Wolf Angel
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 Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]

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MessageSujet: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime30.05.10 13:32

    L’imposante masse de chaire qu’était mon corps produisit une ombre tout aussi grande sur le sol. Un louveteau se rua en ma direction pour se protéger du soleil et jouer dans le seul coin d’ombre de la savane. Le soleil ne me dérangeait pas, mais à leur âge, il pourrait tout aussi bien les tuer. Une insolation, des maux de tête, et c’en était fini. J’eus un sourire parfaitement vide en imaginant la scène. Ridicule mort, si indigne, si pitoyable. Je soupirai. Mon père m’avait demandé de retourner sur Paradise, de récupérer ce qui m’était dû … Mais en arrivant, en regardant la meute qui était loin d’être le chaos complet, je compris qu’on avait déjà trouvé le remplaçant de mes parents. J’étais empli de haine et je le suis toujours. Cette place me revient de droit. Je suis le fils des dominants ! Celui qui dirige la meute en ce moment n’est sans doute rien qu’un… qu’un je n’ai même pas de mots pour décrire ça (vous noterez que je ne le qualifie même pas de loup) !

    Mon humeur chuta immédiatement. J’étais passé d’un état calme et indifférent à une affreuse agitation qui me prenait depuis l’intérieur de mon être. Mon regard se posa sur le louveteau qui n’était plus seul, désormais rejoint par un petit camarade de jeu. Ils étaient plutôt jeunes mais l’odeur de leur meute imprégnait déjà leurs corps tout entiers. Sakarite et Celestial. Ils s’étaient aventurés loin de leurs terres … Etrange. Mais pas rare qu’un phénomène pareil existe. Les louveteaux ne se rendent pas compte de nos guerres, bien sûr. Ils ne pensent qu’à jouer, innocents, libres … ou du moins, c’est ce qu’ils croient.
    D’un mouvement sec, exaspéré, je plantai mon museau dans le petit corps du bébé au pelage noir et le poussai brutalement, sans une once de scrupule. Je fis de même avec le second. Tous deux me regardèrent, étonnés par mon comportement soudain. Pour toute explication, je leur grognai :

    « Allez jouer ailleurs ! »

    Et, adhérant à mes propres paroles, c’est moi qui me déplaçai pour échapper aux louveteaux bruyants et plein de vides qui me répugnaient déjà. J’étais loin d’imaginer que, de nouveau, ma solitude passagère allait être interrompue. Ce qui ne manquerait certainement pas de me mettre plus de mauvaise humeur encore. Mais pour l’heure, j’allais me coucher dans l’ombre d’un rocher, moment de plaisir rare, ici, puisque les ombres produites étaient atrocement peu courantes.
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime30.05.10 14:25

    Disturbia

Et encore une fois, je ne puis être tranquille.


W i s h . I . H a d . A n . A n g e l - N i g h t w i s h


  • La musique. La musique de la vie, la musique de la mort. La musique est là pour vous, quelque soit votre situation. Elle vous aide à passer le cap, vous accompagne de partout. Vous ne l'entendez pas mais la musique est toujours la quelque part avec vous. Dans votre cœur, dans votre corps. Vous ne la sentez peut-être pas mais le rythme effréné d'un cœur qui bat est une musique. La dernière complainte d'un être est une douce musique. Une mélodie sans fin. Chaque animal, plante personne est un instrument de musique. Voyez tout les bruits que nous faisons, qu'ils soit volontaires ou non donne une musique. Une mélodie. Ce ne sont pas que des sons ni des bruits ( bien que ces deux soit synonymes ) non tout nos faits et gestes accompagne la musique. Ainsi nous sommes en perpétuel ballet avec ce qui nous entoure. Un ballet plus ou moins féerique selon la situation dans laquelle on se trouve. En combat, vous entendrez une musique sourde et guerrière. Celle des mâchoires qui claquent, des muscles sectionnés, du sang qui abreuve la terre inlassablement. En amour, vous entendrez une douce et chaleureuse mélodie de coups de langues échangés, de baisers passionnés et de regards amoureux. Ainsi chaque scène de la vie a sa musique. Ainsi nous vivons tous en parfaite harmonie avec la musique.


  • Le rythme effréné d'une course contre la montre. La louve avait pour habitude de courir vers le cimetière avant que le soleil ne se couche. Avant que l'astre lunaire pointe le bout de son nez. La louve avait l'habitude de hanter le cimetière. Ce lieu dont elle connaissait chaque parcelle de terre, chaque feuille déposée par le vent. Elle savait parfaitement ou été disposée chaque tombe, chaque corps enterré. Elle avait appris depuis toute petite l'existence de tout les défunts dans la terre. La terre mère. Mais cela n'avait été qu'au bout d'un nombre incalculable de jours. Des jours ou elle avait arpenté le cimetière, pleurant toutes les larmes de son corps, délivrant sa tristesse et son incompréhension de la vie. Le sol se fit plus dur, plus sec lorsqu'elle arriva dans la savane. Les herbes étaient sèches et facilement inflammables. La chaleur torride qui régnait ici fit sortir la langue à la Devil. Mais quelle idée de courir dans un lieu pareil. La langue pendante elle s'abandonna à un coin d'ombre. Haletant comme jamais, elle était crevée, ses flancs se soulevaient en un rythme saccadé. Elle ne pouvait boire, il n'y avait que très peu d'eau. Un mal de crâne atroce la prit alors. Non ce n'était pas le moment de flancher ! Elle avait déjà vécut sa ! Elle devait trouver de l'eau ! Elle se releva et trouva après une bonne demie heure de marche une source. La source tant attendue.



  • L'eau fraîche roula au fond de ma gorge. Que ça faisait du bien ! Enfin ! Je retourna m'assoir à l'ombre d'un arbre et regardai les alentours sans grand interêt. Les jappements de louveteaux, puis des couinements. *Ils peuvent pas se la fermer un peu ceux-la ?* Le temps m'avait rendu irritable. Le temps et ses secondes, le temps et son soleil. Tout cela me tapai sur le système. Mon pelage noir charbon n'arrangeait rien à mon malaise. Il absorbait la chaleur. Ainsi je suai à grosse gouttes. Mes coussinets étaient trempés de sueur. Je lécha mon museau et humai l'air sec. Un Angel. Pfff, rien à faire de lui. Pas l'envie de me battre. Jamais eu l'envie de me battre alors pourquoi ça allait commencer aujourd'hui ? Je laissa retomber ma tête contre le sol poussiéreux, essayant d'oublier mon mal de crâne. Le mâle Angel gronda contre les louveteaux. Il pouvait pas se la fermer aussi ? Pfff saloperie d'Angel ! Ma soif recommença à m'assécher la gorge. Je repris mon chemin vers le point d'eau et lapa la surface. Je retournai alors à l'ombre de l'arbre. Enfin quelque chose qui produisait de l'ombre. Ce n'était pas trop tôt ! Mon regard se posai alors sur le mâle. Je scrutai ses moindres faits et gestes. Je me doutais qu'il n'allait pas se déplacer pour moi. Ce serait un trop grand effort par cette chaleur ...


[ Fini ]
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime30.05.10 19:20

    Qu’est-ce qu’elle avait à me fixer, cette ignominie de Devil ? J’avais repéré son odeur dès qu’elle avait posé ses pattes à proximité pour aller laper l’eau. Pas très difficile. Moi qui avais pensé l’avoir oubliée, leur odeur … je m’étais bien trompé ! En fait, elle m’irritait les narines, me brûlait les poumons presque autant que l’air torride de la savane. J’eus une grimace de dégoût que je ne cherchai même pas à camoufler. De toute manière, elle connaissait aussi bien que moi la haine que nos meutes se portaient mutuellement. La seule chose qu’elle était susceptible d’ignorer c’était mon expérience au combat … tout comme j’ignorais la sienne. Ou mon rang, tout comme le sien me restait inconnu. Elle semblait approcher, vouloir partager ce petit coin d’ombre, solitaire dans cette atmosphère baignée de soleil … Je compatis, ma pauvre petite, je compatis. Et je ne bougerai pas d’ici.

    Un regard attentif se posa sur elle. J’avais besoin de savoir si elle comptait m’attaquer. Alors, comme elle le faisait, je ne me gênai pas pour la scruter du regard. Elle risquait de mal réagir mais je m’en balançais royalement. Au pire – ou au mieux – ce serait le signe du combat imminent que j’attends (le signe, donc, pas le combat, j’avais trop chaud pour ça). La langue sortie, pendante, comme la sienne. En fait, je me rendais compte, en l’observant, qu’elle pourrait me servir de miroir. Nos gestes étaient apparemment similaires. Je ne doutais pas, cependant, que nos pensées différaient autant qu’elle convergeaient. J’étais prêt à parier qu’elle était aussi fatiguée que moi … l’idée d’un combat devait certainement lui paraître aussi insensée que moi, par cette chaleur.

    Allez savoir pourquoi, elle me parut soudainement moins hostile que ces congénères. De toute manière, je ne peinerais pas à la tuer si elle montrait une quelconque forme d’agressivité. Dire le moindre mot m’écorcherai la gorge … Je n’y tenais pas. Et puis, je n’avais de toute manière rien à lui dire. Mon regard se fit un peu plus sévère, plus dur. S’il était froid, également, je savais d’avance que ça ne changerait rien à la température ambiante. Même si je le souhaiterais.

    Et allez savoir pourquoi je me décalai légèrement, traînant mon corps qui me semblait soudainement un peu trop massif. Quelle idée d’avoir été bâti de la sorte … Ça me tenait encore plus chaud ! Merci maman, merci papa ! Sérieusement, vous auriez pu faire un effort. Mon regard se déplaça de la louve au petit coin d’ombre que je lui laissai. J’étais trop bon, sérieux … Mais j’étais surtout persuadé qu’elle préférerait crever de chaud que de venir s’allonger à côté de moi … C’est bien pour ça qu’un sourire absent flottait sur mes babines. Elle n’essaierait même pas, j’étais prêt à le parier !
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime31.05.10 16:26

  • T'as qu'a dégager si ça te dérange que je te mattes toi la bas ! Ton mécontentement n'y changera rien, j'ai plus envie de bouger maintenant. L'ombre est fraîche, en tout cas plus fraîche que le soleil. Pourquoi j'ai un pelage noir charbon et un poil épais ? Cela me donne bien chaud, trop chaud. Je suis pourtant habitué à bien pire dans la grotte des Devils. L'odeur de l'Angel était insupportable. Je grimaçai de dégoût et me rendis compte qu'il faisait de même. Un rictus mauvais sur les lèvres je le fixai encore plus intensément quand son regard devint plus froid, plus dur. Pff ! Il croyait faire quoi la ? Il s'est cru chez mémé celui la ! Nan mais je vous jure il y a de ces idiots dans la vie ! Il attendait un combat ? Désolé coco je suis pas en état de te le fournir ! Il fait bien trop chaud. Je remarquais aussitôt sa souffrance vis à vis de la chaleur. Comme moi il haletait difficilement, la langue pendante. Tel un miroir qui se reflétait. Ses yeux étaient dorés comme moi, mais les miens étaient plus pailletés. Pailletés d'or. Je passai ma langue sur mon museau et le regarda un peu plus en détail. Il était grand, possédait une forte carrure. Un pelage tricolore, assez massif. Il semblait souffrir atrocement de la chaleur. Mais il n'avait pas à se plaindre, j'étais toute noire, j'absorbais deux fois plus la chaleur.

  • Il semblait plutôt calme, passif. Pas comme tout ces imbéciles qui ne pensaient qu'a planter leurs crocs puissants dans l'échine des Devils. Beaucoup avaient péris, leurs corps reposaient au cimetière. Cimetière. L'endroit où je devais aller avant la tombée de la nuit. Mais bon, cette fois je doutais fortement de mes capacités à courir sous le soleil pour rejoindre les allées de pierres tombales. J'avais extrêmement chaud. La canicule surement ! J'avais encore la gorge sèche, et les rafales de vent ne m'aidaient pas. Elles soulevaient des nuages de poussière, m'asséchant un peu plus chaque seconde. Je fis l'inspection de mon pelage, enlevant les tiques qui pompaient mon sang inlassablement. Qu'elles étaient chiantes ! Ça gratte ! Je mordais leur petit corps et arrachais avec rage les bestioles. Leur tête restait plantée mais je savais qu'au bout de deux jours, elles tomberaient. Peut-être moins, si je prenais un bon bain de poussière. D'ailleurs ! Quelle bonne idée, prendre un bon bain ! Un bon bain de boue, un séchage au soleil puis un grattage contre le tronc rugueux d'un arbre. Bien, je me levai alors d'un bond gracieux et me dirigeais rapidement vers le point d'eau.

  • Il était assez grand, assez profond. L'eau était fraîche. Elle ne devrait pourtant pas l'être. Étant chauffée à blanc par le soleil de plomb toute la journée, elle devrait au moins être tiède. Mais bon, c'était bien mieux. Je grattai le fond de l'eau, produisant de la boue et me trempai entièrement. Nageant sans difficulté au milieu du point d'eau je rejoignit le rivage en quelques brasses. Une fois sur la terre ferme je me roulai sur le sol, soulevant des nuages de poussière. Enfin ! Enfin un peu de fraîcheur. La brise chaude me paraîtrait plus douce. J'en tirerai peut-être un peu de fraîcheur. Je retourna à l'ombre de mon arbre. Attendant que la boue sèche sur mon pelage. Elle formerait une croute brune de terre et je pourrai alors enlever toutes les tiques et les puces qui élisaient domicile dans mon pelage. Un sourire satisfait étira mes babines. J'avais complètement oublier mes fantômes par cette chaleur. Heureusement d'ailleurs. Ce n'était pas super cool de devoir trainer ça toute sa vie. Alors pour une fois que j'oubliais, ça me faisait un bien fou.

  • L'autre n'avait pas bouger. Il me fixait sans ciller. Je repris donc ma contemplation sans bruit. De toute façon, pas envie de parler. Je ne saurai que lui dire ...



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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime31.05.10 19:45

    Tiens, tiens … Cette demoiselle semblait étrangement différente. Je fronçai les sourcils, me laissant aller tout entier à ma contemplation. En temps normal, j’étais comme tous ces imbéciles qui ne pensaient qu’à planter leurs crocs dans l’échine des Devils. J’étais même pire, à vrai dire, puisque je ne faisais aucune différence de clan et que j’empalais le premier qui me pourrissait mon humeur, qu’il soit Devil ou non. Laissez la morale là où elle doit être … Avec moi, elle n’existe simplement plus. Mais cette louve … Cette louve semblait bien différente de moi et des siens, d’ailleurs. Parce que, croyez-moi, ces immondices de la nature qui ne méritent même pas de vivre et qui portent le doux nom de Devils ne sont pas mieux que moi … J’aurais envie de dire qu’ils sont pire. Enfin, si pire il existe, bien entendu. Elle … Elle avait plutôt l’air passive. Est-ce que je me trompais ? A part sa moue, légère grimace qu’avait dû être provoquée par l’odeur que je portais, elle n’avait montré aucun signe d’agressivité. Allez, comme moi, je mets ça sur le compte de la chaleur … A moins qu’elle ne soit réellement différente ?

    Je la regardai faire. Aller dans l’eau, s’y baigner et ressortir couverte de boue. Un sourire amusé étira mes babines. Elle n’avait pas tort pour ce qui était de l’eau mais en ce qui concernait la boue … je ne m’y risquerais pas. Quand elle s’allongea de nouveau, elle posa son regard sur moi et je ne me gênai pas pour aller balader mes yeux au fin fond des siens. Cet éclat doré renforçait l’idée que je m’étais faite d’elle : elle n’était certainement pas comme tous les Devils. Comme si je nous lançai un défi à tous les deux, je lui souris. Geste absolument défendu, punissable, passible d’être pris comme un début de trahison. Ne dis rien, Princesse. Ce sera notre petit secret.

    Après cet instant … étrange, je me levai et m’ébrouai, envoyant de la poussière partout autour de moi, jusqu’à ce que celle-ci vienne s’enfoncer dans mes narines et me fasse éternuer. Une fois, deux fois. Je frottai ma truffe contre l’une de mes pattes avant, espérant que cela ferait passer l’envie d’éternuer une nouvelle fois. Et puis, un élan de folie passagère me traversa. Je relevai ma tête, bombant involontairement le torse, bandant les muscles de mes pattes naturellement, alors que je m’apprêtai à courir en direction de l’eau, ce que je fis. J’avais sans doute l’air fou mais qu’importe. Au pire, on mettrait ça sur le compte de la chaleur. Encore.

    Une fois que j’eus sauté dans l’eau, la chaleur torride de ces lieux affreux s’en alla totalement. Dieu merci ! Comme c’était bon de se retrouver là, entouré de chaleur alors même que cette dernière ne me faisait rien, ne pouvait me toucher. Je retrouvai instinctivement une âme d’enfant. Un tueur à l’âme enfantine … si ce n’était pas quelque chose d’inimaginable, ça ! Je m’amusai pourtant, plongeant la tête sous l’eau et la ressortant quand l’air me manquait. Je ne comptais pas quitter cette eau avant un moment, j’y étais trop bien. Quelle impression ridicule je devais donner … Pire encore si on connaissait le véritable loup que j’étais…
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime02.06.10 9:00

  • Je semble différente ? Normal, je le suis. Différente de tous ces connards qui se croient beaux, grands et forts. Très forts, extrêmement puissants. Ils croient faire peur, semer le terreur. Mais si je vous montre même pas un millième de ce que j'ai vu; préparez-vous à chialer ! Vous croyez quoi en essayant de faire peur. En montrant les crocs et en hérissant le poil ? Lorsque vos crocs dansent avec la chaire de vos ennemis. Lorsque vous les plantez furieusement dans l'échine des loups que vous n'aimez pas. Croyez vous faire peur ? Croyez moi, je sais ce que je dis. L'horreur ce n'est pas ça ! L'horreur est bien pire. l'horreur vous ne la connaissez même pas. Ce que vous faites, ce n'est rien que la guerre. La guerre n'est pas une horreur et loin de la. Même très loin de la. Et toi arrêtes de me regarder ou je vais te bouffer ! La terreur vous ne la connaissez pas. Et je prétends, j'ai même l'audace de le dire. Je sais ce que c'est que la terreur. Lorsque vos muscles se paralysent, lorsque vous hurlez toute votre peur, lorsque même vos poumons ne peuvent plus vous fournir d'air pour respirer. Lorsque même votre cœur arrête de battre quelques instants, glacé par l'horreur. Jamais vous ne pourrez imaginer les visions qui me hantent. Les visions, aussi horribles et malsaines que le Diable. Voir plus, bien plus. Je suis porteuse d'une malédiction. Malédiction de Chemical Romance. Je ne lui ai rien fait et pourtant elle me tourmente sans cesse. J'ai hérité de ses fantômes. Ceux la me hantent, me font subir bien pire de ce qu'un Angel prisonnier des Devils ai pu subir. Jamais vous ne le pourrais.

  • Et toujours cette chaleur torride. Ce manque cruel d'eau, ce manque de fraîcheur. Cette chaleur cuisante, vous oblige à trouver un coin d'ombre, à vous clouez au sol. Avec une désagréable odeur d'Angel. Rien de pire. Encore une fois je grimaça lorsque l'un des relents du mâle atteignit les parois de ma truffe délicate. Il me sourit. Un sourire sincère, comme si on devait garder un secret tout les deux. Je fendis la rigidité de mes traits et étira mes lèvres, lui fournissant mon plus beau sourire. Je brisa le silence et jappa. Une fois, une seule fois. Je lui fit même un clin d'œil complice. Mais que me prenait-il ? La chaleur surement. T'inquiète bébé, le secret sera bien gardé ! T'en fais pas, je suis aussi muette qu'une tombe.

  • Il se leva, et alla se baigner. La bonne idée que j'avais eus l'avait inspiré à ce que je voit. Il plongea et fit le guignol dans l'eau. Il parvint même à m'éclabousser en sautant dans le liquide. Pffff ! Crâneur ! Je souris, dévoilant mes crocs étrangement blancs. Mais après tout, la beauté farouche et mystérieuse que j'étais se devait de garder quelques coins d'ombres. Je me leva et m'ébroua, formant un épais nuage de poussière, faisant voler des plaques de terre sèche autour de moi. J'allai me gratter à l'arbre tandis que l'autre faisait le mariole dans l'eau. Au moins, je savais où il était et qu'il ne pouvait pas me sauter sur le dos tendis que je grattais furieusement mon pelage contre l'écorce de l'arbre. Je revins à ma place et me ré-allongea sur le sol. Les quatres pattes en l'air, sur le dos. Je me roulai, roulai joyeusement sur le sol. La bonne humeur de l'Angel était contagieuse. Il m'avait refiler sa joie. Bonne chose, puisque pour une fois j'oubliais les fantômes, ce passé oppressant. J'aboyai gaiement et claquai des mâchoires. Il n'était pas le seul à être retomber en enfance. Je gardais mes distances pourtant. Je ne savais pas si il était passif, ou non ...
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime02.06.10 18:03

    Elle me renvoya un jappement et un clin d’œil, plutôt satisfaisant comme signe. Alors, Princesse, tu es prête à entrer dans le jeu, c’est ça ? A défier les lois de ces loups qui te sont supérieurs ? Alors même que tu es consciente que je suis ton ennemi et que, parce que tu me laisses en vie sans même essayer de te battre, tu risques la mort ? Tu es folle, je crois bien … Mais je t’aime bien. Et c’est sans doute un peu pour cette raison. Et après tout, on est dans le même pétrin, tous les deux. Alors pourquoi ne pas en profiter, hein ? J’ignorais si elle était dans le même état d’esprit que moi. Au fond, peut-être que c’était aussi cette saleté de chaleur qui me faisait délirer. Parce que j’étais totalement conscient qu’entre elle et moi, ça ne tiendrait pas bien longtemps, ça relevait de l’utopie. Et puis, qui pouvait se prétendre mon ami, de toute manière ? Je réduisais tout le monde à l’état de poussière cadavérique, si tant est que ce fût possible. Elle n’avait aucune chance de sortir vivante de notre petit jeu. En fait, c’était une diversion. Mon cerveau me le traduisait lentement, je devais la tuer, en finir.

    Non. En fait, non. Je n’en avais aucune envie. Profitons de ces moments qu’on leur a volé, Princesse. On ne se reverra probablement jamais. Dommage, je commençais à m’habituer à l’odeur pestilentielle de ta sale meute. Et puis, tu es plutôt jolie. Et différente des autres. Tu me plais bien, en fin de compte.

    Je continuai de faire l’imbécile dans l’eau, la regardant se frotter pour ôter la boue séchée à son pelage. Ah voilà, comme ça, elle était nettement mieux. Son pelage noir était de nouveau visible et plus maculé que de petites parcelles de terre séchée. Elle se roula dans l’herbe, retombant apparemment en enfance, un peu comme moi. Etrange, elle semblait vraiment faire écho à ce qui se passait à l’intérieur de moi. Un réel miroir, si cela se trouvait ! Autant dire que sa réaction m’amusa et je sortis rapidement de l’eau pour aller la rejoindre. J’avais totalement laissé de côté ce loup sanguinaire que j’étais pourtant pour retrouver le loupiot que j’avais été durant une année, presque deux. Comme ça m’avait manqué.

    Et puis, les jeux à deux, c’était plus fun, non ? Je ne pus m’empêcher de m’avancer dans sa direction. Un jappement, une invitation. Comme un louveteau : tu veux jouer avec moi ? Je ne lui laissai pas le choix, je tournai sur moi-même, jappai de nouveau et me ruai sur elle. Puis, très rapidement, au cas où elle réagirait mal, je reculai, le haut du corps aplati sur le sol. Un léger grognement, joueur, s’échappa, faisant vibrer mes cordes vocales. La chaleur nous rendait peut-être complètement fous mais au moins, on était deux !
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MessageSujet: Re: Laissons place aux réflexions [PV Disturbia]   Laissons place aux réflexions [PV Disturbia] I_icon_minitime

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