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| Le torrent, le lièvre et la chance (libre) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Le torrent, le lièvre et la chance (libre) 10.03.10 22:54 | |
| C'était la seule folie de Nexus. Oh, il aimait certes s'amuser, mais il était raisonnable la plupart du temps. Pas raisonnable ennuyant, mais il ne prenait jamais rien à la légère. et puis bon, il était loin d'être suicidaire. Pourtant, nager dans le torrent était un de ses dadas. Oh, bien sûr, il n'allait pas trop loin, il restait sur le bord, pour ne pas être emporté trop rapidement, mais il savait très bien qu'un malencontreux coup de patte pouvait mener au pire. Ce qui ici était de mourir noyé sous des tonnes de trombes d'eau. Pour ne pas dire tombe d'eau. Un coup de patte trop dans le courant et c'était finit. Mais qu'à cela ne tienne, Nexus irait patauger. Il descend sur le bord de la rive et plonge une patte dans l'eau, question de savoir si elle est bien froide ou non. Il est encore tôt dans l'année pour qu'elle soit moins froide. Ouaip, elle est froide. Ce qui signifie qu'il devra rester encore plus près du bord. Quoique... il regarde en aval. Non... il n'y en a pas. Il regarde en amont. Non... il n'y en a pas non plus. Oh... déception. Non, mais vraiment décevant. Il est donc dans la période de l'année la plus décevante. Il commence à faire plus chaud, dehors. Alors la neige fond... ce qui signifie des tonnes d'eau qui quittent le sommet des montagnes pour amplifier le débit d'eau du torrent. Si l'été, lorsque son niveau est le plus bas et l'hiver, avec la glace, il est possible de nager, là, c'est impossible. Il y a trop de courant trop fort partout. Quoique peut-être que s'il remontait le courant, il pourrait trouver un endroit où le fort courant a créer une petite alcôve. Là, il pourrait nager contre le courant un peu. Rien de mieux que la nage pour garder les muscles en forme ! Nexus remonte donc le long de la berge, cherchant à trouver un petit endroit ou il pourrait au moins nager sur place contre le courant. Il s'arrête un moment. il lui semble avoir entendu un bruit. bon, vous direz qu'il y a toujours des bruits dans la forêt, mais un loup sait reconnaître un bruit de forêt et un bruit de forêt qui mérite une attention particulière. À l'oreille, il dirait que c'est une fuite. Les oreilles tendues en direction de l'origine du bruit. Bon sang, ça se rapproche de lui ? Mais oui ! Oh ! Un lièvre ! bon sang, il n'aurait qu'à ouvrir la gueule... Quoique non, le rongeur, aussitôt qu'il le voit, fait un bond de côté. Mais il est trop tard. Nexus bondit aussi et on pourrait dire qu'il lui atterrit directement dessus. Un violent échange entre le loup qui vient de trouver un rongeur suicidaire et le lièvre qui tente désespérément de lui prouver le contraire en s'acharnant à vouloir le déchiqueter à coup de pattes arrière. La tentative désespérée du lièvre aurait pu fonctionner. Mais non. D'une solide prise de la mâchoire, Nexus lui broie la nuque. Cool, un lunch sans se fatiguer. Nexus a toujours eu de la chance. Beaucoup de chance. |
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| Sujet: Re: Le torrent, le lièvre et la chance (libre) 18.04.10 16:01 | |
| L'odeur de la forêt, de ses pins humides des altitudes montagneuses. Hmm... la louve inspira lentement, la gueule à demi ouverte, laissant à ses sens le temps d'emmagasiner les senteurs boisées. Ses oreilles pivotaient, vives, dès qu'un bruit suspect se faisait entendre. Elle était en pleine chasse, et si habituellement, aucun de ses bruissements n'auraient éveillé son attention, ils étaient à présent capitaux. Un vent d'ouest soufflait sur les terres centrales de Wolf Angel. Cal' s'était aventurée au delà de ses territoires, ce n'était pas la première fois, mais son caractère méfiant la mettait sur ses gardes, toujours. Ses pattes amortissaient son poids, réduisant au minimum le bruit qu'elle produisait. Doucement, elle cala sa recherche dans le sens contraire du vent, évitant ainsi à ses proies potentielles le luxe de la sentir arriver. Elle était seule comme souvent. Sa mère lui avait pourtant conseillé mille fois de chasser avec deux ou trois de ses congénères mais la louve avait toujours refusé. Sans doute avait-elle besoin de cette solitude qu'elle ne trouvait plus à la tannière des celestials, ou bien voulait-elle garder la gloire de sa chasse pour elle seule, peut-être encore aimait-elle chasser en solo, avoir sa propre tactique, ses propres codes, ses propres choix. Tôt le matin elle avait quitté Sibeska, traversé les terres des Vents et parcourut la presque totalité des terres centrales. Elle ne s'était arrêtée que très rarement, elle n'était pas une de ces admiratrices de chaques troncs d'arbres où brin d'herbe, non, ce qu'elle aimait, c'était le mouvement. Calypso trottait à présent dans la vallée, l'endroit aux tons chatoyants lui fit oublier son objectif de départ et elle glissa avec volupté dans les herbes folles, se mêlant aux odeurs fortes de la prairies. Le glougloutement paisible d'un ruisseau proche lui donna l'eau à la bouche et la nordique s'approcha du courant rafraichissant. Sa langue balaya la surface limpide de l'eau quand soudain, un bruit tout proche la fit se raidir. Immobile, elle pointa ses oreilles duveteuses dans vers l'origine du trouble, après un instant de silence, le chuintement reprit. Appui pattes avants pattes arrières, petit assez puissant... lièvre. Ses instincts de chasseur refirent surface et la louve se ramassa sur elle-même, son pelage brun clair caché par les hautes herbes. Sa nouvelle proie semblait s'orientait vers les montagnes en longeant le ruisseau, parfait, elle allait le coincer au torrent. Mais pour cela, il ne fallait lui laisser aucun répit, être assez proche de lui pour qu'il ne puisse pas tenter un rentre-terrier aussi sec, tout en étant assez loin pour lui laisser l'impression de maitriser sa direction. Les yeux ors de la louve brillèrent et elle déplaça sensiblement son corps de manière à contourner l'animal par la droite. Le lièvre s'arrêta brusquement, ses longues oreilles s'agitèrent dans sa direction et prit d'une frayeur prudente, il s'échappa en un bond. La chasse commençait. Cal' s'élança à sa poursuite, ses griffes retournant la terre sur son passage. Ses machoires claquèrent proche du pompom grotesque de sa proie et le lièvre accelera l'allure sans plus se préoccuper de chercher un abri, semer juste semer, courir toujours plus vite. C'était si facile à déchiffrer le cerveau d'un lapin, une boite avec un gros petit pois dedans! La louve modula sa course, allongea sa respiration, en cet instant elle n'était plus qu'une machine à tuer, le lièvre n'avait aucune chance. Ils parcoururent le restant de la vallée à toute allure et le bruit des chutes se fit entendre. Savourant d'avance sa victoire, la salive lui monta à la bouche et la louve ralenti légèrement son allure, laissant au lièvre un court répit avant la mort. Quelle ne fut pas sa suprise lorsqu'un loup au pelage presque ivoire se jeta sur sa proie. Calypso ralentit l'allure, pantoise devant ce spectacle d'injustice, elle en était presque à encourager le lièvre et ses coups de pattes lorsque le mâle l'acheva d'un enserrement rapide. Elle sortit alors des fourrés qui jusque là, l'avait caché à sa vue. Hésitant entre la colère et la frustration son ton se révela mordant et ironique: - J'espère que tu profites bien de ta pseudo victoire, je viens de le faire courir durant des kilomètres et c'est toi qui le bouffe! Un grognement sourd sortit de son poitrail mais la louve laissa tomber. Elle n'était pas du genre à se battre pour un morceau de viande. Contournant le mâle elle emprunta le chemin étroit des roches qui surplombaient le torrent. Rageuse, elle faillit donner un coup de patte dans un caillou mais se ravisa, dans un lieu pareil on évite les gestes de trop, sous peine d'y laisser un peu de sa vie. La vallée était à présent bien loin et l'idée de devoir y retourner pour y chercher du ravitaillement l'effleura à peine. Calypso était en train de se demander si elle n'essayerait pas de goûter les trucs visqueux du torrent lorsque le panorama l'arrêta. Elle se trouvait à altidude moyenne mais déjà la vue était magnifique. Bon ok, pose "point of view". La louve se coucha dans un soupir et posa sa tête sur ses pattes avants. La course l'avait fatiguée et ses muscles avaient besoin de repos. Ses yeux aux couleurs d'ambre se posèrent sur le torrent, sa chute vertigineuse et ses remous violents, son pouls se calma, et sa colère s'évanouit. |
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| Sujet: Re: Le torrent, le lièvre et la chance (libre) 23.04.10 0:24 | |
| Il n'a pas le temps de se réjouir longtemps de sa chance inouïe. Un loup sort des fourrés, visiblement mécontent. Tiens, il l'avait pas entendu arriver, celui-là, trop occupé qu'il avait été avec lièvre. Nexus tenait encore la bête poilue entre ses dents et manifesta un grondement d'avertissement. Question de prévenir avant d'être obligé de guérir. Un loup qui débarque comme ça, c'est toujours mieux de s'assurer de ses intentions. Et dans ce cas-ci, prévenir que Nexus est capable de joyeusement répliquer. Il sait que certains loups sont affamés. Mais à voir la stature de Nexus, on devine aisément que ce n'est surtout pas son cas à lui.
- J'espère que tu profites bien de ta pseudo victoire, je viens de le faire courir durant des kilomètres et c'est toi qui le bouffe!
Oh, une femelle ! Une femelle étrangère ! Bon sang, il aurait du mieux renifler. Et qu'est-ce qu'elle vient de dire ? C'est elle qui l'avait fait détaler ? Oh, ça explique pourquoi il lui a carrément sauter dans la gueule. Ou presque. elle gronde et passe à côté, et s'éloigne. Si d'abord Nexus reste sur ses positions, à savoir le museau haut et le fierté des Angels irradiant de son épaisse fourrure très pâle, il se dit, après deux secondes de réflexion, qu'elle a raison. C'est très possible qu'elle l'ait pourchassé longtemps avant qu'il ne fonce sur lui. Il eut un bref débat intérieur. Ne ferait-il pas mieux de le ramener à la Meute ? Mais quand même, si c'était elle qui avait fait tout le boulot... ce serait injuste de le lui enlever... et pas très galant... et surtout pas héroïque.
- Fefouyaisfâdflefglewfo'e, dit-il, la gueule pleine.
Mais bon, peine perdue. Elle est déjà plus loin, donc il est possible qu'elle n'ait pas entendu. Et même si elle a entendu, avec un si énorme lièvre dans les mâchoires, elle n'a pas du comprendre grand chose. Il hésite encore... la meute ou la galanterie ? Oh, allez, de toute façon, personne ne l'a vu. Sauf lui-même. Et Nexus ne se pardonnerait jamais d'avoir manqué de galanterie. D'un bond enthousiaste, Nexus se lance sur le chemin étroit, escaladant le torrent. Elle n'avait pas pu aller bien loin. Mais bon, avec ce lièvre entre les mâchoires, il cherchait un peu plus les odeurs. Et puis, il fallait avouer qu'il n'avait pas non plus prit le temps de bien renifler la louve. Il la retrouva assez rapidement, elle avait visiblement décidé de l'attendre. Ou tout simplement admirer la vue. Il se doutait que la seconde idée était la bonne, mais il fit semblant que c'était la première.
- Fifètfâ... il se tut, coupant sa phrase en plein milieu pour poser le futur lunch poilu agrémenté de bave devant la louve, et si possible, sur ses pattes avant. Question qu'il n'y ait aucun doute sur ses intentions. Si c'est toi qui l'a chassé, c'est toi qui le garde. Il m'est tombé dessus, je savais pas que tu étais derrière. Avoir su, je te l'aurais laissé au complet, mais c'était pas gagné... il avait pas mal d'avance.
Si Nexus avait été un humain, il aurait probablement tiré une bouffée de cigarette et fait des ronds de fumée. Nexus était ce genre de loup. Mais comme Nexus n'est pas un humain, il se contenta de s'assoir devant la louve, lui cachant volontiers le paysage et poussa vers elle le lièvre du bout de la truffe.
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| Sujet: Re: Le torrent, le lièvre et la chance (libre) 26.04.10 10:19 | |
| Un bref charabia lui parvint mais elle n'y prêta pas attention. En plus d'être un profiteur il était un piètre orateur, et bah c'est pas gagné! 'Fin pour lui, personnellement, elle n'a plus rien à voir avec son histoire. C'est lui que ça dérange, pas elle. Alors pourquoi ne le sort-elle pas de ses pensées? La louve carre les machoires mais la question ne cesse de la tarauder. C'est avec un éclat de génie qu'elle se parle mentalement; c'est très simple, elle n'a rien à faire, rien à penser, donc elle pense au dernier loup qu'elle a vu, c'est tout. Son ventre crie famine mais elle l'ignore. La nordique a réussi à survivre des semaines sans manger, ce n'est pas de sauter un repas qui va la faire mourir de faim. Quoi que, à bien y réfléchir, elle n'a pas chassé ni la veille, ni ce matin, à part pour la meute. Son ventre, sentant la partie sur le point d'être gagnée gargouille de nouveau. Bon d'accord, elle a les crocs. Son regard mordoré parcourt l'endroit des yeux, la courte forêt d'où elle est arrivée doit être abondante en proie, et de l'autre côté commencent les terres Sakarites. Inutile d'aller par là donc, à part si elle veut cramer en plein désert, parce que personnellement, elle préfère la glace et l'eau au sable et au soleil. Mais si elle reprend le chemin de la forêt, la louve va forcément recroiser le mâle blanc qu'elle a vu en arrivant. Il va se douter qu'elle va chasser, si son estomac ne la dénnonce pas avant, et fini son orgueil princier, donc on oublie. C'est fou ce que la prétention peut vous amener à faire... Calypso ferma les yeux et tenta de se remémorer ce que le shaman de sa meute lui a expliqué, ah oui c'est vrai, l'esprit sur la matière. Alors, " je n'ai pas faim, je n'ai pas faim, je n'ai pas trop faim, j'ai un peu faim... j'ai faim"! Echec total, de toute manière, Cal' a toujours été nule dans ce genre d'exercice. Ce qu'elle aime elle, c'est les courses, la chasse, bref, le mouvement, rester immobile pendant des heures à se demander si telle fourmi a un battement de coeur deux fois ou trois fois plus vite que celle-ci c'est pas trop son truc. Un bruit de pas l'attirent et ses oreilles pivotent immédiatement vers son orgine. Un truc non identifié, mou, poilu et baveux atteri sur ses pattes et ce n'est que l'odeur savoureuse du lièvre qui l'informe de sa provenance. Enfin savoureuse, le loup y a mélé tant de sa salive qu'il aurait pu l'économiser. Elle ouvre doucement les yeux. Il se tiend là, devant elle, aussi semblable à lui-même que lorqu'elle l'a quitté. Quoi qu'il y a peut-être une touche de remords dans ses yeux. Sa première phrase est incompréhensible et la louve n'essaie même pas le décriptage, trop fatiguée. Par contre la suite l'est un peu plus. S'il est clair que le mâle blanc s'excuse, il ne perd pas la face pour autant et fini son dicours en beauté. Si un loup avait pu applaudir elle l'aurait fait, vraiment. Son odeur d'Angel la raussure, les loups y ont toujours été accueillants et simpathiques. Calypso oublie donc sa colère et sa voix ne se teinte que d'un légère humour: - Vu que tu l'as commencé pourquoi pas le terminer à deux. On a formé une belle équipe! Tu fais quoi par ici? |
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| Sujet: Re: Le torrent, le lièvre et la chance (libre) 28.04.10 2:56 | |
| Nexus réfléchit à la question. Il était content que la femelle ne lui saute pas à la gorge pour cet, tout compte fait, affront. Il lui avait tout de même chipé une proie sous le nez et ce n'était pas très galant. Et puis, y a des loups qui lui auraient sauté à la gorge pour moins que ça. Et puis, il lui trouvait un air bizarre à cette louve. Elle n'allait pas très bien. Oh, il ne croyait pas qu'elle soit malade. Mais elle ne semblait pas en pleine forme. D'autant plus qu'elle était restée couchée à son approche. À part les loups Angels en sa présence, il ne croisait que rarement des loups d'autres clans qui restaient couché devant lui. Après un combat, ça arrivait, mais pas avant. - En fait, j'ai pas vraiment faim. Je comptais tout d'abord le ramener à la tanière. Mais je ne vais tout de même pas rapporter à la tanière ce que quelqu'un d'autre a chassé. Il jette un coup d'oeil au lièvre. C'était un lièvre tout frais, encore tout chaud. C'était le meilleur moment pour le manger, selon lui. Oui, Nexus était très communautaire, alors il n'aurait pas mangé ce lièvre en n'ayant pas vraiment faim. Il était aussi assez fier pour ne pas rapporter chez les Angel une proie qu'il n'a pas chassé. Certes, c'est lui qui a fait la mise à mort, mais il ne l'a pas chassé. Cette proie lui est tombé entre les crocs, presque littéralement. Et puis cette louve lui fait pensé aux derniers temps de sa mère. Elle était parfois si faible. Bon, cette louve n'est pas aussi faible que sa mère, mais elle n'est pas en parfaite forme. Elle a faim, croit-il. - Et je ne peux pas non plus en rapporter que la moitié. Ils me poseraient des questions. Alors il est à toi.Nexus était un loup pratique. Il n'aimait pas se les briser menue avec des trucs qui n'avaient pas une importance vitale. Et puis, la meute n'était pas à l'agonie. Ce n'est pas un lièvre ou non qui ferait la différence. Surtout la moitié. Il aurait toujours la possibilité d'en chasser un sur le chemin du retour, voir quelque chose de plus gros. De nettement plus gros. Un sanglier, peut-être ? Le problème, c'était de le rapporter ensuite. Mais il trouverait, Nexus est un loup pratique. - En plus, j'avais décidé de me baigner. Alors j'aurais été obligé de renoncer à cette idée pour rapporter le lièvre à la tanière. Parce qu'on aurait pu me voler la proie si j'avais décidé de la laisser sur la rive le temps de ma baignade.C'est étrange. La seule eau qu'il y a dans le coin, c'est le torrent. Il ne voulait quand même pas se baigner dans le torrent, non ? |
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