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  |  Sujet: Un new world.  30.05.09 16:13 | |
| Un new world.
Pv Physalis Il faisait encore nuit lorsque Opera décida de sortir de la grotte des Sakarites, où il avait dormi, pour partir en escapade sur les terres de sa meute. L’air était frais, et la terre profitait des derniers instants de fraîcheur avant le lever de l’astre du jour, qui annoncerait le commencement de la journée, avec elle la chaleur et les hautes températures. D’abord indécis, le jeune loup au pelage tricolore se lança dans la direction du ravin des abysses. Il adopta d’emblée un pas rapide, écoutant avec plaisir le son de ses pattes se posant sur le sol avec un tempo parfait. Il n’entendait pas un simple bruit, mais une véritable mélodie composée de plusieurs notes qui fusaient au rythme de ses pas, plus ou moins aiguës selon le type de sol sur lequel il marchait. Le sifflement de la légère brise du matin en rajoutait une couche, et emplissait ses oreilles d’une merveilleuse musique, comme si les instruments qui la jouaient se trouvaient juste à ses côtés. Quelques minutes plus tard, il foulait la terre du ravin, frontière entre le territoire des Devils et celui des loups des sables. L’astre solaire se leva juste alors. Le ciel se teinta d’une multitude de couleurs rougeâtres et orangées, tel un immense brasier.
Impressionné par la beauté du paysage, Opera s’arrêta et posa son postérieur par terre, pour pouvoir mieux admirer le spectacle qui se déroulait sous ses yeux émerveillés. Il regarda le soleil s’élever petit à petit dans la voûte céleste, puis se détourna de cette vue et entreprit d’explorer cette terre qui lui était inconnue, suivant la longue faille du ravin. Il allait bon train, découvrait les éléments à la manière d’un nouveau-né qui découvre le monde. Car au fond, n’était-ce pas ce qu’il était ? Un louveteau, tant par son mental que par son physique. Un enfant, alors qu’il venait de rentrer dans l’âge adulte. Ses pattes frêles et son corps fragile, ainsi que sa vision du monde semblable à celle d’un jeune louveteau, faisaient de lui ce qu’il était. Il avait conscience d’être différent des autres. Déjà parce qu’il captait les sons comme des musiques et non pas comme des simples bruits. Mais tant d’autres choses faisaient aussi qu’il n'était pas pareil… |
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