Le nom que l'on avait accordé aux Sommets Brumeux n'avaient rien d'irréel. Bien au contraire, à peine étais-je arriver après quelques heures aux sommet, que je réalisai qu'un brouillard épais, humide et lourd m'enerclait. Tous juste adulte, j'avais entrepris d'explorer les Terres Devils, mes Terres. Mais je ne savais pas que ce sentier m'ammènerait en un tel endroit. Non, je ne me plaignais pas, justement, j'adorais le danger, me mettre en péril, la vie était faites pour la vivre à fond, pourquoi craindre la mort ? Cela ne fait que nous empêcher d'exister à fond. Ceux qui ont peur de mourir manquait la moitié des plaisirs malsains et futiles qu'ils avaient eut l'opportunité de saisir. J'étais déçu pour une raison : ma silhouette imposante était visible à plusieurs mètres à la ronde même avec la brume, à cause de la couleur sombre de ma fourrure, contrastant avec l'atmosphère blanchâtre qui nous entourait. Dommage, je ne resterais donc pas camoufler derrière les éléments de la nature. Et puis, je ne craignais pas de me montrer, une de mes grands qualités après ma fore physique était mon habilité. J'étais parfaitement à l'aise sur cette Montagne aux multiples pièges.
J'avançais depuis un moment, presque à l'aveuglette, laissant mes pattes et mes réflexes me guider à travers le chemin mortel.Les capacités de notre odorat à travers cet air opaque était diminuées, mais je réussis pourtant à distinguer l'odeur d'une inconnues. J'avais facilement reconnu l'odeur bien particulière d'une louve. Le fait que je puisse la sentir prouvait qu'elle ne devait pas être loin. Mes yeux rouges, dans lesquels on voyaient danser des flammes scintillaient d'une lueur curieuse et aventurière. Je srutais l'horizon du mieux que je le pouvais et cru voir une silhouette bouger à travers le brouillard. J'émis un bref claquement de machoire qui retentit en écho sur la montagne pour annoncer ma présence.