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  |  Sujet: Nage parmi les Fleurs. PV’  15.02.09 17:04 | |
| NAGE PARMI LES FLEURS
Musique
PV Lunatic
Je nageais. Ou tout du moins j’en avais l’impression. Perdu parmi les innombrables fleurs de la Plaine Fleurie, je jouais à cache-cache avec un écureuil. Ok, normalement, je le mangeais, disons que sur la chaîne alimentaire, il était bien loin en dessus de moi. Mais j’étais rassasié, j’étais tombé par hasard sur un reste de cerf, je m’étais régalé et je n’avais plus faim. Alors voilà, j’étais tombé sur un jeune écureuil qui ne semblait pas avoir compris que j’étais Dangereux. Tant mieux, j’avais trouvé là un formidable compagnon de jeu. Cela devait bien faire trente minutes que l’on gambadait dans la Grande Plaine. S’il lui était plus aisé qu’à moi de s’y cacher, j’avais mon flaire qui compensait ce petit décalage. Nous nous poursuivions alors. Pas besoin de parler la même langue, il avait suffit que je l’effleure de la truffe avant de bondir en arrière et de partir en courant, la queue battante, pour qu’il comprenne. Lui aussi était jeune. On se comprenait quoi. Et on aimait tout les deux jouer. Lorsque ma famille était encore soudée et sur la même partie de la Terre, mon frère, ma sœur et moi, nous entraînions souvent ma mère ( mon père plus rarement et mon grand père encore moins, il était trop fatigué ! ) dans de grandes parties de Cache-cache ou de Loup-touche-touche. A vrai dire, j’étais très doué pour attraper ma mère ou pour trouver mes frères et sœurs. Le Cache-cache, c’était l’un de mes jeux préférés. Mais, difficile d’y jouer lorsqu’on est tout seul. Voilà pourquoi je profitais pleinement d’avoir trouver un nouveau compagnon de jeu.
Cela dit en passant, je ne sentais plus son odeur à mon petit compagnon de jeu. Aurait il compris donc que c’était ainsi que je le trouvais à chaque fois ? Peut-être qui sait ... Il s’était peut-être roulé dans quelque chose pour que je ne sente plus son odeur le petit malin. Je vous l’avoue sans soucis, je ne suis pas encore un fin limier. Enfin, disons que je n’arrive pas toujours à tout sentir. Que mon odorat pourrait être plus puissant. Mais cela allait venir, mon odorat se développerait au fil du temps. Et puis, je n’étais encore qu’un petit louveteau. Comme il me tardait de grandir ! Mais revenons à l’instant présent voulez vous ? Et bien, pour tout vous avouer, pour le moment, je ne sentais plus rien du tout. Un peu dépité, je me relevais, plein de pollen bien entendu. Et, étant bien entendu allergique à celui-ci, je ne pouvais me retenir d’éternuer. M’ébrouant après ma crise d’éternuement, je cherchais un promontoire du regard pour tenter de retrouver le petit écureuil que je baptiserais Soleil plus tard, quand je l’aurais enfin retrouvé. Mon regard tomba enfin sur un gros rocher et je m’en approchais doucement puis, en quelques bonds, je me hissais jusqu’en haut de celui-ci. Du haut de mon promontoire, j’arrivais enfin à tout voir. J’étais au dessus des plus hautes fleures et c’était plutôt joli, je dois bien l’avouer. C’était, coloré. D’un petit hurlement, j’appelais mon compagnon. En vain, il ne répondait pas. Alors que je m’attristais sur mon sort, convaincu qu’il était partit, il surgit des fleurs et me sauta sur le dos. Eclatant de rire, je tentais de l’apercevoir en tournant la tête. Il était couvert de pollen. Nouvelle crise éternuement. Après avoir bien atchoumé, je m’écroulais sur la pierre, mort de rire. Je ne faisais pas vraiment attention au fait que l’on devait m’entendre à plusieurs lieux de cela ... |
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