C'était ici, je m'en souvenais encore comme si c'était hier. Elle était là, j'étais juste un peu plus loin. Nous nous étions déjà rencontrer une fois, ça c'était plutôt bien passé, mais je n'avais garder juste un souvenir d'elle : une louve noire, Hellchild, au beaux yeux rouges. Mais quand pour la seconde fois je l'ai vu, c'était dans la Grotte des Enfers, ce n'est pas un vague souvenir que j'ai gardé d'elle. C'était bien plus, comme si mon coeur était fait de roc et que l'y on avait gravé dessus notre rencontre, c'était une trace que je ne pouvais effacer, et d'ailleur, que je ne voulais effacer, elle m'apportait de la force, de l'espoir et même de la joie. J'éprouvais un plaisir sans pareil a repenser a notre discussion, a notre bonne entente, mais plus que tout, ce qui arrivait à refermer pendant un instant, quelques minutes, une seconde les plaies de mon coeur que je croyais irréparable , c'était de la revoir, de s'imaginer son visage, sa silhouette dans mon esprit. Rien que sa présence était un apaisement soudain, il suffisait que je croise son regard pour que toutes mes angoisses et peurs 'envolent, alors j'oubliais la mort et la guerre qui nous entourais et je passais un merveilleux moment avec elle. Mais qu'y a t-il de merveilleux maintenant ? Je suis seule, et je le mérite. J'éprouve désormais un profond mépris, une haine pour moi , j'ai honte d'exister, mais plus précisément, j'ia honte de ce que j'ai fait, mais pire encore, je ne comprends pas pourquoi, je l'ai fait. Pourquoi partir ainsi, quel en était le but, à quoi pouvais-je bien accéder de cette façon a part gagner des ennemis et des remords ? Je pensais pouvoir trouver la liberté, écarter ainsi tous ses sentiments contradictoires, j'avais été le sujet de tant de disputes, j'avais préférer m'en aller sans prévenir plutôt que de me battre pour ma place et d'affronter la vie en face. j'étais lache, ce mot me convenait parfaitement. Mais dans cette lacheté, peut-être avais-je trouver un courage tenant peut-être de la folie, j'avais alors surement toruver le courage de revenir pour recevoir ma sentance et regagner ma place dans la meute et dans ma vie sociale, enfin de ce qui l'en restait.

Je me laissais tomber ontre le mur, haletante. j'étais essouflée, j'avais tellement marcher, depuis que j'étais revenue, pas une fois je m'étais arrêté. J'avais d'abord rencontrer Chad, nous nous sommes alors réconcilier, puis Secret, une mésaventure, où il m'avait saillit de force. J'étais venu ici, après cet évènement des plus atroces qui me choquait encore dans le but de m'isoler. COmment avait-il pu ? J''avais bien vu qu'il était pas bien, qu'il était malade, mais comment ne p'as m'avoir reconnu, comment avoir pu ainsi abuser de ma personne ? Je poussais un long soupir aussi bien de peine que de fatigue et de peur. Une chaine restait accrocher à mon âme et m'empêchait d epouvoir ressentir quelques bienfaits de la vie, et même quand j'avais pu avouer mon amour à Chad, l'étaut d ecette chaîne s'était resseré et je n'avais pu ressentir ce bohneur à son maximum. Cette douleur, cette souffrance, c'était à cause d'elle, non, c'était pour elle. Et je ne souffrais pas asse zpour tout ce qu'elle avait endurer par ma faute. La mort serait torp facile, il fallait d'abord qu'on me pousse à bout, qu'on me détruise psychologiquement et physiquement, que l'on m'humilie et que l'on détruis ce qui m'est chère, ensuite, alors, peutêtre je serai digne de lui demander le pardon, peut-être ...

Le grognement sourd que lacha la bête, ou plutôt la démone, qui se tenait devant moi me fit frissoner. J'étais juste à ses côtés, ma fourrure frôlant la sienne. Sans le vouloir, et sans même m'en rendre compte je m'étais arrêté. Pourtant il me fallait avancer et surtout pas me laisser déconcentrer. Beaucoup de Devils avaient tendance, à l'approche d'une autre personne à émettre un grognement et rarement celui-ci n'était pas préventif. Il fallait seulement que je reste prudente, que mes pattes ne dérapent pas, qu mon regard reste fixé sur l'horizon et que j'avance. Mais je ne pouvais aller vers l'avant, j'étais paralysé par un sentiment que je ne pouvais décrire. L'aura que dégageait cette louve entravait mes pouvoirs, je ne me contrôlait plus. Je sentais même son souffle aussi chaud que les flammes de l'enfer se répendre sur mon corp, je savais que ses yeux étaient fixés sur moi. Mais les miens n'osaient croiser les siens, je craignais trop de découvrir au fond de ses prunelles la promesse d'une souffrance ou de ma mort prochaine. Je reconnu qu'elle était puissante, elle l'était surement puisque même sa présnece suffisait à paralyser nos membres. Au combat, elle devait être excellente, un atout des Devils. Pourquoi, alors, à son approche prit-elle l'opportunité de s'intérésser à moins, même dans une idée négative, moi simple guerrière ? Rien. Elle ne me voulait rien, je ne la connaissais même pas, il fallait que j'avance. Alors, que je voulais poser ma patte vers la sortie, je sentis mon corp se mouver en arrière et après quelques pas vers le fond de la Grotte, je me retrouvais face à face. Elle était grande, impétueuse, et au fond de ses yeux de rubis scintillaient une flamme de mépris et de haine. Je ne pouvais comprendr eà quoi cela était-il dû ? Etais-je la cause de sa réaction ? Trop de questions valsaient dans mon esprit et j'étais perdue. Alors, dans un élan, peut-être de folie, de désespoir d'être prise au piège psychiquement par cette inconnue, je plongeai mes yeux pourpres dans les siens, craignant ce que j'y découvrirai, mais sans la peur de regretter cet acte. l'intensité de mon regard se renforça et à travers celui-ci je fit clairement passer le fait que je ne savais qui elle était, que je ne voulais pas le savoir, et que je ne m'attarderai surement pas plus longtemps ici. Soudain, elle me prit à l'échine et me plaqua au sol, a patte déchirant mon épaule. je tombais à terre maladroitement et réprimait une hurlement de rage. Sa prise se resserait et cela me faisait mal, pourtant je réussi à trouver une sortie et me glissa sous sa patte me relevant. Je lui lançai un regard , je trouvais cette réaction pathétique, la violence ne faisait rien et elle venait de l'employer sans ra&ison. j'aurai voulu la prendre au cou et la tuer, mais je n'y étais pas capable. Mes babines se relevèrent légèrement sur mes crocs d'ivoire, laissant transparaître leur blancheur éclatante et je m'apprêtais à repartir, cette fois-ci bien déterminée. Alors, sa voix, sifflante et cruel tel le souffle perfide du serpent retentit et rebondit sur les parois de la Grotte laissant un écho envahire le lieu. Un écho qui m'absourdait, qui m'insupportait. Comment osait-il de la sorte insulté Secret et moi même, comment pouvait-elle juger cet acte sans en savoir les vrais raisons. Je n'avais pas honte de ce qui c'était passé et je l'assumais. Je n'avais pas besoin qu'une telle louve, dont je ne connaissais même pas l'identité me fasse le reproche. Mes oreilles se rabatirent sur le crâne :

- Je reviens récupérer le pardon de ceux que j'ai trahie et retrouver ma place chez les Devils. Et toi, qui es-tu pour m'adresser de la sorte la parole, je n'ai pas besoin d'une inconnue pour m'insulter sans raison particulière ! Je mérite ce que je mérite, ce n'est pas à toi de juger si ce qui m'est arriver est mérité ou non ! Pour qui te prends-tu !

Même si j'étais intimidé par sa taille et sa grandeur, sa puissance et cette aura qui émanait d'elle et de son regard. Je ne changeais pas, ou dans le bon sens. Je demeurais franche, agressive et méfiante, si quelque chose me déplaisait, je n'essayais jamais d'esquiver mes reproches, je préfèrai les dire en face à la perosnne qui m'importunait. C'est c qui venait d'arriver. Peut-être, alors, me plaquerait-elle au mur, m'insulterait-elle encore ? Je n'en avais rien à faire. Ma lèvre supérieur restait relevée, mes crocs toujours d'aplomb à être utiliser s'il le fallait, mes yeux il y avait quelques instants hésitants, désormais animé par la haine, l'outrage et la sauvagerie. Comment osais-je vivre après ce que j'avais fait ? Cette fois, un doux sourire cruel apprut sur mes fines lèvre. Elle voulait une réponse convaincante, elle l'aurait.

- Si j'ose encore être en vie aujourd'hui, c'est pour que la seule personne digne de ma la retirer et qui sans doute le fera aie l'honneur et le plaisir de plonger sa machoire dans ma gorge, aie la joie de me déchiqueter de tous mon long de ses griffes et d'admirer mon cadavre. Je veux que sa vengeance et sa douleur soient apaisées après qu'elle ai pu détruire le peu qui restait de moi. Car ... Ma voix s'adoucit et devint un murmure, mon coeur se serra violament et je cru qu'il allait éclater, car je l'ai fai souffrir alors qu'elle ne le méritait pas.

Je déglutis. J'avais comme un goût amer dans ma bouche qui la rendait pateuse, c'était pour la première fois que je découvrais quel était la saveur de la culpabilité. Je relevais pour la seconde fois depuis notre rencontre mon regard vers celui de cette louve arrogante et mes yeux lancèrent des éclairs. je n'avais pas peur de la mort, mais je savais que ce ne serait pas elle qui en sera la cause, ni des Angels, ni une autre personne que elle. Evidament, je parlais de Belethya, si elle le voulait, elle pouvait me détruire, me faire souffrir psychologiquement puis m'arracher bout de chair par bout de chair sans abréger mes souffrances. Laisser mes yeux voir mon sagn couler à flot. Oui, je la laisserai faire n'importe quel acte, même les plus ignoble car je savais qu'elle en était capable, pour alors, même une fois morte, qu'elle m'accorde son pardon.