Bonjour! En cours de français nous avions eu une rédaction sur la nouvelle fantastique et j'aimerais savoir votre avis sur la mienne. Merci

Il y avait quelques mois seulement que je m’étais installé en plein centre ville de Toulouse. J’avais un petit meublé qui me servais aussi bien d’atelier de couture que d’habitation. Mon atelier de couture était simple : une grande table pour tailler et coudre, avec une machine à coudre, et un mannequin noir pour composer et essayer les vêtements. Je n’avais pas énormément de clients, car à Toulouse je n’étais pas très connue.

Quand un matin, une dame élégamment vêtue entrait dans mon atelier :

« Je voudrais une robe », me dit t-elle d’un air hautain et supérieur.

Elle me précisa que c’était pour une grande occasion et qu’elle la désirait bleue et blanche. Elle me confia le tissu ainsi que le patron de la robe.

Sitôt son départ, je me mis a l’ouvrage,. Je veillai jusque tard la nuit, pour finir de couper le tissu. Le lendemain j’étais levée très tôt. J’étais tellement heureuse et fière de pouvoir exercer mon métier pour une cliente aussi distinguée, que je m’efforçais de tout bien faire. Au midi, j’eus fini de faufiler la robe, et je commençai à faire les essayages sur le mannequin noir.

Quand j’entendis la sonnette de ma porte retentir. Puis je vis la cliente pour la robe s’avancer. Je me demandais quelle raison me valait sa venue, puis elle m’annonça :

« Je suis venue vous prévenir qu’il me faut ma robe dans deux jours ».

Je restai quelques minutes abasourdie ; en deux jours, c’était impossible. Je ne vis pas la dame partir car quand j’ouvris les yeux, j’étais allongée au sol et la porte d’entrée était fermée.

Je me levai et restai interdite. Je ne voyais plus la robe ! La robe et le mannequin avaient disparu ! Je m’assis sur une chaise pour réfléchir : ou bien la cliente avait emprunté sa robe et le mannequin, ou bien.. je n’avais pas d’autre explication, mais celle-ci n’était pas très crédile. Je ne voyais pas l’intérêt d’emporter une robe inachevée et un vieux mannequin !

Plusieurs semaines passèrent sans aucune nouvelle de la cliente, de sa robe et de mon mannequin. Les clients étant de plus en plus rares, j’entrepris de vendre mes créations sur les marchés.

Un matin que je négociais un chemisier avec une femme, je vis de loin la robe bleue et blanche que j’avais commencée il y a environ deux mois. Ce n’étais pourtant pas ma cliente qui la portait, mais j’étais certaine que c’était la robe, finie comme l’avait prévu le patron .

Après avoir vendu le chemisier à un prix acceptable, je courus vers la dame portant la robe. Elle était en pleine contemplation d’une jupe verte.

« Puis-je savoir où vous avez acquis votre robe ? lui demandai-je en m’excusant
-Bien sûr, c’est chez une petite couturière que mon amie a acheté cette robe il y a environ deux mois. Mais la couturière est décédée peu après avoir confectionné la robe. »

J'attends vos réactions=)