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[ » Sans Nom « ]
Sakarite
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[ » Nom ] Un nom, vous riez de moi ? Je n'en ai pas, du moins, je m'en souveins plus, car quand j'étais petite, pour gagner ma place de Nommeuse dans la meute, j'ai dû trouver l'appelation qui me conviendrait le plus à moi. Si vous me demandez mon nom, je vais sûrement vous répondre que je n'en ai pas où simplement que je suis Sans Nom. Mais pourquoi est-ce que je ne m'en suis tout simplement pas donné un ? C'est de famille, un peu comme une tradition, parce toutes mes soeurs en avaient un.

[ » Surnom ] Je n'ai pas de nom, mais les surnoms, ça me connaient. Bien qu'ils me désignent comme ce que je suis, ils ne me disent absolument rien sur qui je suis. Sans Nom, la Nommeuse, la Donneuse de Noms, tous ont rapport avec les noms, mais ce sont des surnoms...

[ » Age ] J'ai trois ans, donc environ 36 lunaisons, bien que dans ma tête j'en ai dix, dans mon coeur un seul et deux pour mon physique. Oui, j'ai une mentalité assez dure à cerner. Je peux agir comme un loupiot pendant quelques secondes, puis devenir très sérieuse et sage l'instant d'après.

[ » Grade ] Je suis la Nommeuse de ma meute, bien que cela puisse être bizarre, j'ai un don. Bien que je sois mystérieuse, énigmatique et indéchiffrable, je lis en vous comme un livre ouvert pour vous dire qui vous êtes. En fait, mon ancêtre avait le don de clairvoyance et elle a transmit une parcelle de son mystérieux pouvoir à sa lignée. Pour ma part, la tradition veut que la Nommeuse soit une femelle, et je suis la seule qui aie survécu à l'attaque des Angels.

[ » Meute ] Je n'appartiens à personne, pas plus que personne ne m'appartient. Sakarite, et fière de l'être. Je me suis souvent demandée pourquoi est-ce que je tenais tant à mon clan. Je trouve les Devils trop méchants, et mes soeurs et mes frères sont morts contre des Angels. Quant aux Celestials, il fait beaucoup trop froid sur Sibeska, moi qui suis habituée aux journées ensoleillées et très chaudes de Sarique. De plus, tous les gens que j'aime sont ici et je ne veux pas les quitter sur un coup de tête. Si je devais vraiment m'en aller, ce serait pour devenir une Solitaire, même si je suis certaine que cela n'arrivera jamais.

[ » Physionomie ] Bien que je ne sois pas très grande, ni très lourde, je mesure environ 75 de centimètre au garot et pèse cinquante kilogrammes. J'ai l'air d'être une louvarde de deux ans un peu trop grande pour son âge. J'adore prendre soin de mon corps, démêler mon pelage le plus souvent possible, faire une toillette intensive et aller me nettoyer dans l'eau sont des choses quotidiennes qui sont pour moi comme sacrées. Je déteste être sale ou parraitre comme la chienne à Jacque. Mes oreilles, en forme de triangle, sont arrondies au bout et une petite et courte touffe de poils orne le dessus. Je suis assez endurante et rapide, car courir est un de mes loisirs favoris. Par contre, je n'ai pas une musculature très développée pour le combat, mais je suis capable de me défendre grâce à ma ruse et à mon agilité. Ma démarche, digne d'un félin, est légère et fluide. Je ne laisse presque pas de trace et je ne fais aucun bruit lorsque je marche. Mes griffes ivoires sont d'une grandeur normale, tout comme mes crocs, qui sont peut-être légèrement plus gros que ceux de mon âge. Maigre à faire peur, parce que je n'aime pas vraiment manger animaux, ce qui est très étrange pour un loup. Je préfère les baies sucrées, même si je m'éfforce à me nourrir de chairs. Mes côtes saillantes ne sont pas visibles, mais on les sent très bien sous ma fourrrure. Cette dernière est comme la lumière de la lune, blanche, qui ne peut briller que si un rayon l'illumine. Dans ces moments-là, vive le soleil plombant de Sarique, ma robe prend une couleur doré et argenté. Bien que mes pols ne soient pas long, ma toison est assez épaisse pour une Sakarite, même que parfois je me demande si je n'ai pas un ancêtre célestial. Douce et un peu dru si on la touche à rebrousse poil, j'adore mon pelage qui tire un peu sur le blond. On me voit parfois avec des blessures, alors qu'il n'y a apparamment pas eux de combats. Qu'est-ce donc ? Mystère... J'ai de magnifiques grands yeux vairrons. Vairrons ? Oui, cela indique que je n'ai pas les yeux de la même couleur. Mon oeil gauche est semblable à une pierre précieuse nommée péridot, c'est-à-dire vert lime. Il change parfois lentement vers l'ambre ou le saphir bleu. L'étincelle de vie et de sagesse y brille comme des miliers et des miliers d'étoiles. Mon oeil droit, aveugle à cause d'un accident quand j'étais plus jeune, est de couleur quartz rose. Étrangement, c'est luil qui me permet d'identifier quelqu'un et qui m'aide à trouver des noms, car les apparences trompeuses ne s'y reflètent pas. Je vois les choses que les autres ne voient pas, comme les manifestations magiques ou des fantômes, et les auras des loups, de différentes couleurs et intensité. Certaines correspondent à des loups violents, d'autres à ceux qui sont en colère. Plus le feu qui entoure un corps est brillante, plus l'émotion est forte. De plus, un loup qui regarde cet oeil poura y voir danser la flamme représentante de son esprit. Cela ne marche que si j'observe une personne réelle, et non son reflet ou quelques choses du genre. Quand à moi, je n'ai jamais réussi à voir la mienne.

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[ » Us, Them & Together ]

[ » Famille ] Ma mère, Sans-Nom, est morte à 12 ans de vieillesse, et peut-être de chagrin aussi, je ne sais pas trop. Elle était faible et ne semblait pas vouloir faire d'efforts pour avoir envie de vivre, même si sa dévotion pour sa meute de changeait point. Sa voix était toujours monotone, son ton rempli de tristesse, et ses yeux fixaient ce que personne ne pouvait voir. Lorsque mon père s'est suicidé une semaine après avoir appris que des Angels avaient tué mes soeurs, alors que nous n'avions que quelques mois, ma mère a complètement changé. Une chance pour moi, j'ai réussi à m'enfuir du lieu du massacre, mais avec un oeil aveugle. J'ai toujours adoré ma mère, elle était mon idole, mon modèle. Je la vénérais presque, elle qui a pris soin de moi, qui avait assez de patience pour m'apprendre à maîtriser un don qu'elle n'avait même pas elle-même.

[ » Amour ] L'Amour... Je ne l'ai jamais connu, mais je l'attends toujours. Je suis très patiente, je sais attendre. Je ne crois pas être du genre à faire les premiers pas vers un mâle, mais pour l'instant, je n'ai personne en vu. Je voudrais quelqu'un comme ma mère, quelqu'un d'affectueux qui me sussurerait tout les jours des mots doux à l'oreille, qui sait comment parler aux femelles. Je ne dis pas qu'il faut qu'il soit parfait, mais je n'accorderai même pas un coup d'oeil à un loup qui est méchant et qui catalogue tout le monde en fonction de leur muscle et de leur beauté. Mais je sais aussi que si je fais un mauvais choix, j'en souffrirai énormément.

[ » Relations ] De nature étrange et très changeante, mes compatriotes ne savent pas toujours s'ils m'apprécient ou non. Souvent, j'essaie de partir sur une note joyeuse avec ceux que je ne connais pas, un simple bonjour fait parfois la journée de quelqu'un qui n'a personne. Si je vous croise, il ne serait pas étonnant que je vous adresse la parole pour simplement vous saluer, d'une voix base et dépourvue de mauvaises intentions. Je fais rarement ça pour engager une conversation, mais plus pour être polie et gentille. Par contre, je dis tout ce qui me passe par la tête et souvent avec un humour dit noir par bien des personnes, bien que je m'efforce de corriger cette lacune. Mais attention si je ne vous aime pas, alors là, je ne me prive pas de vous le faire savoir si vous me faites chier d'un langage peu civilisé. J'évite les confrontations, mais je ne suis pas lâche. Pour ceux que j'apprécie, j'ai cette charmante manie de les "sur-aimer", "sur-protéger" et de le "sur-montrer". J'ai tellement peur de perdre ceux qui me tiennent à coeur. Comme les Célestials ne sont pas les alliés de ma meute, sans être des ennemis, je les ignore le plus souvent possible quand je suis sur le territoire neutre s'ils ne représentent pas une menace pour moi, car je n'aime pas me battre. S'ils débarquent sur nos terres, alors là, c'est une autre histoire. Dégagez de là bande de cornichons tellement moisis que vous en êtes devenus blancs, vous n'êtes pas chez vous ici !, avec un bon coup de pied au cul. Pour les Devils, ma haine envers ces loups cruels égale presque celle que j'ai envers les Angels.

[ » Psychologie ] Que dire si on n'est point un psycologue ? LA chose que je sais de moi, c'est que je suis bizarre, unique en mon genre. Le reste, ce sont les autres qui disent tatati ou tatata de moi. Je suis naturellement très ouverte très ouverte aux idées des autres et j'ai surtout la patience de les écouter jusqu'au bout avant de les prendre à revers avec une réponse que moi seule peut comprendre ou complètement logique. En fait, je ne dis pas que je suis très patiente, car en réalité, je suis facilement distraite. Le jeu de deux oiseaux volants dans le ciel, le bruit du vent dans les hautes herbes... Paf ! Voilà, et vous n'avez plus mon attention jusqu'à ce que je me lasse de regarder ces bestioles. Mais heureusement, je sais exactement de quoi est-ce que la personne parlait. Je mets un point d'honneur à respecter mes paroles et mes promesses. Mon honnêteté est légendaire, oui oui, je ne mens jamais, même si ça peut mettre dans l'embarras quelqu'un. Respectez-moi et vous serez respectés, mais on n'a pas toujours les mêmes valeurs, ce qui fait qu'il arrive parfois des malentendus à cause de mon drôle d'humour. Attaquez-moi et vous êtes sûrs d'avoir une réponse très aggressive et violente, sauf si c'était un petit coup pour niaiser. Ma loyauté envers ma meute et mes dominants est sans égale. Très juste envers tous, grand, petit, laid, beau, j'ai le dernier mot si celui avant moi ne me plait pas ou s'il est équitable .Je me moque parfois, gentillement, des autres quand ils viennent me voir, pas pour être méchante, mais une blague de temps en temps, si elle est bien placée, détent l'atmosphère. Très solitaire, je fais mes petites choses souvent isolée. Être avec quelqu'un peut être synonyme de trouble : s'occuper de lui jusqu'à ce qu'il décide de partir, le checker pour qu'il ne fasse pas de conneries, etc. Toujours souriante, on ne peut pas savoir si c'est parce que je suis heureuse ou que ce n'est qu'un masque de gaïté. Tout le temps sur la défensive, je peux parfois paraître un peu froide et aggressive, mais j'ai un coeur d'or. Un coeur avant tout blanc, immaculé, givré. Couvert d'une mince couche de glace qui le protège, qui empêche quiconque d'y pénétrer avant de le réchauffer, de faire ses preuves. Inaccéssible. Perdue dans le monde du paranormal, uni au monde concrès, je vis recluse dans un univers que très peu de personnes peuvent voir. La plupart des gens voit le physique d'un loup, moi j'ai la capacité de voir son âme. Quand un loup meurt, ou un autre vivant, son âme peut continuer d'errer dans notre monde, c'est alors un fantôme. Je déteste être sur un champs de bataille. La Faucheuse rode, je la sens qui va vers des loups et leur prend leur vie, sans la voir. J'ai peur qu'elle décide un jour de braquer ses yeux rouges comme le feu ou noirs comme le néant, je les imagine comme ça, et qu'elle se dirige vers moi avec son corps immatérielle pour m'emmener vers la mort. Je suis très proche de la nature, tellement proche que je ne peux me résoudre à tuer une bête alors que je peux me nourrir d'autres choses. Bien que parfois je n'ai pas le choix de chasser, j'essaie de le faire le moins souvent. Certains animaux ne s'enfuient pas en me voyant, tant qu'ils ne sentent pas que je vais les attaquer. J'entends aussi des voix, des chuchotis de voix qui me disent ce que je dois faire ou ne pas faire. Des murmurrent tentants, raisonnables et qui semblent sans mauvaises intentions. Est-ce que ça se passe dans ma tête ou est-ce les êtres peuplant la planète qui me parlent ?

[ » Caractéristiques ] Je cligne souvent de l'oeil gauche, ce qui me permet de voir le monde tel qu'il est réellement ou simplement je l'observe qu'avec mon oeil droit. Quand mes voix deviennent trop envahissantes, il faut que je les chasse. Je secoue ma tête quand je suis accompagnée, et quand il n'y a personne, je grogne, je dis des mots qu'il ne faudrait pas, je me mutile.

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[ » Passé] « Sans-Nom est nécessairement une louve. On la surnomme également "la Nommeuse", ou la "Donneuse de Nom". La première Nommeuse naquit il y a de nombreuses années déjà, au sein des Sakarites. Loupiote, il lui arrivait de faire des prédictions aux loups qu'elle rencontrait. Les Sakarites s'amusaient de ses prophéties et venaient souvent lui demander de prédire leur avenir. Il fallut attendre quelques temps que ses prédictions se réalisent pour qu'un vent de respect mêlé de crainte traverse la meute. Ainsi, cette enfant savait lire dans l'avenir. De toutes parts, on vint la trouver. Elle continuait à dicter des prophéties et, peu à peu, elle se mit à donner des noms à ceux qui venaient la voir, liés à leur avenir. Pour elle, c'était un moyen de savoir qui ils étaient, de les identifier, mais cette pratique devint très vite populaire au sein de la meute, si bien qu'il devint coutume de faire nommer les louveteaux par la Donneuse de Noms. Etrangement, la louve ne disait jamais rien à propos de son propre avenir, et elle ne portait pas de nom. Quand on lui demandait comment elle s'appelait, elle répondait : "Je n'ai pas de nom. Je suis Sans-Nom." »
Les enfants de ses enfants choisissaient la Sans-Nom en lui demandant de se trouver un nom à elle-même. Celle qui était la plus proche du nom choisi par la mère devenait la Nommeuse. Depuis la tradition perdure, et chaque génération de Sakarites connaît la Sans-Nom de son époque. Les moeurs s'étant cependant adoucies, les loupiotes de la Donneuse de Nom ne sont plus sistématiquement tuées, mais elles doivent être éloignées de l'élue afin que cette dernière n'ait pas de famille proche. Les mâles, cependant, ne seront jamais tolérés dans une famille de Nommeuse.

[ » Une histoire d'amour ] Ma mère, Sans-Nom, est tombée amoureuse d'un loup. Elle l'a rencontré alors qu'elle avait cinq ans, dans la Jungle aux Dangers, alors qu'un serpent l'avait mordu. C'était un magnifique Sakarite, aux yeux verts comme des péridots et à la fourrure aux multiples reflets dorés. Un peu macho, sans avoir plus de de muscles que de cerveaux, ils savaient comment parler aux femelles. Il avait une voie chaude et envoutante, c'est la première chose qui charma Maman. Ayant une formation de base de Mage, à cause de sa mère qui l'était, il sut comment traiter la blessure pour qu'elle ne s'infecte pas. Après cette journée, il vint la voir tous les jours pendant une semaine pour voir comment elle allait, puis il continua encore et encore parce qu'il était tombé amoureux d'elle. Et c'est ainsi qu'à la saison des Amours ils décidèrent d'avoir des petits dans les pattes.

[ » Ma naissance ] Je suis née il y a trois ans, dans une tanière construite par les soins de mon père, qui en avait d'ailleur montées plus d'unes, éparpillées un peu partout sur le territoire Sakarite. Le printemps était terminé depuis maintenant une semaine et l'été était relativement bien installé. Ma mère s'inquiétait un peu que nous tardions autant, mais lorsqu'elle eut ses premières contractions, puis les autres, alors, ça ce fut une toute autre histoire. Sur cinq loupiotes, je suis née la deuxième. Je fus la plus longue à sortir, comme si je ne voulais pas quitter le confort du ventre de maman. C'est vrai quand y repensant, il devait être douillet et chaud. Mais bon... Une de mes soeurs, la petite dernière, mourrut quelques heures après la mise à bas, mais personne ne savait pourquoi. De froid ? Impossible, nous étions collées contre le corps fumant de Sans-Nom. De faim ? C'est plus plausible, mais mon père songeait plutôt à un manque d'oxygène à la naissance ou un truc du genre.

[ » Ensuite ] Ensuite, nous vécûmes pendant trois mois ce que toute famille normale puisse vivre. Jeux et folies en famille, disputes pour un rien entre soeurs, bref, tout ce dont un louveteau peu rêver. Et ce jour... ce jour où nous nous sommes aventurées trop proche d'un Angel sûrement en mission pour sa meute, par curiosité. Je revois encore ses yeux, bleu comme l'océan et sa fourrure noire comme la nuit. Il nous a vu, comme nous l'avons vu. Il s'est jeté sur la cadette, l'égorgeant d'une seule morsure. Son sang s'écoula sur le sable brûlant du désert. J'essayai d'aider mes autres soeurs à s'enfuir, mais il m'envoya valser contre une roche. Un unique coup de griffe que je reçus dans l'oeil. J'ai sombré dans l'inconscience en entendant les hurlements de douleurs de mes soeurs.

En me réveillant, j'avais un mal de tête lancinant et je voyais des taches de couleurs partout. J'ai eu peur, peur de ce que je voyais, ou plutôt, de ce que je pouvais maintenant voir. Des auras. Des âmes. Des fantômes. Ma mère prit soin de moi jusqu'à ce que je me rétablisse. Mon père, de tristesse, se suicida en se laissant tomber du haut du Canyon des Précipices. En apprenant que j'avais un don, elle essaya, tant bien que mal, de me montrer comment le contrôler. Sa patience et sa compréhension, ainsi que son amour pour moi, étaient tout ce qui restait d'elle. Son sourire autrefois radieux, bien que certains disaient qu'il n'était que superficiel, avait tendance à se fanner. Elle m'apprit tout ce qu'elle savait et me fit part de tout ce qu'elle pensait m'être utile pour apprendre à maîtriser mon étrange pouvoir.

Pendant deux ans, elle veilla comme un ange gardien sur moi. J'apprivoisai ma faculté extraodinaire et en même temps mon aptitude à "communiquer" avec la nature. Je gardai cependant pour moi le fait que j'entendais des voix, qui elles aussi me murmuraient de les garder dans le secret. On m'enseigna l'art de la chasse et de la traque, celle du combat et un peu celui des plantes. Bien que je mangeais peu de viande, je rapportais toujours mon cota de carcasses à la meute. J'aimais bien rester seule au milieu de bois, à adresser des prières à des âmes qui passaient par là, pour les guider vers la lumière qui les appelait. Je ne tuais jamais sans après avoir chuchoter quelques paroles de remerciemment à la bête qui s'était laisser ôter la vie.

Un soir sans lune, où les étoiles brillaient faiblement, un voile sombre entoura Sans-Nom et emporta avec lui son esprit. Elle ne se débatait pas, elle semblait même accueillir la mort, comme une amie, une délivrance. Il est vrai qu'elle semblait éteinte, qu'elle ne mangeait presque plus et qu'elle était toujours un peu triste, de plus, elle avait atteint ses 15 ans il y avait peu de temps. Je l'ai laisser partir, parce que premièrement, je ne pouvais rien faire, deuxièment parce qu'elle semblait heureuse, et troisièmement, parce que j'avais peur de voir le visage de la mort.

[ » Maintenant ] Depuis qu'elle est décédée, je suis la relève de ma mère. En digne héritière de la lignée des Sans Nom, je trouve ce dont je n'ai pas aux nouveaux-nés. Je trouve cela important et je ne prends pas mon devoir à la légère. Gare à celui qui s'en moquera. Le monde est vaste et je commence tout juste à connaître les recoins du territoire de ma meute. J'aimerais faire le tour du monde, du moins, je commencerais volontière avec notre continent s'il n'y avait pas cette foutue guerre. Je veux aussi connaître le grand amour, mais mon voeux le plus cher serait que les combats cessent, que ce mot n'existe plus. Mais ce n'est qu'un rêve idéaliste qui ne se réalisera pas tant que je serais vivante...

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[ » Prénom ] Suli-Anne
[ » Anniversaire ] 2 juin 1995
[ » Présence ] 5 jours sur 7 minimum, mais je ne peux pas RP à chaque fois que je me connecte.
[ » PUF ] Ciel@ / Fleur / Suli-Anne
[ » Niveau ] 7/10

Spoiler:

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