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| En compagnie du vent... [PV Atheros] | |
| Auteur | Message |
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QuatreSouffles
Nombre de messages : 971 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: En compagnie du vent... [PV Atheros] 23.08.09 0:46 | |
| En Compagnie du Vent. Chardon Nodrahc - «Hiiii! C'est froid!»
S'exclama Chardon Nodrahc. Il avait des raisons de pousser ce cri, car il venait de se faire réveiller par une grande quantité de neige qui avait glissé de l'épinette sous laquelle il s'était couché pour dormir. Quel excellent réveil! Durant cette journée, Chardon Nodrahc n'avait rien eu à faire. Il n'y avait aucun travail pour lui, donc il avait le droit de se reposer. Il était donc partit se balader pour explorer les terres, qu'il ne connaissait pas encore très bien. Cependant, il avait fini par se lasser de voir de la neige, marcher dans la neige, recevoir de la neige, donc il s'était couché dans la neige. À cause de la fatigue et du fait de n'avoir rien mangé pendant la journée, faute de trouver des proies, il s'était endormi. Maintenant, il regardait cet arbre, en colère après lui. Personne n'aurait put expliquer à ce loup que cet arbre n'était pas responsable de ce crime. Cependant, il était réveillé et ne pouvait pas y faire grande chose. Il partit donc silencieusement, levant le menton et prenant son air hautain pour snober le conifère, qui n'en avait rien à faire. Après avoir bien rit aux dépens de cet arbre, Chardon se rendit compte qu'il était seul. Il s'ennuyait. Il n'avait vu aucun être vivant avec qui parler, durant cette dure journée. Il se coucha par terre, enfouit sa tête dans la neige, mis sa patte sur son front et poussa quelques gémissement de loup battus.... Qui aurait vu ce loup-là n'aurait jamais put croire qu'il était Chardon Nodrahc, le loup indifférent à toute trace de sentiment ou de douleur. Cependant, ce loup n'existait que lorsqu'il avait un devoir à accomplir. Sinon, il se laissait complètement aller. Un gémissement par-ci, un cri par-là, etc.
«Il y a deux canards au bord d'un mare. Il y en un qui dit "Coin". L'autre dit:"Tain! C'est exactement ce que je voulais dire O_o"»
Se dit-il à lui-même pour se remettre de bonne humeur. Il réussit, se releva d'un coup et se mit à trotter (Trottage à la loup O_o) vers l'avant. Il leva la tête et vit un beau spectacle. Il était devant une montagne. Elle Était très haute et le vent s'y frappait était très fort et faisait bien du bruit. Sans la moindre hésitation, Chardon décida de l'escalader. grimper cette montagne n'était pas facile. Mais je ne raconterai pas tout ce qu'il fit, car ce serait vraiment long. Je vais plutôt passer au moment où il arriva au sommet et regarda la vue. Il voyait au loin une grande partie de Sibeska. Il regarda tout ce que le vent faisait. Il voyait des forme dans les flocons, il aimait regarder sa fourrure aller au vent, On n'avait l'impression que le vent était constitué de fée qui passait par là, fonçant partout, déplaçant tout. À ce moment, Chardon ne voulait plus être avec Quelqu'un: Il avait déjà le vent. Il ne voulait pas voir quelqu'un d'autre. Il y avait aussi qu'il ne pourrait pas entendre ni voir quelqu'un arriver, avec ce vent et cette neige. Et il détestait les surprises.
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Invité
Invité
| Sujet: Re: En compagnie du vent... [PV Atheros] 28.08.09 15:11 | |
| (xD)
C'est tel un fantôme qu'errait sur la neige un grand loup blanc au museau fin et au corps musclé. Sa taille était remarquable et il semblait bien plus grand que les autres loups, surtout, il était bien différent. Son pelage lui même n'était pas rêche et dur comme celui des canidés sauvages mais semblable à une douce fourrure très peu épaisse ondulant sur son corps fin. Tout en lui semblait taillé pour la vitesse, ses muscles étaient visibles mais pas massifs, plutôt secs et roulant sous sa peau fine. Ses yeux avaient une couleur étrange, totalement blanc avec des reflets d'argents, seule la pupille était d'un noir de jais. Tout en lui inspirait le mystère et et une crainte insolente parsemée d'une fougue sereine. Tant de petits détails qui faisait de ce loup inconnu un être dont la moindre parcelle d'âme inspirait la curiosité.
C'est un lièvre qui avait eu la même idée folle que moi que je coursais depuis quelques minutes sur le mont des vents. Que venait-il faire ici? A si haute altitude? Pas la moindre idée mais moi-même je ne savais pas ce que je fichais là. Le lièvre blanc bondissait de tas de neiges en tas de neige comme un diable et moi je le suivais à la même allures rapide, tout mes crocs découvert près à lui briser la nuque. La chasse, ce n'est pas vraiment mon faible, mais en haut d'une montagne au sol peu stable et droit, j'avais autant de mal que ma proie à évaluer les distances qui me séparait d'un précipice, surtout que la neige tombait en permanence.
Pendant ma course, une odeur me parvint au dernier moment avant que je n'évite de justesse un loup qui était assis dans la neige à regarder Sibeska, ce loup c'était Chardon Nodrahc mais je ne le savais pas encore. Mes pattes se crispèrent d'un seul coup et par un mouvement de rein je réussis à passer à côté du loup sans le toucher mais en lui envoyant un nuage de neige à mon passage. Je jeta un simple regard derrière moi tout en continuant à courir après ma proie.
Quand je reposa mon regard sur le lièvre, je le vit se tordre comme s'il cherchait à éviter quelques chose et je profita du moment ou il ralentit pour accélérer. Ce fut une des mauvaises idées que j'eus dans ma vie car j'aperçus vite le lièvre disparaitre vers le bas comme s'il venait de tomber. Tomber? Je me crispa, tendis mes pattes vers l'avant et fit un magnifique dérapage de plusieurs mètres dans la neige profonde avant de m'arrêter à quelques millimètres du bords d'un précipice. Tout redevint calme, mon cœur battais la chamade mais je m'y un certain moment à me rendre compte que ce que j'avais devant moi étais un ravin dans lequel j'eus faillis plongé à la suite d'un lièvre qui n'avait pas eu le reflex de s'arrêter.
Sans jeter un regard en bas, je m'assis pour reprendre mon souffle quand je repensa au loup que j'avais à moitié bousculé avant. Tournant la tête, je l'aperçus un peu plus loin et le fixa de mes yeux aussi blancs que la neige. |
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QuatreSouffles
Nombre de messages : 971 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: Re: En compagnie du vent... [PV Atheros] 29.08.09 21:43 | |
| - SUUURPRISEUH! Voilà, c'était arrivé. Dès que Chardon entendit un nouveau-venu, il se mit à grogner. Cependant, ce n'était pas après le loup qu'il grognait, mais les «dieux du vents». Quand il était seul, on ne lui envoyait personne, et maintenant, on lui envoyait quelqu'un qu'il ne voulait pas! Non mais, c'était quoi ces manières?
En fait, ce loup au loin, était-ce vraiment quelque chose de vivant? Ça se mélangeait tellement avec la neige, la glace et les flocons qui tombait à toutes vitesse, portée par un vent froid. Mais finalement, Chardon put bien entendre et sentir, et il dut reconnaitre qu'on était venu troubler sa solitude. Il regarda à nouveau le vent sur un air de défi, lui murmurant des insultes et le maudissant. Cependant, le vent se vengea et envoya un souffle dans son visage. Le guerrier d'élite tourna la tête, mais juste au mauvais moment. Il venait de recevoir Une énorme quantité de neige blanche et froide dans la bouche, les yeux, les narines et tout le reste du corps. Au lieu de crier, ébouriffer son poil ou d'attaquer ce loup arrogant et impoli, il serra les dents, et avait l'air de bouder. Puis, il ne put se retenir. «NON MAIS Y A-T-IL LA MOINDRE POLITESSE DANS CE MONDE? PERSONNE NE LUI A JAMAIS APPRIS QU'IL NE FALLAIT JAMAIS ENVOYER DE LA NEIGE SUR UN LOUP CÉLESTIAL QUI SE REPOSE SUR LE BORD D'UN PRÉCIPICE DANS UNE TEMPÊTE DE NEIGE? » Cria-t-il, sans se rappeler que ce n'était pas le genre de chose qu'on ne précisait pas aux louveteaux.. Cependant, le vent souffla à nouveau au mauvais moment, transformant ces cris en simples murmures. Chardon fit volte face, enleva le reste de neige qui s'était placé sur sa fourrure grise et blanches et mordit le vent. Ça ne fit rien, mais il sentit une intense satisfaction, surtout que le vent s'arrêta un moment, puis revint encore plus fort. Chardon lui grogna à nouveau et frappa de la patte. Le vent continuait. Puis, ce fut un coup de vent énorme qui faillit faire perdre l'équilibre à ce canidés. Mais il resta accroché à la neige, sans tomber. Pour Chardon, ce fut une victoire. Il avait battus les dieux du vent! Maintenant, les autres dieux ne pourrait pas lui faire de mal. Et personne n'aurait jamais put lui expliquer que ce n'était pas les dieux du vent qu'il avait battus, même pas le vent, mais juste un produit de son étrange imagination. «HA HA! T'as perdu! C'est ça qui arrive quand on veut se battre contre une guerrier d'élite des Célestials! » Dit-il en narguant son ennemi. Il n'était pas du tout comme l'autre Chardon-Nodrahc, celui qui, en période de devoir, n'était qu'une machine, féroce, intelligente, calme, indifférente à tout, etc. C'était peut-être pour ça qu'il était si étrange pendant ces court moments de détentes: Il se vidait de la folie accumulée pendant son travail. En fait, ce n'était même pas encore le vrai Chardon. Il savait que le vent n'était pas son ennemi, comme pour l'arbre. Mais son imagination était à son plus fort, et il ne voulait pas gâcher ce bonheur. Ça ne lui faisait pas de mal, ni à lui, ni aux autres. Ce n'était qu'un jeu. La concentration de ce loup Indifférent-Fou-entre-deux fut détournée par une vue étrange. Peu loin de lui, il vit un lièvre qui tombait d'un précipice. Il n'avait jamais vu d'animal lus idiot! Ça devait être un jeune. Même le méchant loup qui l'avait enneigé avait réussi à s'arrêter. Il réussit à voir une profonde peut dans les yeux du lièvre blanc. Cependant, il ferma ses yeux au milieu de sa chut, après s'être cogné contre la paroi plusieurs fois, et son corps tomba dans la neige, rapidement attrapé par un animal noir, trop loin pour que le Célestial puissent le voir. Il resta indifférent à ceci. Il se retourna et fixa ce méchant Enneigeur. Il était aussi blanc que la neige! Même ses yeux l'était. Justement, il croisa le regard d'Enneigeur. «Salut l'Enneigeur» Dit-il, après avoir arrêter d'avoir envie d'être seul.
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