Déjà senti cette odeur quelque part... [ PV Sombrane ]

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Un loup gris argent avançait tranquillement le long de la banquise. A vrai dire, il se déplaçait si près du bord qu'on pouvait qualifier sa conduite de suicidaire. Surtout qu'au printemps, les glaces commençaient à fondre et à se rétracter face à l'assaut de vagues. Il n'était pas rare de voir de grands blocs se détacher soudainement de la banquise, ou des plaques s'enfoncer sous les pattes d'un loup imprudent. A certains endroits, la glace était trop fine pour supporter le poids d'un de ces prédateurs. Mais Fenrir ne s'emblait pas s'en soucier - à vrai dire, il avait la démarche typique d'un voleur venant de dérober un produit et sifflotant pour passer inaperçu. Cette attitude étant d'ailleurs un moyen tout désigner pour repérer le coupable. Oui, Fenrir avait vraiment l'air de préparer un mauvais coup et de vouloir faire croire à sa victime qu'il n'en était rien. C'était plutôt raté.
Soudain, la glace s'enfonça sous ses pattes postérieures. Son arrière-train goûta la morsure glacée de l'eau et Fenrir ne pu s'empêcher de pousser un petit cri surpris. Alors que son équilibre était gravement compromis et son plongeon dans la mer soumis à de fortes probabilités, il parvint, en tendant ses pates antérieures, à se tirer sur la berge - pour la voir aussitôt céder avec un craquement sinistre. Fenrir plaqua ses oreilles en arrière et bondit plus en avant, pour être obligé de sauter à nouveau avant que la glace ne cède encore. Il était dans une situation des plus périlleuses, et lorsqu'il parvint enfin à poser les pattes sur de la glace suffisament épaisse, il était à moitié trempé... ce qui était très déconseillé au beau milieu de Sibeska.

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Grondant violement, le solitaire devant moi montra les dents. La banquise était instable, à tout moment elle risquait de céder et pourtant je chassai ce solitaire depuis plus d'une heure. Et je l'avais retrouvé, et il était de mon devoir de le mettre hors d'état de nuir. Il grogna, sa queue fouettant l'air, ses yeux brillants comme s'il voulait me bouffer. J'étais a environ 1 mètre de lui, à l'abri d'un coup de patte. Le dominant, mes yeux noirs étaient froids et dominateurs, lui disant de se taire et de s'écraser sinon il allait le payer. Mais il ne se démontait pas et lança un coup de patte l'air. Ses griffes frolèrent mon museau et ce fut l'entrée en combat. Grognant, mes babines frémissaient et je me mis à tourner autour de lui. Il avait un attitude plus basse que moi, les fesses presque contre le sol, mes il n'en était pas pour autant moins menaçant. Ce crétin avait volé de la nourriture dans notre grotte et attaquait une guérisseuse qui avait tenté de l'en empêcher. Claquant des mâchoirs, j'ouvris grand la gueule et grondai furieusement. Il me donna un coup de patte dans la poitrail, je lui répondis en lui sautant dessus et en attrapant la peau de son cou. Hurlant, donnant des coups de pattes et de crocs, je sentais sous nos deux corps la glace se fendre, craquer, tanguer. Hors de question de laisser ce loup bouffer nos réserves, même si je devais me noyer avec lui ! Lors du combat, je posai une patte à terre pour me relever. La glace s'enfonça sous mon poids et je sentis la morsure de l'eau sur ma peau. Gémissant, je tentai de reprendre de l'équilibre mais tout craquer autour de nous. Dans les yeux de mon adversaire, je lus la peur. Grondant contre moi-même, je reculai vivement pour ne pas trop mettre de poids au même endroit sur la glace. Bougeant avec rapidité et souplesse, je remarquai que j'avais combattu les yeux fermés. Une habitude que j'avais prise peu après avoir retrouvé ma vue. Pourtant je n'aurais jamais voulus voir la suite. Le loup gronda, me bondis dessus comme un malade. Je me reçus son poids dans la poitrail et j'en eu le souffle coupé. Il y eu un craquement et l'eau nous appa tout les deux. Je sentis l'air disparaître autour de moi et me retrouvai complètement sous l'eau glaciale. Mes muscles se raidirent, à la limite de la paralysie. Il ne fallait pas que je succombe au froid. Battant des pattes pour revenir à la surface, je sentis le corps de mon adversaire couler lentement, très lentement... Quelle mort immonde. Quand j'aperçus le ciel au travers de l'eau, je remerciai les dieux en silence. Poussant un grand coup avec mes pattes, je sortis la tête de l'eau et m'accrochai à la banquise. Plantant mes griffes dans celle-ci, je me hissai dessus en frissonant, grelottant. J'étais morte de froid ! Levant les yeux, j'aperçus une vague silhouette. Aussitôt, je reconnus la démarche de ce loup qui autrefois avait hanté mes rêves : Fenrir.

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[ Je vais mettre à la première personne pour toi ^^ ]

Transi de froid, je m'ébrouai. La sensation n'était pas désagréable - j'adorais le froid, après tout. Mais je n'appréciais guère avoir les poils mouillés. En plus, ils pesaient beaucoup plus que lorsqu'ils étaient secs, et cela me gênait. Je tournai la tête vers la mer bleutée, sondant ses profondeurs de mes yeux verts. C'était raté pour ce coup-ci, mais j'étais déterminé à atteindr emon objectif et je me préparai à repartir à l'assaut. Niark niark niark. Soudain, un bruit de lutte attira mon attention. Ma tête pivota et je dressai mes oreilles, intrigué. Oui, pas de doute, il y avait bien deux loups qui se battaient là-bas ! Aiguisant mon regard, je parvins à distinguer leur silhouettes et remarquait aussitôt la pâleur de la glace. Ils se tenaient sur une endroit risqué, comme moi auparavant.. La glace serait trop fine pour supporter leur combat ! Sans me soucier de l'identité des protagonistes, que je ne pouvais deviner à cette distance, je me précipitais vers eux. S'ils tombaient à l'eau, il allaient avoir besoin d'aide... Un craquement m'apprit que j'arrivais trop tard. Les deux silhouettes disparurent dans l'eau, et, désapointé, je ralentis.
Non ! Il y avait un survivant. Pour le coup, je suis super heureux. L'un d'entre eux a réussi à se tirer du piège des eaux glaciales ! Je m'approche en remuant la queue pour lui montrer mes intentions. Petit à petit, je compris que j'avais déjà vu ce loup - qui était en fait une louve - quelque part. Aussitôt, je me rapellais d'elle. Sombrane ! Elle s'appellait Sombrane. Je l'avais croisée il y a quelques temps et on avait bien ri, ensemble. A présent d'excellente humeur, malgré la mort du second loup - c'était bien dommage, mais après tout il se battait contre Sombrane, alors zut - je lui sautais dessus avec un grand sourire. Tiens, mais elle était trempée ! Ah.; euh oui, comme moi d'ailleurs, on a tous les deux fait trempette. Je poussais une espèce d'aboiement, un sorte de salut joyeux à cette louve dont j'avais de si bons souvenirs.

Salut ! Comment est-ce que tu vas ?

lançai-je, sans remarquer que je l'écrasais légèrement sous mon poids.

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La joie qui s'émanait du corps de Fenrir m'avait toujours surprise. Même aveugle, je n'avais jamais vus un loup aussi heureux et gamin de ma vie. Maintenant, seulement aveugle d'un oeil, je le voyais arrivant vers moi la queue battant l'air avec gaieté. Un sourire passa sur mes lèvres, je lui offris un grand sourire. Oulà, mais il allait beaucoup trop vite. En une seule seconde, je me retrouvais très largement écrasée sous lui, son aboiement me fit rire. Bon, il n'avait pas changé, c'était déjà une bonne chose ! Secouant la tête, je le fis basculer sur le côté et me relevai, souriant. Je n'avais pas exactement le même esprit que lui, et du coup j'avais plus de mal à autant m'amuser. Me secouant, je l'éclaboussai et remarquai que, comme moi, il avait piqué une petite tête dans l'eau gêlée. Riant, je lui bondis dessus et lui mordillais l'oreille, comme lors de notre premuère rencontre. Désormais, étant au dessus de lui, j'avais l'avantage. Grognant, sans pour autant être méchante, je ne me savais pas aussi joueuse. Maintenant, je savais pourquoi j'avais été amoureuse de lui, parce qu'il me rendait cette jeunesse perdue, parce qu'en lui tout me rendait paisible. Une fois que j'avais suffisant mâchouillé son oreille (du moins, à mon goût, je reculais et m'assis sur la neige, toute souriante et heureuse.

- Super ! Je peux voir le monde désormais ! Et toi ? Tu fais plongette ?

Ricanant, je le trouvais encore plus gamin physiquement. En fait, ça lui faisait une drôle de tête avec les poils tout collés contre lui, tout mouillés. Ca me donnait une furieuse envie de me moquer de lui, mais je me mordais suffisament fort la langue pour ne pas exploser de rire. De plus, j'imginais que je ne devais pas être beaucoup mieux.

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[ Hey, c'est mon 4000ème message ^^ ]

Je fermais les yeux quand Sombrane m'éclaboussa. J'estimais que mes pauvres prunelles avaient déjà été assez irritées comme ça par l'eau salée. Du coup, la sale garce - c'était un surnom affectueux - en profitant pour me sauter dessus. Ah, je ne l'avais pas vue venir, celle-là ! Je m'esclaffais avec elle, très amusé par la situation. J'adorais les contacts avec les autres loups, rouler dans la neige en se battant, dans un fouillis de poils, de pattes et de queues. Je souris à la louve, ravi de la retrouver. J eme sentais bien en sa compagnie, c'était l'une de mes rares rencontres qui m'avaient vraiment laissé de bons souvenirs. Les autre sloups étaient sympas, bien sûr - j'avais du mal à penser que quelqu'un était antipathique avec mon caractère - mais avec cette femelle-là, ça avait été génial. Aussi, mon sourire s'élargit, prouvant mon contentement. Le fait que poils, qui avaient commencé à sécher - un peu - soient à nouveau complètement trempés ne me gênait en rien. J'avais vraiment froid avec le vent qui soufflait, mais j'adore le froid, alors pour moi c'est plutôt une bonne chose... Je laissais Sombrane mâchouiller mon oreille - j'allais bien lui rendre la pareille, mais de préférence au moment où elle ne s'y attend pas pour que ce soit plus amusant. Lorsqu'elle recula, je restais un moment allongé, puis me relevais aussi. Elle était manifestement heureuse de me revoir, elle aussi.

" Comment ça, tu peux... "

Je m'interompis, remarquant pour la première fois qu'un de ses yeux semblait.. différent. Différent de la dernière fois où je l'avais croisée. Lorsque je compris, cela fut clairement visible : je me redressais, ma queue battant à un rythme plus soutenu.

" Tu n'est plus aveugle ! C'est génial ! "

Je ne savais pas si cela l'avait faite sauter de joie comme moi à ce moment, mais peu importe, j'étais assez content pour deux. x) Oui, mon enthousiasme est souvent.. très démonstratif et exubérant. C'est le moins que l'on puisse dire. J'arrêtais de m'agiter et me calmais.. autant que je pouvais l'être, quoi. Mais je ne tardais pas à sourire à nouveau, et finalement à éclater de rire. Sombrane était à se rouler par terre. Ses poils dégoulinaient d'eau glacée, elle avait vraiment l'air d'un épouvantail. Je ne devais pas être beaucoup mieux. Je remarquais d'ailleurs une légère contraction au niveau de ses joues, et compris qu'elle se retenait de rire. Moi, je n'aurais jamais réussi, si j'avais la même tête qu'elle. Je m'attendis donc à ce qu'elle ne tienne plus très rapidement lorsque je m'ébrouais à mon tour - ayant le poil bouffant, je ressemblais à présent à une pelote de poils, et j'avais au moins deux fois plus de volume que d'habitude.

" Moi ? Mais qu'est-ce qui te fait dire ça ? " demandais-je avec un air innocent comme l'agneau qui vient de naître. Puis j'ajoutais, un peu plus sérieux : " On devrait peut-être se mettre à l'abri, tu vas attraper froid en étant trempée comme ça... "

Oui, j'avais enfin fini par comprendre que le froid répété pouvait rendre les loups mlades, et qu'ils pouvaient même en mourir. Cela avait été difficile pour moi de m'y fair,e trouvant que le froid était la chose la plus merveilleuse au monde. Et donc, je m'inquiétais pour mon amie. Oui, je la considérais comme une très bonne amie, et bien sûr je n'allais pas lui demander son avis x)

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Mes muscles des joues semblaient revivre, à force de sourire et de rire, même si cela ne faisait que quelques minutes que je riais, j'en avais mal a la mâchoire. Mes yeux noirs pétillèrent d'un bonheur difficilement mesurable. Je le regardais avec joie et en même temps un peu de calme, j'aimais le regarder vivre avec autant de malice, de taquinerie, d'innocence. Un sourire doux passa un peu sur mes babines quand il montra une joie immense sur le fait que je voyais. Oui, aujourd'hui j'avais le plaisir de le voir vraiment, et cela était un des plus beaux cadeaux que la vit m'avait offert. Finalement, lorsqu'il se secoua et qu'il doubla de volume, j'éclatais d'un rire sonore, aigu, et mes yeux finirent par se remplir de larme de rire. Je m'assis, pliée en deux tellement je riais. Quand enfin je réussis à reprendre mon souffle, je m'avançais vers lui et, ignorant sa dernière phrase, j'aplatis ses poils sur son crâne à l'aider d'une de mes pattes. Il était vraiment gamin, beaucoup de gens auraient put trouver ça naïf et énervant, moi j'adorais. Quand je riais avec lui, c'était un des rares moments où je me sentais libre de tout, et le loup que je venais de tuer n'était déjà plus dans mon esprit. Finalement, les mots qu'il avait prononcé formèrent un sens dans ma tête et, comme lui, je me secouai. A la légère différence que je n'avais pas l'air d'une peluche. Oulà, non, fallait pas que je commence à faire la belle devant lui, sinon j'allais vite me retrouver à l'état de personnage bon pour les plaisanteries. Riant tout haut, je lui attrapai gentiment l'oreille (pas machouillée) de mes crocs et la tirai, comme une punition.

- Nan, mais tu crois que je ne suis pas habituée ? lachai-je, comme offensée par sa reflexion. Tu me déçois... Je boude !

Aussitôt, je fronçai les sourcils et avançai les babines en les serrant, comme si j'étais une gosse qui boudait. Puis, je levai la tête et détournai mon regard sombre de lui, en lui tirant la langue. Je restais ainsi quelques minutes avant que mon sourire recommence et là, un rire plus calme mais tout aussi joyeux sortit de ma gueule encore légèrement ensanglantée.

- Allez, ramènes toi, boule de poil, j'vais nous trouver de quoi nous réchauffer.

Elle lui poussa les hanches avec les siennes et lui fit un clin d'oeil complice. Partant au petit trot, la queue battant l'air, je lui adressai régulièrement des sourires encourageants et malicieux, en cherchant pourtant une autre forme que du plat. Hélàs, ou pas, devant nous il n'y avait que l'horizon fou qui fuyait, comme intouchable. J'avais donc suivit ce solitaire si loin ? Lâchant un soupir, je fit semblant d'être découragée, même si j'avais du mal à ne pas sourire.

- Euh, tu connais un moyen de faire pousser des grottes et du feu ?

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Je ne m'étais pas trompé, Sombrane éclata de rire. J'ai toujours aimé faire rire les gens, c'est peut-être pour ça que je me suis si libéré au niveau de mes actes et de mes paroles. Pour moi le rire c'est très important, sans lui la vie ne vaut rien... Et il est le remède de toutes les blessures. je suis sûr que Sombrane a retrouvé la vue grâc eà lui ! Mouais, en fait je n'en sais rien, mais il faut que je lui demande... Ou peut-être pas, si c'est un souvenirs douloureux. Je ne veux pas la blesser, de quelque manière que ce soit. Il faudra d'ailleurs que je pense à lui trouver un surnom, Sombrane c'est à la fois trop long à dire et à penser, et puis j'ai attrapé la manie des surnoms. Mais Sombrane, ce n'est franchement pas facile à raccourcir, du moins pas sans garder une certaine classe. Tu m'énerveuh !
La louve se secoua, comme moi, mais son poil à elle ne doubla pas de volume. Sur ce point-là, je te bats à plate couture ! J'étais presque triomphant. Je suis le champion toutes catégories en ce qui concerne le poil bouffant, personne ne peut me battre ! Je fus brutalement ramené sur terre par Sombrane, qui me tira l'oreille comme en guise de punition. Et face à son air boudeur que je savais complètement factice, je lui offrais mon plus bel air contrit.

J'avais tout l'air d'un enfant pris en flagrant délit, la main dans le paquet de bonbons alors qu'il n'avait pas le droit d'en manger avant le repas, et qui essaye de se faire pardonner ou du moins d'adoucir la punition. Néanmoins, je ne résistais pas plus de deux secondes lorsqu'elle tira la langue et me mis à rire, l'amusement et la joie explosant dans mon corps et mon esprits comme des milliers de feux d'artifice.

" Je suis infiniment désolé, cela.. ne se... produira plus. "

J'avais essayé d'adopter un ton profesionnel, type subordonné qui a, lui aussi, commis une faute, mais je me ratais lamentablement sur la fin de la phrase, pris d'éclats de rire incontrôlables. Je la suivis en battant de la queue, comme un gamin content de lui et plein d'énergie - énergie réservée, bien sûr, uniquement aux bêtises. J'étais encore assez ébourriffé, malgré le coup de patte de Sombrane. Je la suivais en calquant mon rythme au sien - mes foulées étaient plus grandes, j'en faisais donc moins qu'elle pour une même distance. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en continu, mais n'essayais pas non plus vriament de ne pas sourire, c'est un peu un état permanent chez moi.

" Bien sûr que je peux faire ça. Je peux aussi teindre les nuages en vert et apprendre aux arbres à faire des claquettes. "

Je souris davantage. Ce n'était bien sûr qu'une boutade, j'étais totalement incapable de faire une chose pareille, même si j'en avais très envie.

" En revanche je sais très bien creuser des trous dans la neige. On y a certes moins chaud que dans un grotte mais beaucoup moins froid qu'à l'extérieure, ça devrait suffir ! "

Je n'avais pas vraiment besoin de me réchauffer, étant par nature beaucoup plus à l'aise lorsqu'il fait froid. En fait, plus j'ai froid, meiux je me sens. Même si j ne sais pas si le terme "avoir froid" peut s'appliquer dans ce genre de situation, vu qu'avoir froid est en général une chose plutôt négative et en tout cas désagréable. Je pourrais peut-être comparer ça avec le sentiment qui remplit les loups lorsqu'ils se réchauffent doucement après un long voyage sur Sibeska. Le sentiment de sécurité, de confiance. D'appartenance... c'est plutôt difficile à décrire. Mais même si je préférerais ne pas m'enterrer, Sombrane, elle, pourrait vraiment avoir des problèmes si elle ne se réchauffe pas.. Et donc, sans attendre sa réponse que je mis à creuser à toute allure dans la neige, mes griffes résistantes et mes pattes puissantes me permettant d'avancer rapidement dans mon travail. Bientôt, je fus difficile à distinguer dans la profusion de particules de neiges que j'envoyais voler, et un magnifique tas prenait forme derrière moi.

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» Sombrane

Déjà senti cette odeur quelque part... [ PV Sombrane ]

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