Je n'ai jamais eut l'habitude de venir me pavaner sur les terres enemis, et pourtant aujourd'hui je pouvais lancer un combat terrible rien qu'en foulant cette terre nauséabonde, ne sentant que le souffre, la mort et le sang. Pourtant, j'étais ici en connaissance de cause. Une envie de me retirer de nos terres calmes et douces. Car je ne suis pas comme elles, j'ai l'âme d'une Angel certes, mais la rage des Devils. J'espérais croiser l'assassin de ma chère Grand-mère mais je savais pertinement qu'il ne pointrait pas le bout du museau. Venant de perdre sa douce, disparation elle aussi comme une ombre, le dominant perdait son autorité. Un peu comme moi avec ma meute... et White Devil. Ah ce nom. Beaucoup ne l'aimait guère, mais après tout ce n'était qu'un nom ? Rien de plus. Un nom qu'on oubli tot ou tard. C'est ce que je ne voulais pas pour mon nom. Je désirais le voir grandir et survivre au délas ma propre survie dans l'esprit des Angels et de nos ennemis, leur laissant un gout amer même après ma mort. Comme Flocon.

C'est alors que mes pattes fines mais puissantes foulaient cette terre des damnés, que je l'apperçue. Ce loup, fort, musclé, seul. Au premier regard on aurait pu le qualifier de Devil. Mais plus je m'approchais de lui, plus mon idée se changer, optant pour un solitaire endurcie et peu commode. En même temps je ne devais pas avoir un mine si différente de la sienne, peut être plus aigrie avec un caractère de dragonne comme certains m'ont gentiment fait la remarque tôt ce matin...

Je continua de la fixer de mon regard jaune félin, le détaillant avec une extrême précision et discrétion. Non pas pour me cacher de mes actes, mais c'était ma méthode d'observation de combattante. Je ne lui lança pas le moindre regard amical. Ni même neutre. Mais plutôt quelque chose à la fois de haineux et de fort. J'espérais malgré tout qu'il soit Devil ou partisan de ces lâches. Une envie de botter le cul d'un blaireau des enfers, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas eut ce loisir.

Je regarda cette masse grise s'élancer pour venir sur la terre ferme. Pas de doute, ce tas était bien un solitaire endurcie comme la roche. Je ne lacha pas mon regard, et esquiça un doux sourire lorsque je croisa le sien, argenté. Ce genre de regard j'en avais tellement vu. Celui des brutes épaisses ne refusant aucun combat pour ma plus grande joie.

Je ne m'attendais pas à un geste amical de sa part, et fut ravis de le voir bondir vers moi, resserant sa machoire sur mon échine déjà marquée de plusieurs cicatrices. Il foulait jouer ? Pas de soucis pour moi... Me retournant avec virulance, sans me soucier qu'il soit aggripper à mon échine, je lacèra ses flancs de mes griffes dignes d'un félin, avant de planter mes crocs éguiser dans sa patte arrière, tout en secouant ma tête de tueuse pour mieux déchiqueter la chaire et le faire souffrir...