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 ![Petite Fringale. Gastronomie Exotique. [ PV ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Petite Fringale. Gastronomie Exotique. [ PV ] ![Petite Fringale. Gastronomie Exotique. [ PV ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 13.02.09 19:36 | |
| Petite Fringale. Gastronomie Exotique.
[ PV Angie ]
S’il était vrai que j’avais Trois Hivers, Trois Hivers que je parcourrais la Terre des Sakarites de long en travers, passant le plus clair de mon temps à errer sans vraiment savoir ce que je faisais, je n’étais jamais vraiment sortie de ces Terres. Aujourd’hui, j’innovais, je sortais de mon petit Monde rien qu’à moi. Je trottinais depuis quelques temps déjà. Mes pattes tapaient le sol à un rythme régulier. Pas vraiment lent, pas vraiment rapide. Régulier. En cadence. Infatigable ou presque. Le choc de mes pas ne produisait qu’un faible bruit sourd et grave, étouffé par le sol poussiéreux que je parcourais. Pour l’instant, je laissais mes pas me porter. C’était faisable mais pas vraiment faciles. Je lui explique : il faut d’abord désolidariser vos pieds de votre esprit. Il faut essayer de ce concentrer sur quelque chose. Ou au contraire tenter de ne penser à rien. La deuxième solution est la plus dure mais c’est la plus efficace. Il faut ouvrir les yeux et bloquer les informations qui remontent jusqu’à votre cerveau. Il faut humer l’air mais ne pas traiter toutes ces multitudes d’indications. Il goûter à l’air qui nous entoure sans pour autant se laisser influencer par les saveurs que l’on pourrait découvrir. Il faut écouter avec attentions les autres mais ne pas faire cas de ce que l’on pourrait entendre. Il faut toucher le sol de nos pattes pour savoir vraiment où l’on est mais il ne faut pas que cela ait une répercussion sur nos choix. Voilà. La deuxième solution est bel et bien la plus dure mais c’est aussi celle qui a le plus de résultats. Car, lorsque l’on ne pense à rien, on ne peut pas influencer le choix de ses pattes. Etrange n’est-ce pas ? L’idée vous révulse ? C’est qu’ainsi, vous ne pourrez pas tout contrôler, votre vie semble vous filer entre les mains hein ? Voilà donc ce qui vous dérange, vous ne pouvez pas vous empêcher de vouloir tout contrôler et tout régenter à votre manière.
Et si, pour une fois dans votre vie, vous lâchiez prise ? Cela vous fait il vraiment si peur ? Je ne comprend pas pourquoi. Suis-je différente de vous ? Tellement différente au point de ne même pas envisager la vie de la même manière ? Non, je ne crois pas. Mais passons, on va couper court à ces flâneries de mon cerveaux et de mes pensées pour s’intéresser à l’endroit où je venais d’arriver ; une savane. J’avais traversé sans m’en rendre vraiment compte le Jungle et me voilà maintenant dans une Savane. Je ne pus retenir un vague sourire : j’aimais vraiment les Terres de Wolf Angel. Si changeantes et si folles. Si sauvages, elles arrivaient toujours à me surprendre. Soupirant, je prenais le temps de regarder autour de moi et d’analyser ce que je voyais : une immense étendue d’herbe d’un jaune d’or étincelant, comme les blés bien mûrs. De-ci de-là, quelques énormes arbres nommés Baobabs. Impressionnants. Ils étaient sublimes. Sublimes et écrasants de tant de branche, de racine, d’écorce et de vie. Car autour de chacun d’eux, des gazelles ( plus précisément des SpringBok. ), des girafes, des chiens de prairies et même deux éléphants qui avançaient avec la lenteur qui les caractérisaient. A l’odeur, je pus localiser quelques Lionnes repues, un groupe de hyènes que j’aurais repéré rien qu’à leur cris et un guépard qui, chasseur solitaire, errait dans la grande plaine. C’était beau. Un si bel équilibre entre les êtres vivants. Eux ne se faisaient pas la guerre. Eux n’avaient pas à supporter que l’ont tus des frères ou des sœurs, voir des parents s’ils avaient tout bêtement choisis un autre camp que le sien. Je soupirais doucement lorsqu’un gargouillis en provenance de mon ventre attira mon attention. Bon, c’était bien beau l’équilibre mais j’avais faim. Me redressant à demi, je passais en revue les herbivores qu’il y avait dans le coin. Lequel serrait le plus simple à attraper ? Je chassais malheureusement en solitaire, les proies et leur taille surtout étaient plutôt réduites. N’y aurait il pas quelqu’un pour m’aider ? Ou au moins pour me détourner l’attention de mon ventre criant famine. Quelqu’un pour mettre un peu d’action dans cette vie si paisible ? |
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