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  |  Sujet: After the Freedom. PV Starling  12.12.08 7:06 | |
| After the Freedom
PV Starling
La Liberté est-ce que je chéris le plus au monde. Je suis certes discrète, mais tout aussi aventurière par certains côtés. Je n'aime pas être enchaîné à quelque chose. D'ordinaire, je ne tolère pas ou plus d'être attachée à une Meute, mais là, c'était différent, je n'étais que Patrouilleuse. Mais attention, pas l'un de ces chiens de garde qui bondissaient sur tout ce qui bougeait. Pas l'un de ces loups qui, semblait-il, avaient oublié ce que Liberté voulait dire. Je ne me targuerais pas de faire une leçon de moral aux autres loups, mais pour ma part, je ne ressemblerais jamais à un chien domestiqué. Et j'avoue que pour le moment, la notion de respect et d'admiration des dominants n'était encore qu'un sentiment plutôt flou. Néanmoins, je devais avouer que la Meute que je venais d'intégrer avait de bien belles terres. Je n'étais pas franchement pour la séparation des Terres et la notion de partage de celles-ci, mais je devais avouer que les loups Celestials avaient réellement choisie les plus belles terres ; froides et glaciales, mais si accueillantes et sauvages à la fois. Je les aimais déjà. Donnant un coup de collier, je me lançais dans un grand galop, mon corps s'étendait par-dessus la terre qui filait sous mes pattes agiles. Je me dirigeais vers une grande forêt.
La grande et longue silhouette d'un blanc aussi éclatant que la neige qu'elle foulait accéléra, une réelle petite flèche vivante. Bondissant par-dessus des rochers, zigzaguant entre les arbres qui devenaient de plus en plus nombreux, se lançant à corps perdu dans une course contre le vent qui finissait toujours par sa défaite. La longue silhouette se mettait alors à trottiner, la tête haute, le nez au vent et la langue pendante. Peu à peu, la neige qu'elle fendait du poitrail devint de moins en moins présente jusqu'à ne plus exister du tout sur le sol. La louve blanche s'arrêta, surprise. Où donc était passé la Neige ? Relevant la tête, elle s'aperçut soudainement qu'elle venait de pénétrer dans une forêt épaisse et fournit. Les branches de sapins qui formaient comme voûte se croisaient et s'entrelaçaient au grès de leur croissance. Si elle se concentrait, October Storm pouvait même apercevoir de temps à autre un rapide mouvement d'un joli brun chaud. De toute évidence, ce plafond était pour les écureuils un paradis sur terre et beaucoup semblait en avoir fait leur logis. Amusée devant toute cette vie, la jeune louve blanche s'assit bien droite et leva la tête pour humer les alentours.
Une multitude d'odeurs qui m'assaillent, mais pas celles que j'avais prévues. Je m'attendais à sentir le cerf qui galope agilement au loin, slalomant entre les arbres pour s'arrêter dans une clairière et paître. Je m'attendais à sentir le bondissant lièvre blanc qui, semblable à la neige en ce temps-là, en profitait pour s'amuser. Je m'attendais à sentir les petits écureuils qui font moult réserves de noisettes ou de noix en prévisions de l'hiver qui s'abat sur nous. Je m'attendais à sentir que sais-je encore, les Blaireaux et leur terrier à l'odeur fétide, les renards et la proie qu'ils trouvaient en tout temps. Je m'attendais à tout sauf à ce qui m'arriva dessus. C'était une étrange odeur d'aiguille de pin mêlait à celle de la sève et de la neige. Et pourtant, il y avait quelque chose de bien plus fort par-dessus. Une odeur qui lorsqu'elle est sienne, peut passer inaperçu pour son nez, mais que je sentais particulièrement. Ce n'était pas tant une odeur qui annihilait toutes les autres, mais plutôt qui se diffusait lentement, comme un sentiment diffus. Cette odeur, c'était celle des Loups, celle des Celestial. L'odeur qui m'imprégnait chaque seconde un peu plus. Étrange. D'ordinaire, j'aurais fui loin de tous ces loups qui auraient bientôt une odeur similaire ou presque à la mienne. Mais cette fois-ci, je restais là sans bouger. Je comprenais peu à peu ce qu'appartenir à une Meute voulait dire. Et cela ne me semblait finalement pas si mal ... |
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