Voilà, l'histoire ci dessous est une nouvelle que j'avais écris pour mon petit frère il y a environ 2 ans. je ne sais pas si vous la trouvez bien, mais dites-le moi pour que je puisse corriger mes erreurs et maladresses. Merci beaucoup et bonnes lectures !
Aussi, prière de ne pas copier ce récit sans ma permission, merci^^.


Oyo se réveille en même temps que la rose qui lui sert de maison. Il sent l’air pur du royaume de Molgrim et ouvre les yeux.
Mais au lieu de voir le ciel bleu au soleil éclatant, il observe un azur noir et sombre zébré par des éclairs. Pourtant il ne pleut pas.
Le jeune elfe sent que ce n’est pas normal. Il mange quelques grains de pollen et s’en va au palais. Là, des gens en pleurs arrivent en même temps que lui.
Le Grand Magistr, qui gouverne le royaume, tente de calmer la population. Il commence à parler :
_Mes chers amis, la situation est grave, le cristal a été brisé et sa lumière s’affaiblit de plus en plus.
Des cris se font entendre dans l’assistance. Si le cristal de vie s’éteignait, alors la population mourrait dans les pires souffrances.
_Mais rassurez-vous, reprit le Grand Magistr, car un héros viendra nous sauver : Vilgimir !
A ce moment, un jeune homme apparaît. Le sourire éclatant, les yeux rayonnants de fierté, il fait craquer de jeunes filles elfes. Celles-ci lui donnent des galettes de pollen.
Oyo ne l’aime pas. Il le trouve prétentieux et idiot. Pourtant, quand le héros part, Oyo décide de le suivre en cachette. Vilgimir a reçu un morceau de cristal pour être protégé. A distance, Oyo l’observe.
_Ah, quelques crétins, ces elfes ! croire en un morceau de cailloux, mais alors ! s’écrie Vilgimir une fois sorti du royaume.
Oyo sentit la colère lui monter au visage. Quoi ! Le soi-disant héros a osé blasphémer la croyance de son peuple, les elfes !
Vilgimir continue d’avancer. Voilà deux jours qu’il a quitté le royaume. Oyo, tapi dans les buissons, remarque qu’il ne se dirige pas vers la montagne de cristal, mais vers la forêt sombre.
Enfin celle-ci apparaît. Vilgimir y entre en sifflotant. Oyo, malgré sa peur, le suit, toujours caché.
Puis l’elfe prétentieux s’arrête devant une pierre noire et carré. Un personnage couvert d’une cape sombre dont le visage est caché par la capuche, arrive.
_Alors ? demande-t-il.
_J’ai fait comme convenu. J’ai brisé le cristal et vous l’apporte. Le voici ! montre Vilgimir en sortant le cristal de son sac.
La personne en noir le prend et lui tend une sacoche. Le traître vérifie son contenu : cailloux d’or et rocher vert.
Oyo, toujours caché, se sent décontenancé et trahi. Mais il n’y pense plus car Vilgimir qui était en train de courir, fut transformé en un fauve au pelage de nuit. Il est alors emprisonné dans une cage de verre.
_Pour ta trahison envers ton peuple, ricana l’homme ne noir tenant à la fois le cristal et le sac d’or, Ha, ha, ah !
Oyo n’écoute plus. Il court à travers la forêt, trébuche sur les racines et ressort sur une prairie. Le ciel est toujours aussi sombre et le jeune elfe réfléchit.
Il se lève. Il ira chercher le nouveau cristal. Il marche longtemps vers le nord, toujours vers le nord. Mais il est fatigué et s’épuise. Il a faim, il a soif. Il s’assoupit. Pourtant, il s ait qu’il ne doit pas car il met sa vie en péril.
Tout à coup, un e jeune femme apparaît. Ses cheveux blonds lumineux, ses yeux bleus et doux, son sourire calme, sa robe ciel scintillant d’étoiles, ses ailes… Oyo ne se trompe pas : c’est bien une fée qui est là, devant lui.
_Enfant au cœur pur, dit-elle d’une voix douce, n’abandonnes pas et continue ta route.
_Mais je suis perdu, désespère Oyo, et je suis si seul…
_Si c’est cela qui te rends si malheureux, prends-ceci, chuchote-t-elle en lui posant une petite tortue dans les mains, elle t’aidera dans ta traversée.
Puis la fée disparut dans un nuage de fumée. Oyo se retrouve seul dans le noir, la tortue dans les mains. Il scrute l’obscurité et aperçoit alors à deux-cents coudets, une mare noire.
_Là ! s’écrie-t-il, le pétrolos de la mort ! Après il y a la montagne de cristal !
Mais sa joie s’estompe bien vite, il n’y a plus personne. Il remarque alors réellement la présence le cadeau de la fée.
_Miminn, murmure-t-il, Miminn c’est ton nom maintenant.
La tortue semble hocher la tête en signe d’approbation. La tenant toujours dans ces mains, il court jusqu’au bord du marais. Il réfléchit :
_Maintenant, il faudrait le traverser ; Oh Miminn ! Si tu étais plus grosse, je monterais sur ton dos et alors…
Oyo se tait d’un coup. Là, apparaît devant lui, non pas la petite tortue Miminn, mais une tortue géante qui est pourtant Miminn. Avec un regard malicieux, Miminn se laisse monter.
Elle commence à nager. Oyo observe, inquiet. Tout à coup, des crocos se lance à leur poursuite. Au fur et à mesure qu’elle s’enfuit, Miminn devient plus petite. Quand la rive apparaît à l’horizon, la tortue a repris sa taille normale.
Oyo nage alors de toutes ses forces et atteint la rive. Tout autour de lui n’est que neige et blancheur. Il est au pied de la montagne de cristal.
Miminn rapporte un gros poisson dans la bouche. Oyo ramasse donc du bois et fait un feu. Il passe la peau du poisson et un peu de chair crue à la chasseuse en carapace puis fait cuire le poisson. Le feu sèche les vêtements d’Oyo. Celui-ci mange son repas et s’endort.
Le lendemain,, Oyo établit l’escalade de la montagne :
_Maintenant, il va falloir gravir la montagne. Comme tu ne peux pas grimper, Miminn, je vais te mettre dans mon chapeau que je porterais en bandoulière.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il n’a pas besoin de s’agripper les milles premières coudets quand alors la pente devient plus raide. Oyo a de plus en plus de mal. Il a froid et ses forces le quittent. Il n’arrive pas à atteindre la prise. Il ferme les yeux et tend de plus en plus le bras. Il lâche les autres prises et ne s’agrippe plus qu’à elle seule. Il se balance et grimpe sur d’autres rochers jusqu’au sommet.
La neige tombe mais Oyo ne voit pas le cristal. Oyo regarde dans son chapeau si Miminn n’est pas tombée. Il ne la voit pas mais à la place se trouve un cristal.
_Miminn, pleure Oyo en prenant le cristal dans ses mains, tu n’étais qu’un cristal. Tu n’étais pas une tortue.
Oyo laisse couler ses larmes sur ses joues. Tout à coup, il sent son chapeau bouger, et voit alors une petite tortue sortir du sac.
_Miminn ! s’écrie-t-il, comme j’ai eu peur !
Oyo la caresse et embrasse la tortue. Puis il la remet dans le chapeau avec le cristal. Alors il redescend la montagne et retraverse ainsi que tout les autres paysages qui n’ont pas été cité.
Le voilà devant la porte du royaume de Molgrim.
Il entre et s’écrie :
_Me voilà ! J’ai le cristal, j’ai le…
Oyo se tait d’un coup. Autour de lui, se trouve des elfes en pierre. Aucun n’est vivant.
_Je savait bien qu’on nous espionner.
Oyo se retourne. Il voit l’homme en noir. Une boule de feu arrive vers lui. Oyo l’esquive. L’action recommence plusieurs fois mais Oyo les évite toujours.
_Tu es habile, reconnaît le mauvais, mais le resteras-tu avec la magie ?
Entre ses mains, une lumière bleue se forme. L’être maléfique la lance mais Oyo est incapable de bouger. Il ferme les yeux mais il ne sent rien. Il rouvre les yeux et voit Miminn gisant à ses pieds. Oyo éclate en sanglot.
_Ton peuple est en pierre et toi, tu pleures pour une tortue ! rit l’homme en noir. Bon, maintenant tu vas me donner le cristal. Avances et poses-le à mes pieds et je ne te ferais aucun mal.
Oyo avance, le cristal dans la main gauche.
_C’est ça, savoure l’homme, c’est ça.
Oyo continue d’avancer. Quand il se baisse pour poser le cristal, il entend dans sa tête « Trahison, trahison ! ». D’un coup rapide, Oyo se relève et plante le cristal dans le cœur de celui qui a tué sa tortue. Un cri horrible se fit entendre et l’ennemi fut transpercée de lumière et est alors réduit en cendre.
Oyo voit les statues, la tour, son cristal et Miminn. Il va vers cette dernière, la prend dans la main droit et la sert contre sa poitrine. Puis il se dirige vers la tour du palais. Il entre, monte les escaliers et place alors le cristal dans son support. Il étincelle alors de toutes ses faces et répand la lumière.
Mais Oyo n’est pas heureux. Il sert toujours Miminn contre lui et s’assoit.
_Tu l’aimes vraiment ?
Oyo lève les yeux : c’est la fée.
_Oui, répond-t-il, je l’aimais plus que tout. C’était ma seule amie.
_Pourquoi dis-tu « aimer » au passé ?
_Parce qu’elle est morte.
_En es-tu vraiment sûr ?
Oyo sent alors le petit corps bouger. Miminn est vivante !Il se lève et l’embrasse de toute part quand la porte s’ouvre. Le Grand Magistr est devant lui et la fée a disparu.
_Que fais-tu là ? demande-t-il à Oyo, et où est notre bienfaiteur ?
_C’est moi, répond oyo.
Il lui raconte alors toute l’histoire. Le Grand Magistr est peiné d’apprendre la trahison de Vilgimir. Quand Oyo a fini son récit, le Grand Magistr l’emmène devant le peuple et dit :
_Chers Molgrimmiens, Molgrimmiennes, voici devant vous notre jeune sauveur.
_Mais où est-t-il ? se moqua un elfe.
Le Grand Magistr se retourna dans tout les sens et il dut se rendre à l’évidence : le petit héros s’était volatilisé.
_Mais…, ne comprit pas Le Grand Magistr.
Oyo regarda une dernière fois le palais. Puis il se faufila entre les elfes et s’en alla vers sa rose, Miminn sous le bras.

Merci beaucoup ! Pour les passages trop rapides, je ferais mieux la prochaine fois alors^^. Merci de me l'avoir signaler^^.