il ne disait rien.

Invité

A présent, Plume paniquait pour de bon. Ce loupa vait vraiment besoin de soins, mais que pouvait-elle faire, ici ? Elle n'avait strictement rien sous la patte, même pas de l'eau douce à lui faire boire ! En plus, impossible d'aller là où elle aurait trouvé ce qu'elle voulait. La mer n'était pas prêt de se retirer, et elle n'envisager même pas la possibilité de traverser alors qu'elle recouvrait encore le pasage. Seule, elle n'aurait pas réussi, alors en soutenant un autre loup ! Pour tenter de se repdnre, la louve se secoua. Un léger choc - comme des petites billes s'entrochoquant avec le sable - attira son attention. Elle baissa la tête et regarda le sol de plus près. Oui ! Deq petites graines trachaneitn avec le sable pâle. Des graines de pavot ! Fantastique !

Les graines de paviot étaient l'un des meilleurs anti-douleur de la nature, et elle en avait beaucoup fait usage. Rien d'étonnant à ce que quelques-unesse soient fixées dans sa fourrure ! De plus, elle en avait utilisé très récement. C'était une véritable aubaine.