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| Sujet: L'amitié pardonne tout. 04.04.09 11:31 | |
| L'amitié pardonne tout. Pv Belethya Je marchais de nouveau sur les terres qui avaient été miennes, je foulait de nouveau ce lieu où je l'avais rencontrée, c'était dans les Montagnes Accidentés, et après m'être absenté si longtemps je revenais dans le but de renouer les liens avec son oncle Secret, Belethya sa meilleure amie et son compagnon Chad, sans oublier sa mère Minerva. Déjà avait-elle réussi à trouver le pardon et la confiance dans le coeur du loup noir, mais encore fallait-il que les autres veulent bien de nouveau m'acceuillir, je ne demandait pas encore leur foncifance, j'avais conscience que je les avait trahi, que je les avait lachement laissé. Pourquoi déjà ? J'avais eut peur, tant de pressions sur moi, avec Chad, Secret, ma mère mais Belethya, avait-elle mérité que je le laissa comme ça alors que nous venions tous juste de nous rencontrer et de devenir si bonnes amies ? Je l'adorais, elle comptait énormément pour moi, mais ces sentiments étaient-ils toujours les même à mon égard ? Je sentis une boule dans ma gorge, maintenant c'était d'elle dont j'avais peur, je craignais de la façon dont elle allait réagir et peut-être même allait-elle me rejter, me rejeter... Rien qu'à cette pensée je couchais les oreilles e arrière, c'était impossible, certe elle me donnerait une bonne leçon mais nous reviendrons au point de départ, et puis j'avais besoin d'elle, de pouvoir me confier, de savoir qu'il y a au moins une personne qui m'aime sur terre ( même deux avec Chad ) . Tout allait s'arranger, j'en étais sûre, mais je me préparais psychologiquement a la rencontrer. J'étais une louve fière, franche et arrogante, je le savais, j'étais comme ça de nature, les yeux pétillants et toujours empreint d'une joie de vivre rare à trouver dans le regard d'un autre, j'étais d'une beeauté exquise, digne de ma mère Minerva, Veuve Noire réputé, tout mon corp pour se déplacer usait d'une grace sans pareil et quand je courais, je semblais voler , et malgré tout ses traits de caractère des plus atrayant, cette journée là, où je cherchais humant l'air pour retoruver des parcelles de son odeur, Belethya, je semblais porter sur mes épaules puissantes un poids, le poids des remords, je m'en voulais terriblement. Une bourrasque de vent s'éclata sur mon visage et je profitait pleinement de celui-ci pour retoruver du courage et de la hargne. Finalement, je poussai un cour hurlement bref mais sonore à son insu. Je l'attendait. [ Ridicule poste, je sais xD ] |
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| Sujet: Re: L'amitié pardonne tout. 04.04.09 14:52 | |
| Ouvrir son coeur est la pire des choses. Mais c'est en même temps la plus belle preuve de courage et de confiance. Seulement, plus jamais je ne pourrais ouvrir ce coeur désormais enfermé dans une cage de verre. Seules quelques personnes avaient encore pus y trouver une place, mais elles avaient dut combattre pour me prouver qu'elles méritaient que cette porte leur soit ouverte. La seule à laquelle j'avait ouvert la porte sans rechignier m'avait trahie, détruit, consumé, m'avait lentement rendue vulnérable et en même temps invincible. Parce que les douleurs intérieurs je les avaient tout le temps, celles extérieurs ne me faisaient plus rien. Pendant un temps, son nom n'avait plus signifié pour moi, juste un amer souvenir. J'avais réussie à combattre l'abandon cruelle de ma meilleure amie, mais aujourd'hui, elle foulait de nouveau les terres que j'avais défendue pendant qu'elle n'était plus là. Elle foulait mes terres, comme elle marchait sur mon coeur et brisait ma froideur. De nouveau, la flamme de douleur brûlait mes veines, mais plus de la même manière. Je lui en voulais cruellement, je n'avais aucune idée de comment j'allais réagir. Je savais qu'elle était là parce qu'une amie savait beaucoup de choses sur moi, plus qu'elle ne le disait. Cette amie était là pour moi, et je savais que si elle m'abandonnait, et bien elle je ne survivrais plus. Mais ce n'était pas de 666 que l'on parlait à ce jour sinistre, mais bien d'Hestia, celle qui était revenue sans aucunes gênes et semblait oser me chercher. Comment pouvait-elle donc vouloir me revoir après la lachêté sans limite dont elle avait fait preuve ? Comment pouvait-elle encore se montrer à la lueur du rouge alors qu'elle avait faillit me tuer ? Depuis son départ, j'avais trop changé pour qu'elle puisse un jour revoir la louve qui avait été son amie. Couchée sur le sol, j'aurais voulus me boucher les oreilles qu'en son hurlement traversa le silence, elle m'appellait, encore. Je sentais la lame s'enfoncer, mais je ne réagissais plus. Non, même si cette souffrance était affreuse je la supportais, parce que désormais ce n'était plus rien qu'une goutte dans un millier de souffrances infernales. Non, Hestia n'était plus que le cadet de mes soucis, j'avais d'autres problèmes que cette louve qui refaisait son entrée dans ce monde. Mais je ne lui ouvrirais pas les portes, non, je la regarderais de haut surement et contemplerais en silence celle qui voulait me voir. Mais évidement, je ne savais pas si une fois devant elle je serais capable de refaire tout son manège que j'inventais. Lâchant un léger soupir, je levais les yeux au ciel et regardais la brume, regardais ce gris pénétrant, sachant qu'il fallait que j'y aille.
Me levant, je regardais devant moi, comme si un long chemin balisé me disait par où allait. Courir vers mon passé, vers ma destruction. Et, au milieu de ce brouillard épais, j'avançais vers le hurlement. Sur le chemin, je pensais à toutes les choses que nous nous étions racontés, sur quelles choses on avait finit de parler. Le plus grand sujet qui avait été débattu c'était l'Amour. A l'époque, j'étais tout juste amoureuse de Requiem, les louveteaux n'étant pas imaginables. Aujourd'hui, j'avais une portée, des louveteaux grands, j'aimais Secret et Requiem, j'avais de nouvelles amies. Ce jour-là, Hestia devrait reconquérir la place qui aurait dut le revenir de droit. Parce que je ne comptais pas me montrer agréable, pas un bisou. Et quand sa silhouette se dessina, je fronçai les sourcils et me retins de grogner. Elle avait grandie, changée, elle n'était plus la même. M'avançant toujours et encore, écoutant mon coeur battre, une froideur mortelle m'entourant. Je m'arrêtai à quelques mètres d'elle, mon regard rouge exprimant tellement de choses qu'il était impossible de se concentrer. Quand je vis ses yeux, sa beauté héritée de sa mère, une envie de vomir me monta à la gorge et la première chose que je fis fus la toiser avec dégoût et froideur. Oui, je reculais presque comme si une odeur nauséabonde l'entourait, cette lâcheuse. Et, devant elle, telle une statue de marbre, une âme insensible, une divinité intouchable, je pris la parole d'une voix aussi claquante que le vent de Sibeska.
- Qui es-tu ? |
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| Sujet: Re: L'amitié pardonne tout. 18.04.09 19:14 | |
| Je le sentais je le savais. Quand le bruit fluide de ses pas rententirent sur la pierre, quand j'entrendis sons ouffle rauque et régulier, quand je sentis son odeur de souffre à laquelle je m'étais si bien habituée, quand je vis dans la brume épaisse scintillait d'une lueur haineuse ses deux rubis qui lui faisaient office des yeux, je su que je n'étais pas à ma place. Je restais immobile, je ne bougeais pas et dans la légère brume qui s'éparpillait le long des Montagnes, on aurait pu croire que je fus une statue ou un esprit. Je n'étais pas la bienvenue comme je l'avais craint en revenant. Mais je ne fuierai pas lachement comme je l'avais fait la première fois quand trop de sentiments contradictoires m'avaient opressés et que j'avais été sujet de trop de disputes, si j'étais revenue, ce ne serait pour ne plus repartir, pour terminer ma vie en ce lieu et la finir, même si cela me couetait les pires douleurs, les plus grandes humiliations et les plus atroces souffrances. Même si mes enfants devaient alors se cacher, même si je devenais celle sur qui on pourrait cracher, même si je devais a être bannie. Mais je n'étais pas revenue a Wolf Angel dans le but d'être accepter de nouveau par tous, de ravoir leur estime et dignité, non, la seule chose que je voulais, c'était son pardon. A elle. Je ne pensais pas une seconde regagner pour une seconde fois son amitié qui m'avait été la plus chère dpeuis toujours, je ne pensais pas de nouveau pouoir ouvrir la porte qui renferme ce que j'avais réussi a découvrir, je ne pensais pas non plus pouvoir une nouvelle fois atteindre les profondeurs de son coeur pour pouvoir être la et donner les conseils qui fallait. Ce que je voulais c'était trois mots, trois mots qui pourraient alors me délivrer de toutes souffrances, de toute culpabilité, alors enfin, après ces trois mots, je pourrait marcher de nouveau sans trembler, je pourrai ouvrir mon coeur sans avoir des remords mordants, je pourrai alors avoir de nouveau l'espoir d'être un jour cette même personne qui avait été sa première amie, sa meilleure. Mais malgré toutes ses pensées, toutes plus nobles les unes que les autres, je ressentais un pincement au coeur en la voyant ainsi m'addreser la parole. Mais j'étais superficielle, ce n'était pas un pincement de coeur, c'était une lame aigu que l'on enfonçait sans la moindre délicatesse dans son coeur, on détruisait la muraille qui dissimulait mes sentiments et atteignait au vif ce qui m'était fragile et cher. On le déchiquetait, on le saignait dans l seul but de le faire souffrir jusqu'a l'instant ou je craquerait. Mais je ne pouvais craquer, je me devais de garder le peu de fierté devant celle qui était le principal cause de mon retour. Mes yeux, d'une profondeur sans limites la fixèrent. malgré ma faute et mes remords, je n'avais pas peur de la regarder droit dans es yeux. Et alors, dans son regard de braise tel les flammes de l'enfer, je découvrirs en face les sentiments qui habitaient son coeur à mon égard. Un long frisson qui me parut interminable parcourut mon corp et je sentis mon esprit défaillir. Une boule se coinça dans ma gorge. La haine, le mépris, l'indifférence et tant d'autres sentiments qui m'achevaient. Je le savais, je savais que je ne saurait pas assez forte pour tous les vaincre, j'étais torp faible, j'avais tous les tords de mon côté, et je voulais me défendre ? Non, ce n'était me défendre ce que je désirai faire, et ce fut a cette instant que je le compris vraiment, j'attendais ma punition, ma sentance pour avoir si lachement abandonné celle que j'avais tant aimé, tant adorée ...
- Pourquoi poser la question alors que tu en connais toi même la réponse ? Je fus celle qui t'a procuré du plaisir, je fus celle qui a su gagner ta confiance, qui su trouver la clé pour ouvrir ton coeur, qui a su te donner tout l'amour et l'adoration qu'elle portait en elle pour te l'offrir sous la forme d'un cadeau qui porte le nom d'amitié, je fus celle a qui autrefois tu confia tes craintes, tes peurs, tes souvenirs, tes tords mais aussi tes joies, tes réjouissances et tes espoirs. Je fus celle que jadis tu disais ton amie, ta meilleure même, celle que jamais tu n'avais cru un jour pouvoir rencontrer. Je fus celle que par de nombreuses fois tu souteint, tu sauva du désespoir, que tu écouta sans jamais te lasser, je fus celle qui avait le droit de t'appeler pour le seul besoin de t'avoir à mes côtés, je fus celle qui aurait offert sa vie pour toi, qui t'aurait servi jusqu'au bout, qui se serait même tuer parce que tu me l'aurai demander, j'aurai été capable d'aller au bout du monde touver ce qui n'existe pas parce que tu me l'avais demander, je fus celle se serait livrer aux ennemis pour pouvoir te laisser l'espoir de vivre et d'être heureuse, et encore aujourd'hui, si tu me le demandais, je le ferais. Mais je fus ....
Je m'arrêtais, l'émotion était trop forte, et citant ainsi tout ce qui me passa par le coeur et l'esprit, je me remémorait les souvenirs de elle et moi. Mes yeux scintillaient, me brûlaient, ils étaient remplis de larmes que je m'efforcais de retenir pour ne pas laisser parraître ma faiblesse. Mais c'était en vain. Mon corp tremblait tel une feuille agitée par un vent puissant, mes jambes peinaient encore à me supporter et elle s étaient flageolantes a un tel point que je craignais de m'effondrer sur le sol a tout moment. Mes oreilles étaient basses, la queue aussi, et j'étais en sueur. De tout ce que je venais de relater, il n'y en avait plus rien, par MA faute, tout était effacer, balayer et le vent les avait éparpiller dans un coin sombre de notre coeur, là où l'on n'allait plus jamais. Je voulais continuer, je n'avais pas fini, j'avais bien pris soins d'utiliser le passé, mais l'émotion me bloquait la voix, je l'aimais, vraiment, Belethya était pour moi la personne que je n'avais rencontré et que je ne rencontrerai plus jamais. Enfin, ayant par un effor surhumain retenu le flot de mes peurs, je réussi a continuer mon discours qui cherchait à me rabaisser, et surtout, à montrer a tel point j'étais consciente de ma faute, de mes erreurs et que je désirai seulement le pardon et une sentance digne de ma lacheté.
- Mais je fus, qui suis-je maintenant ? Une belle louve, grande, mince, élancée, aux beux yeux violets. Je suis une guerrière Devil, je sers toujours ma meute, je lui suis fidèle, je l'aime et je donnerai ma vie pour elle. J'éprouve de la fierté a être parmis elle. Je suis la fille de Minerva et free Death, je suis la nièce de Secret et la compagne de Chad. Mais pour toi, a tes yeux, que suis-je devenu ? Pour toi, toi qui m'est si chère, toit que j'aime tant, toi qui sera toujours unique et irremplacable dans tout mon existence, toi, comment peux-tu me considérer après ce que j'ai fait ? Oui, je sais, je sais comment tu me vois, et je mérite ces ressentiments, j'ai tous les tords, je suis seule fautive et j'ose revenir ici comme si tout pouvai être pardonner. Sans prévenir je suis partie et tel l'oiseau migrateur je reviens naturellement comme si j'en avais le droit. Peut-être avais-je oublier, peut-être étais-je jeune, trop immature, mais je n'ai pas d'excuses a trouver, pas d'excuses a fournir, je suis seule fautive et j'ai honte, mon coeur est lentement consumé par une flamme qui ne porte pas de nom, les remords, la culpabilité et la peur de la perte d'un être cher. Et si je venais à te perdre totalement, je perdrai alors une partie de moi. Mais après que je fusse, je suis. Je suis une lache qui pendant que sa meilleure amie se battait pour que sa vie et son destin se concorde est partit parce qu'elle ne trouvait pas le courage de combattre en face la vie. Je suis une amie qui abandonne, alors je ne suis plus une amie, je suis un rénéga de l'amitié et je ne vaut plus rien. J'attends ta sentance, ta punition, mais sache que même si tu me tuais à l'instant même, décision que j'appréhendrais, je t'aimerai toujours de la même façon que je t'ai aimé la première fois que je me suis confié a toi. Cette fois-ci, tout mon corp défaillit et, après avoir dangereusement tituber, je s'écrasai brusquement contre un rocher pour tenter de rester debout. A l'instant du choc entre mon épaule et le roc j'entendai un léger craque qui m'indiquait que je me l'étais cassé. Mais peu importe, cette douleur était si superficielle par rapport à celle insuportable que je ressentais au fond de mon âme, je brûlais, je me consumais intérieusement et pour la première fois de ma vie je voulais mourir pour que cette souffrance cesse. Je laissai même mon regard longer le chemin et trouver la hauteur assez grande pour sauter et trépasser, mais je voulais d'abord savoir, sa réponse, si je pouvais mourir en paix, le coeur délester d'un poids écrasant ou si ma faute ne pouvait être absoudre. Alors, une larme, unique, invisible surement aux yeux de Belethya a travers la brume, coula le long de ma joue et vint s'étendre sur le sol de pierre en un bruit sourd et bref qui eut l'effet d'une lame en plus dans mon coeur mutilé. [ Je sais pas pour toi, mais je trouve ça trop malheureux et ma pauvre Hestia me fait souffrir ] |
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| Sujet: Re: L'amitié pardonne tout. 25.04.09 19:44 | |
| [Moi aussi, mais t'inquiètes, ça s'arrangera ] Certaines personnes ont parfois du mal à s'accepter comme elles sont. En son absence, j'avais appris à me haïr, à m'auto-détruire comme une grande. J'avais appris à ne plus jamais flancher, à ne plus montrer que j'avais mal. Mais la voir, elle, tremblante, soudainement innocente et perdue, je crus mourir. Comment pouvait-elle encore se plonger dans mon regard alors que moi, ouvertement, je lui prouvais qu'elle n'avait rien à faire là. J'étais un monstre, comme si elle n'avait pas assez souffert, moi je rajoutais ma petite couche suplémentaire. C'était peut-être ce désir brûlant de la voir comme moi, quand j'avais appris qu'elle avait disparue. C'était ma vengeance personnelle, et j'eu honte de constater qu'un trou en moi se boucha. Une voix me disait de partir et de la laissait souffrir comme elle l'avait fait, mais mes pattes étaient lourdes, engourdies. Je me souvins du moment où 666 m'avait apprit qu'elle était de retour, Hestia. J'étais devenue folle, j'avais pleuré dans le pelage de mon amie, toutes les douleurs que le temps m'avait infligé. La voyant ainsi, je la trouvais plus belle que jamais. Montrer ses sentiments, les bons, était une chose que je ne me permettais plus désormais. J'étais tout juste bonne à montrer à tel point je la haïssais, mais je n'avais plus le courage de lui dire que c'était finit. Etait-ce vraiment finit, cette longue histoire de souffrance ? Je s'avais que de quelques mots, je pouvais stoper ce manège. J'eu presque de la pitié pour elle, mais son long discours me refroidit un grand coup, mes oreilles vibrèrent et manquèrent de se plaquer sur ma nuque. Et dans le vent, au fil des paroles, une boule se forma au creux de mon ventre, mes crocs se serrèrent. Telle une plaque de glace, mes yeux n'exprimèrent plus rien. L'entendre parler de moi comme si elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, de la voir dire exactement ce que je ressentais autrefois, je me sentis vulnérable. Les liens de l'amitié étaient puissants, trop à mon goût. Même en ayant disparue, elle savait toujours tout sur moi, elle ne m'avait pas oublié. Parfois, j'aimais pensé qu'elle avait oublié la pauvre Belethya, celle qui avait crut stupidement à la plus belle des amitiés. Et, froide, je la regardais, attendant la fin des paroles pour le coup de grâce. Non, je n'allais pas fondre sur elle en pleurant, c'était finit ce beau temps. Avait-elle seulement idée de ce que je vivais ? J'étais surement égoïste de dire cela, mais je me demandais si elle pouvait encore lire en moi comme autrefois elle le faisait si bien. Tout en elle flanchait, je voyais tout son mur protecteur s'effondrer au fur et à mesure qu'elle parlait, je voyais ses yeux baignaient dans une mer de douleur. Parce que moi, malgré les mois de distance, je lisais en elle. Je la voyais, je la reconnaissais dans chacun de ses gestes. Ma petite protégée, celle pour qui j'aurais donné mon âme au Diable, celle pour qui j'aurais décroché la Lune. Mais j'étais désormais assez forte pour ne pas montrer une once de sentiments, et elle pourrait bien fouiller mes yeux, il n'y aurait rien. Chacune de ses paroles étaient une aiguilles dans mon coeur, chacun de ses mots un miracle. Elle était là, devant moi, et je la contemplai comme si je retrouvais cette gamine immature et écervellée, celle qui aimait Chad. Tel un flot innarétable, les paroles, les phrases, les mots, tout prenait sens dans sa gueule. Oui, elle était belle, elle était Devil, elle était tout. Elle était ce qu'un jour j'aurais aimé être, une louve belle mais saine d'esprit. Une louve qui, à chaque bouffée d'air, ne sentait pas ses erreurs lui brûler les poumons. J'aurais aimé être Hestia, cette louve qui jamais ne passerait une folie meurtrière à sa propre fille, son enfant. J'aurais aimé être Hestia, celle qui traversait le temps.
Ne jamais aimer pour ne jamais à avoir à pardonner une amie, pour ne jamais devoir endurer la souffrance de voir sa meilleure amie souffrir et misérablement, à la fon de son discours, s'écrouler sur le sol. Le craquement résonna longuement dans ma tête, je me souvins de chaque douleur physique que j'avais vécut sans elle. La mort qui à plusieurs repirses avait tenté de m'emporter. Et si j'étais morte, comment aurait-elle réagit ? Si, cette journée de pluie, de feu, de sang et de mort, j'avais trepassé sous les griffes de l'ours infernal, sous les becs des corbeaux maudits, aurait-elle souffert ? Parce que, c'était clair, elle souffrait car j'étais là. Elle était là à cause de moi, elle tremblait et se consumait par ma faute. Combien de secondes allais-je encore rester comme une statue à la contempler dans la froid, la voir ainsi. Je ne savais comment réagir devant cette larme qui glissait le long de sa joue, celle que je voyais aussi clairement que la Lune en pleine nuit. Je songeais aux centaines de larmes que j'avais versé, aux milliers de cris de désespoir que le vent avait emporté. Levant les yeux du corps tremblant d'Hestia, je crus apercevoir dans la brume ma fille. Longue silhouette blanche élancée et plus belle que le soleil, son regard arctique sur moi. Puis, les secondes s'écoulèrent et je fus entourer de mes amis, des loups et louves qui avaient fait ma vie. Tous fantômes, me contemplant, attendant ma réaction face à celle qui, couchée à mes pattes, pleurait. Ils se demandaient comment, après avoir sécher mes larmes, ils allaient être récompenser des efforts qu'ils avaient fournis. Dans la brume, je vis 666 me regardait, attendant. Baphomet, Héphylie, Requiem, Secret, DreamCatcher, Mépsis, et quelques autres qui ne se distinguaient pas bien dans la brume. J'étais donc si folle de douleur. Mais c'était finit les illusions, j'allais lui montrer à cette louve que le temps ne m'avait pas rendu muette et que devant so, discours, je n'étais pas restée de marbre. Par quoi commencer ? Comment expliquer ce que je devais lui dire ? Avançant d'un pas, les fantômes disparurent tous dans un "pof" sonore. Oui, désormais je ne pouvais reculer. Posant mes yeux rouges sang sur la louve couchée au sol, je posai une patte un peu plus en avant mais suspendis mon geste dans sa lancée. N'allais-je pas la tuer si je venais trop près ? Il était temps, Belethya, temps de dire, de pardonner si j'en avais la force, temps de se libérer. Et d'une voix aussi mélodieuse que le vent entre les arbres, aussi douce que le coulis de l'eau sur l'herbe du matin, je m'elançais vers ma destrcution, l'accueillant à bras ouverts pour en finir une bonne fois pour toute. Le coup de grâce, pour Hestia et moi.
- Tu sais ce que tu es ? Tu es celle qui, de son vivant, à oser revenir me voir. Tu es celle qui, je ne sais comment, avais lus en moi comme dans un livre. Tu es la plus merveilleuse des louves, la plus courageuse, la plus belle de nature, la plus dangereuse. Mais tu sais quoi, Hestia ? (prononcer son nom me fit frissoner) Tu n'es pas si dangereuse que ça physiquement, mais tu es une tueuse mentalement. Tu ne peux même pas imaginer à quel point te voir dans cet état me fait penser à mon reflet. Tu semble oublier la plus grande partie. L'abandon est rapide, la disparition directe, mais la torture, elle est longue, éternelle, puissante, intarrissable. Parce que, pendant que tu combattais tes démons loin de Hell, j'étais là, devant mon reflet, pleurant. Je veux, même si cela t'obliges à souffrir, que tu t'imagines une louve qui n'avait pas demandé autant de souffrance vivre un enfer. En fin de compte, j'aurais peut-être quand même vécut l'horreur, mais l'évènement déclancheur c'était toi, juste toi, entièrement toi, que toi. Une seule louve... Tu dis que je me suis battue pour mon destin, mon futur, mais tu n'imagines même pas pour quoi je me bats. Je me bats pour ne pas devenir folle, je me bats pour ne pas perdre Requiem, je me bats pour me faire pardonner de ma propre fille, je me bats pour oublier les sentiments que je porte lâchement à Secret, je me bats pour garder mon grade, pour oublier mes douleurs. Je me bats pour oublier la mort qui me frôle, pour la poisse qui me suit, je me bats pour courir plus vite que le temps. Je ne me bats pas pour avoir un bel avenir, je me bats pour ne pas sombrer une bonne fois pour toute. Et Hestia, ne t'en fais pas, tu n'es plus la seule souffrance que j'ai.
Mes yeux étaient brillants, flambants comme jamais. Ils brillaient de larmes, je me rendais compte que je lui parlais comme autrefois, sans complexes, sans limites. Je ne mentais pas, même si cela nous détruisait toutes les deux. Me rapprochant encore d'elle, je vins jusqu'à frôler son pelage. Debout au-dessus d'elle, je vis pendant quelques secondes mes pattes trembler mais je réussis à reprendre le contrôle de mon corps mais aussi de mes paroles qui recommençaient, toujours aussi sincères.
- Tu n'as plus à côté de toi la louve qui en secret rêvait de vivre près de Requiem, tu es couchée devant un tombeau. Les douleus qu'autrefois tu m'as infligé sont minuscules. Te pardonner, Hestia, je ne sais ce que ça va me faire. Un rayon de soleil dans la pluie qui orne ma vie ? Ou une nouvelle bêtise ? Je n'en sais rien, j'ai... Peur. Peur de me tromper, de devoir une nouvelle fois devoir supporter ton abandon. Car si un jour tu venais à repartir, tu me tuerais. J'ai survécus miraculeusement, mais les séquelles sont éternelles, mon malheur, inmesurable. Alors maintenant, je te demande à toi, que veux-tu ? Supporter ce que je suis, car je ne suis plus celle que tu as connus. Ou bien préfères tu t'en aller et m'oublier, faire comme si désormais je n'étais plus qu'une inconnue. Je m'appuyerais sur ta décision, même si elle est mauvaise. Car à ce jour, Hestia, je ne suis plus qu'un cadavre ambulant qui a perdue jusqu'à son âme pour essayer de se protéger misérablement. Aujourd'hui, je suis l'ombre de l'ancienne Belethya... |
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