[ *Pensée* "Parole" Action "vue" par Silver Action vue de l'extérieur]

Je marche paisiblement par cette chaleur incroyable. J'ai faim, trop faim, surtout par cette chaleur qui décuple. Je marche dans la savane, l'air de rien, mais en fait je guète une proie potentiel, le problème, c'est que les loups sont devenu des prédateurs si nombreux ici, que si les proie remarque qu'ils cherchent une proie, plus personne ne se fait voir, alors il faut être discret. Il faut savoir ruser. Je continue ma marche paisible, lorsqu'enfin je vois un cerf qui boite. *Mais c'est parfait!* Je continue ma marche jusqu'à être le plus proche possible, sans qu'il se méfie. Puis je vois une grosse touffe d'herbe. Je me couche dedans, avec l'air de chercher de l'ombre. Puis lorsque je suis sûr qu'il n'est plus en train de me surveiller, persuadé que je cherchais juste de l'ombre, comme mon allure l'avait fait deviner, je ma tapit au sol, en position de chasse, et doucement, j'avance, tels le lion qui s'approche de la gazelle... Le cerf inconscient de ce qui se trame, continue de brouter, tout en suivant l'herbe, qui vient vers moi. Je me stoppe, et reste immobile, autant ne plus bouger, si je bouge, il me verra et fuira, mais il est encore trop loin pour que je puisse l'attraper. Et il ne faut pas qu'il m'échappe, je n'aurait pas la force de chasser une deuxième fois... Lorsqu'enfin il est assez prêt, il ne m'a toujours pas vu. Vif comme l'éclair, je bondis. Il est si proche qu'en un seul bond je parvient à lui chopper la jugulaire. Lorsqu'il me voit bondir, il tente de s'échapper, mais avant qu'il n'ait le temps de faire le moindre mouvement, je tiens sa jugulaire entre mes crocs, et tente de l'écraser sous mon poids, pour le faire s'effondrer. Une fois à terre, il sera totalement finit. Je sens son sang coulé dans ma gorge, je savoure cette sensation infiniment bonne. Il est à terre, je lui grimpe dessus, prenant soin d'être hors de portée de ses sabots, et l'immobilise de mon poids imposant. Lorsqu'enfin il ne bouge plus, je relâche ma prise. C'était un jeune cerf, même pas encore en maturité sexuelle, donc, léger. Je commence à transporter mon repas à l'abri des regards. Après une longue marche, je parvient aux abord d'une petite forêt, parfait.

Le loup argenté continue à trainer son butain alors qu'il meure de faim. Il se trouve un arbre avec d'immense racine, et se terre avec sa proie au creux de l'une d'elle. Enfin il entame son repas, lorsque soudain un bruit le fait se relever, priant que ce ne soit pas une de ces bandes de jeunes loups qui volent les solitaires de leurs proies, trop flemmards pour chasser eux même, malgré leur nombres qui augmenterait fortement les chances de captures... Mais une seule silhouette s'approche, elle est grande, ce n'est pas possible que ce soit un animal. Le loup d'argent ne bouge pas et continue d'observer cette silhouette plus qu'étrange, bien sur qu'il sait ce que c'est, mais ILS ne viennent jamais ici...

[excuse le temps de réponse, mon ordi à quelques problèmes, il ne supporte pas le site T.T]

Je courre dans la forêt, le vent accompagne mes pas, joue avec mes cheveux, fais s'envoler des feuilles qui tourbillonnent autour de moi dans une danse légère et éphémère... Soudain, le ciel devient noir, de gros nuages s'amoncellent, le tonnerre gronde et des éclairs les perforent avec une violence inouïe. L'eau qui arrivait jusque là à rester en apesanteur devient lourde, et de grosses gouttes chutent, crevant le doux feuillage des arbres qui s'écartent pour laisser un monstre blanc, qui ronfle sourdement, je sens mon échine se hérisser, la peur m'immobilise. Je respire plus fort, le monstre se retourne, il m'a vue, et vient pour m'engloutir. Mes lèvres s'ouvrent, mais je n'ai pas le temps de hurler, la masse blanche m'envahit.

Je tombe brutalement de mon lit de camp. Encore ce cauchemard... L'avalanche me hante. Il y a encore deux jours, nous étions à la maison, prêts pour notre première course. Qui se doutait qu'elle tournerait au drame ? Pas moi en tous cas... Jamais cette idée que ma première course finirait en catastrophe ne m'avait effleurée. J'étais sûre de participer, mais pas de gagner, je n'avais aucun expérience... Mais je voulais la finir... Je pensais la finir. Malheureusement, je ne la finirait jamais. J'arrêtais de ressasser ces pensées noires. CEla ne me ressemblait pas. Je me levais le plus discrètement possible, je ne voulais surtout pas réveiller mes chiens qui avaient besoin de repos. Je me retournais pour prendre ma combinaison. Le regard perçant de Mekreex me transperça le dos. Je mit un doigt sur ma bouche, lui faisant signe de se taire. Il me sembla qu'il hochait la tête. Décidement, son intelligence me surprendrait toujours... Il était arrivé, un beau matin devant moi, et ne m'avait plus quittée. Encore une chose qui m'échappait. Pourquoi moi ? J'aurais tant aimé savoir. Je lui fit une caresse affectueuse sur le haut du crâne et je lui fit signe de monter la garde. Puis j'attrapais ma parka et soulevait un pan de ma tente.
Lorsque je pointais le nez dehors, le soleil était déjà levé, mais pas de beaucoup, et tout le camp dormait encore. Je passais dans la tente de mon meilleur ami. Il dormait profondement. Je lui fit un bisou sur le front, et jettant un dernier regard sur celui en qui j'avais toute confiance, je pris la direction de la forêt. Tant pis pour l'interdiction, il fallait que je réfléchisse, que j'évacue toutes ces pensées négatives. Au risque de croiser un loup, ou tout autre animal qui pourrait m'attaquer. Un élan pouvait attaquer un humain, même un écureuil. Cette interdiction était ridicule. Je traverse la forêt, et sent la chaleur qui émane d'une savane ? J'ai l'impression de surchauffer. Je retire ma combinaison et étant en jogging dessous, je commence à courir. J'ai besoin de faire un footing, je pourrais enfin me vider la tête. De petits animaux fuient devant moi à travers les herbes qui jalonnent mon chemin. J'ai chaud, je rebrousse chemin et récupère ma gourde. Je bois à longue gorgées et décide d'explorer un peu cette forêt qui borde la savane. Il est environ midi. Je sais que d'ici deux ou trois heures je devrais remonter vers le haut de la montagne. J'arriverais certainement vers minuit. Qui sait. Cela dépendra de mon envie de retourner au campement.
Perdue dans mes pensées, je ne vois pas les immenses racines qui sortent du sol. Mon pied se prends dedans, et je trébuche. Un peu sonnée, je reste assise par terre, et regarde autour de moi. C'est alors que je le vis. Un magnifique loup argenté se tenait devant moi... *Merde... Putain pas de mouvement brusques...* La panique commence à m'envahir, je ne sais plus quoi faire. Alors, je reste immobile, je regarde ce loup que je viens de déranger en plein repas...

_ Bonjour toi... Lui murmurais-je.

C'est une jeune fille qui se prends les pieds dans les racines et tombes nez à nez avec moi. Elle ne l'a pas encore sentis, car elle n'a pas encore essayer de bouger, mais elle s'est foulée gravement la cheville, je sens l'odeur de la douleur jusqu'ici. Je ne voudrais pas être à sa place lorsqu'elle essayera de se lever. Elle est plutôt jolie, mais elle semble pensive, et bien sur quoi de plus logique, je vois de la peur dans ses yeux lorsqu'elle me voit. Je suis un loup, et en plus je suis super grand et un tas de muscle, je comprends sa peur, même d'autres loup ont parfois peur de moi. Mais elle tente de vaincre sa peur et me parle d'une voix douce. Je suis tenté de partir et de la laisser là, mais ce n'est pas mon genre, même si c'est une humaine, elle est blessée et je n'ai jamais laissé un blessé derrière moi, en plus ici avec les meutes de jeunes loups, elle se ferait tuer et dévorer en un rien de temps. Je me décide donc à l'aider, bien qu'un de mes principes soit de ne jamais approcher les humains. Je m'approche doucement d'elle, je me met même à plat ventre pour lui montrer que je ne lui veut pas de mal, et je sais que ça fait un peu chien, mais je me frotte contre sa main pour demander des caresses. Puis j'approche mon museau de sa cheville, le pose dessus, délicatement, juste pour l'inciter à bouger légèrement, qu'elle se rende compte qu'elle s'est faite mal.

[Excuse pour le temps de réponse, j'avais oublier de faire surveiller le sujet, absolument navrée, cte fois ci c'est bon, dès que tu auras répondu je le verrai^^]