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| | I Can't Believe That | Absolution | |    |
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  |  Sujet: I Can't Believe That | Absolution |  01.07.10 16:36 | |
| I Can't Believe That
Absolution & Valkyrie Le soleil laissait, par cette journée de froid, enfin ses rayons traverser les nuages. J'étais allongée sur un rocher plat et laissais son pelage roux cuir. Mes yeux étaient mi-clos et je profitais de la journée. Pourtant, le moment ne tarderait pas où je devrais aller m'entrainer pour de bon. Ma silhouette et mes muscles se devaient d'être entretenus. Et avec soin en plus, si je voulais éviter les railleries d'Absolution. Ah, celui là, qu'est-ce qu'il m'agace ! Mais je ne pourrais pas vivre sans lui. Il y aurait un vide, un manque. Oui, un manque d'engueulades et de réparti. Ma vie serait bien triste sans ce minable loup. Je poussais un soupir, bailla à m'en décrocher la mâchoire et me redressa sur mes pattes. Allez. On va travailler un peu ce corps pour qu'il reste bien beau. Je marchais d'un pas souple sur le sol sec et chaud, la tête haute, mes yeux dorés fixant l'horizon. Ce que je pouvais aimer mes terres. Ce n'était pas comme Paradise, ou Hell. Ici, pour survivre, il fallait avoir des réflexes, de la prudence, de la force. La chaleur, les serpents, les scorpions, l'absence d'eau ... Tout cela faisait de nous d'excellent guerrier capable de s'adapter à n'importe quelle situation. Par contre, Sibeska, posait plus de problème. Disons, que le froid devait être mon point faible. Mis à part ça, j'étais maître sur toutes sortes de terrains. Invincible. Je souris. Oui, invincible, ce terme me plaisait même s'il ne me convenait pas réellement. J'aimais le croire.
D'un coup, je pris appui sur mes pattes arrières et bondit vers l'avant, galopant sur le sol brûlant. Je demeurai belle, gracieuse dans ma course vers l'horizon. Mon corps fluide adoptait chaque mouvement de mes muscles et faisait danser ma fourrure. Je m'imaginais un obstacle et sautai vers le ciel, me laissant croire avoir des ailes. Puis, le plus délicatement possible, j'atterris sur terre puis dérapa sur le côté soulevant un nuage de sable et de poussières. Je me redressai et attendais que le tourbillon de grains disparaisse. En réalité, s'entrainer seul était d'un ennui mortel. Je préférai me battre, sentir une griffe entailler ma peau, faire rouler mes muscles, savourer la puissance de mon coup, l'habileté de mes pattes et la finesse de mes oreilles. Avec qui ? Mais c'est évident ... ! Avec ce voyou de pacotille. Ce charmeur maladroit. Ce stupide animal. Oui c'est bien d'Absolution dont je parle. |
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| | Sujet: Re: I Can't Believe That | Absolution | 10.07.10 23:07 | |
| « Rouler les yeux fermer
Et ne plus rien penser
Du ciel en enfer
On se laissera glisser » La journée était étonnamment fraîche, sur Sarique. Le soleil jouait à cache-cache avec des nuages gris, et l'air n'était pas pesant comme de coutume. Le grogna grogna de plaisir en sentant le sable frais sous ses pattes. A cette époque où les grosses chaleurs approchaient, une journée comme celle-ci faisait un bien fou. Le jour idéal pour une longue promenade dans le désert. Le loup s'étira donc nonchalamment et s'enfonça dans le désert, cherchant délibérément à se perdre dans la mer de sable. Il laissait son regard errer sur les crêtes des dunes, douces courbes qui fuyaient vers l'horizon, qui se dérobaient au regard. Le mâle savait que, de toute façon, son sens de l'orientation le ramènerait à bon port lorsqu'il en ressentirait le besoin. Un étranger se serait volontiers perdu. Mais un Sakarite, qui a grandi ici, ne pouvait considérer le désert comme un piège. Il le connaissait par coeur : la nature l'avait apprivoisé. Elle le conduisait gentiment, le laissait errer à sa guise, et soufflait sur ses pas pour lui indiquer le chemin lorsqu'il se croyait perdu. Là où des yeux profanes se seraient égarés, son regard alerte savait discerner une dune de l'autre, repérer les traces de ses semblables, suivre la course du soleil dans le ciel et s'orienter en conséquence. Quel bonheur que de courir dans le désert. Cet horizon inaltérable, ce paysage égal, où que les ses yeux se posent. Ce sentiment de liberté, ces courses effrénées et sans limites, loin des paysages accidentés que comportaient les autres terres de Wolf Angel. Ici, rien d'autre ne comptait que le bruit du silence, le souffle du vent, l'abandon total de soi pour ne faire qu'un avec son environnement — unique moyen de survivre en ces lieux maudits. Loin de toute responsabilité. Seul, absolument... seul ? En ce cas, quelle pouvait être cette odeur entêtante de jeune louve effrontée ? Le mâle ferma les yeux et fronça les sourcils. Il se concentra pour oublier cette odeur et rouvrit les yeux, persuadé que tout ceci n'était que le fruit de son imagination. Hélas, dès qu'il desserra les paupières, la silhouette de cette petite idiote apparut face à lui, à moins d'une dizaine de mètres de lui. D'ailleurs, elle s'était immobilisée, sans doute prête à se retourner : elle l'avait forcément senti. Un sourire sarcastique étira les traits du prince.
« Même le désert n'est pas assez grand pour que nous puissions nous y promener sans nous croiser. Tu es décidement bien encombrante. » |
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