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| Sujet: Là où le temps se perd. ( PV Ray ) 31.10.09 19:44 | |
| ( Désolée du retard, voici enfin le topic Marie. =D )
Le soleil se levait doucement sur Sarique, les premiers rayons réchauffant à peine ce monde figé dans la nuit froide. Les nuits sont froides, dans le désert. C'est impressionnant de voir la différence de température qu'il y a entre la nuit et le jour, où le soleil semble dévorer le monde. Un loup marchait dans le silence apparent des lieux, posant sur le monde qui l'entourait son chaleureux regard d'émeraude. Son imposante carrure, la noblesse de son allure, imposaient le respect. Malgré tout, on le sentait accessible, doux et agréable. Peut-être était-ce cette lueur accueillante qui brillait dans son beau regard. Lorsqu'il parlait, sa voix chaude roulait comme des pans de velours, sans pour autant être mielleuse. Et surtout, elle vibrait d'honnêteté. Le mâle soupira doucement, ravi de se trouver en pareil endroit. Voilà bien longtemps qu'il était tombé sous le charme du désert. A vrai dire, d'aussi loin qu'il s'en souvienne, depuis sa plus tendre enfance, Celtiks avait toujours été fasciné par ces vastes étendues sauvages, où le temps ne se comptait qu'en siècles. Ici, au milieu des dunes, seuls étaient le sable -les minéraux, la terre-, le vent et le soleil. Que ce fussent les quelques plantes, l'herbe à chameau, broussailles épineuses et desséchées, qui s'accrochaient à la vie de toutes les fibres de leurs racines ; que ce fussent les animaux, bien plus nombreux qu'on ne pourrait le croire, qui luttaient pour leur survie ; que ce fussent les voyageurs qui venaient arrêter le temps, figer les secondes hâtives, fuir leur quotidien qui laissait couler la vie comme l'eau coule entre les doigts qui tentent désespérément de la retenir ; quelles que fussent ces existences éphémères, elles étaient insignifiantes en ces lieux majestueux. Le faible souffle des créatures s'effaçait devant celui du vent, et les battements de leur coeur se perdaient dans le silence qu'imposait le désert. Tous ces êtres devaient s'adapter au monde dans lequel ils tentaient d'évoluer, cherchant à comprendre le sable étrange, pliant face au vent rageur, fuyant le soleil impassible et son implacable chaleur. Le loup sourit, d'un sourire d'enfant, tandis qu'il se souvenait des contes que lui racontaient son père lorsqu'il n'était qu'un louveteau. Les histoires du désert, le récit de la guerre incessante que se livraient le vent et le sable, la majesté du soleil tout-puissant. Celtiks avait grandi en ces lieux, ils l'avaient bâti. Chacun des siens était, de même fait, de sable, de vent et de soleil. |
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| Sujet: Re: Là où le temps se perd. ( PV Ray ) 01.11.09 18:28 | |
| Ray marchait lentement sous le soleil brulant. Le sable sous ses pattes le brulait aussi. Le vent chaud tappa le museau du petit louveteau. Il n'y avait rien de pire que d'etre en plein desert ou la chaleur te tappe le dos. Ray etait pres de rien ici; pas d'eau, pas d'ombre, pas de vegetation, pas d'etre vivant... Pendant que le jeune louveteau pensait a ca, il vit un loup non loin. Ah quelle chance! Ray etait soulager. Ca faisait au moins une heure qu'il cherchait quelqu'es chose de vivant. Maintenant que le louveteau etait dans le desert, il considerait meme l'eau comme 'vivant'. C'etait vrai que rien etait vivant autour de lui, apart le loup qui etait droit devant. Meme le loup ressemblait comme un mort sous cette chaleur! En gardant quelques forces, Ray marcha tranquillement vers l'adulte, en fermant les yeux pour pas que le sables chaud qui trainait dans les aires lui pique les yeux. Apres quelques minutes de marche, Ray congna contre le loup qu'il croyait un arbre, le corps de ce loup etait si dur... Il se rendait vite conte que c'etait le loup qu'il avait vu tout a l'heure.
" Oh, escuser moi, je n'avais pas vu... "
Ray n'avait pas la force de bouder. Par-ce que normalement, quand il y avait un adulte, le louveteau ne les aimer pas.
" Je ne vais pas vous deranger plus, je vais continuer sur mon chemin. "
Le jeune louveteau s'amusait a etre polit, un par-ce que il avait envit, et deux, par-ce que il voulait voir la reaction de l'adulte en face de lui. Ray ne s'etait pas rendu conte de combien il avait soife, car il etait interressait par ce loup qu'il n'avait jamais rencontrer... |
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