« Questions... sans réponses ? [Pv]

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« I'll be fine, I swear. »
Pv Disturbia

Le cimetière. Il était évident que Lesrak allait y foutre les pieds. Dans le genre macabre tu peux pas faire mieux comme endroit. Et puis le mâle avait besoin de changement. Il en avait marre de tourner en rond sur les terres celestial, il connaissait l’endroit maintenant, c’est pas faute d’y avoir patrouiller des centaines de fois. Alors pour une fois il avait décidé de changer et ses pas l’ont mené ici. Le cimetière. L’endroit était facilement reconnaissable. Il y avait du brouillard, bah oui dans les cimetières c’est toujours glauque comme paysage, et des corbeaux. Crétins de piaf, ici les morts sont enterrés hein, ils sont pas laissés en plan comme ça, allez donc bouffer ailleurs. Mais la prière muette du guerrier ne fut pas écoutée. Donc il devait se coltiner les corbeaux, qui se mirent à voler en cercle autour de lui, sûrement pour le narguer. Ou bien peut être le prenaient-il pour une proie. Sauf que désolé pour vous mais il n’était pas mort, puisqu’il gueule encore. Et il le prouva une bonne fois pour toute en hurlant. Hurlement sauvage. Hurlement fier. La noblesse et la liberté absolue réunit en un seul chant. Chant funeste, chant macabre, qui correspondait assez bien au lieu où il se trouvait. Et alors les corbeaux s’éloignèrent…

Un sourire ironique se dessina sur le visage du cendré, celui-ci reprit son chemin sans un mot, la tête basse, sa truffe effleurant le sol. Il recherchait des odeurs, s’en imprégnait, essayé de savoir qui était passé ici ces derniers temps. Mais apparemment il était bien l’un des rare à vouloir fréquenter un endroit pareil. Ce qui le rendait un peu plus spécial, un peu plus unique, un peu plus lui… Lesrak leva la tête vers le ciel, celui-ci était bleu, un bleu pur, mais pourtant la lumière lui paraissait bien sombre. Comme si décidément, ici tout était malsain, à un tel point que les rayons du soleil ne trouvaient pas leur place. Mais peu importe. Seul les mômes avaient encore peur du grand méchant loup. Lui il avait dépassé ce cap depuis longtemps.

Lesrak s’approcha encore un peu, et finalement décida de s’arrêter en voyant un rocher face à lui. En quelques foulées souples et amples, il s’en approcha et d’un bond il se hissa dessus. Posant ses prunelles d’acier sur les environs, il fut satisfait de constater que personne n’était là. Un sourire furtif aux lèvres, il balaya son piédestal d’un revers de queue avant de s’y allonger, prenant ses aises en moins de deux secondes. Ce ne fut qu’une fois confortablement installé, et après avoir fait une ultime vérification des environs, qu’il se laissa aller à sa rêverie. Laissant les questions qui le hantaient exploser dans sa tête. Il avait bien sentit les chiens, ceux coincés sous une avalanche non loin de là. Il avait sentit les bipèdes. Et ces nouveaux êtres, qui avaient pénétrés sur leurs terres, avaient entendu les hurlements lupins. Des hurlements menaçants, un message de haine. Les humains n’étaient pas les bienvenues ici… et ils ne le seraient jamais.

Invité

Toujours autant de questions ...
Toujours aussi peu de réponses ...

N e m o - N i g h t w i s h

Vouloir fréquenter un lieu pareil ? Surement t'es le seul ouai. D'autres non pas cette chance de choisir. C'est comme si j'étais attirée ! Attirée par ce lieu morbide, macabre et lugubre. Quoi de plus glauque que des tombes, des morts, des corbeaux affamés se jetant sur des charognes crevées et une odeur putride à vous faire gerber ? Rien je pense, rien à part peut-être ces visions qui me hantent depuis ma naissance. Visions atroces, visions d'horreur. Toujours le même cauchemar depuis mon apparition sur Terre. J'ai beau vouloir ne plus y penser, c'est irrésistible et j'y pense encore plus. Mais un jour peut-être j'atteindrais l'objectif de ma quête et ce jour, je pourrais enfin repartir. Repartir vers le néant là où j'ai toujours été ! Le néant, personne ne s'occupe de moi, personne ne me voit ou du moins personne n'y prête vraiment attention. Après tout pourquoi se préoccuper d'une louve chétive et malade comme moi ? Personne n'a encore chercher à me connaître et je pense qu'ils ont leurs raisons de le faire. Après tout avoir une folle comme amie ça ne doit pas être facile à vivre tout les jours. Tant mieux pour eux, tant mieux pour moi, je ne connais que la solitude alors je ne vois pas pourquoi je chercherais la compagnie. Je me mens à moi même non ? Oui je l'avoue ... j'ai toujours aimer être en compagnie d'autres loups ... à part lorsque une crise me frappe. C'est ma plus grosse honte surement. Pourquoi ? Pourquoi elle m'a choisit moi ? J'ai jamais fait de mal à personne. Pourquoi donc m'a t-elle choisi pour lui succéder ? Je ne sais ... trop de questions malheureusement sans réponses ...

Le cimetière. Les rangées de croix alignées. Le vol funeste des corbeaux dans le ciel. Leur ronde incessante et macabre. Le regard tourné vers les carcasses décomposées. Les nuages aussi noirs que leur ramages. Non, ces derniers s'étaient retournés vers les terres de Hell. Ils laissaient la place à un ciel bleu d'azur. Quelques trainées de nuages blancs dans le ciel, une brise fraîche. Le lieu gardait son atmosphère inquiétante malgré cette clarté. Les rayons du soleil ne parvenaient même pas à réchauffer la terre. La brume opaque habituelle n'était pas présente. Cela m'étonna. Oui, c'était bien la première fois qu'elle n'était pas la. Peut-être que ce jour n'était pas comme les autres. Comme tout les autres. Peut-être .. peut-être pas. En tout cas ce lieu devrait être sombre comme à son habitude. La clarté gardait une obscurité ce qui rendait le cimetière encore plus inquiétant. Une chose n'avait pas changer. Les corbeaux volaient toujours, gardant l'œil sur la carcasse à côté de moi. Ces oiseaux de malheur et de tourments. Le regard tourner vers une pauvre bestiole crevée en décomposition apparemment. J'approchais, étant attiré vers ce spectacle. L'odeur répugnante qui s'en dégageait et le ballet aérien de mouches et disait long sur l'état du cadavre. La carcasse, un lapin ... un lapin aussi blanc que la neige. *NOOOOOOOOON*. J'hurlai, effrayée par l'horreur. Je n'avais pas encore remarquer le loup à quelques mètres de moi, perché sur le rocher. Non, je me laissais encore une fois emporté par ma vision ... en fin de compte, ce jour était comme tout les autres ... Des tourments pleins la tête comme toujours ...

***

Une forme claire se distinguait dans le noir obscur d'une caverne. Le petit lapin blanc. Dans les mâchoires d'une horrible bête velue. Une bête trois fois plus imposante qu'un loup de grande taille. Ses griffes aussi effilées que des rasoirs s'enfonçaient inlassablement dans le sol créant des sillons noirâtres. Ses crocs transperçaient le corps du pauvre petit animal qui hurlait sa douleur. Les yeux du monstre s'enflammaient d'une passion cruelle, d'un désir brulant. Tuer, rien que ce mot dans la tête. Un mot si fort et si gênant pour moi. Il secouait son énorme tête ronde dans tous les sens, déchirant la chaire du lapin. J'assistai à la scène de l'entrée de la caverne. Une odeur de mort flottait dans l'air, embuant mes poumons. Ma gorge se serrai, les larmes roulaient le long de mes joues. C'est alors que mon ami me lança un regard. Ce regard, ce regard de détresse et de peur. Il me glaça sur place. Mes muscles ne répondaient plus tandis que je voyais l'ourse se démener avec sa proie. En la tuant sauvagement, mutilant les chaires, broyant les os de ses mâchoires dévastatrices. Mon cœur se serra, je déglutis ce que j'avais manger. Un lapin ... aussi blanc que la neige. Sa tête était intacte, son regard fut le même que celui de mon ami. Il me murmurait:
- Aide moi ! Disturbia je t'en supplie aide moi !!!
Une plainte amère sortait des tréfonds de sa gorge.
Vision d'horreur. Mon meilleur ami, mangé par moi ...

***

Reprenant mes esprits pour la énième fois, je me releva prestement. Sur un rocher je remarquai enfin un congénère loup. Comme à mon habitude la honte prit le dessus sur moi. Ma queue se rangea sous mon ventre, ma tête se baissa près du sol et mon poil se plaqua contre mon corps. Son regard d'acier pénétra le mien, pailleté d'or. Je le soutint fermement. Pour une fois dans ma vie je n'avais pas envie de détourner les yeux. Non, j'observais inlassablement la couleur de ses prunelles. Les miennes étaient encore et toujours vides. Dénuées de sentiments. Je baissai mon oreille droite et m'assis sur le sol. Étrange comportement de ma part. Le changement me faisait peur. Je changeais. Je me faisais peur ...

Invité

« Pourquoi a-t-on condamné la folie ...
... Plutôt que la connerie ? »

Lesrak restait silencieux. Confortablement allongé sur son piédestal improvise, piédestal sur lequel il se sentait parfaitement à l’aise. C’est à ce moment là, alors qu’il était paisiblement en train de songer à se qui l’entourait, que le vent lui apporta une odeur. La brise lui caressa doucement le visage, emmêlant ses longs poils bruns et cendrés. Et apportant l’odeur d’une louve. Une Devil. Super, encore un attardé assoiffé de sang ? Franchement il n’avait vraiment pas envie de ça aujourd’hui, être provoqué par un demeuré qui vénère la mort presque autant qu’il est stupide. Ils espèrent quoi ? Obtenir un cerveau à force de prier Satan ? Tsss. Que des conneries tout ça, on ne peut compter que sur soi dans ce monde de merde. Et c’est ce que notre mâle devrait faire, pour vaincre l’ennemi qui s’approchait et qui risquait fortement de l’agresser. Bordel, non décidément il n’avait vraiment pas que ça à foutre aujourd’hui.

Lâchant un soupir las que le vent emporta, le Celestial se prépara, s’étirant avec paresse sur son rocher fraîchement découvert. C’est à ce moment là qu’il découvrit la louve, aussi noire que du charbon. Décidément, c’était une mode ? Pour être un Devil sanguinaire il fallait être noir ? Pour faire style que le pelage est un reflet de l’âme. Tss, bande de dégénérés. Z’ont rien d’autre à foutre ceux là. Lâchant un énième soupir, Lesrak observa la demoiselle qui finit par se comporter d’une façon très étrange. Il ne s’était pas, mais alors pas du tout, attendu à ça. Elle s’était approchée de la carcasse d’un lapin blanc, et en le voyant elle s’était mise à hurler. Hurlement de terreur, de frayeur. Lesrak sursauta, ne s’étant pas préparé à ça. Bordel elle essayée de rester dans le thème « glauque » du cimetière ?

Le mâle se redressa, lentement, et bondit souplement, quittant son piédestal pour s’avancer vers la louve noire. Celle-ci était folle, prisonnière de ses cauchemars, prisonnière de la folie qui la consumait un peu plus à chaque seconde. Il avait déjà vu des cas comme ça, ces personnes que l’on fuyait parce qu’elles étaient différentes. C’était du n’importe quoi. Lui ne serait pas comme ça, jamais. Il n’irait pas le jeter comme une vieille merde sous prétexte qu’elle est mal, sous prétexte qu’elle a peur. Elle n’était pas damnée, pas encore. Elle n’était pas contaminée merde. Alors il s’approcha encore et encore, jusqu'à ce qu’il s’arrête pile au moment où la demoiselle se redressait d’un bond. La folie était passée, après avoir emportée une partie de son âme…

Et toujours ce silence. Presque pesant. Un silence que Lesrak ne se sentait pas capable de briser, pas maintenant. Elle n’allait pas l’attaquer, c’était une certitude qui s’ancrer en lui avec plus de force au fur et à mesure que les secondes passaient. Elle n’attaquerait pas, du moins pas de son plein gré, peut être le ferait-elle une fois guidée par sa folie. Mais c’était tout. Et ce fut en prenant conscience de tout ceci, que le Celestial ouvrit la gueule, sa voix grave s’échappant dans un souffle.

Et oui, désolé, tu ne t’attendais peut être pas à ça. Lesrak n’allait pas rassurer cette demoiselle, ni lui poser des questions pour tenter de mieux comprendre l’origine de ces peurs. Il n’allait rien faire pour l’aider. Mais il n’allait pas l’enfoncer non plus. Alors il se contentait de lui dire d’être un peu plus silencieuse, que ses cauchemars ne devaient pas prendre le dessus en un lieu pareil. Les morts n’aiment pas être dérangés…

Invité

Ils n'aiment peut-être pas être dérangés ...
Mais je n'ai pas choisi d'être maudite.

Son regard d'acier en disait long. Il avait remarquer ma folie mais avait juger comme beaucoup d'autres loups. Les Devils sont des tarés priant Satan et ayant soif de sang. Non tu fais une erreur. Une grave erreur mon cher loup. Certains Devils n'ont pas choisi d'être dans cette meute. Certains ont étés forcés ou n'ont même pas idée de quitter la meute. Loin de moi l'idée de les quitter. Cela arrangerait pourtant bien des choses mais je leur dois la vie, puisqu'ils m'ont donné la mienne. Ainsi, je suis les traces de ma mère et de sa sœur. Sa sœur qui me hante depuis toujours. Les Devils n'étaient pas tous des brutes comme tous pouvaient le croire. D'ailleurs leur force en combat avait été mainte fois mesurer, il n'y avait pas que des brutes ! Certains étaient bien plus manipulateurs et calculateurs que tous ! Certains étaient dotés d'une intelligence supérieure à celle des Angels ! Les préjugés sont mauvais, un jour tu te trouvera face à un Devil, un vrai, un qui sait se servir de sa tête. A ce moment la tu tombera bien bas crois moi ! Les apparences sont parfois trompeuses n'est-ce pas ? Beaucoup ont péris à cause de cela. Tu en fera partie si tu continue à t'obstiner à juger avant de vraiment connaître. La connaissance est la meilleur arme contre l'ennemi. Plus tu le connais, plus tu le battra facilement ... Méfie toi des apparences, elles sont parfois trompeuses ...
Encore une crise. Mais quand est-ce que ça s'arrêtera enfin ? Je ne le sais, trop de questions sans réponses encore une fois. Le loup avait quitter le rocher d'un bond gracieux. Il s'approchait en silence et s'arrêta pile au moment ou ma folie se noyait une fois de plus. Je laissa échapper un soupir, relevai la tête et plongeai encore une fois mon regard doré dans celui gris de lune de mon congénère lupin. Ma queue était toujours sur mon ventre et mes poils plaqués contre ma peau. Le noir, une couleur absorbant toutes lumières colorées et n'en diffusant aucune. Ainsi le noir n'est pas une couleur mais en est une puisque toutes les couleurs sont réunies mais aucune n'est visible. Ainsi je suis donc visible et invisible. Un cercle parfaitement bouclé, une vision du monde étrange mais possible. Mes griffes creusèrent un instant le sol nerveusement. Il parla. D'une voix grave, grave aux douces intonations. Une voix suave, mélodieuse et presque charmante. Mais rien n'y fit, je restai de marbre. Il n'était pas heureux que je sois la. Son regard était clair, je l'avais dérangé. Il prétexta que je ne devais dérangé les morts. Les morts ... je ne vis qu'avec des morts, qu'est-ce qu'il allait m'apprendre sur eux ? Ainsi, je n'usai pas de ma salive pour l'individu. Cela serait un gâchis, je ne parlais pas beaucoup, cela plaisait.J'avais l'habitude de fermer ma gueule quand il le fallait mais l'ouvrir était cependant bien plus difficile. Quoi que dans mes délires, j'hurlai facilement. Le silence se fit de plus en plus pesant tendis que je prenais un pas tranquille. Je tournai autour de lui. Je ne savais pourquoi moi même. La simple envie d'une attaque ne me traversa pas l'esprit. Non je n'étais pas une Devil comme les autres.
- Les morts ... quoi de plus bruyant ! Tu ne sais de quoi tu parles.
Je stoppai le flot de paroles qui s'écoulaient de ma gueule entrouverte. Ma langue s'était déliée et mes cordes vocales avaient vibrées. Ainsi j'avais sorti un son mélodieux, une voix cristalline, aussi pure que le clapotis de l'eau d'un ruisseau sur les doux galets jonchant son lit. Ma ronde ne cessa pas. Telle celle des corbeaux. Une ronde incessante, funeste n'annonçant que la mort. Non je n'attaquerais pas. Ce n'était pas un ennemi. Je possédai mon corps ou du moins le croyais fortement.

Invité

Bah tiens. C’était evident. Elle n’attaquait peut être pas, mais c’était bien une Devil. Elle pensait côtoyer les mots, pensait les connaître. Encore une qui se prenait pour dieu, celui qui sait tout, qui a déjà tout vécu alors que putain il a rien vu depuis sa naissance. Franchement ma pauvre, évite de faire ton intéressante, tu t’enfonces. Lesrak esquissa un sourire ironique, levant les yeux au ciel quand la demoiselle ouvrit la bouche. Elle aurait mieux faire de se taire en fait, en effet. Conneries. Foutaises. Les morts sont bruyants, il ne sait pas de quoi il parle. Bah tiens. Nan mais j’vous jure, elle allait lui faire la morale peut être ? Lesrak ricana, observant la demoiselle qui lui tournait autour. Nan mais elle voulait faire quoi ? L’attaquer ? Avoir la sensation de garder constamment le contrôle ? Pour se la jouer ? Il n’en savait rien… et s’en moquait éperdument. La voix du mâle s’éleva à nouveau, plus froide que la première fois, plus grave, plus sombre. Toute trace de tranquillité s’était dissipée. Il n’avait pas voulut l’enfoncer, ni la faire chier, et elle avait décidé de se moquer de lui quand même. Libre à elle. Faudra pas chouiner ensuite.

Allez hop. En bref, ferme là, c’était mieux en fait oui. Lesrak la toisa, la suivant du regard quand il en avait l’occasion, plongeant ses prunelles d’acier dans celles de la demoiselle. Et, sans un mot de plus, il s’avança, brisant la ronde incessante de la louve. Il n’avait plus envie de faire mumuse. En arrivant à sa hauteur il s’adressa une nouvelle fois à elle, un sourire ironique aux lèvres.

Et il s’éloigna, sans un regard pour la demoiselle qu’il décida de laisser en plan pour le moment. Inutile de rester avec elle si elle se la jouait comme ça. Aucun intérêt, des gros cons il y en avait partout et cela faisait longtemps qu’il ne causait plus avec. Lesrak s’éloigna donc, silencieux, retournant auprès de son piédestal. En un bond souple il se hissa de nouveau dessus, balaya une nouvelle fois la pierre d’un revers de la queue, et s’y allongea donc comme il l’avait fait un peu plus tôt. Il n’avait même plus un regard pour la Devil, se contentant d’être attentif aux sons, guettant si elle approchait, et se préparant à se battre si jamais c’est ce qu’elle cherchait. Parce que on sait jamais, ces petites choses se vexent si vite…

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