Wolf Angel
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 La mort est inevitable [PV 666]

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MessageSujet: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime09.01.09 17:31

.La Mort Est Inevitable.

.(666).



    Pourquoi les arbres me semblaient plus grands et plus mencants ce jour-la ? Sous mes pattes, le sol etait humide, sur ma fourrure, le sang sec et les cicatrices douloureuses. Le ciel etait lourd et remplie de nuage, les gouttes de l'ancienne pluie tombait doucement. Cela faisait deux jours que j'avais rencontre cette Devil et mon degout envers elle s'etait un peu calme, mais une atmosphere electrique bourdonnait a mes oreilles ensanglantees. La louve etait partie comme ca et moi j'avais ete incapable de la poursuivre vut l'etat ou j'etais. Mais aujourd'hui, je me sentais mieux apres une nuit paisible et une seance intensive chez les emputeurs. Ceux-ci ne m'aimaient deja pas beaucoup mais la, ils me haissaient de toutes leurs ames. Mais pour l'insatant je ne m'interressais pas a ce qui pouvait m'arriver. Ma patte cassee etait repliee sous mon poitrail et j'etais assise sous un grand arbre. Au loin, le doux coulis de la riviere de sang me mettait en confiance. Et pourtant, je ne devais pas etre si confiante que ca. Devant moi, un spectacle sinistre qui ravivait des souvenirs douloureux et frais. Un grand chemin tracait par une bete immonde. Et meme blessee, meme si c'etait de l'inconsciene pure, je voulais remonter cette piste et decouvrir d'ou venait cette foutue bestiole. Mais pour l'instant, je restais la a contempler l'oeuvre d'un ours muttant.

    Des oiseaux, des rongeurs et autres etaient etales sur le sol, baignant dans leur propre sang. Bien que je ne tiene pas particulierement a venger ces petites betes, je supportais mal le fait que moi aussi j'aurais pus y passer. C'etait la premiere fois que je manquais ma mort de pres et aussi je cherchais a savoir qui etait cet animal. A deux nous l'avions eu, mais en regardant la louve j'avais sut que jamais elle ne me serait reconaissante. Pour elle, la mort semblait un chemin inevitable. Pour moi aussi, mais je me battais pour rester en vie et ne laissait pas le sort faire. Je voulais influencer mon destin, j'etais persuadee que de mourrir a mon age, c'etait idiot. Aussi je me battais contrre cette mort rampante et sournoise. Je ne voulais pas quitter la terre, je ne voulais pas laisser Requiem sans moi, je ne voulais pas etre loin de lui. Les feuilles d'abres se secouerent au vent et une avalanche de gouttes d'eau me tomba dessus. Le liquide cristaalin glissa sur mon poil noir et rouge, emportant le peu de sang que j'avais encore sur moi. Apres notre bataille et notre affront, apres que la louve soit partie, apres m'etre soignee et apres avoir bien dormie, j'avais reprie du poil de la bete. Un lavage intesif m'avait rendu ma vigueur et ma beaute non negligable bien que je sois encore amochee.

    Une chose me tracassait. La louve etait partie vers la foret, devrais-je de nouveau la croiser ? Je ne savais si pas cela serait une bonne idee, car si elle etait aussi en colere contre moi ou de mauvaise humeur, je lui clouerais le bec quitte a y passer. J'essayais de ne pas etre trop suseptible, mais jamais je me laisse deux fois avoir. Aussi, si cette louve redevenait capable de me blesser, je comptais bien lui faire comprendre de ne plus me chercher. Et je partirais en ayant la conscience tranquille. Au lieu de ca, j'etais devant deux problemes epineux : rencontrerais-je cette louve ? Si oui, que ce passera t'il ? Un frisson glacial me parcourut la colonne vertebrale. J'etais loin d'etre sereine...

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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime10.01.09 16:37

    Je marche, je dors, je mange, je tues. Un cycle perpétuellement ennuyeux et pourtant je ne fais rien pour sortir de la, je me complet dans mon malheur, dans mon horreur, dans mes problèmes. Pour tout avouer si je n'étais pas ainsi je ne sais pas si je serais encore parmi les vivants. mes soucis ont su me forgé un caractère des plus dure et de combatif. Es ce que la vie choisi elle même ses plus petits soucis ou ses plus grand bonheur ? Mais qu'es qui est réellement le bonheur ? Une personne qui aurait une vie parfaite se plaindrais de n'avoir jamais rien a faire. Les gens sont toujours en train de râler, les gens sont chiants. Voilà surement pourquoi je m'obstine a vouloir tous les tuer, pourtant quelque personne font l'exception... Je releva la tête vers le ciel et bizarrement un sourire sincère se décrocha de mon visage mais disparue quelque millième de seconde après. Es ce parce que malgré ce que j'ai pu faire j'apprécie cette Louve ? Oui je vous vois venir... Pourquoi alors je l'ai presque tuer ? Parce inconsciemment elle a touché su mon point faible, cette Louve est très bien comme elle est, non elle n'avait pas besoin de se dessiner un masque pour passé pour quelque chose qui ne la ressemble pas. Elle est d'une bonté incroyable, naïve certes mais es ce que nous devons lui en vouloir pour cela ? En tout cas moi non, car la plupart des gens que je rencontre le sont, mais contrairement a elle, ils s'obstinent en disant le contraire, alors que celle ci le reconnait même si ça touche le plus profond de son être. Posant ma truffe au sol, je ferma les yeux pour apprécier la douce odeur du sol humide, je ne réfléchissais plus a ce qu'il s'était passé il y a quelque jour, le passé est ce qu'il a été. Elle m'en voudra peut être, cela m'est égal jamais je ne m'excuserais pour ce que je suis. Mon corps lui était meurtrie par les coup de l'ours, mon poil ne repoussait que très peu, la peau aillant du mal a se reformer. Le trou qu'il m'avait fait au niveau des cote était toujours voyant, de multiple cicatrice ne se refermer toujours pas. Je savais qu'il serait grave pour moi de combattre maintenant car un de mes organes pourrait être très vite atteins. Pourtant je suis une lourde tête de mule, et je continue encore et toujours, mon sang frais couler a nouveau sur mon pelage et la pluie qui commençait a tomber n'était pas la bienvenue. L'odeur de se liquide pourrait attirait plus d'un prédateur. Tant pis, j'haussais les épaules et sauta de rochers et en rochers, mes réceptions étaient parfaites ou quasi-parfaite, malgré la pluie qui rendait la mousse des pierres glissante, je manquais vraiment toutes les occasions pour me casser la tronche sur l'une d'elle. Posant doucement mon regard sur une silhouette au loin, mon visage restait bizarrement toujours autant fermer qu'avant... Peut être parce que je n'ai jamais eut l'occasion d'avoir une autre expression . Ouais c'est vrai je me fou un peu des autres leur vie ne m'intéresse pas, même si je suis consciente que c'est ce qui leur a forgé le caractère. Décrochant mon regard de la silhouette noire je continua mon chemin.
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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime10.01.09 20:56

    Le vent me fouettait la fourrure, mais pourtant je ne bougeais pas. Mes pensees etaient dirigees vers cette louve, cette etrange louve qui avait bien faillit faire de moi un cadavre ambulant. Je revoyais parfaitement la scene, je comprenais l'absurdite de mes paroles. Je n'etais pas assez pretentieuse pour tout mettre sur le dos des autres et tres souvent je savais reconnaitre ma faute. Calme, j'ignorais mes blessures qui se reveillaient avec leur douleur. Un filet de sang se mit a glisser le long de mon cou, venant de derriere les oreilles. Peut etre que je serais incapable de completement pardonner cette louve de m'avoir infligee une telle blessure, mais jamais je lui dirais qu'elle a faillit me tuer. Ce serait idiot de ma part car je ne doutais pas une seconde que tuer etait courant chez elle. Les gouttes d'eau sur mon pelage noir tracerent des sillons, emportant le peu de sang qui restait sur mon corps. Les douleurs prirent peu a peu possession de mon corps et comme un coulis de lave, mon sang battait fort dans mes veines. Je secouai un peu la tete pour remettre mes idees en place, ne sachant que faire, que penser. Mais pourtant, quelque chose me disait que cette louve, je ne pouvais pas la hair. Normalement cela devait etre le coeur qui disait ca, mais je n'en avais plus pour l'amitie. Ha, Hestia, si seulement elle savait quel mal elle avait cause en moi. Un coeur a peine reveille que deja il s'auto-detruisait. A la place de l'image souriante de ma meilleure amie. un trou beant au bord ensanglantes. A quoi bon alors vouloir de nouvelles amies ? Puisque la premiere avait deja brulee le seul chemin qui menait a mon coeur. Les ronces recouvraient ce chemin, les ronces du desespoir, enfermant d'un cote Requiem, mais laissant les autres. Mon coeur etait aussi impenetrable qu'un chateau de glace aux parois glissantes, entoure de ronces noires et dangeureuses. C'etait les gardiennes du mon coeur detruit, celles qui desormais veillaient a ce que personne ne me refasse le coup de l'abandon.

    Une odeur douce et acre emplie l'air. Mes yeux vibrerent alors que je reniflais l'air avec mefiance et curiosite. Je detournai brutalement le regard du chemin trace pas l'ours et tombais sur une grande silhouette. Mes sourcils s'arquerent, mon sang se glaca. Cette silhouette, je la conaissais. Je la conaissais peut etre trop bien, je savais parfaitement qui etait la detentrice de ce corps gracieux et meutrit. Je conaissais maintenant son prenom, j'avais moi meme fait le lien entre l'histoire de mon amour et celle de cette louve. 666, the number of the beast. Les loups qui pronocaient son prenom tremblaient et je trouvais cela amusant. Cette louve ne me faisait pas peur, meme si elle avait faillit me tuer. Pourquoi ? Je n'en savais rien, mais ce que je savais c'est que contrairement aux autres, parler avec elle n'avait pas ete une terreur insurmontable. Mes yeux rouges la fixerent sans ciller alors qu'elle faisait de meme. M'avait-elle reconnue ? Je n'en savais rien, peut etre n'avait-elle pas la meme memoire que moi. Ma queue frappa le sol periodiquement, marquant comme une mesure dans un chant. Que devais-je faire maintenant ? L'appeler, ou bien la laisser en paix. Le vent m'apporta nettement son odeur, il ne cessait de tourner. je craignais que d'un instant a l'autre il me trahisse. En attendant, l'odeur du sang sec me caressa le visage, me rappelant a quel point 666 etait amochee. Enfin, presque autant que moi. Normalement je l'etais moins puisque mes attaques avaient etaient pour la plupart dans l'ombre. Elle avait opere la premiere, dans la lumiere. J'avais joue le role de la fourbe, de celle qui attaque dans l'ombre de son alliee. Mais apres cela, de nouvelles blessures. Le passe etait peut etre le passe, mais il y a des blessures inoubliables.

    Le vent tourna brutalement de sens et ce fut a mon tour de montrer qui j'etais a la louve si elle ne m'avait pas reconnu. Je la fixais calmement, sans aucune emotion, controlant mon desir brulant d'aller la voir. Je ne voulais pas etre collante, et je ne voulais pas avoir encore affaire a son mauvais caractere. Je me levai et malgre mes blessures, ma grace fut naturelle et agreable a regarder. Je fis un pas en avant, sous mes pattes le sol humide s'enfonca. Puis, je pris une profonde inspiration, jetai un regard a la louve et commencais a marcher. Posant mes pattes dans celles de l'ours, je bondissais d'une empreinte a l'autre. Je devais ressembler a une gamine ainsi, sautant dans le vide. Je realisai a quel point les pas de l'animal etaient longs et puissants. Il devait nos traquer car il courait, l'air decide de ou il allait. De plus, il y avait regulierement de longs sillons sur le sol, anciennes traces de son museau grotesque qui touchait les feuilles pour nous suivre. Cette rencontre n'etait pas un hasard, loin de la. Une autre chose s'imposa brutalement dans mon esprit : ils etaient deux. Comment avais-je pus l'oublier ? Lorsqu'il avait attaque 666, j'avais regarde de l'autre cote. Et qu'avais-je sortant de la riviere de sang, sur l'autre rive ? Un ours, pareil ou presque. Ils etaient deux... Un frisson me parcourut l'echine, et si les deux nous traquaient ? Mon sang se glaca et je cessai de bouger, prise d'une peur bleue. J'esperais a ce moment que ce n'etait pas vrai. Que la louve et moi n'etions pas poursuivies par deux animaux. Malgre moi, je prononcai quelques mots dans un murmure d'effroie.

    - Ils sont deux...

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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime10.01.09 22:21

    La mort, seul véritable ami ou ennemie des être vivant. Le sang, seul liquide pouvant nous alimenté et seul liquide qui nous permet de survivre dans ce misérable monde. L'horreur... L'horreur nous fascine, nous terrifie, hante nos esprits et alimente nos cauchemar. Regardant le ciel je m'assoie sur le sol humide de la foret oubliant la présence de la Louve maintenant a une centaine de mètre plus loin.Mon corps était glacée comme la température que dégage une pierre tombale sur nos esprit. Au fond c'était moi, je m'y étais depuis toujours habitué, mais au fond je me demandais ce que pouvait être une amitié sincère, un amour probable un amour d'un jour ? Pour toujours ? Tout est tellement stupide, tout fais tellement souffrir, pourquoi ne pas répandre le mal pour évité de se blesser soit même ? Oui bien sur, mon prénom horrifié tous les être de cette terre et je tiens a garder cette image pour ne jamais les décevoir. Au fond es ce que ça serait une forme de gentillesse ? Je n'en sais rien... J'ai toujours crus que les gens avait besoin certes d'un moment d'amour mais aussi d'une peur a leur en faire glacé le sang. Je ne sais pas si un jour j'aimerais quelqu'un, si un jour au lieu de tuer, je sauverait, je ne sais pas si un jour j'aurais l'occasion d'être aimée, l'occasion d'avoir au moins une personne sur qui compté, je suis consciente que je suis loin d'être parfaite. Es ce pour cela que tous ces gens me dégoute ? Parce que leur vie est bien trop parfaite ? Mais qu'es qui est réellement parfait... Excuse moi, j'avais oublié que toi tu étais parfaite ! Ces paroles raisonnèrent en moi comme un peau séchée et tendue sur laquelle on frappé fort. Un soupire amusé puis un sourire diabolique apparue sur mon visage. Secouant la tête de gauche a droite je perçue les parole de la Louve. La vie est faites ainsi, je n'ai plus envie de combattre, pas maintenant, je sais qu'un autre combat contre un Démon semblable a celui que nous avons combattue me mènerait a la mort... Certes celle ci est inévitable mais.... Redressant d'un coup sec la tête je fixa un point au loin, les babines légèrement retroussaient, l'envie de mort raisonnée dans mes tempe, dans mon sang, cela en devenait affreux. Mes nerfs tremblèrent les uns après les autres sans jamais se calmer, sans jamais me laisser tranquille. Je jeta un coup d'œil a mes cotes avant de m'élancer a la recherche de se second ours. Si elle dit vrai alors il ne tarderait pas a me trouver, avec l'odeur que je dégage, il viendra a moi comme sur un plateau. Un Loup plus sage aurait fait demi tour depuis longtemps, pourtant je savais que j'avais le choix de mon destin, que j'avais le choix de retourner sagement chez les Devils. Mais je n'aime pas leur esprit d'équipe, je n'ai pas ce mental, pas spécialement du a eux, simplement parce que je n'aime pas l'aide. C'est souvent pour mieux vous planter un couteau dans le dos par la suite ! Voilà pourquoi je n'étais pas aller voir les emputeurs pour me soigner, voilà pourquoi je suis toujours dans un état critique. Je suis née ainsi avec l'esprit de mort dans le sang, très tôt j'ai du apprendre a me défendre seule sans l'aide de personne. Je tiens a garder cette dignité. La langue pendante, ma salive tombée peu a peu sur le sol terreux. Me rapprochant de la rivière de sang, je positionna ma truffe de façon a ce que celle ci puisse m'indiquer le chemin du second ours. Vers le nord ! Mais le nord ? C'est les Montagne accidentées, qu'es qu'un animal pareil ferait dans un tel endroit ? Serait il doué d'intelligence ? Probablement oui, plus que celui que nous avons achevé. Au fond de moi et inconsciemment j'espérais que la Devil ne me suivait pas pour le bien d'elle, de son Loup, de peut être sa future famille. Je vis dans la dangerosité et pour vivre mes aventures il vaut mieux ne pas être raccroché a se monde. Au moins pour évité de rendre ceux qu'on aime malheureux. J'avais perdu ma famille il a de ça bien longtemps, es ce que je les rejoindrais maintenant ? Je ne sais et pourtant c'est une éventualité possible !
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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime11.01.09 12:09

    Meme s'il ne faisait pas froid, je tremblai comme si on m'avait plonge dans une eau a zero degre. Entre mes cotes brisees, mon coeur battait comme un dingue. Ce qui m'etonnait plus, etait que l'ours nous cherchait surement seule. Comment savoir laquelle d'entre nous ? Un grondement sourd monta de ma gorge, mais un mouvement vif attira mon attention. Je vis la louve s'elancer vers les montagnes, comme si elle suivait une piste. Un frisson d'horreur me parcourut l'echine, elle y allait. mais qui pouvait-elle etre pour ainsi voler vers son ennemi ? Je la suivais du regard, cette louve a la peau dechiquetee, aux cotes saillantes et a la fourrure rouge de sang. Surtout, pourquoi croyait-elle donc que c'etait elle que l'ours suivait ? Peut etre etait-ce une forme de sacrifice, mais je ne voulais pas me faire des idees sur ce que la louve pouvait ressentir a mon egard. Je la laissais donc partir pour le moment, sachant pertinemment qu'elle ne s'en sortirait pas, ou bien seulement avec un miracle. Lorsqu'elle disparut de mon champ de vue, je froncai les sourcils et commencais a mener ma propre traque. Suivant les traces de pas et non l'odeur, je voulais oublier la petite voix qui me soufflait de rentrer dans la grotte pour me mettre a l'abri. Mes pas se poserent avec legerte dans ceux de l'animal et mon escapade commenca. Il m'etait aise de suivre la bete, elle m'avait carrement balise le chemin de cadavre. Un piege ? Peut etre qu'elle voulait vraiment que je la suive, mais en meme temps, ca pouvait vraiment etre 666 qu'elle cherchait. Nous etions toutes deux parties dans un sens oppose. Alors que la tueuse foncee droit sur les montagnes, je m'enfoncais dans la foret. L'air etait oppressant et j'essayais de rester le plus calme possible. Une louve qui n'avait pas les nerfs aussi accroches que moi aurait perdu l'esprit et aurait surement hurle comme une dingue. Mais je n'etais pas folle, peut etre inconsciente de foncer droit vers ma mort, mais pas folle. Je fixai avec anxiete la masse sombre devant moi. Le centre de la foret, un amassis de ronces et d'arbres. Des petites betes dangeureuses, les meilleurs endroits pour tuer sans bavure a l'abri des regards...

    Bien vite, je ralentis. Les corbeaux s'etaient tus, il n'y avait aucun bruit. Juste ma respiration, et le leger bruit de mes pas sur le sol humide. Des qu'une branche craquee, je manquais de sursauter comme une folle. Je pris une profonde inspiration et m'introduis sur un chemin borde par des ronces. L'air devant froid et de la buee sortait de ma gueule, meme sans que je fasse un quelconque effort. Les piquants se coincaient dans ma fourrure, m'arrachhant des touffes de poil. Une odeur de souffre et de sang m'arriva dessus et je stopai ma marche. Ca sentait l'Enfer, le Diable nous avait-il encore envoye un monstre pour nous mettre a l'epreuve ? Un grondement sourd monta de ma gorge, mes yeux fixerent une grosse masse noire devant moi. Un corps, un enorme corps. Je fis pas en arriere, sentant qu'une terreur insurmontable prenait possession de mon corps. Le monstre bougea, essaya du moins. Je fus surprise qu'il n'y arrive pas et au prix d'un immense courage, je recommencais a marcher vers lui. La respiration du monstre etait entrechoquee et j'entendais clairement le sang couler de sa gueule. Ce n'etait pas le bon, c'etait celui que 666 et moi avions tue. Mais il n'etait pas mort, quelqu'un ou quelque chose avait reussi a le trainer jusqu'ici. Comment je le savais ? Une longue trainee de poussiere dans le sol partait en direction de la riviere jusqu'a l'ours. Finalement, l'ours grogna et se retourna. Je pus voir alors son regard vicieux, ses petits yeux. Je lus une immense douleur, je pus voir l'oeil que j'avais creve. Le monstre semblait vouloir en finir, et vila pourquoi il me fixait. Je decouvris mes crocs et grondai mechament, mefiante. Un ricanement sortie de la gueule de l'ours et, a ma plus grande surprise, il parla.

    - Ta copine va mourrir, et apres, se sera toi...

    Mon sang se glaca. Ma copine... 666 ! J'ouvris grand la gueule et gronda puissament, mais le ricanement amer du monstre continua. Il me fixait, il savait qu'il allait mourrir. Mais il etait fier, de quoi ? De nous avoir separe, car a nous deux, nous etions puissantes. Mais appart, nous etions incapable de suivre un combat contre ces ours. Il partit dans un fou rire demoniaque, en crachant du sang, en se tordant de douleur. Je reculai, je me sentais au bord de la folie. Ils n'etaient pas stupides, ils avaient tout prepares. Ils savaient tous sur nou, ils savaient meme parler. Mais qui etaient-ils ? Mon sang ne fit qu'un tour, et je me jetai sur le monstre. Il fut surpris et je pus aisement planter mes crocs dans sa jugulaire. A ma grande surprise, mes crocs se refermerent sur du vide. On lui avait deja tranche la jugulaire, et le ricanement amer continua. Je reculai, les yeux exhorbites de terreur. Il me souria et inclina la tete comme pour me dire oui. Oui, l'autre l'avait tue car il avait faillit. Cela voulait dire que ce n'etait pas le chef que nous avions attaque. Mes pattes bougerent toutes seules, et je fis demi-tour. 666, elle allait... Non, je ne pouvais pas la laisse seule ! Je repris le chemin de ronces, ignorant les piquants qui desormais m'arrachaient peau et fourrure. Je me pris une branche en pleine tronche et je buttai sur le vide. M'etalant de tout mon long sur le sol humide, j'entendis au loin le tonerre gronder. Allait-il encore pleuvoir ? Mes pattes glisserent dans la boue alors que dans ma tete, le rire du monstre resonnait. Dans un elan de dtermination sauvage, je pris appuie sur ma patte brisee et ignorais la douleur qui me transperca tout le corps. Je devais retrouver la louve, je devais l'accompagner. Ils ne cherchait pas seulement l'une d'entre nous, mais les deux. Pourquoi nous ? Pourquoi pas les dominants bien plus puissants ? C'etait quoi, un test ? Je trouvais cela stupide, nous n'allions surement pas nous en sortir.

    Ma course folle me brisait les cotes, ma respiration rapide m'arrachait des gemissement de douleur. mes pattes glissaient souvent, galopant dans le vide. Il m'arrivait de faire du sur place alors que la pluie recommencait a tomber. Unepluie glaciale qui me transpercait les os jusqu'a la moelle. Les ronces commencerent a se dissiper, le chemin devenait plus clair. Brutalement, je virai sur la droit en un virage serre. Mes pattes s'emelerent dans la boue, les racines et les feuilles. M'ecrasant contre le sol, je sentis ma patte hurlait a la mort. Et merde ! Je repris appuis sur moi, cherchant une etincelle de courage. Je n'etais plus courageuse, mais folle. Folle, felee de la caboche. Et meme si cette louve avait faillie me tuer, je refuser de la lasser combattre sans moi. Parce que de toute maniere, ils nous voulaient toutes les deux. En combattant chacune de notre cote, nous n'aurions aucune chance de gagner. Mais a deux, peut etre pourrions nous y arriver, meme si un miracle devait intervenir. Mon museau frolait le sol alors que je recommencais a courrir, reniflant l'odeur acre de ma compagne. De... Mon amie ? Peut etre, aucune idee, mais ce n'etait pas ma priorite sur le coup. Les arbres se dissiperent alors que je courrais vers les montagnes. Un endroit bien choisis pour un combat, un duel. Mais pas pour un combat a toirs, la bestiole serait surprise de nous voir ensemble. Et meme si 666 chercherait a ne pas se battre avec moi, je ne la laisserais jamais tomber. Nos destins etaient etroitement entremeles, nous devions le faire. Une flamme s'alluma en moi et je redoublai d'effort pour courrir encore plus vite, aller encore plus loin en un temps record. Sous mes pattes, le sol defilait a une vitesse effarante et les douleurs etaient tellement puissantes que j'arrivais a les supporter. Etrange non ? Les emputeurs n'avaient strictement rien fait, et ils allaient le payer. Puis, une silhouette, 666. Mon coeur battait comme un dingue, a la limite de la crise cardiaque. Je ne pouvais pas parler, je n'arrivais meme plus a respirer. Quand je fus a environ une dizaine de metres de la louve, je buttai contre une pierre. Je fis un fabuleux vol plane de deux metres et allais m'ecraser sur la terre. Malgre moi, un gemissement m'echappa. Je devais souffrir en silence, j'entendais d'ici les paroles de 666 si elle me voyait comme ca. Tant pis, elle n'avait qu'a me hair !

    Mais helas pour moi, je ne pus pas me relever. Le sang degoulinait sur ma fourrure en charpie. Je cherchais une bouffee d'air et soudain remarquai que nous etions au pied des montagnes. Je levai les yeux vers le haut de la montagne, cherchant la forme noire d'un autre monstre. Ma vision trouble ne me servit a rien et j'abandonnais, cherchant a expliquer a la devil ce que j'avais decouvert.

    - Les... Ce n'est pas toi... (tousse) C'est nous deux ! Ils le... savent. Ils savent tout, ils veulent nous avoir chacune... (tousse) de notre cote ! Faut etre ensemble, ou on va y passer ! P*tain 666, ils veulent notre peau ! C'est pas des bestioles normales, elle savent parler. Bordel, je suis en train de m'ettouffer comme une conne !

    Un rire genee sortie de ma gueule. Je ne savais pas pourquoi, j'etais sur le point de combattre une bestiole enorme et j'etais en train de rire. je pris une profonde inspiration, me calmant un peu. Je pris appuis sur ma patte valide et m'assis. Fixant la louve, je restai muette. Je n'avais plus de consceience, je devais definitivement etre folle...


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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime17.01.09 14:03

[Je te propose de faire intervenir Dreamcatcher dans un poste juste pour les faire fuir, il repartira après ^^]




    Punaise, jamais je n’aurais crus un jour que traverser la forêt de la perdition me couterait autant. Non mais quelle idée, le jour ou je rentrerais au Enfers, ce satané Ifrit entendra parler du pays, il aurait pus rapproché rien qu’un tout petit peu les montagnes tout de même. Bref secouant la tête je cherchais d’un simple regard une forme identique à celle que l’on avait combattue précédemment. Je couchais les oreilles au moment ou j’entendis un cri des plus sinistres retentir à l’intérieur de l’une d’elle. Je fronçais les sourcils et tourna la tête en direction de la forêt de la perdition. Que pouvait-il bien se passer là bas ? Penchant la tête sur le côté, je sentis quelque chose buter contre moi en me renversant violemment sur le sol. D’un grognement sourd je tournais mon crâne pour tenter d’apercevoir un quelconque être vivant, une quelconque silhouette provocatrice de cela. D’un grognement sourd je me relevais et plissa les yeux comme pour apercevoir quelque chose d’impercevable. Hum… Je ne comprenais pas tout… Sautant sur de nombreux rocher j’atteignis presque la cime d’un grand conifère. Un étrange corbeau aux yeux noir volait autour de moi. Je ne sais pas si je pouvais me fier a ce que je percevais dans son regard, mais par mimique et geste je compris que ce qu’il faisait n’avait rien d’agressif. Fronçant les sourcils, je grognais un léger coup. Allait-il enfin parler ? Que faisait-il si haut ? Les corbeaux sont tous aux pieds des arbres alors que lui c’était tout le contraire. Ne le quittant pas les yeux, je refusais de lui tournait le dos par principe, même s’il n’avait vraiment aucune mauvaise intention je me méfier de tout ce qui pouvait être un traitre. S’amusant à tourner de plus en plus vite autour de moi, je positionnais mes pattes de façon a ne pas être prise au dépourvue. Pourtant quelque chose me tiraillé… Et l’ours ? Il est là ! Je sens sa présence, mes griffes crissèrent contre la roche, je devenais nerveuse et dangereuse. Je n’aime pas ce qui n’est pas justifier et la je ne peux rien faire. Jetant un coup d’œil sur l’horizon qui s’offrait à moi, je fus comme émerveillé par le spectacle qui m’était offert. Le ciel avait pris une couleur rouge sang alors que la forêt était d’un vert extrêmement sombre, la couleur se rapprochée presque du noir. Mais vite je fus séparée de mes pensé par un croassement strident qui me tira un grognement de ma gueule. Crocs découvert, je replongeais mon regard sanglant dans ceux de l’oiseau !

    - Ta copine va mourir, et après, ça sera à ton tour…

    Fronçant les sourcils je ne comprenais rien à ce qu’il disait. Mais c’est quoi se mot ? Copine ? Penchant la tête sur le côté, je claquais des mâchoires en fusillant l’inconnu du visage. Ou est la veuve noire ? Mes yeux s’ouvrirent en grand ne comprenant pas quelque chose. Les veuves noires sont capables de camoufler leur odeur en en prenant une autre non ? Pourquoi ne pas prendre l’odeur de ses ours, elle est tellement forte que la mienne serait également cachée par le camouflage de la Louve. Arquant un sourcil, mon cerveaux se trouvait a présent en ébullition, pourtant il fallait que je fasse vite, très vite même. La terre se secouait de temps a autres, je savais qu’il venait, qu’il était en route. Fermant doucement les yeux j’espérais qu’elle ne soit pas là, qu’elle retourne chez elle, dans son petit cocon avec son Loup. Rouvrant doucement les yeux, je n’inspirais que la peur et l’horreur, que le sang et le dégout, que la haine et le combat. Serrant les crocs je donnais un dernier coup d’œil autour de moi avant de me re-concentrer sur le vol de l’étranger. Mes yeux suivaient son mouvement de façon incroyable, je ne sillais pas du regard. Mon visage fermé ne pouvait que glacer le sang de ceux qui s’aventurer trop près de moi. Pourtant l’odeur de l’ours qui s’approchait de mes narines commençais à me rendre complètement folle. Mais ou était-il ? Ou se trouvait-il ? Mes griffes firent le même et éternel mouvement sur la pierre, mon sang bouillonnait dans mes veines, mes nerfs me tapaient sur le système. Ma respiration s’accéléra, je fermais doucement les yeux pour calmer mes ardeurs. Putain il me gave celui la ! Qu’il se pose à un moment j’en peu plus maintenant ! Un sourire diabolique s’éclaircissait sur mon visage de démon. Sautant sur place, j’attrapais la queue de l’oiseau dans un mouvement des plus discrets. Je le lançais contre l’arbre, mais a mon plus grand étonnement, malgré la puissance de mon geste, celui-ci se redressa comme si de rien n’était. Un grognement roque sortie alors de ma gorge.

    - Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Que signifie cette phrase que tu viens de me dire ?

    - Cela veut tout dire, comme cela ne veut rien dire, a toi d’en tirer tes propres conclusions. A toi de croire en ce qui te semble bon, ce qui te semble meilleur.


    Le meilleur, le bon, tout ça n’avait vraiment aucun sens. J’ai pas d’ami(e) et je ne veux pas en avoir, je suis catégorique, avec mon passé il m’est interdit d’apprécier quelqu’un comme il se doit ! Je peux être garde du corps ou alors a voir de simple connaissance. Bref je ne suis pas là pour réitérer mes histoires passées, bien au contraire, je ne vis pas dans le passé, mais dans le présent et pour le futur. Relevant la tête vers ce corbeau sur lequel je ne voulais en faire qu’une et simple bouché, je fus comme perturbée par son geste si sec et franc. Il fixait quelque chose que moi je n’arrivais pas a percevoir ce qui au plus profond de moi me contraria amèrement. Je me secouai de tout mon long et commença à poser une patte sur la montagne. Inconsciente, téméraire et courageuse, j’étais et je suis tout ce qu’il ne fallait pas être dans ce bas monde. Pourtant quelque chose m’intriguait, j’avais envie de revoir la silhouette monstrueuse de cette ours. Je voulais me donner peur, je voulais une nouvelle fois frôler la mort, je voulais avoir une certaine poussé d’adrénaline qui m’inciterais à ne plus jamais m’approcher du danger. Mais comment pourrais-je vivre sans danger, cela ne serais plus moi, cela ne me ressemblerait plus le moins du monde. Un sourire hypocrite orna mon visage démoniaque avant que je ne saute sur le corbeau pour lui ôter la vie d’une telle manière que je n’oserai jamais vous expliquer les souffrances de ce pauvre animal étrange. Cela devait faire un petit quart d’heure maintenant que plus aucun bruit ne régnait ici. Je me léchais goulument les babines, observa la marre de sang qu’une nouvelle fois j’avais créé et posa lentement mon regard sur l’horizon. Je claquais une dernière fois des mâchoires avant de décidé d’un pas engager que j’allais provoquer cet ursidé d’une façon qui allait lui être plutôt mélodramatique. Penchant doucement la tête sur le côté, j’emboitais le pas sur la montagne. Mon corps égal a une ligne droite, seules mes épaules trahissaient ce mouvement rectiligne. Mes yeux ne laissaient passés aucun mouvement, mes oreilles pointées en arrière me préserve de toutes attaque déloyale comme je sais si bien le faire. Posant doucement ma truffe près du sol je gardais les yeux rivés sur ce qui se passe autour de moi. Alors qu’un bruir sourd dirigea mes oreilles vers l’avant, il avait sentie ma présence. Les Montagnes Accidentées porté bien leurs prénoms, m’avançant sans aucun bruit dans les horizons ou il se trouvait je le perçus au loin. Seulement une cinquantaine de mètre nous séparaient. Claquant de la mâchoire, l’effet que je voulais provoquer venait d’être réalisé, l’animal se retourna d’un coup sec cherchant le bruit, ou plutôt l’émetteur de ce bruit. Filant comme une ombre parmi les arbres et les pierres de cet endroit je frotta le coté droit de mon corps, celui qui était tant amoché. Je le frotta de façon a faire sauter la croute qui me protégeait de nombreux coup. Mais l’envie de danger était bien trop important… Je déposais mon sang un peu partout pour attirer la créature jusqu’en bas des montagnes. Le voyant difficilement se mouvoir dans ces plaines escarpées cela m’arracha un sourire des plus sanguinaires. Pourtant quelque chose m’ennuyais, je sentais une autre présence, couchant mes oreilles vers l’arrière, mes babines se retroussèrent au moment ou je bondis sur le suspect. D’un air étonnait je reculais ne pensant pas que la Veuve Noire m’aurais suivit jusqu’ici. Me roulant sur la carcasse du corbeau, je souhaitais perdre toute odeur de sang qui régnait sur mon corps. Fixant sans un mot la Louve, je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle avait fait ça, c’était suicidaire ! Grognant intérieurement je commençais a me dirigeais vers un buisson pour me caché et continuer a me moquer de l’animal qui tentait de se déplacer dans un environnement sur complexe. Mais là, vint le drame ! Elle parla. Quelle erreur de ne venait elle pas de faire ! Me précipitant vers elle je lui sautais dessus –en ne lui faisant aucun mal– lui couvrant la gueule. Je lui fis les gros yeux, mais lui montra par la même occasion l’animal qui s’approcher inconsciemment de l’endroit ou nous étions ! Par chance il ne nous avait pas entendus. L’invitant a me suivre je la regarda n peu de travers avec un air sérieux sur le visage.

    - Qu’es que tu fais ici ? Ne devrais-tu pas être avec ton Loup bien réfugié ?

    Bien sur ne vous imaginez pas que je parlais normalement non, je chuchotais, mais je l’engueulais a la fois comme une mère qui sermonnerait son Louveteau alors qu’il parcourait un grand danger.




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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime18.01.09 12:07

    La louve me bloqua nette la parole. Mes yeux rouges la fixerent avec etonnement, mon elle avait sur son visage une drole d'expression. Une expression qui ne lui allait pas, une expression serieuse. Docilement, je la suivis sans me rendre compte du pourquoi du comment. Un bruit m'apparut et je tournai vivement la tete. Une sueur froide coula le long de ma nuque alors que je realisai ce que j'avais faillie faire. L'enorme, le gigantesque ours se tenait non loin de nous, suivant des traces de sang. De qui ? Pardis, de 666 qui avait trouve un bon moyen de le faire descendre de cette foutue montagne. Le plus important etait qu'il fallait que je reste invisible pour ne pas que le monstre sache que j'etais la et prenne la fuite. La louve me sermonna, j'en fus surprise et honteuse. Je n'avais jamais eu de mere, mais cette louve pouvait en faire une parfaite. Mais lorsqu'elle parla d'etre refugiee une colere monta dans ma gorge. Je relevai brutalement la tete te dans mes yeux se lisait colere et determination. Non, je ne comptais pas retourner bien a chaud avec mon loup, ni quoi que se soit d'autre. A ce moment la, la seule chose que je voulais faire c'etait combattre une nouvelle fois avec cette louve et rayer de la carte ces immondes bestioles. Mes sourcils se froncerent et je la fixais avec une determination feroce, elle aurait beau me sermonner autant qu'elle voulait jamais je ne quitterais cet endroit. Je vins a sa hauteur, continuant a la regarder droit dans les yeux. Je n'avais pas besoin de parler pour lui repondre, mes yeux sanglants suffisaient largement. Et puis, si elle m'avait ecoute elle aurait sur que ce n'etait pas qu'elle que les ours cherchaient mais nous deux. Allez donc savoir pourquoi, mais en attendant j'en avais marre de rentrer a la grotte et laisser les autres faire tout le boulot. Bordel, j'etais grande moi aussi ! Je n'etais plus une gamine comme a mon arrivee, et j'en avais marre de me cacher pour pas me faire mal. J'avais deja frole la mort une fois, alors pourquoi pas deux ? Oui, voila, l'adrenaline montait dans mes veines comme un coulis de lave remonte dans le tuyau d'un volcan. Je voulais en finir une bonne fois pour toute et definitivement sortir de cette idiote d'enfance. J'avais certes peur de perdre Requiem et de ne jamais pouvoir gouter au plaisir d'etre une mere, mais au moins, je mourrais en sachant que je me defendais. Et pas comme une idiote en crevant toute seule dans son coin. Il y avait plus de chance que 666 s'en sorte que moi, elle etait bien plus resistante et plus forte, mais comme elle, je n'avais aucunement peur de la mort a cet instant. Mes pattes tremblerent alors que l'ours tournait en rond, nous cherchant toutes les deux. Je decouvrais mes crocs en un sourire sadique m'eloignais un peu de la louve, me rapprochant de l'ours. Avant de glisser vers un autre rocher pour etre encoe plus proche de l'ours, je retournai ma tete et fixai la louve comme si je la fixais une derniere fois.

    - Quand vas-tu te mettre ca dans le crane 666 ? Je ne vais pas aller me terrer comme un lapin avec mon loup. Faut finir ce travail, et apres si je survis, tu pourras m'engueuler tant que tu veux voir me botter le cul. Mais en attendant, tu vas devoir me supporter pendant toute la bataille. Si t'as pas encore remarque, on est toutes les deux dans le coup, et des le depart on l'etait. Si on y va pas ensemble, on va crever toutes les deux. Fais ce que tu veux, defonces moi une nouvelle fois mais je te laisserais pas combattre ce truc seule ! Et c'est definitif !

    Ma voix, bien qu'un chuchotement, avait etait claire et determinee. N'attendant pas sa reaction et craignant son regard feroce, je me retournai. Fixant l'ours, je pris une profonde inspiration et souffla d'un coup sec pour me donner un coup d'adrenaline. Il fallait le tromper, je pouvais changer mon odeur. J'etais assez puissante, mais il fallait que je sois pret de lui pour y arriver. Doucement, je changeais dabors mon odeur Devil en odeur presque inexistante de solitaire. Priant silencieusement pour ne pas qu'il regarde par la, je pris appuis sur mes pattes et bandai mes muscles. Serrant les crocs, je savais que mon bond devrais etre parfait, mais dans ma tete tous les calculs etaient deja realisaient. Je pouvais le faire, il suffirait que je pose mes pattes exactement la ou je l'avais prevue. La petite difference entre moi et les veuves noires etaient que je me controlais a merveille et que j'avais une technique de mouvement bien plus approfondie. Chacun de mes mouvements etaient reflechis profondement. Fermant les yeux une demi-seconde, je reniflai une derniere fois l'odeur de la louve et me plongeai dans mon combat ombrageux. Desormais, je devrais oeuvrer seule jusqu'a l'attaque de 666, je devrais me debrouiller comme une grande fille. Mes pattes se detendirent a une vitesse fulgurante et le sol s'eloigna brutalement de moi. Il n'y avait eu aucun bruit, tout etait calme. Bondissant agilement, je me receptionnai dabord sur un rocher dans un creux difficilement percevable. Puis, contre un autre, toujours aussi silencieuse que le vent. Le moment le plus difficile arrivait a grands pas : un rocher mousseux et humide, a a peine deux metre de l'ours. Il me tournait le dos, mais au moindre bruit, il serait sur moi et moi en Enfer. J'eus la courte impression d'etre enfin puissante et de ne plus etre gamine, juste une courte impression qui vite fut remplacer par le vide. Mes pattes se poserent sur la mousse, mes griffes se planterent dedans et je fis habilement demi-tour sur deux pattes. Il y eut un leger bruit, assez pour que l'ours releve la tete et se retourne vers moi. Mais je n'etais plus visible, cachee derriere le rocher, essouflee et tremblante. Le monstre grogna mais recommenca a chercher 666. Je remerciais doucement mes longs entrainements et commencais la partie la plus dure. Changer mon odeur, la rendre aussi forte et aussi redoutable que l'ours. La sienne m'arrivait en pleine tete grace au vent, et doucement je changeais. Bientot la louve Devil ne pourrait plus savoir ou j'etais car l'ours et moi ferions un. Mon corps trembla et j'eu un mal de tete horrible sous l'effort. Je devais y arriver.
    Brutalement, je me degoutais moi meme par mon odeur. Elle etait immonde mais parfaite, je puais l'enfer et le sang, la mort et la souffrance. Pire que 666, c'etait tout bonnement une abomination. Mes pattres tremblaient mais je reussis a me calmer. L'ours grogna et se retourna brutalement vers moi. Et oui mon gros, je n'etais pas qui tu pensais. Son petit regard viscieux toisa le rocher, se demandant qui pouvait bien etre derriere. Je m'eloignais dans l'ombre, sentant le regard de l'ours me caressai le pelage. Il me suivait mal, j'etais trop rapide, trop dans l'ombre, trop invisible. Je pris de la vitesse, tournant autour de lui, parfois me rapprochant ou m'eloignant. Mon but ? Lui faire perdre la tete. Il commencait a s'enever, tournant en rond, son regard soudain trahissait sa colere face a son incomprehension. Mes pattes se posaient si rapidement sur les rochers que j'avais l'impression de voler. Mon cercle autour de lui n'etait pas regulier, parfois je m'eloignais tellement quil ne me sentais presque plus. Une fois, je risquais ma vie pour qu'il rerentre dans mon jeu. Je vis qu'il commencait a perdre patience et recommencait a chercher 666. Une boule de determination se nicha dans mon ventre, mes pattes glisserent une demi-seconde sur la rocher pour changer de cape. Le prenant par derriere, je bondis et vins le froler. Ma manoeuvre fut si dangeureuse et si troublante que je ratais ma reception. Par contre, l'ours ne me rata pas. Il se retourna vivement et put me voir, ou du moins apercevoir une longue forme noire se ramasser dans la boue. En effet, ce rocher qui selon moi aurait dut etre solide et sec etaient en fait plein de bave, de la bave de l'ours. Bref, je glissais dessus, perdis l'equilibre, fis un beau plongon en avant et me retrouvai le nez dans la terre humide et devant une carcasse d'oiseau a moitie bouffe. Un haut le coeur me prit quand je sentis ma propre odeur melee a celle de l'ours et je me levai precipitamment, faisant un peu de bruit. L'ours savait maintenant qui j'etais et comptais surement me suivre. Pour cela il fallait que j'aille immediatement me cacher. J'apercus un peu plus bas une sorte de cachette, je tendis mes muscles et...

    Fus brutalement poussee sur le cote. Mes cotes crierent et je tombai de plus de deux metres de mon rocher. Le choc fut brutal et un craquement sinistre retentit. Je levai les yeux au ciel, prise d'une peur bleue et incomprehensible. Au dessus de moi, volaient des dizaines de grands corbeaux noirs. Ils me fixaient tous de leur yeux noirs et percants. Leur ronde reguliere au dessus de moi me mit en alerte et je dus une nouvelle fois deployer un effort surloup pour me relever. J'avais vus juste, quelques secondes plus tard les oiseaux de malheur commencerent a piquer droit vers moi. Ce n'etait pas prevue, je n'allais pas pouvoir aider 666 car je me retrouvai avec des corbeaux sur le dos. Le premier pique avec une vitesse rapide mais pas assez pour moi car je pus aisement le ceuillir avec les griffes de ma patte. Le choc lui fracassa le crane et de la cervelle gicla sur ma patte. Degueulasse... Je commencais a courrir, sentant que l'ours me fixait rageusement et commencait a tout comprendre. Un oiseau me planta son bec entre les omoplates et je faillis gemir. Me retournant je le pris pas l'aile avec mes crocs et le balancais contre un rocher. Plus que quelques metres me separaient de mon abri, loin e l'ours et des corbeaux. Bordel de merde, un trou ! Mes pattes deraperent brutalement et je me retrouvais pres d'un grand vide. Une immense fissure barait mon chemin pour allait de l'autre cote. Mon regard regarda rapidement les oiseaux, la fissures, l'ours qui grondait, mes pattes, le ciel. Cette fois ce ne fut pas un corbeau qui piqua mais cinq. Mon coeur fit un bond, je me mis en position de defense en un centieme de seconde. Lancant mes pattes en avant, je pus tuer deux oiseaux, en blesser un. Les deux autres me percuterent de plein fouet et je tomber a la renverse sur le cote. Mes pattes arriere se retrouverent dans le vide, mes griffes se planterent dans la rocher. Je sentis mon poid du corps m'entrainer vers le bas, ma patte cassee hurlant de douleur. Je gemis doucement, les larmes brillants dans les yeux. Mais pas de douleur ou de tristesse, non, des larmes de rage car je n'etais pas assez forte. Je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas ! Mon gemissement se repercuta jusqu'a l'ours et surement 666. La bete retourna son regard vers moi et eut un sourire sarcastique. Mes crocs grincerent alors que les corbeaux recommencaient a me frondre dessus. Mes pattes glisserent sur la rocher humide, le corbeau le plus grand piqua sur moi, me planta son bec dans une patte et traversa ma chair. Je perdis la bataille, je tombai a la renverse.

    Mon corps ne toucha plus la pierre, le ciel eut un effet de recul. Comme un tout petit vol mon coprs et projete dans les airs, j'etais a la derive. Tout devint flou, dure a etait la chute, j'etais couverte de sang. Je sentis le gout du sang dans ma gorge, ma colonne vertebrale hurler de douleur, mes cotes se briser sec. Mon coeur perdit tout notion de regularite, il battait comme un fou. Tout devint flou, j'avais chute de trois voir quatre metres. Mes poumons etaient vides d'air et je cherchais en vain une bouffe d'air. J'allais vraiment crever aussi betement ? Peut etre, mais j'avais reussis le plus important : j'avais distrait l'ours, j'avais offert la meilleure chance a 666. Elle pouvait desormais finir le travail et enfin acheve cette bete, sans moi et avec moi. Si je survivais, je ne pourrais plus jamais avoir peur de la mort. Car a ce moment, je la sentis. Quelque chose de froid me frola, l'atmosphere devint glaciale, je sentis mon sang degouliner le long de ma gueule. Les corbeaux continuaient a me harceler. Ils me fondaient dessus, me trouant le ventre, me percant les oreilles de leur cris de victoire. Je voulus me lever, mais quelque chose m'enchainait fermement au sol. Je gemis, je voulus hurler de douleur alors qu'un bec perca ma chair et attaqua brutalement mes cotes. Dans une geste machinal je lancai la patte et ceuillis l'oiseau. Ma colere fut telle que, dans un dernier effort douloureux, je lui arrachais moi meme la tete avec les crocs. Son gargouillie de douleur me fit plaisir et je lancai la tete en arriere. Poussant un long hurlement, un hurlement pour lui, pour elle, pour cette bete. Un hurlement pour que je puisse une derniere fois parler. Il fut peut etre court et sinistre mais au moins, si la louve ne savait pas ou j'etais, elle pourrait me retrouver. Peut etre mon dernier hurlement, peut etre pas. Je ne voyais plus rien, je sentais juste ces douleurs horribles.

    Adieu ? Non, je reviens. Vous saurez alors ce que c'est de m'avoir sur le dos. Je n'ai plus peur de la mort et du danger, je veux juste tous vous faire payer pour vos prejuges. Vous allez vite comprendre ce qui se passe quand je suis avec vous et que vous n'aurez plus de langue car elle sera entre mes crocs. Je ne suis peut etre pas un demon, mais je ne suis pas peureuse. J'ai peut etre fait une connerie, une boulette qui a fait qu'a ce moment, j'allais crever. Pas tres glorieuse comme mort : Belethya, morte en se cassant la gueule. Voila ce que ces batards allaient marquer sur ma tombe, mais personne a part 666 ne saurait comment j'aurais finit ma vie. Je l'aurais finie avec puissance, recherchant a l'aider, j'avais fais d'elle une louve victorieuse. Qui sait, peut etre qu'elle aurait put me pleurer, mais je ne le voulais pas. La seule qui m'aurait attrister si j'etais vraiment morte, s'aurait ete le fait que Requiem m'aurait suivit pour ne pas rester sans moi sur terre, mais bon. Tout cela est stupide, car je ne suis pas morte. Non, j'entend mon coeur battre, je sens la douleur. Je ne vois rien, je n'entend que cette horloge du temps qui passe. Et mes muscles tremblent de bonheur car je me suis surpassee, je suis enfin digne d'une sous-chef veuve noire. Allez tous crever, vous pouvez bien jacasser sur moi, mais jamais vous ne saurez ce qu'a ce moment j'ai ressentis. Je n'etais pas morte, mais je ne respirais plus.

    Allez, bouges toi le cul 666 et fous moi un gifle pour que je me reveille. Mais grouilles tois, je vais pas pouvoir tenir encore longtemps. Si tu tiens vraiment a ce que je sois la pour voir ce cadavre, faut dabord que tu me foutes un coup de patte au cul pour que je me reveille. Mais je t'en supplie, depeches toi parce que la, je vais vraiment crever.


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Baphomet

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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime18.01.09 22:08

[Celui la c'est réellement je crois mon plus long topic -un peu plus de 120 lignes \o/- ^^ *fière d'elle* xD]




    Je ne faisais strictement plus attention à rien, rien de ce qu’il se passait autour de moi ne m’intéressait. Faisant une moue étrange je fixais l’ours qui n’était pas forcément habile de ses pattes et de son corps. Étrangement la motivation que j’avais précédemment pour le battre n’animait plus mon corps. Ouais j’avais qu’une envie à l’ instant présent c’était de partir dormir tranquillement au fond de la grotte. A ouais je me vois trop bien dormir sur le sol bouillant, me rapprochant le plus de mes origines. Ne pouvant m’empêcher de fermer les yeux durant un court moment, aucun sourire n’apparue sur mon visage malgré ce sentiment agréable que j’avais eut en tête. Soupirant un moment je secouais mon crane et analysa précieusement la scène, rien n’échappait a mon regard, chaque bruissement de feuille, chaque battement d’elle ou chaque respiration alerté mon cerveaux qui ne restait actif que pour l’envie d’offrir la mort a un être aimable ou non. La mort n’est pas une fatalité, simplement une délivrance. Je baillais d’une façon presque inaudible et ouvrit un peu plus mes yeux endormis. Je levais la tête et regarda en direction du nord-ouest… Hum le volcan venait d’entrée en éruption. Je reposais mon regard sur la Louve qui à présent m’avait rejoins puis, comme ci une ampoule venait de s’allumer dans ma boite crânienne je retournais vivement ma tête en direction du volcan… Un sourire sadique pendu ou plutôt bien arçonné a mes babines s’afficha sur mon visage d’Ange diabolique. Si le volcan vient d’entrer en phase de réveil, sa lave ne tarderait pas à gagner la foret de la perdition !!! Un rire sadique sorti légèrement de ma gueule, heureusement pour nous, il n’était pas encore assez puissant pour que l’ours ne nous repère. Quoi que cela aurait un peu pimenté la situation. Croisant mes pattes avant, je déposais doucement ma tête sur celles-ci, quelque chose venait de me calmer, quelque chose que je ne pourrais justifier. Ce quelque chose serait-ce l’approche du danger et de la mort ? Je n’en sais rien et je ne veux pas savoir. Je n’avais qu’un seul mot d’ordre, qu’un seul, pourtant jamais je n’en parlerais, jamais je ne citerais quoi que ce soit de ce qui me tourmente… Un grognement sortie de ma gorge alors que je secouais mon large crane, non mais franchement qu’es qu’il pouvait bien m’arrivait pour que je pense ainsi, vraiment je vous jure… Du grand n’importe quoi. Regardant du coin de l’œil la Louve se relevant je soupirais durant un court moment, je n’avais vraiment pas envie de bouger mes fesses. Je retirais mon regard de sa silhouette pour la reposer sur ce misérable qui nous cherché enfin pour le moment qui cherchait la détentrice du sang qui se diffuser dans ses narines. Je me grattais le cou durant un lapse de temps pour finir en me craquant la nuque. C’est bon je me sentais d’attaque pour ce résidu. Me relevant d’un cou sec, le peu de grain de terre qui s’était accroché à mon poil retomba sur la roche. Je jetai un coup d’œil à ma putain de cicatrice. Un regard haineux parcourait mon visage, putain de merde il fallait absolument que je fasse attention aux moindres gestes de l’ours. Avant de me préparait a un assaut des plus calculé je l’analysais une ultime et dernière fois. Mesurant facilement plus de trois mètres de hauteurs quand il est sur ses pattes arrière, une étrange crinière parcourait son dos hirsute, la largeur de ses pattes pouvait surement recouvrir entièrement mon crane, sa robe était identique a celle des ours que l’on trouverait dans la forêt des illusions, mais étrangement il possédait des reflets rougeâtre qui lui donnait un air des plus magnifique. Démoniaque, sanglant et magnifique cet animal pourrait être caractérisé de vampire dans le monde des animaux infernaux ! Ses crocs étaient d’une taille démesurée et loin d’être proportionnel a son corps se qui m’épata grandement. Je dois réellement avouait que je fus durant l’espace d’un instant vraiment envouté dans un puissant néant qui existait dans son regard. Plissant les sourcils aux étranges paroles de la Louve, je claque à mâchoire quand elle eut terminé ses phrases. Bientôt nous ne nous révérons plus, j’effacerais toute de forme de vie qui lui ferais penser a mon existence, car passé cette rencontre je deviendrais trop dangereuse pour elle, pour elle est pour sa famille… Bizarrement cette pensée me tirailla les tripes, me faisant repenser a l’horreur de mon passé. Fixant la Devil, l’odeur de notre meute n’était a présent plus percevable sur son corps, le temps avant qu’elle ne s’élance, le temps avant qu’elle ne fonce droit dans les pattes de la mort me paru long, comme un ralentie insupportable et pesant sur ma conscience, tournant ma truffe vers le sens du vent je ferma les yeux essayant de me souvenir de mon passé, essayant de me souvenir de mes parents, essayant de comprendre ce mythe qui m’entoure, essayant de faire, de croire et comprendre certaines chose qui reste encore a mes yeux des choses inexplicables qui le sont resté, le resterons aujourd’hui et encore demain. Serrant les crocs de ma mâchoire, je trouvais enfin la force et la haine qui hantaient mon corps, tout grâce a un seul misérable truc, ce truc qui alimenter la peur des autres : mon passé ! Secouant une nouvelle fois le crâne je soupirais au même moment. Ouais… Ainsi été faite la vie et ainsi elle continuerait éternellement pour le meilleur et pour le pire, mais une nouvelle cela sera surtout pour le pire. Comme si de rien n’était, mon sang bouillonnait à nouveau dans mes veines, un nouveau sourire froid, glacial, sadique, démoniaque et faisant éprouver de la peur a n’importe quel être vivant qui poserait son regard sur celui-ci. J’étais de nouveau prête, j’étais a nouveau une tueuse hors pair, une tueuse offrant sa vie a chaque combat, une tueuse fière, noble mystérieuse, glaciale. Jamais par contre un jour je n’aurais pensé risquer ma vie pour sauvé l’un de mes semblable, pour lui épargner la mort. Du moins je n’y croyais pas jusqu’à se jour là. Ce jour qui allait à présent changer ma vie, ce jour qui aller faire prendre un dernier tourment pour la seule et bonne cause que j’aurais pu faire. Enfin cela ne sera pas à moi d’en juger !

    Me tapissant sur la roche cachée par les buissons, je suivais chaque fait et gestes de la Louve qui venait de « décoller » de l’endroit ou nous nous trouvons, attendant le bon moment pour m’occuper de ce magnifique animal. Elle faisait tout cela dans une simplicité rare et épatante, oui je ne sais pas si dans mes début j’aurais su faire ce qu’elle faisait présentement, ce n’est que maintenant que j’exécute des suites de saute totalement parfaites. Une seule et unique erreur lui serait fatale. Remarque, embrouiller plus l’animal qu’il ne l’était déjà n’était pas forcément une mauvaise technique, bien au contraire. Je la regardais attentivement faire, tirant même des leçons de ses nombreuses techniques. Pourtant tout en gardant un œil sur l’ours, j’aperçue que celui-ci commençait à comprendre son petit manège et qu’il fallait vite qu’elle change sinon il l’attraperait et le transformerait en charpie sans aucun état d’âme. Ses gestes étaient tous aussi beaux les uns que les autres, et ceux de l’ours qui accompagnaient ses mouvements créaient un bal sinistre et mélancolique. Entendant plusieurs croassements j’aboyais pour la prévenir d’une autre présence qui serait surement de mèche avec notre ennemi. J’espérais qu’elle m’avait entendu, qu’elle ne se ferait pas surprendre par ces stupides corbeaux. Je vu que l’animal recommençais sa recherche de sang alors que la Devil n’était n’y dans mon champs de visions, n’y dans me narines. D’un simple coup d’œil, je balayais le terrain pour tenter de la voir mais rien n’y faisait. Elle avait eut de la chance, beaucoup de chance, ce qui inconsciemment me rassura. Je plissais mes yeux remarquant un caillou bien scintillant, ce couillon avait beau être beau c’était un gros cradot. Bah ! De la bave bien dégueulasse devant sentir la mort et l’odeur d’animal en mode de putréfaction. Mon échine se releva, au non j’étais loin d’être dégouté au contraire cela ne me donnait qu’une envie : me roulait dessus durant de longues et agréables minutes. Bizarrement une scène me tira de ma rêverie, la Veuve Noire venait d’être méchamment réceptionnait par l’ours qui lui offrait un magnifique vol planait. Super j’aurais espéré qu’elle fasse son baptême de l’air une autre fois mais bon.

    Un grognement des plus sourds sortis de ma gueule alors que je m’élançais a pleine vitesse sur l’ursidé. Le percutant de plein fouet je sentis mes côtes gémir au même moment ou je serais les crocs pour éviter de lâcher un hurlement de douleur, je les avais oublié ces connasses ! Je grognais contre moi-même, et oui je n’ai pas besoin des autres pour m’exaspérer je me suffis amplement ! Bref. Alors que je me relevais, je consacrais une demi-seconde à la Louve, ce que je regrettais aussitôt quand je sentis la patte de l’ours attraper le côté droit de mon corps. Vous vous souvenez, ce fameux côté droit ou la précédente créature démoniaque m’avait arraché tant de chair qu’on me voyait très bien les côtes. Ouais bin voilà c’est encore ce côté qui morfle et je peux vous assurer que pour la première fois de ma vie ce n’est pas qu’une larme de douleur qui coula le long de mon visage. Il connaissait à présent mon point faible, très et trop gros d’ailleurs, il fallait que je me préserve de ces attaques, il fallait que je sois plus maline que lui ce qui apparemment risquait d’être compliqué. Marmonnant quelque paroles, je ne pris même pas la peine de lui répondre, si c’est pour me dire en plus que je vais crever il aurait pu fermer sa grande gueule ! Lui sautant sur le dos –il était sur ses quatre pattes– je m’accrochais furieusement a sa crinière dorsale, et a ma plus grande surprise ses pattes étaient trop courte pour m’atteindre quelque soit le geste qu’il exécutait. Qu’elle aubaine ! Il fallait donc que je travail en hauteur pour le « court-circuiter », ok pas de problème. Plantant mes griffes des plus pointues et des plus aiguisées, elles me permirent de grimper jusqu’à son crane ce qui a présent, présentait un énorme danger pour mon coté droit ! Il fallait donc que j’agisse très vite, ce qui ne fut pas des plus compliqué. « Lançant » mes deux pattes vers l’avant je plantais mes griffes dans les yeux de l’ursidé, celui-ci dirigea dans une vitesse des plus impressionnante, ses deux pattes a son visage, chassant le microbe –c'est-à-dire moi– de sa figure. Je tombai lourdement sur le sol dur et humide de la foret, mes côtes chargé une nouvelle fois pour ma témérité et mon idiotie, mais je fus heureuse de vois que cette fois si ce ne fus pas ma droite qui avait pris. Ne pouvant me relever sous le coup de la douleur je regardais a la fois tranquille et heureuse d’apercevoir l’animal en plein détresse se cognant a tout et a rien, et tomba dans un précipice… Mais se précipice… Merde ! Je me souvins du hurlement qu’elle venait de produire il y a de ca très peu de temps ! Me relevant aussi bien que je pus, mes pattes tremblaient de plus en plus sous de poids de mon corps. Mon pas ne fus malheureusement que lent, et c’est a ce moment là que je me rendis compte que mon souffle se ralentissait de plus en plus. Pourtant c’est avec toujours un sourire glacial pendu a mes babine que j’avançais péniblement mais fière de ce que j’ai fait, fière de ce que je suis et peut être bientôt de ce que je fus… Je sautais sur un caillou et vus une marre de sang sur le sol ainsi que le corps de l’ursidé à côté de celle-ci, la tête plantée dans un rocher ayant élevé son cerveau vers le ciel. Quand je tentais de me réceptionner je glissais également sentant que je n’avais plus de force a cet instant présent. J’arrivais à elle, le crâne ensanglanté, le corps déchiqueté. Je la mis sur mon dos et la porta du mieux que je pus pour que quelqu’un tel qu’il soit pus nous voir. Me couchant sur elle une fois arrivé en haut je claquais des mâchoires tentant de faire partir les corbeaux le plus loin possible, mais tous revenaient a la charge en nous suivant à la trace. Alors je décidais simplement de la protéger, de la protéger elle et son futur espérant que quelqu’un puisse la trouver. Perforant ma chair je fermais doucement les yeux refusant de l’abandonner, refusant à croire que tout serait a présent terminé. Mon regard devint flou, ma respiration se ralentissait alors que le même sourire de toute a l’heure pendait sur mes babines. Bientôt je perdis totalement conscience, es-ce que je me trouvais dans un probable coma ? Es-ce que cette –peut-être– bonne action m’a ôté la vie ? Je n’en sais rien une nouvelle fois, en tout cas je vous assure que si c’est le cas, que je me réincarnerai dans le corps d’une quelconque personne, je ne ferais pas de pitié, toutes personnes gentilles ou non gouteront a ma fureur ! Mais juste en tout cas si je meurs, j’aimerais que d’une façon ou d’une autre, quelqu’un puisse dire à cette Louve dont je ne connais pas le nom que je suis désolée…

    Tout a un début et tout a une fin, cela je m’en suis rendue compte il y a quelque temps malheureusement. J’ai également compris que la vie était loin d’être simple, loin d’être un jeu alors que moi je m’amusais avec celle des autres. Pourtant telle était ma nature, enfin es-ce que tout cela était réel ? Je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir. En tout cas, pour rien au monde, jamais je n’aurais échangé ma vie contre celle de quelqu’un d’autre. Certes elle était semée d’embuche, certes elle a eut un commencement et une suite des plus misérable. Mais quelque chose fait et me dit que si je dois aimer quelque chose, si je dois respecter le passé, le présent et peut –être le futur, ca sera respecté mes parents. Je ne sais pas si mes parents sont fières de moi, s’ils ont honte, si a chaque pas que je fais ils se « retournent » dans leurs tombes respective, mais moi, je suis fière de qui je suis et de mes origines, même si je ne les connais pas et ne les connaitrais plus jamais je leur dois ma vie ! Hum… Attendais, j’entends quelque chose ? Es-ce la fin de la montre de ma vie qui s’arrête ou es-ce quelqu’un qui arrive. Je n’ai plus de force pour ouvrir les yeux, mes respirations se font trop rares pour faire croire a quelqu’un que je suis encore vivante. Je sentis ma tête tomber lourdement sur le sol ce qui me coupa brusquement la respiration. J’entendis un long hurlement lugubre, j’aurais su le reconnaitre entre tous, identique a celui de son père, notre Dominant était là, on était sauvé ! Les pas devinrent rapides et comme de plus en plus loin. Eh non ! Eh moi ! Moi aussi je suis encore vivante, bon d’accord je suis en train de crever mais je suis sur que quelqu’un peu faire quelque chose ! Pourtant un simple gémissement sorti de ma gueule, mais Dreamcatcher fut bien trop loin pour l’entendre. Mon corps n’était plus charcuté, la venu du maitre de ces lieux a surement du calmer leurs ardeurs. Quelques minutes défilèrent alors que je tombais dans un sommeil profond qui ne fut pas du tout normal pour ceux qui croiraient que je dors volontairement. Après quelque temps mes yeux s’ouvrirent, mon corps était en piteux état. Combien de temps suis-je ici ? Quel était le pourcentage de chance pour qu’aucun animal sauvage ne me bouffe ? J’en sais rien mais moi aussi à présent j’avais eut de la chance, beaucoup de chance. Je tentais doucement de me relever, mes pattes étaient fébriles, identique a celle d’un faon qui vient de naitre. Tuant et mangeant quelque proie facile, cela était compliquer de revenir a dure et triste réalité de la vie.


Je suis encore et éternellement seule dans ce monde, mais pourquoi me plaindre ? J’y suis habituée !
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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime25.01.09 12:21

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MessageSujet: Re: La mort est inevitable [PV 666]   La mort est inevitable [PV 666] I_icon_minitime01.02.09 14:42

    Douleur.
    Un coeur mal accroche, qu'est-ce que ca pouvait donner ? Des douleurs partout sur mon corps, une envie de vomir ses entrailles, une envie de mourrir. Marre de me faire tapper, marre d'etre toujours etendue a terre. Marre de ne rien comprendre, de me battre contre le vent. Et pourquoi se battre contre la mort puisqu'elle viendra de toute maniere ? Ce mal qui peu a peu vous ronge, vous detruit, prend possession de votre corps. Et le jour ou vous avez besoin de cette force cree pour eviter la mort, et bien vous le la trouvez plus. Cette force que je cherchais alors que je luttais contre l'oubli, la mort. Une partie de moi meme desiree en finir et se laisser aller, pour ne plus sentir les douleurs, pour etre libere. Mais une autre part de moi voulait rester sur terre pour continuer a decouvrir, continuer a vivre. Je ne savais pas quelle etait l'ampleur de chaque partie, voila pourquoi je me laissais aller, sans pourtant autant mourrir. Je laissais mon coeur se calmer, ma respiration s'arreter. Mais je ne mourrais pas, je sombrai dans un profond coma. Je me demandais tres sincerement comment j'allais pouvoir ouvrir les yeux et vivre comme avant. Je pensais que j'allais retrouver mon amour, ma meute et ne plus jamais entendre parler de la mort. Mais non, ce n'etait plus possible. Comment vivre alors que la mort vous frole, joue avec le fil de votre vie. Elle se l'enroule autour des doigts alors que ce fil est si fragile. Elle se la passe entre les deux, elle s'en sert de laisse pour ses chiens de l'Enfer. Voila pourquoi parfois, avant de mourrir, on avait l'impression que l'on tirait sur notre coeur, que l'on rappait notre corps sur une chose coupante. Ou bien, quand la mort etait vraiment joueuse, elle plongeait le fil dans le feu et ecoutait vos souffrances comme on ecoutait une belle chanson. Mais cette foutue mort, celle qu'on appelle la faucheuse ou autre, et bien elle ne me faisait pas peur. Parce qu'apres avoir vut ce monstre, apres avoir eut l'illusion d'une fin, elle pouvait bien me torturer, j'avais l'habitude. Et peut importe, je finirais toujours pas mourrir, maintenant ou demain, demain ou dans 10 ans, c'etait la meme chose. Nous n'avons jamais assez de temps, mais en meme temps bien assez... Je ne vous demande pas de me comprendre, je vous demande de vous taire, vous qui ne savez rien de la mort et de la douleur.

    Bouffeuse d'Ange.
    Quoi ? Ben oui, je bouffais les anges. Commet j'en suis arrivee a cette conclusion ? Et bien, ces petits glandeurs avec leurs ailes de poulets et leurs petits anneaux, ils n'avaient rien a faire de leur journees et pourtant, ils ne venaient pas. Ou bien ils faisaient une belle sieste, ou bien sans le savoir je les bouffais quand ils passaient pres de moi. Et comme je doutais que les anges puissent dormir, j'en concluais que je les bouffais. Et oui, parfois ma logique semblait implacable et compltement conne. Mais donnez moi une autre bonne raison pour laquele j'etais encore la ? J'en avais marre de la reponse : c'est le destin. Bordel, ce destin, il existait pas, il n'avait jamais existe. Le destin, c'est nous qui le creons et ca m'enervais d'etre couchee sur le sol, a cote d'un cadavre de monstre, incapable de vivre mais incapable de mourrir. Et cette louve, oui, celle qui a ce moment la me soulevait. Je devinai facilement ses douleurs, car meme si j'etais incapable de bouger ou de produire un son, tous mes sens etaient parfaitement clairs. J'entendais sa respiration, je sentais sa douleur, je devinais son effort... Et tout ca pour ne pas que je me fasse d'avantage trouer par des becs de corbeaux. Mais pire que tout, je les sentais... Ces horribles douleurs, je voulus hurler a la louve de ne plus me toucher, mais je souffrais en silence. Parce que mes cotes brisees qui cognaient contre mes poumons, ma colonne vertebrale sur le point de craquer qui bougeait a chaque pas de la louve, mon sang qui giclait par vague sur le sol, sur la louve. Elle me posa, se coucha par dessus moi pour m'eviter une mort certaine. Je voulus lui dire "Et toi ?", mais je resonnai en silence. Cette louve, 666, devait avoir l'habitude. La derniere fois, elle etait tellement amochee que je me demandais si elle n'allait pas crever sous mes yeux. Mais non, elle traversait le temps, froide et belle, redoutable et monstrueuse. Etais-je la seule a voir autre chose en elle qu'une louve sans coeur ? Parce que ces geste envers moi me pouvaient qu'elle n'avait pas si peu de coeur que ca, mais peut etre me trompais-je... Pourtant, quand j'interrogeais les loups sur elle, quand j'en parlais avec mon beau Requiem, je ne lisais que peur et degout dans leurs yeux. Moi, en parlant d'elle, j'eprouvais de l'admiration pour cette louve courageuse et de la tristesse pour cette louve seule. Peut etre avait-elle choisit son propre chemin.

    Le Chemin.
    Il y aura toujours un chemin devant nous, mais etait-il le bon ? Je sentis quelque chose pousser la louve, un hurlement que j'identifiai avec de plus en plus de peine. Dreamcatcher... Venait-il nous sauver ? Ou peut etre ramasser des champignons... Non, c'etait peut etre un macho egocentrique, mais il n'etait pas con. Mais quand il me mit sur son dos, je tendis l'oreille, cherchant a savoir qui allait prendre la louve. Personne ?! Mais bon sang, elle etait encore vivante ! Je voulus bouger mais mon corps etait comme enferme dans un etau en fer. Je ne pus meme pas grogner, non, juste me faire transporter en songeant a 666. Avant de me faire soulever, j'avais entendue sa respiration, j'avais sentis sa chaleur, mais lui, il ne l'avait pas sentit. Et quand un faible gemissement me parvint aux oreilles, je ne pus que prier en silence pour qu'elle s'en remette. Je savais qu'elle et moi, jamais nous ne pourrions etre amies comme je l'etais avec Hestia autrefois. Parce qu'elle etait dangereuse, mais pire, elle le savait parfaitement. Elle savait bien, et je sentais qu'elle aussi comprenait que jamais nous ne pourrions etre ensemble... Cette pensee m'attrista alors que la marche du loup me bercait doucement. Je restai sage, sentant peu a peu ma force revenir et couler dans mes veines. Je devais l'economiser le temps d'etre en possession d'assez de puissance pour retourner voir la louve. Pourquoi aller la voir ? Pour lui dire au revoir et merci, pour tout ce qu'elle avait fait. Je pris conscience que nous avions reussie, que c'etait finie... Il n'y avait plus d'ours, plus de souffrance, juste le vent et les souvenirs. Puis, je ne savaia pas combien de temps apres, je fus assez forte pour pousser sur mes pattes arrieres et et reculer. Ouvrant les yeux, je vis le monde tourner autour de moi et mes pattes se deroberent sous moi. Je chutai sur le sol humide, mais un grognement sourd et menacant sortit de ma gorge, mettant en garde le loup d'approcher. Je ne voulais plus de son aide, je voulais juste retrouver cette louve. Je restai alors couchee sur le sol, calme, respirant tant bien que mal. Puis, quelqu'un vint pres de moi. Je reconnus aussitot son grade, son odeur de mort et d'arnaque lui collant a la peau. Il ricana, me pensant sur le point de mourrir. Cretin, je reprenais des forces. Et la premiere chose que je fus en reouvrant les yeux fus de le foudroyer sur place. Mes gestes furent machinals et un peu maladroits. Je pris une de ses oreilles entre mes crocs et lui lacerai le museau d'une de mes pattes. Il gemit et tenta de se degager. Quand le sang gicla sur mon museau, je le lachai et grondai puissament. Il se mit en position d'attaque ce con, mais une fois que je fus campee sur mes quatre pattes, je vis sous visage palir sous sa fourrure. Un grondement puissant de ma gorge monta et il recula, ce foutu emputeur.


- Degages avant que je te fasse gouter a ma medecine...

    Le loup deguerpit en vitesse, me laissant seule. J'etais en plein milieu de la foret de la perdition. Cette foutue pluie qui tombait, et moi. Mes pattes dans la boue, ces douleurs infernales. Je commencai a marcher, laissant mes mouvements me dire ou aller. Je ne reflechissais plus a rien, si ce n'est que j'etais encore vivante. Oui, j'etais bien la, sur mes pattes, sur le sol ferme. Au loin, un epais nuage de suie recouvrait la volcan et un leger torrent de lave devalait ses pentes. Je me demandais si j'allais dans la bonne direction. Ce chemin que l'on empreinte, ce chemin deja trace, jamais je ne l'empreinterais. Parce qu'un chemin, c'est le meilleur moyen de se perdre. Il montre une direction, mais comment savoir si c'est la bonne ? Alors, au lieu de suivre ce chemin, je marchai a cote, l'enjambant. Et je le voyais bouger avec le vent, lui qui montrait le sud un jour montrait l'est le lendemain. Et moi, je marchais ou je voulais, posant mes pattes dans la boue, glissant. Bien souvent je me cassai la gueule, mais toujours je me relevai. Cet espoir appele folie qui guidait mes pas, qui guidait mes sens. Puis, dans un elan de determination, je commencai a courrir. Quelles douleurs me traverserent le corps, me transpercant de toute part. Je ne pus tenir longtemps, et au bout de quelques minutes, je ralentis et recommencais a marcher.

    Hauteur.
    Je la voyais. Sur un rocher en hauteur, je contemplai son corps dechire sur le sol, incapable de bouger. Je la voyais se relever, seule et sans personne. Comment une louve aussi froide avait put me sauver ? Je trouvai cela insense, et en meme temps, la vie n'avait plus beaucoup de sens. Tuant ce qu'elle pouvait, je la regardai encore quelques minutes, assise en hauteur, la surplombant de plusieurs metres.


- Merci...
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