- Isoñdra marchait tranquillement le long de la plage, ses pensées dérivaient vers sa famille qu’elle n’avait que peu connue ... Les reverrait-elle un jour ? Elle décida de courir, voulant sentir la puissance de ses muscles sous sa peau, sentir la puissance de ses pattes. Elle sentait venir un des ses accès de colère qui la prenait parfois, la plupart du temps quand trop de souvenirs douloureux refaisaient surface. Elle ralentit peu à peu, calent sa respiration sur le bruit des vagues. Le mer l’avait toujours calmée, elle était si envoûtante et dangereuse en même temps, cela la fascinait.
- Dans une heure ou deux la nuit commencera à tomber et alors un autre peuple remplacera celui du jour, les oiseaux ne seront plus les mêmes, des rongeurs d’autres espèces commenceront à sortir de leurs abris. Elle allait entendre tout ses bruits de la forêt qui jouxtait la plage. La vie ne s’arrête jamais, ce n’est qu’un renouvellement continue, lorsque que quelque chose cède une autre prend sa place, c’est un cycle éternel. Ses pensées la calmèrent peu à peu, et c’est l’esprit plus serein qu’elle reprit sa course, pour le seule plaisir d’être vivante. Sa colère grondait toujours au fond de son cœur mais elle était en train de réussir à l’étouffer peu à peu, elle se réanimerait un jour, peut être demain ou dans un an mais pour ce soir le danger semblait écarter.
- Elle décida de s’arrêter et s’assit fasse à la mer, prête à attendre encore une heure que le soleil se couche, elle adorait ce spectacle, les couleurs étaient magnifiques et se reflétaient dans la mer laissant entrevoir un autre monde quelques instants où le temps n’avait plus de prise. Soupirant elle laissa ses pensées dériver peu à peu ; c’est peut-être pour cela qu’elle ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle n’était plus seule et qu’elle sursauta en entendant un souffle à quelques mètres derrière elle. Elle se retourna aussitôt et le vit ....