Je frôle la mort... (Libre a un seul loup)

**FANATIQUE** ✖ And I was like, baby baby ooh ♪

Je frôle la mort...
(Perso joué : Slayer Scream
Libre a un seul loup)

Je me baladais tranquillement sur Sibeska. Sur la Banquise de la Sérénité pour préciser. Lieu pas très paisible à ce qui parait...
J'avais faim. Je vis un lièvre et je rampai vers lui. Il m'entendit mais je le poursuivais déjà, et je l'achevai en vitesse, pressé de me nourrir. Il était gras et délicieux. Je le savourais jusqu'à la dernière miette. Puis, soudain je sentis une odeur étrange et très forte, Ce n'était pas un loup, ou alors c'était un loup qui était tombé dans les égouts. Ignorant la puanteur je repris ma route.
L'odeur revint, plus proche cette fois. Pff faudrait penser à faire sa toilette de temps en temps. Mais malgrés ma critique je ne me sentais plus en sécurité bizarrement. Je vis une ombre au sol. Elle faisait pratiquement 3 fois la mienne. Je n'osais même pas relever la tête pour découvrir qui était son propriétaire. Un hurlement retentit, un hurlement effrayant et atroce. Je m'aplatis sur le sol et je levai les yeux. Quand j'ai reconnut l'animal qui était au-dessus de moi, j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque. Un ours ! Un ours gigantesque était penché au-dessus de ma tête. Je voyais à présent ses crocs qui pouvaient déchiqueter un loup en un coup. Mon instinct me disait de m'enfuir mais mes pattes étaient paralysées tellement j'avais peur.
Retrouvant l'usage de mes membres, je me levai d'un bond et je m'enfuis. J'entendis des pas lourd me poursuivre et je tournai la tête vers l'arrière pour voir la bête me courir après. Je sentais son souffle chaud sur ma queue. J'accélérai le pas. Je regardai autour de moi. Ouf ! Je vis un arbre au loin. Je changeai brusquement de direction et me dirigeai vers l'arbre. Je sortis mes griffes et je pris mon élan pur sauter. Je me réceptionnai dans l'arbre, m'aidant de mes griffes pour grimper. A peine je fus en haut que je sentis l'arbre vibrer. Je jetai un regard vers le sol et je vis le prédateur secouer l'arbre avec ses puissantes pattes. Il le secouait tellement que j'ai cru que j'allais dégueuler. Puis ce que je redoutais se produisit. Il déracina l'arbre. Je vis le sol venir à ma rencontre. Je tombai lourdement au sol, le souffle coupé. J'eus à peine le temps de reprendre mes esprits que je vis avec horreur l'arbre s'écraser sur moi. Je roulai de côté, évitant de me faire écrasé. Un fracas assourdissent retentit. J'ouvris les yeux et je revis cette vision d'horreur, la bête penchée sur moi. Je recevais de la bave sur moi. J'hurlai :

"Puta*n !"

D'un bond je me relevai et je courai. J'atteignis alors ma vitesse de pointe. Oui, à cet instant je courais aussi vite qu'un guépard, c'est-à-dire à plus de cent kilomètres à l'heure. J'avais déjà très mal au dos, mais les ennuis venaient de commencer. Même si je courais plus vite que lui, il tenait bon. Je jetai plusieurs fois ma tête en arrière pour voir où il était. Il était toujours derrière moi, je n'arrivais pas à le semer. Ça faisait déjà 5 minutes que je courais à cette vitesse, chose remarquable, mais je commençais à perdre de la vitesse. Mes poumons me brûlaient. Mon coeur battait à cent à l'heure. Je sentais qu'il me rattrapait. Je vis un obstacle au loin, une racine d'arbre je pense. Trop tard : je ne pus freiner et ma patte se prit dans la racine. Je trébuchai, la réception fut brutale. Ma patte me faisait mal, ma tête tournait. Je ne savais pas ce qui allait me tuer : l'ours ou l'épuisement. Il se dirigea vers moi. Je le vis ouvrir sa gueule et la plonger vers moi. Je l'esquivai en roulant à terre, de justesse. Je fermai les yeux, faisant mes adieux à ce monde. Je les rouvris, voyant la bête se diriger vers moi, de la haine dans les yeux. Soudain, je ne sais par quelle force, une énergie nouvelle gagna mon corps et je me relevai, décidant de me défendre. J'étais à peine debout qu'il se rua sur moi. Je sauta de coté, et je grimpai en un bond sur son dos. J'enfonçai mes crocs de toute ma force dans sa fourrure. Il hurla. D'un geste puissant de l'épaule, il me fit perdre l'équilibre et je tomba une nouvelle fois, plus lourdement qu'avant. Je souhaitai de tout mon corps qu'il abandonne, mais ma prière n'avait servie à rien. Il se dirigeait déjà vers moi. J'étais épuisé, mais je ne voulais pas mourir. Je sautai en avant. Mes crocs éraflèrent son épaule. L'ours tourna la tête pour essayer d'enfoncer ses crocs dans mon dos. Sans succès : je rua, projetant mes pattes arrière à la manière d'un cheval. Mes griffes, que j'avais sorti juste avant, entaillèrent son visage. Il laissa échapper un hurlement de douleur et me jetait un regard plus haineux encore. J'étais à bout de souffle, et là j'avais vraiment besoin d'aide. Je projetai ma tête en arrière et j'hurlai de toute ma force, espérant que quelqu'un m'entende.

Je recommençai à courir, priant de toutes mes forces. Il n'abandonnait pas, et je frôlais la mort. Comment faire ? J'accélérai encore. Je saignai abondamment à l'épaule. Mais même si quelqu'un venait m'aider, le combat ne serait pas terminé : il fallait que j'oublie ma douleur. Je luttai contre l'épuisement, et surtout contre la bête immonde qui me pourchassait.