{# E.ternal S.now *} || Sakarite_ {100%}

Invité

------------------------------------------------------------------

Eternal Snow || Sakarite
Inconnues

---------------------------------------------_ ------------ Parce que c'est moi et pas les autres.

» Âge :

» Grade :

» Pourquoi celui-ci ? :

» Pourquoi cette meute ? :

et encore...

---------------------------------------------_ ----- Parce que vous ne pouvez pas tout savoir.

» Famille :

» Amour :

» Relation/Amitié :

» Comportement général :

trop directe

froide et distante

bizarre

un peu triste

pas rassurante

choc émotionnel

» Tic, Toc ou manie(s) :

» Peur(s) et/ou phobie(s) :

---------------------------------------------_ ---------Parce que je suis ce que je voulais être !

» Taille et Poids :

» Couleur des yeux :

» Carrure :

» Capacité(s) physique :

---------------------------------------------_ -----Parce qu'il vous faut connaitre mon passé.

» Passé :

Je viens vous rejoindre, ne partez pas sans moi...

» Aujourd'hui sur Wolf Angel :

---------------------------------------------_ Parce que je suis un(e) geekeur(euse) en herbe.

» Prénom :

» Âge et date de naissance :

» Présence sur le forum :

» Puff - Pseudo - Surnom :

» A pris connaissance du règlement :

» Ton niveau de RP :

Spoiler:

Ran a écrit:

« Pourquoi la neige est-elle si blanche ?
Elle a juste oublié sa couleur... »

L

a neige recouvrait de son étendu blanche les plaines de glace de Cyrthisia. La nuit était tombée et les nuages n’osaient venir troubler la splendeur du ciel étoilé, éclairée par l’astre aussi blanc que la région, la Lune. Les animaux se taisaient, respectant silencieusement le calme nocturne. Rien ne venait troubler cette belle nuit, éclairée et bienveillante, que même les ténèbres qui se cachaient dans l’ombre des arbres fuyaient. Dans l’ombre des arbres, ou dans le cœur des hommes... Et il y en avait pas mal, de la noirceur.

D

es crissements de pas raisonnèrent dans les étendues blanchâtres, irréguliers et lents. Les animaux sauvages regardaient cet inconnu d’un œil étrange. A vrai dire, ils l’auraient bien chassé pour pouvoir savourer leur belle nuit en sérénité, et pourtant, quelque chose les en empêchait. Ce quelque chose, c’était une ombre malsaine qui s’étendait autour de l’humain. Une ombre noire, bougeant vers le ciel, une ombre dont son propriétaire semblait ignorer l’existence. L’humain aux cheveux de jais vacillait, mais il continuait d’avancer. Son but ? Lui-même ne le connaissant pas.

T

endis qu’une de ses mains était plaquée sur son épaule mise à nue, son second bras était étendu, branlant, le long de son corps, inerte. Les yeux du jeune garçon, d’un vert émeraude, étaient devenus ternes, comme s’ils étaient sans vie. On se demandait presque ce qui faisait avancer ce jeune humain. L’énergie du désespoir, ou juste quelque chose de bien pire, de bien plus sombre que l’ombre qui vacillait autour de lui ... ? Les animaux sauvages, effrayés à son passage, fuyaient aussi loin de lui qu’il le pouvait. Ils sentaient que cet homme ne leur apporterait rien de bon.

L

’humain trébuchait, butait contre la neige gelée, sans pour autant tomber. La Lune tournait vers lui son œil protecteur, le prenant en pitié. Un loup hurla, des oiseaux s’envolèrent. Quelque chose approchait. De gros. Ran releva la tête, comme s’il se réveillait d’un long sommeil. Ses yeux reprirent une teinte acceptable, sans pour autant devenir brillants. Le garçon aux yeux émeraude se redressa mais grinça des dents lorsqu’il rencontra une brusque douleur. Il tomba à genoux. Son bras le lançait terriblement, et le jeune humain n’osait même pas regarder sa blessure.

C

omment se l’était-il faite ? C’était une des questions qu’il se posait depuis maintenant quelques jours. Trois jours. Trois longs et affreux jours qu’il avait usés pour marcher dans ces grandes étendues blanches, cherchant désespérément quelque chose –ou quelqu’un. Pendant trois jours, il n’avait rien mangé. Pendant trois jours, il n’avait vu personne. Pendant trois jours, il s’était lassé de cette blancheur accablante, au point de vouloir en mourir. Et pourtant... Oui, pourtant il n’avait pas abandonné. Le poids de ses pêchés pesait lourd sur son dos, même s’ils lui étaient inconnus.

C

e qui le poussait à rester en vie, ce n’était eut être que son instinct, mais Ran avait le présentement que c’était bien plus complexe que ça. Il avait quelque chose à faire. Quelque chose à poursuivre. Quelque chose à chercher. Une chose très importante, si importante qu’il en avait oublié jusqu’à sa propre identité pour elle. Le jeune garçon était amnésique. Il avait perdu la totalité de sa mémoire est s’était retrouver là, allongé dans la neige, ne savant rien de lui. Il avait conscience d’avoir magné les armes, vu l’état de ses mains : recouvertes d’une dure carapace de peau, signe d’entrainement intensif.

M

ais il n’avait pas d’épée, lorsqu’il s’était éveillé. Ni rien d’autre, d’ailleurs. Juste le sentiment de culpabilité qui planait autour de sa tête, le harcelait sans cesse. Comme s’il ne souffrait pas déjà assez. Comme une âme en peine, comme un spectre ayant perdu son corps, le jeune garçon errait ainsi, pourchassant sa mémoire inconnu. A vrai dire, il n’était pas sûr de vouloir la retrouver, cette mémoire. Elle devait vraiment être horrible pour que même après l’avoir oublier, les sentiments restent. Ran eut un sourire amer. Il leva les yeux vers le ciel étoilé, qui semblait le nargué.

D

’autres pas résonnèrent. Bien plus lourds, bien plus puissance. Un grognement furieux parvient aux oreilles du jeune épéiste. Celui-ci ferma les paupières. Il écoutait, calmement. Un animal, apparemment immense venait de se dresser devant lui. Son ombre se projeta sur Ran, nullement surpris. En faite, il était plus tôt intéressé. Il avait constaté que beaucoup d'animaux le fuyait, même s’il ne connaissait pas la raison. Ils semblaient avoir peur de quelque chose d’invisible à l’œil humain... Le jeune homme soupira et rouvrit les paupières.

F

ace à lui se trouvait un grand ours noir, visiblement pas très amical. Il lança à Ran un regard foudroyant et montra ses crocs d’un air rageur. Et bien, qu’avait-il encore fait ? Pas grand-chose, pourtant. Serai-ce le simple fait d’exister qui posait problème à l’ours géant ? Il semblait bien. La créature détaillait d’un œil sombre son adversaire, cherchant un éventuel objet contre lequel l’humain pourrait répliquer. Apparemment, il n’en trouva pas, car il se redressa, satisfait sur ses deux pattes arrière.

Jeune humain, tu vas payer pour t’êtres aventuré aussi loin dans mon territoire. Voilà plusieurs jour que je te surveille du coin de l’œil, et ton attitude me laisse présager une manigance quelconque.
Meurt en paix.

S

ur ces paroles, l’ours recula et se remit sur quatre pattes. Il arqua son dos, près à bondir. Ran soupira. Ce n’était pas le premier à vouloir le tuer, et pourtant, il était toujours là. Les plus forts créatures de la région s’étaient rués sur lui comme des abeilles sur un pot de miel. Le jeune garçon commençait à se demander s’il leur avait fait quelque chose, dans son passé. Et pourtant, aucun ne semblait le connaître. Etrange. D’autant plus étrange que Ran était toujours là, malgré les avoir affronté un par un... L'animal lui bondit dessus.

L

e jeune garçon ne fit pas un geste. Il aurait enlacé la mort avec joie, mais on ne lui laissait même pas ce privilège. En effet, l’ombre qui l’entourait agit instantanément, sans que Ran ne faille un geste. Elle se dressa autour de lui comme un bouclier, avant de devenir lame aussi tranchante qu’un croc de Dragon et de transpercer son ennemi. Le jeune homme ne l’aurait pas voulu, s’aurai était la même chose. Cette ombre était indépendant, et semblait attaquer quiconque avait des intentions hostiles envers son possesseur et maître.

D

es tâches rougeâtres tachèrent l’ivoire neigeuse, ainsi que le nouveau cadavre qui s’était retrouvé écrasé devant Ran. Le magicien avait deviné depuis longtemps qu’il s’agissait de magie ténébreuse, qu’il ne maîtrisait pas. Ou dont il ne se souvenait plus la maîtrise... Il se redressa, grinçant des dents lorsque sa plaie protesta. Un peu crispé, le jeune homme continua sa marche funèbre. Quelques secondes, quelques minutes, quelques heures s’écoulèrent, qui sait. Tout ce qu’il y a à savoir, c’est que Ran était à bout de force.

I

l soufflait bruyamment, et sa respiration saccadée voulait dire bien des choses. Le jeune garçon mit genoux à terre. Il n’en pouvait plus. Apparemment, il n’avait même plus assez d’énergie pour alimenter l’ombre protectrice, car celle-ci s’évanouie instantanément, devenant translucide pour ainsi disparaître comme si elle n’avait jamais existé. Quand à Ran, à bout de forces, il se contenta de s’écrouler de tout son long dans le duvet blanc. Ses membres étaient lourds, et la blessure de son épaule était plus douloureuse que jamais. Qu’allait-il devenir ? Lui-même n’avait plus assez de force pour se le demander.

» Un mot pour la fin ? :