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| | This is not a game, darling... [PV] |    |
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 ![This is not a game, darling... [PV] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: This is not a game, darling... [PV] ![This is not a game, darling... [PV] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 12.09.09 12:48 | |
| This is not a game, darling...
SACRAMENTER & SOLEIL-NOIR
Sentir cette terre humide sous mes pattes, parce qu’il ne fallait pas nous sous-estimer. Parce que vous, Angels, vous êtes des milliers d’années en arrières. Je n’ai pas peur d’être là, après tout, vous ne m’aurez pas. Vous êtes faibles, vous tentez désespérément de nous battre, mais vous n’avez plus rien. Juste quelques terres humides et répugnantes. Vous méritez de plier sous nos ordres, de nous supplier de vous tuer. Vous n’avez pas le droit de vivre, vous devez tous mourir. Je n’ai pas peur de la mort, vous ne la portez pas sur vos visages. Vous tentez en vain de nous dépasser, mais aujourd’hui notre meute se relèvera. Méphistophélès est de notre côté, Reagan dirige la meute. Je n’ai pas peur de vous, de vos paroles vides de sens. Vous ne me connaissez pas, vous ignorez jusqu’à mon nom. Et quand vous commencerez à grogner, je vous dirais que vous auriez dut partir. Parce que je me suis entraînée, parce que j’ai dépassé, pas la peine d’être Hellchild pour être puissante. Je le suis à moitié, mais mon sang ne m’apporte rien, sauf plus de haine et un peu de folie.
Le sang dégoulinait le long de ma gueule, sur mon pelage noir comme la nuit. Mon odeur Devil était douce, je l’aimais, cette odeur. Mes oreilles étaient plaquées en arrière, je n’étais pas sur mon territoire. Mais il était temps de me faire connaître, il était temps que nos ennemis sachent qui reprenait la meute. J’étais jeune, et alors ? Cela ne faisait pas de moi une louve faible, au contraire. J’avais encore la vitesse d’un corps jeune, moins de résistance mais plus de puissance. Je m’arrêtais au milieu de la plaine foudroyante, statue de marbre. Mon regard noir comme les ombres parcourut les terres Angels, sans aucune once de sentiment. Sous ma peau, mes muscles frémissaient, l’appel de la bataille, l’appel du sang. J’étais partie avec un petit groupe de Devils qui avaient pour mission de tuer tout ce qu’il y avait sur cette terre. Nous nous étions séparés, mais au moindre appel nous serions nombreux. Un sourire sournois s’étira sur mes babines et un grondement monta de ma gorge, menaçant. J’avais envie qu’ils viennent, mais je n’allais pas les appeler. Juste attendre. Avec grâce, cette grâce de serpent traquant, j’allais me mettre près d’un rocher. Je me mis à côté, attendant. Dans mes veines, mon sang battait toujours plus vite, j’entendais mon cœur dans ma tête. Parfois, des hurlements et des grognements traversaient l’air. Les loups faisaient leur travail, j’attendais que le mien vienne vers moi. J’avais grandis, je n’étais plus cette gamine. Il fallait que nos ennemis le sachent, la prochaine fois que je rentrerais dans leur terre, ce serait la dernière. Je n’avais pas la prétention de me dire plus forte que leur dominante, mais j’avais envie que mon visage s’inscrive dans leur mémoire. J’aurais dus me préparer, demander à Reagan de m’aider. Mais aujourd’hui, j’avais envie de me battre seule, comme autrefois. Quand j’étais encore sans ennuis, et que j’étais une inconnue. Quand je tuais la tête vide, quand je ne me souciais pas de ma meute. Aujourd’hui, tuer des ennemis était primordial. Aujourd’hui, mesdames et messieurs, j’étais dominante.
Dernière édition par » Sacramenter le 12.09.09 17:26, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: This is not a game, darling... [PV] 12.09.09 14:10 | |
| ( Mince, j'aime vraiment trop comment tu écris. Tes RP sont délicieux, ma Choup' <3 )
Patte en l'air, patte sur le sol. C'est comme ça, avancer. Une patte devant l'autre. On se dit que c'est facile, qu'il suffit d'apprendre, et qu'on oublie plus jamais. On apprend, et on avance, sans s'arrêter. C'est tellement bon, d'avancer. c'est le but, non ? Et puis après on court. On apprend à courir, on court. On oublie plus. Mais là, c'est bizarre, on s'arrête vite. On fatigue. Alors on marche, on avance. Et puis on avance de plus en plus péniblement. Alors, il ne fallait pas courir ? Ou peut-être, ne pas avancer ? Pourtant, on a pas le choix. Avancer. Il faut toujours avancer, non ? Des fois, on se dit que non. Des fois, on comprend qu'on peut oublier d'avancer. Rester en arrière. S'accrocher à ce qu'il y a derrière. Alors, tout nous d"passe. La vie, les autres. Mais il y en a toujours une qui reste derrière, qui marche tout doucement, qui avance à peine, pour repêcher ceux qui se sont arrêtés en route. Vous trouverez toujours la mort pour vous tendre la main, lorsque vous ne pouvez plus avancer.
Alors avancer, c'est échapper à la mort ? Non, c'est tenter vainement d'y échapper. On avance tous. On avance tous vers la mort, qui est derrière. C'est évident. Si on s'arrête, elle nous rattrappe. Si on continue, elle nous attend. Elle est partout. Sinon, comme pourrait-on définir la vie ? La vie, respirer ? Non. Etre en vie, c'est ne pas être mort. Parce que des fois, même quand on respire, on est déjà mort. Les morts, eux, ils le savent bien. Ils savent voir ceux qui sont comme eux. Et le sang qui coule dans nos veines n'y fait rien. Etre mort, c'est avoir oublié comment avancer. Etre mort, c'est avoir fait quelques pas de trop, ou un pas en moins.
Aujourd'hui, beaucoup d'Angels étaient déjà morts, tandis qu'ils parcouraient leurs terres comme tous les autres jours. Aujourd'hui, certains Devils étaient déjà morts, alors même qu'ils guettaient leur proie. Et puis il y avait elle. Cette louve élégante et musclée, qui avait encore l'habitude d'avancer doucement, en silence. Comme une ombre. Comme une ombre qui, sortie de son royaume, aveuglée de lumière, préférait encore fermer les yeux quelques moments, avant de s'habituer. Et elle, était-elle morte ? Elle respirait. Elle avait l'impression d'avancer. Avançait-elle vraiment, elle qui s'étaient arrêtée un temps dans le temps ? Ou bien la mort l'avait-elle déjà rattrappée ?
Non. Ce regard d'or qui fixait l'autre si froidement ne pouvait être mort. Ce sang qui battait à ses tympans pour oxygéner son corps se préparait peut-être à couler, mais ses muscles tendus n'attendaient que l'ordre qui ferait basculer tout son corps vers l'ennemie, qui la ferait plonger dans la bataille. Qui était donc cette petite insolente qui puait déjà la charogne ? Soleil-Noir voyait dans le feu de son regard qu'elle n'était pas encore morte. Mais la louve avait toujours jugé que l'on pouvait accélérer un peu les choses avec un coup de crocs bien placé... Et elle l'avait montré à bon nombre de Devils qui se croyaient pourtant bien vivants. Tout comme celle-ci. Aujourd'hui allait se dérouler une bataille pleine de vie, une lutte chaotique de laquelle deux louves ressortiraient à la lumière. Deux nouveaux noms à connaître. Et pour chacune, un nouveau nom à haïr. |
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| | Sujet: Re: This is not a game, darling... [PV] 12.09.09 17:25 | |
| [Merci (L'] Alors, ma belle, tu crois que je ne t’ai pas vus ? Les Angels avaient-ils la prétention de nous croire aveugle ? Je la voyais, les flashs des éclairs la révélaient au grand jour. Terres de mauviettes, terres mauvaises pour une bataille. Et en même temps, si parfaite. Car entre chaque éclair, un temps d’arrêt, une profonde noirceur ou je me fondais sans problème. Terre de vitesse, terre de puissance. Je ne bougeais pas, attendant un mouvement de la part de l’ombre. J’aurais dus ne pas la voir, et j’avouais que c’était difficile de suivre les mouvements gracieux et silencieux de mon ennemi. Un éclair plus puissant que les autres nous révéla, l’une et l’autre. Mon regard noir profond la fixait, cette louve, avec haine. Il fallait garder son calme, il fallait que je m’oblige à me battre dans le calme. Ne pas se laisser aller, ne pas laisser la folie et la puissance prendre bêtement le dessus. Mais l’adrénaline emplissait déjà mes veines, mes muscles étaient tendus à l’extrême. Je me levais aussi gracieusement qu’elle, me mettant sur mes quatre pattes. Dans un réflexe, je regardais rapidement son cou : pas de rune, nous étions a forces égales. Néanmoins, une puissance se dégageait de ma future proie, je n’étais pas face à un loup basique. Je ne savais pas quel grade occupait cette louve, mais sûrement pas une vulgaire chasseuse ou garde-chiourme. Alors un long sourire s’étira sur mes babines, et la danse commença. J’avais vus des loups se battrent, mais des louves se battrent, c’était encore plus impressionnant. Nous ne nous battions pas, nous dansions. C’était quelque de féminin, aucun male n’avait cette remarquable grâce, entre deux louves puissantes, ont avez l’impression de les voir danser sur des nuages. C’était ma mère qui m’avait apprit à me battre comme ça, en frôlant le sol. C’était encore plus puissant, et selon l’adversaire, ça pouvait le déstabiliser. Un long grondement monta de ma gorge, mais je ne me défis pas de mon sourire. Ce sourire que seuls mes ennemis voyaient, car il n’avait rien d’agréable. Une goutte de sang glissa le long de mon menton et alla s’écraser sur le sol : peu importe. Non loin, deux loups se battaient : peu importe.
Lentement, je m’éloignais d’elle, frôlant le sol de mes pattes sans la quitter des yeux, l’invitant à m’attaquer. Je n’attendais que ça, qu’elle me bondisse dessus. Le grondement se transforma en un ricanement, un rire. La pluie tomba d’un seul coup, et en quelques secondes je fus trempée jusqu’aux os. Mais pas froid, non, une chaleur étouffante. L’eau était un avantage et en même temps un problème : je ne la voyais pas, mais elle ne me voyait pas. Alors, silencieuse, je contournai l’endroit ou je l’avais vus pour la dernière fois. Je rasais le sol, avançant lentement, regardant autour de moi, prête à la voir surgir de nulle part. Je ne grognais plus, je ne riais plus, juste les coups de tonnerres. Je grimpai les longs du rocher, mon ventre frôlant la pierre tellement je m’étais aplatie sur moi-même. Une technique de félin, quelque chose de très pratique. Quand je fus au sommet du rocher, j’attendis encore de longues et interminables secondes qu’un éclair zèbre le ciel. Soudain, la lumière fut. Et je découvris mon adversaire, l’espace d’une demi seconde. Ce fut le déclic. Mes muscles se détendirent à une vitesse stupéfiante et je bondis sur mon ennemie. Toutes griffes dehors, sans un grondement, sans un hurlement. Un combat de louves. Mes babines s’étaient retroussées, mes crocs luisaient. C’était la seule partie de mon corps qui était blanche. Tout était rapide et en même temps lent, j’attrapais la croupe de la louve. Mes griffes se plantèrent aussitôt dans la chair. Je mis tout mon poids sur la louve pour qu’elle s’écroule en même temps que moi. Je déchirais de la peau, des poils noirs. Un combat d’ombres. Je ne te laisserais pas me tuer, pas aujourd’hui… |
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| | Sujet: Re: This is not a game, darling... [PV] 13.09.09 5:43 | |
| Soleil-Noir n'avait jamais aimé la plaine foudroyante. Petite, elle avait peur des éclairs. A présent, elle connaissait parfaitement la moindre parcelle de terre de Paradise, et savait s'adapter a n'importe quel terrain. Trouver un champ de bataille ? C'était encore de la politique, ça. Préparer une jolie guerre bien organisée entre deux meutes, sur un terrain idéal... Comme si ça servait, toute cette belle organisation. Dès le premier coup de crocs, le monde basculait dans un formidable chaos. Disparue, l'organisation. La vraie technique, c'était de s'adapter, de reprendre le contrôle dans le chaos. De se distinguer, de rester debout, calme et immobile, au milieu des autres qui ne comprenaient plus. Savoir réfléchir alors même que les autres ne réfléchissaient plus ; placer l'esprit au-dessus de l'instinct. C'était ce qu'elle avait appris à faire au cours de ces nombreuses années passées dans l'ombre, comme une inconnue. Assassine.. Un joli grade. un grade triste et solitaire. Mais un bien joli grade, en somme. Et si aujourd'hui elle revenait pour se faire connaître de tous, se révéler au grand jour, elle garderait toujours ce petit quelque chose qui avait fait d'elle une ombre. Comme ce joli cercle blanc qui ornait son front, et que n'entourait que l'ombre d'un pelage noir comme une nuit sans lune.
La pluie. Il pleuvait, à présent. L'ennemie avait disparu. La louve était attentive, mais la pluie brouillait les pistes, les odeurs, les bruits, réduisait la visibilité. Une arme à double tranchant : toutes deux avantagées, toutes deux défavorisées. Alors Soleil-Noir attendait, guettait, tendue, prête à réagir au moindre signal, glissant gracieusement sur la terre mouillée. Le poil lui collait à la peau, la foudre frappait le sol autour d'elle et le ciel grondait avec fureur, mais elle n'en avait que faire. Ce n'était pas à son échelle, de s'occuper du ciel. Elle, elle foulait la terre, cette terre boueuse qui se mêlait à son poil et qui conservait ses empreintes. Elle, elle ne cherchait que son adversaire, cette louve en qui elle voyait une étrange force. L'éclair éclaira les lieux un bref instant. Soleil-Noir n'eut cependant pas le temps de repérer l'ennemie, elle ne devait regarder dans la bonne direction. Mais il était probable que l'autre l'avait vue. Aussitôt, la louve fit volte-face pour s'éloigner rapidement. Mais à peine s'élançait-elle qu'elle sentit une vive douleur dans la croupe et se retrouva entraînée au sol. Elle se préparait déjà à se relever et ne resta au sol qu'un dixième de seconde. Féroce, oubliant la douleur cuisante de son arrière-train, elle fondit sur l'ennemie et attrapa sa patte avant entre ses crocs. Elle serra et sentit les os trembler. Un petit craquement se fit entendre et Soleil-Noir serra plus fort encore. |
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