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  |  Sujet: C'est un petit pas... (Libre)  26.12.09 19:15 | |
| C'est un petit pas pour les autres,
mais un grand pas pour Tiamath (: Je me baladais dans une forêt sur les terres de ma meute. J'essayais d'être en pleine méditation, prendre le même air que les loups normaux. Le simple fait de montrer que l'on réfléchit en haussant un sourcil, fermant les yeux, je ne sais pas moi ! Cela faisait presque deux heures entières que j'essayais en vain. Je faisais des efforts pour devenir normale. Ce n'est pas que je voudrais être différente de Maman. Je lui expliquerais comment on fait pour réfléchir dès que j'aurais trouver, si elle veut. Je voudrais seulement pouvoir jouer avec les louveteaux, à des jeux marrants. Moi, je suis obligée de toujours jouer avec les adultes, et c'est vraiment nul. Il y a un jeu que je connais par cœur, mais je ne sais pas ce que je dois faire, donc je perd tout le temps et je suis punie. En fait, les adultes m'expliquent des choses que je ne comprend pas et à un moment, ils hurlent ANGEL! et ils n'arrivent qu'à me faire sursauter. Ils essayent plusieurs fois, mais si je ne fais vraiment rien, ils me laisse toute seule, avec l'obligation de rester près d'un mur aussi froid que la glace. J'ai essayé une fois, de réagir à ce mot "Angel", mais ce que j'ai récolté n'était qu'un coup de croc dans les pattes par un gros mâle que je n'aime pas du tout.
J'essaye pourtant, d'être normale, de ressembler plus à Papa -bien qu'il n'en ai strictement rien à foutre- qu'à Maman. Des deux, je préfère Maman; elle est gentille, et puis elle est comme moi. On pourrait rester des heures ensembles sans se prendre la tête; on pourrait jouer ensemble, si elle n'était pas obliger de me laisser pour suivre les autres. Oui, ma maman, c'est une grande louve. Pas par apport à sa taille, mais à son grade. Je crois qu'elle est très forte alors le dominant l'a mise en haut poste. Je cherche le nom de son grade mais... mais... je ne trouve pas. Bon, tant pis ! Je marchais toujours dans la forêt quand j'aperçus une petite flaque d'eau. J'avais appris que l'eau... ça mouillait ! Et j'avais pris beaucoup de temps pour réussir à comprendre, mais au moins, j'avais réussis, j'étais fière de moi-même. Je savais que l'on pouvait se voir dedans -bien que je n'ai pas compris comment- mais je n'avais jamais eu la chance de pouvoir le faire. Je m'approcha donc de la flaque et pencha ma tête en avant...
Je commença à pousser des cris. De plus en plus forts, allant de l'aigu au grave, puis du grave jusqu'à l'aigu. Je fis comme Maman; je me balança d'avant en arrière. Je n'arrivais pas à réfléchir, je ne comprenais pas pourquoi mon reflet était celui de Maman. Tout les loups sont différents et ont leur propre image, Maman et moi devions nous partager la notre ? Pourquoi, pourquoi ? Je me balança plus fort, criant encore et encore. Ce n'était pas juste. |
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Slayer Scream (Samaël)
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| | Sujet: Re: C'est un petit pas... (Libre) 11.01.10 17:04 | |
| Louveteau joué : Gomory.Hé, je te tiens ! Je bondis d'un saut rapide et atterris sur l'oiseau. Il se débattit, me donnant des coups d'ailes et de griffes. Nous luttâmes quelques instants. Il m'asséna un coup de serre au-dessus de l'oeil alors que je plantai mes crocs dans sa queue. Mais quelque chose mit fin à notre bataille. Quelqu'un hurlait, ce qui résonnait dans la forêt, faisant disparaître les quelques proies encore présentes. Je relevai la tête quelques secondes, les oreilles dressées. Ma proie profita de mon inattention pour rouler sur le côté et s'envoler alors que je me retournai vers elle pour essayer de la rattraper ; en vain. Retombant sur le sol, ma queue fouetta l'air avec colère. Les sourcils froncés je m'avançais dans la forêt de la perdition pour tenter de trouver celui ou celle qui m'avait privé de mon prochain repas. L'air était dense et le sol humide. La truffe rivée au sol je tentais de suivre une piste, puis quelques mètres après je découvris une loupiote de mon âge au pelage blanc près d'une flaque d'eau. Je m'assis à quelques mètres d'elle, environ quinze, et l'observai crier avant de lever les yeux au ciel en un soupir. Pff, qu'est-ce qu'elle avait celle-là encore ? Devant son désarroi, je me levai et me rapprochai prudemment, avec une soudaine fierté et noblesse qui n'étaient pas de mon âge. C'était la fille de Silaine, autant déduire que la folie était héréditaire ? Je sais à quel point mon père, Enoch, est patient avec Silaine. Il l'écoute et est le seul à vouloir la comprendre. Si cette loupiote ne parvenait pas à comprendre que l'équilibre de la meute repose sur la soif de sang de ses membres, je me demande ce qu'elle deviendrait. Les oreilles dressées en avant, je m'approchai doucement et m'arrêtai à quelques mètres d'elle, ignorant qu'elles seraient ses réactions. Mes yeux rouge sang la fixaient avec dureté, par pure fierté, ne souhaitant pas du tout qu'elle sache que j'essaierai de la comprendre.
« Qu'est-ce que tu fous seule dans la forêt, Tiamath ? »
Je continuai de la fixer avec dureté mais mon ton relevait plus de l'inquiétude que de réelle colère. Hammeren m'avait appris à aider les autres. C'est ce qui fait la force d'une meute.
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